Catholibéraux

C’est quand même rigolo d’écouter les catho-libéraux.

Vous l’avez constaté, Nouvelles de France donne aussi bien la parole aux partisans du travail dominical qu’à ses opposants. Pour ma part, je me retrouve sans hésiter dans le camp des seconds. En effet, je me mets un instant à la place d’un dirigeant de PME : à consommation égale, quel est mon intérêt d’augmenter l’amplitude d’ouverture de mon magasin ? Il est nul, tout simplement. Par contre, dès lors que mes concurrents le font, je suis forcé de suivre, ou alors la consommation s’étalera bien sur un jour supplémentaire que se partageront mes concurrents. Car l’ouverture dominicale a un intérêt économique lorsque peu le font, ceux-ci étant moins nombreux qu’en semaine à se partager un gros gâteau. Comment y voir autre chose que de la concurrence déloyale ? Donc si tous les magasins ouvrent le dimanche, ce sera un jour d’exploitation supplémentaire par semaine pour les mêmes revenus.

Nous entendre expliquer que le catholicisme et le libéralisme sont une seule et même chose s’ils sont bien compris, et donc qu’ils doivent être mis en relation, s’expliquer l’un par l’autre et que d’ailleurs ils partagent la même éthique, c’est très rigolo. On a l’impression d’avoir donné à des enfants une boîte du petit chimiste et qu’ils découvrent un truc marrant en mélangeant. Genre « regarde Maman, je fais de la thermite et je vais l’essayer sur le parquet du salon. » Ou « regarde Papa, j’ai mélangé de la glycérine et de la poudre violette et ça commence à fumer sur le chat. » C’est d’ailleurs assez typique d’un libéralisme français volontiers sentencieux, à préoccupations morales — pour ne pas dire moralisatrices — et qui donne des leçons le doigt en l’air en manipulant de gros concepts grossièrement articulés. Étrange postérité adultérine des BHL et des Finky…

La vérité c’est que le catholicisme, comme nombre de papes et de saints l’ont rappelé, est radicalement incompatible avec le libéralisme. Le catholicisme condamne la richesse et le fait d’en acquérir ou même de vouloir en acquérir. Et quand il ne la condamne pas absolument, il veut dire quel doit être son usage. On a beau triturer tout ça sans fin en précisant qu’il s’agit d’être pauvres « en esprit », ça ne trompe pas plus de monde qu’un passage télé du petit gros bafouilleux pour parler de pause fiscale.

Je n’y peux rien, c’est le patron-fondateur de Catho Inc. qui l’a dit dans une image poussive mais dont l’antiquité juive fait pardonner le caractère un peu forcé, à base de chameau et d’aiguille.

Il y a beaucoup de manières de se débrouiller de cela quand on est libéral et catholique. La plus simple étant de séparer les deux en laissant dire et en mettant quelques pièces dans le tronc que videront sans grand soin de pauvres Roms dans le besoin, ceux que M. le Curé nous enjoint d’accueillir charitablement. L’ironie est toujours divine. C’est d’ailleurs comme ça que l’on a été pas si mauvais catholique et grosso modo libéral pendant très longtemps par chez moi : les condamnations de la richesse on les écoutait poliment, puis on mettait de côté consciencieusement pour acheter un champ en plus. Bien situé si possible. Et pas trop pentu. Sinon on payait moins. Et on retournait à la messe où le curé expliquait combien être âpre au gain était mal. Moyennant quoi ne mettre qu’un bouton de culotte pour la quête était mal vu et par les fidèles et par le curé.

Mais quand au lieu de s’en débrouiller avec humour on cherche la cohérence abstraitement pensée de deux principes qui ne peuvent en avoir pour transposer ça aux horaires d’ouverture des magasins, on obtient la vague pâtée que je viens de citer. Et que j’aurais dû réduire à 6 mots qui suffisent à ma démonstration.

je me mets (…) à la place

Stop.

C’est justement la seule chose qu’un libéral ne peut pas faire. Tout procède de là. Je ne peux pas me mettre à la place de l’autre pour prétendre que dans des conditions identiques je saurais mieux que lui quel est son intérêt.

L’essence de tout libéralisme est là, parce que nous touchons à la question centrale de l’usage de la raison, qui doit être un usage critique et pas une sorte de cancer mental proliférant.

Dire que je peux me mettre « à la place de », c’est prétendre que moi M. Martin qui me « mets à la place de » je sais faire un usage de la raison meilleur que M. Machin à la place de qui je me mets.

C’est d’ailleurs peut-être empiriquement vrai pour MM. Martin et Machin. Peut-être que M. Machin est un abruti complet et M. Martin quelqu’un de très intelligent. Ou peut-être pas. Mais ce n’est pas la question, ça ne change rien.

La question, c’est que si je prétends savoir faire un usage de la raison meilleur qu’un autre au point de pouvoir juger de son intérêt à sa place, je vise un optimum. Je dis : moi, armé d’une meilleure raison, je vais obtenir un meilleur résultat que M. Machin regardant ses propres intérêts. Et comme je suis meilleur raisonneur ce résultat sera non seulement meilleur que celui qu’aurait obtenu M. Machin, mais le meilleur dans l’absolu qui est l’horizon de la Raison déraisonnante. Et de là j’en arriverai à expliquer à M. Machin quel est son véritable intérêt, car M. Machin aura des intérêts qu’il n’a même pas soupçonnés, dans sa grande candeur et sa courte vue. Cependant les intérêts de M. Machin peuvent ne pas coïncider avec ceux de M. Truc, à la place de qui je me mettrai aussi, la raison triomphante n’étant pas à une ubiquité près et il faut bien aussi veiller aux intérêts de M. Truc. À la fin il vaudra mieux cependant considérer l’intérêt d’individus abstrait, ce sera plus pratique que de se mettre successivement à la place de chacun pour M. Martin.

Si M. Machin n’est plus seul juge de son propre intérêt, cet intérêt devient donc ipso facto un intérêt parmi d’autres que la raison, incarnée dans M. Martin qui se met « à la place de » sans que personne ne lui ait rien demandé, doit organiser sans exagérément tenir compte de M. Machin. D’ailleurs c’est pour son bien, il le comprendra probablement dans un arrière-monde social à défaut de paradis. Ou alors on l’enfermera comme fou, puisqu’il ne comprend pas que la raison en marche répond à ses intérêts. Et s’il n’est pas fou c’est qu’il sera méchant.

Tirez ce fil-là et tout vient, vous obtenez L’État commercial fermé du brave Fichte, véritable original de tous les totalitarismes, écrit entre deux cours chargés de démontrer que le Christ est l’incarnation de la raison dans l’histoire. Vous obtenez Rousseau pour qui l’intérêt général peut être contraire à tous les intérêts particuliers. Et vous avez in fine la sécurité sociale qui nous explique que sans elle les éternels mineurs que nous sommes ne sauraient veiller eux-mêmes à être assurés pour se faire rembourser 8 euros de médocs par mois.

Parfois, faites par des catholiques sincères autant que pieux, des démarches comme celle de M. Martin qui « se met à la place de » donnent même cette calamité des calamités, chiante comme la pluie en plus d’être vicieuse, qu’on appelle la doctrine sociale de l’Église. La doctrine sociale de l’Église, c’est quand, dans des opuscules poussiéreux que personne ne lit à part des chaisières sans chaises, des socialistes honteux prétendent que « se mettre à la place de » fait partie de leurs devoirs de chrétiens en alléguant Léon XIII, pape de mémoire à peu près aussi sainte qu’oubliée, avant qui on ne s’en était même pas avisé. Et là dessus ils font en se récriant semblant de ne pas comprendre pourquoi on leur offre alors des babouches rouges à grelots…

La régulation est toujours mauvaise et destructrice, qu’elle soit faite au nom de principes religieux plutôt que politiques n’y change rien. Il en est ainsi parce qu’elle repose en tant même que régulation (et non en tant que régulation catholique, socialistes ou n’importe quoi d’autre), sur des usages illégitimes, parce qu’in fine contradictoires, de la raison.

On ne bonifie pas plus le mancenillier qu’on ne sanctifie le Code du travail chômage.

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

15 réflexions sur « Catholibéraux »

  1. la crevette

    « les condamnations de la richesse on les écoutait poliment, puis on mettait de côté consciencieusement pour acheter un champ en plus. »

    C’est tellement vrai!^^ Je me souviens encore il y a deux ans dans le Sud-Ouest, un sermon du dimanche basé sur les expressions « requins de la consommation » pour désigner les monstres de la grande distribution et je me penchais vers mon mari pour lui désigner dans l’assemblée le directeur de la supérette locale ouverte évidemment et chez qui nous allions en sortant acheter un poulet pour déjeuner …avec un religieux. Tout ceci était absurde et je me souviens avoir fait un scandale à table ensuite avec le religieux invité(qui approuvait les assertions du curé) lui intimant de ne rien manger s’il voulait être logique avec lui-même!^^

  2. beamm

    Mais ne serait-ce pas la glue janséniste qui a collé au catholicisme, que l’on s’escrime à analyser ? Cette glue qui continue, avec la mutaion du jansénisme en socialisme, à nuire au catholicisme, et qui n’est pas….le catholicisme ?

    1. Nicolas Auteur de l’article

      Ben, je ne crois pas que Léon XIII puisse être dit janséniste. Ni que tous ceux qui nous emmernuient avec la doctrine sociale aient lu l’Augustinus ou refusent le formulaire.

      Par ailleurs s’il y avait des gens capables d’allier la plus grande condamnation des richesses et le sens des affaires le plus aigu, c’étaient bien certains milieux jansénistes.

  3. beamm

    « Par ailleurs s’il y avait des gens capables d’allier la plus grande condamnation des richesses et le sens des affaires le plus aigu, c’étaient bien certains milieux jansénistes. »
    oui, les jansénistes étaient, sont, une des figures des pharisiens.
    En ce qui concerne les textes des papes, il faut replacer les encycliques dans leurs époques, et c’est toujours les excès des hommes permis par des failles d’un système toujours imparfait, qu’ils dénonçaient. Le travail des enfants dans les mines, etc. par exemple. Mais le fonctionnement capitaliste et libéral, n’a jamais été condamné par le dogme catholique. Les tenants du socialisme reprennent toujours cette phrase avec le chameau et l’aiguille, mais comme les catholiques ne sont pas musulmans, et ainsi prennent l’Evangile dans son ensemble, se souviennent aussi de la phrase de Jésus,  » l’homme ne se nourrira pas seulement de pain, mais aussi de la Parole de Dieu » Autrement dit, on peut nourrir les pauvres mais s’ils ne sont pas sauvés, ils iront en enfer le ventre plein… i n’y a pas de condamnation de l’argent, sinon de Mamon devenu maître et dieu, et il n’y a pas de condamnation des riches, mais un avertissement qui dit que les richesses peuvent être une cause de chute.

  4. UnOurs

    Une fois à la messe, le prêtre termina son sermon par un « et n’oubliez pas notre prospectus sur le commerce équitable » (sur le présentoir, à côté du bulletin paroissal affichant en couverture un petit nègre tout sourire – superbes dents blanches – à côté d’un puit payé par les catéchumènes).

    Ce qui me fit penser, avec désespoir et envie à ceci:

    +++++++++++++++++++++++
    Nous voulons un Paradis difficile,
    dressé, implacable.
    Un Paradis où l’on ne se repose jamais
    et qui ait dans l’embrasure des portes
    des anges avec des épées.

    Primo de Rivera
    +++++++++++++++++++++++

  5. sopotec

    « La régulation est toujours mauvaise et destructrice, qu’elle soit faite au nom de principes religieux plutôt que politiques n’y change rien. »

    Aucune société, quelque soit sa nature, ne peut fonctionner sans règles. Si les régulations d’origine religieuse ou politique sont mauvaises, quelles sont les règles à adopter ? Celle du marché ? Parce que celles-ci sont bonnes, créatrices et conformes à la raison ?

    C’est un discours de croyant….

    1. Nicolas Auteur de l’article

      J’aurais dû dire (mais à parler trop précisément on ne s’en sort pas) : la régulation serait bonne si elle n’était pas en elle-même un démenti de ce qu’elle promet.

      La régulation monétaire, exemple parfait de mon propos, c’est la banque centrale, institution amusante en cela qu’elle prétend être la seule à même de répondre à des problèmes graves et préoccupants qui ne se posent que dans le cadre de sa propre existence en tant que monopole, lui-même issu de brillantes réflexions sur la manière de rationaliser tout ça au mieux…

      Reprenons : il n’y a pas d’optimum possible. Il y en a peut-être un concevable. Mais possible empiriquement, historiquement, non. Il n’y a pas d’organisation possible où tout va bien perpétuellement, a fortiori pas de manière d’organiser la vie sociale et économique, matière de choix personnels et d’intérêts pas toujours évidents, pour arriver à ce résultat. Croire le contraire, c’est faire un usage illégitime de la raison, qui, si elle est raisonnable, devrait déjà se rendre compte de ce que je viens de dire, c’est à dire de ses propres limites. On a donc le choix entre en gros deux ensembles de règles imparfaites, même si elles sont rarement vues pures de tout mélange :

      1° celles du marché, imparfaites, mais qui sont conformes à la raison en cela que la raison qui s’y exerce est critique, sait s’arrêter là où elle deviendrait impuissante et déraisonnable. La rationalité du marché ne signifie pas qu’il ferait toujours des choix rationnels, mais qu’il a cette raison qui consiste à ne pas prétendre à une rationalité impossible et délirante là où elle n’a pas de sens.

      2° celles de la régulation, qui font un usage de la raison tel qu’il croit pouvoir tout régler, usage en lui-même illégitime – et dont on peinerait à donner un seul exemple historique où il aurait réussi à éviter toute crise économique par son excellence (il n’y avait certes pas de crise dans le système économique du Kampuchéa démocratique, mais c’est parce qu’il n’y avait pas de système économique au Kampuchéa démocratique, juste de la survie dans un pays livré à des fous sanguinaires déraisonnants dans un semblant de raison devenue folle).

      La solution 1° donne quantité d’inégalités et même d’injustices si l’on tient au terme. On ne sache pas qu’elle ait jamais produit de charniers, de goulags ou de camps d’extermination.

      La solution 2 promet qu’après un temps plus ou moins long où il faut massacrer des gens ou les enfermer pour les faire obéir, tout ira bien, promis juré, puisque tout sera bien organisé par la raison.

      Chacun fait son choix entre ces deux solutions en fonction de sa vision de la nature humaine. La mienne est pessimiste et allergique à l’autorité, je préfère la solution qui ne laisse pas aux gouvernants la possibilité de faire de jolis charniers avec des mouches à viande bourdonnantes dessus, bien sûr que je suis qu’ils finiront par y arriver si on leur en laisse la possibilité. Ou que du moins ils chercheront à contraindre les gouvernés pour les faire rentrer dans leurs vues au nom de la raison.

      On peut certes aussi être plein d’espoir en la nature humaine et optimiste contre toute vraisemblance et contre tout ce qui a pu être observé jusqu’ici, bien sûr.

      Comme disait Schopenhauer, le pessimisme n’est autre un optimisme bien informé.

      (Et voilà que je me mets à dire en substance ce que je ne voulais pas dire plus haut dans ces commentaires, sur le jansénisme, à savoir qu’il vaut sans doute mieux dans son pessimisme foncier sur la nature humaine et ses possibilités, dans sa lucidité désespérée sur l’homme, que le pape Ducon et ses duconneries navrantes, béates de bon sentiments et banalement lénifiantes. D’ailleurs j’aime beaucoup les jansénistes, qui ont toujours été le parti de la vraie intelligence alors que les ultramontains recrutaient n’importe quel curé à la manque qui ânonnait le latin poussivement. Voilà c’est dit.)

      1. sopotec

        D’accord avec vous pour dire qu’il n’y a pas d’optimum possible (ou de société parfaite, comme on voudra)mais qu’il y a de moins imparfaites que d’autres.
        Après, si je comprends bien votre raisonnement, la solution 1 est la pire à l’exception de toutes les autres, pour paraphraser je ne sais plus qui à propos de la démocratie.
        J’avoue que j’aime pas trop ce genre de raisonnement de commercial bas de gamme qui vous propose plusieurs fausses solutions pour que vous adhériez d’emblée à la « bonne ».

        Vous savez bien que la réalité est bien plus complexe que cela. Vous ne voulez pas de régulation ? On constate que le monde de l’entreprise (et spécialement des grandes entreprises) produit de plus plus quantités de normes en tout genres que ce soit pour contrôler ses employés ou pour les échanges commerciaux. Au point que je me demande parfois qui va l’emporter du marché ou des états dans les prochaines années dans la production de normes. (C’est vrai que l’état a une longueur d’avance…)

  6. Archonte Spontex

    La raison pourrait appréhender et réguler pleinement un monde raisonnable, mais pas le nôtre… Dans le Principe de Lucifer, Howard Bloom souligne, après une série d’exemples historiques, le fait que les actes de l’homme sont en fait rarement rationnels malgré le fait qu’ils fassent pleinement sens pour l’individu agissant… Un manque d’humilité qui se rapproche fort de l’hubris grec.
    La Raison triomphante, c’est le Nous Autres de Zamiatine.

      1. Buck Danny

        Ce qui me fait rire c’est de les voir à ce point dépassés et désemparés par tout ça. Du coup on sent qu’ils ont du mal à contrôler une agressivité latente.

        Enfin c’est clair qu’insulter un pays voisin en le qualifiant de sous département et en expliquant que si les choses fonctionnaient normalement on aurait du l’envahir c’est assez énorme. Encore plus amusant l’absence totale de réactivité du plateau. Les journalistes sont là à guetter le moindre début de commencement de racisme, là le gars dit qu’un pays européen devrait pas exister et qu’on aurait du l’envahir, tout le monde s’en fout !

        En tout cas j’ai hâte de voir le lancement de sa campagne de communication : boycottons amazon et google 🙂

        1. XP

          Vu que Ducon Gnangnan arrive péniblement à faire 2% aux élections, il semble que les gens aient plus envie de le boycotter lui que Goggle ou Amazon.

          Cela dit, j’ai remarqué un truc très important, il me semble; Jamais le président de Goggle France où d’Amazon ne viendra sur un plateau TV pour polémiquer avec ce troll… Et si c’était ça qui le rendait si haineux?

          Don’t eat the troll’s food.

          NDA a compris un truc: on a la liberté d’utiliser gratuitement Goggle ou Amazon parce que le consommateur n’a pas été contraint à un vote, un débat citoyen… Ce qu’il cherche, c’est entrainer le consommateur sur le terrain des liberticides, la table ronde, le bavardage sans fin, et pour finir le vote.

          Que NDA montre sa tête tant qu’il veut à la TV, l’essentiel c’est qu’il continue à parler tout seul.

        2. XP

           » Les journalistes sont là à guetter le moindre début de commencement de racisme, là le gars dit qu’un pays européen devrait pas exister et qu’on aurait du l’envahir, tout le monde s’en fout ! »

          Très bien vu…

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