La femme, bipède sans plumes

Le Parlement Européen dépasse une fois de plus les limites qu’on croyait difficiles à repousser de la connerie bien pensante, consensuelle et qui produit de vagues bruits de chute molle dans les toilettes sèches de la réflexion écologiste. (Le tout avec votre argent, et sans impôts ni réel contrôle, comme d’hab à Bruxelles.)

Une plus grande équité entre les sexes est bonne pour l’environnement

Tout en rappelant à l’assemblé que le changement climatique touche tout particulièrement les femmes étant donné qu’elles sont les premières victimes de catastrophes naturelles et de conflits autour des ressources, l’eurodéputée GUE/NGL Kartika Liotard a constaté que « c’est ironique car les femmes appartiennent à une catégorie de personnes qui en sont le moins responsables ».

Au cours du débat sur les femmes et le changement climatique au Parlement ce matin, elle a mis l’accent sur le fait que la proportion de femmes qui prennent part aux nouvelles stratégies de changement climatique est très faible, et ce, en dépit de leur plus grande expertise et expérience. «Une plus grande participation des femmes permettrait d’améliorer la politique climatique».

« Il est évident qu’une plus grande équité est meilleure pour l’environnement et qu’un climat plus stable contribuerait à une meilleure égalité entre les sexes » a conclu Mme Liotard.

« Le changement climatique n’est pas neutre au point de vue des sexes» a déclaré Mikael Gustafsson (GUE/NGL Suède). Les hommes ont eu une plus grande influence sur le changement climatique que les femmes. Le style de vie et la façon de consommer des hommes ont une empreinte carbone plus élevée. À contrario, les femmes consomment de manière plus durable et elles sont plus enclines à agir pour préserver l’environnement, a-t-il expliqué.

« Je soutiens complètement les propositions du rapport pour des quotas d’action spécifiques afin d’augmenter la représentation des femmes à tous les niveaux du processus décisionnel et surtout dans les négociations climatiques. L’UE et ses États membres peuvent mieux faire dans ce domaine ».

« Lorsque les femmes sont impliquées dans le travail sur le changement climatique, leur position dans la société est souvent renforcée. Cela entraîne une meilleure démocratie et la promotion des droits de l’Homme ! »

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

12 réflexions sur « La femme, bipède sans plumes »

  1. Gil

    C’est dingue comme ce genre de texte me donne envie de roter (roter physiquement, pas métaphoriquement, je veux dire). Et je n’ai même pas bu ma première bière de la journée. Au fait, le rôt, spécialité masculine quand même, est-il dommageable à la coucouche d’ozone ou au climat ?

    Bien débusqué ce texte, sinon. (j’adore ce mot, « débusquer », depuis que Copé s’en est servi pour faire éructer l’Aubry)

  2. vlad tepes

    Ah oui quand même, pour ceux qui pensaient qu’il y aurait des limites à moment où à un autre, c’est plus que râpé!

    « « Le changement climatique n’est pas neutre au point de vue des sexes» a déclaré Mikael Gustafsson »

    Les hommes d’Europe du nord ne sont plus…des hommes. Ceux qui se plaignent de la France feraient bien de regarder du côté des aurores boréales. C’est simple, ce qui est là-bas l’extrême-droite ferait passer Sarkozy pour un na*zi zélé. Dire qu’il y a des migrations massives de somaliens, d’afghans et d’irakiens…Bon sang, c’est encore pire que d’imaginer un ours lâché dans un salon de thé pour vieilles dames, encore infiniment plus sanglant que des albanais en Suisse.

    Et résultat, alors qu’elles en sont les principales artisanes, les femmes scandinaves se plaignent du côté « castré » de leurs hommes et ne rêvent que de machos méditerranéens. Tandis que de l’autre côté, les donzelles d’Europe de l’est qui ne sont entourés que d’alcooliques violents désirent plus que tout des compagnons gentils et compréhensifs, et courent après les baltringues occidentales.

  3. NOURATIN

    Mais c’est quoi, ça, les eurodéputée GUE NGL? De sales connards d’accord,
    cependant il serait intéressant de savoir à quoi ça correspond en clair.
    Qu’on puisse mettre des noms connus dessus, quoi, ça peut servir.
    Vous embêtez pas, je ferai une petite recherche.

  4. Nicolas Auteur de l’article

    Nordic Green Left : un mélange de ce qu’il y a de plus à gauche chez EELV et de ce qu’il y a de plus moralisateur et sentencieux chez nos gauchistes.

    Imaginez que Mélanchon est une femme laide, qu’il aime les fleurs, et qu’au lieu de vous engueuler il vous fait la morale au nom de la conscience universelle, de l’antiracisme et de la redistribution des richesses qui permettra moins de pollution et gnagnagna.

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