Soutien à Cheminade : Bidou s’explique

Olivier Mazerolle : Bonjour Bidou.

Bidou : Bonjour M. Mazerolle. Attention je vous ai à l’œil hein.

O. Mazerolle : Euh oui. Alors Bidou, vous appelez à voter Jacques Cheminade ?

Bidou : Oui. J’aime bien Jacques Cheminade. Il est rigolo, ses militants sont des sortes d’illuminés qui vous tendent des tracts avec le sourire insistant d’adeptes convaincus, et il veut coloniser Mars et la Lune. C’est un progrès.

O. Mazerolle : Un progrès ?

Bidou : Oui, par rapport aux autres candidats. Eux éludent la question. Nous, les partisans de la douceur, nous ne sommes certes pas entièrement d’accord avec Jacques Cheminade. Nous sommes convaincus qu’il faudra terraformer la Terre avant de terraformer Mars. Et là où il voit le moyen d’unifier dans une douceur douceâtre les humains, nous voyons plutôt un nouveau terrain de jeu où étudier la polémologie, car notre douceur n’est ni douceâtre ni doucereuse. Mais au total…

O. Mazerolles : Oui, au total ?…

Bidou : Ah ne commencez pas hein ! sinon je vous pince les oreilles. Je ne vais pas me laisser faire comme Marine Le Pen !

O. Mazerolle :

Bidou : … au total il reste le seul candidat à mettre l’espace au centre de la campagne électorale. En gros.

O. Mazerolle : Oui, en très gros.

Bidou : Oui, mais bon… Jacques Cheminade, qui par ailleurs est raisonnablement doux au toucher, vise la Lune et Mars. Les autres visent le pôle emploi de Bezons. Au mieux la cantine scolaire de l’école 4B de Mérignac. C’est surtout cela voyez-vous qui a pesé sur notre décision.

O. Mazerolle : C’est une décision collective ?

Bidou : C’est une décision collective prise à l’issue du Grand Conseil Doux, et dont tous les partisans de la douceur sont solidaires. Surtout ceux qui n’étaient pas d’accord, pour ne pas être punis, conformément aux valeurs du centralisme doucement démocratique et au fourrure-prinzip.

O. Mazerolle : Jacques Cheminade n’a pas réagi à cette annonce. Ne croyez vous pas qu’il juge la douceur négligeable ?

Bidou : Vous savez, M. Mazerolles, la dernière fois que j’ai appelé à soutenir un candidat, c’était Jean Tibéri. Il était, une heure avant la fin du scrutin, en position délicate. Vous le donniez perdant avec vos instituts de sondage. J’ai appelé à voter pour mon ami Jean Tibéri, il a gagné de peu grâce à la mobilisation in extremis des militants doux du 5e arrondissement. Alors ne sous-estimez pas la douceur et la force électorale réelle qu’elle représente.

O. Mazerolle : Mais il vous snobe. Du moins on dirait bien.

Bidou : Notre position, bien que douce, est le résultat d’une analyse politique, M. Mazerolle. Si Jacques Cheminade ne veut pas trop parler de mon soutien officiel, il faut sans doute l’attribuer au racisme anti-peluches qui sévit dans notre pays, où les droits civiques de nounours et de leurs amis sont niés avec obstination par un régime inique.

O. Mazerolles : À propos de droits, vous êtes sûr que Jacques Cheminade est pour le droit à l’adoption des enfants par les peluches ?

Bidou : C’est une mesure de bon sens que nous réclamons depuis longtemps, mais les esprits doivent encore évoluer. Je comprends que Jacques Cheminade ne veuille pas s’engager formellement. Mais Jacques Cheminade a déjà étonné tout le monde. Nous ne prenons donc pas de grands risques en soutenant en lui celui qui est, selon nous, le plus doux-friendly.

O. Mazerolle : Bref vous êtes confiant, Bidou ? Vous vous voyez en faiseur de rois ? en sauveur peut-être ?

Bidou : Votre ironie vous mériterait des prix d’haltérophilie, M. Mazerolle. Ne mélangeons pas tout, voulez-vous. Le deuxième tour viendra après le premier. Mais vous avez raison tout peut arriver. Nous avons commandé à Disney des cartons de Porcinets série spéciale, en peluche ignifugée, bourrés kapok-soie de cochon, et marqués de l’écusson de nos forces spéciales ; nous les voulons les plus nombreux possible pour ne pas être pris au dépourvu si l’islam radical relevait la tête et mettait en péril notre beau pays. Nous serons prêts pour l’union nationale s’il le faut.

34 réflexions sur « Soutien à Cheminade : Bidou s’explique »

  1. nicolasbruno

    Bon les gars, c’est bien le 10e degré mais moi je m’arrete au premier et encore.
    Donc j’hésitais comme tout libéral qui se respecte entre vote blanc et ne pas voter, l’analyse des programmes de tous les candidats préconisant tous plus d’Etat.
    Le problème, c’est que le vote blanc, comme l’abstention, c’est le même vote que Momo et Abdel qui ne vont pas voter, parce que rien à foutre.
    Pour un lecteur d’Ilys, il faut un vote d’Elite. Et je dois dire que Cheminade a ce petit coté élitiste bien sympathique. Personne ne le connait, il porte un beau costard, et les journalistes le détestent.
    Il ya juste qu’il déteste la reine d’Angleterre et moi j’aime bien la Reine. Et la pop british et leur coté « s’il doit rester des libéraux, ce sera nous ». Et puis, Cheminade, il parle lui aussi de l’oligarchie financière, de Roosevelt, de Kennedy, de l’horreur du libre échange et de la spéculation, … Et il veut aller sur mars, oui, mais un Spoutnik financé par EDF.
    Cheminade c’est en fait un Dupont Aignan avec un entonnoir sur la tête.
    Bon, je crois que vais aller m’isoler dans l’urinoir. Ou bien le contraire.

  2. Nicolas

    Bien, passons les candidats en revue :

    – Sarkozy : n’insistons pas, ça ne pourrait être qu’un choix d’évitement de pire au 2e tour, car tout le monde sait qu’au mieux, quand il n’est pas conseillé par Borloo, NKM, la peste Pécresse, le repris de justice Juppé, le Polichinelle du Poitou et tous les autres, il tient des propos un peu sympas rarement suivis d’effet. En outre Blueberry a mis son veto à ce qu’on appelle à voter pour une personne de petite taille (un gnain).

    – Guimauve le Conquérant : c’est encore lui qui a le plus de chances d’être libéral, puisqu’il est de gauche et riche. Mais franchement, vous voteriez pour une statue de Mitterrand en gelée, vous ?

    – Le satyre des palaces, pour mémoire : game over.

    – Bayrou : un démocrate-chrétien qui a cru voir le ciel s’entrouvrir et Jean Monnet lui confier une mission. Il serait capable de faire canoniser Edmond Michelet et de donner une loi anti-blasphème aux muzs. Impossible.

    – Marine Le Pen : on peut sans doute légitimement hésiter. Mais quand on lit son programme économique qui reviendrait à faire acheter tout cinq fois plus cher par des chômeurs français surprotégés et à mettre des services publics partout, on hésite moins.

    – Nicolas Dupont-Aignan : c’est un peu le même problème. Vous êtes prêt à mettre trois mois de votre salaire pour acheter une télé, cinq mois pour un frigo ? alors que vous pouvez acheter tout ça fabriqué en Chine pour 300 euros sans les barrières douanières qu’il veut promouvoir ?

    – Le Grand Méchant Long : est-ce la peine d’insister ? Sauf s’il est en mesure de flinguer Hollande au premier tour, là ce sera amusant de voter pour lui.

    – Efa Choly : les josettes de l’arjituchaize sont chaisses et arji-chaisses. Pour ceux qui veulent faire progresser l’art oratoire dans notre pot bays.

    – Philippe Poutou : vous avez envie qu’il vous en fasse un pour vous remercier ? non, alors…

    – Nathalie Arthaud : non, même si elle enlève le bas.

    – Reste Jacques Cheminade. En plus le risque de déception après l’élection est quasi nul avec lui.

  3. Gil

    Putain le blog d’élite… après les attaques mélenchoniennes, vlà que je poste un comm, un comm à la con certes, et voilà qu’apparaît une affiche de carnaval clignotante et hurlante (si les couleurs pouvaient hurler) m’accusant en novlenglish d’être un hacker ultraviolent explosant toutes les limites légales (ou pas, et que dans ce cas je ne m’inquiète pas) en essayant de couler ce blog… moi, la brêle en informatique. Non mais c’est pas bientôt fini les conneries ?

    1. Gil

      Crevette!… Le pire dans tout ça… c’est que quand je repense la phrase « c’est pas bientôt fini les conneries », y a une voix intérieure qui la prononce comme si c’était la voix de Pasqua avec son gros accent corse (« c’est uneu panne-talonnade ! »)…

      … ne me demandez pas la raison de tout ça, je-n’en-sais-rien, et c’est en effet intenable.

        1. Gil

          Bon, bon, j’accepte de n’y voir aucun sous-entendu… mais je me demande quand même s’il n’y a pas un sous-entendu dans le fait de demander à quelqu’un de ne voir aucun sous-entendu dans ce qu’on va lui dire. Oh le mal de tête, vous avez échappé à de plus longs développements, petit veinard.

          Bon merci, mais un type vraiment drôle, c’était Grödion. Il me manque ce sale b*****. Pas de nouvelles ?

  4. UnOurs

    Un truc qui me turlupine (de cheval) depuis longtemps : libéral, libéral, d’accord, mais ça existe un libéralisme qui ne soit pas systématiquement accompagné d’idées sociétalement libérales ?

    P.S. l’option « libéral-ploutocrate » ou « libéral-bankstériste » n’étant pas, pour moi, une réponse satisfaisante, puisque ces formes d’organisation entubent bien hypocritement la vraie « libre-entreprise ».

    1. Nicolas

      De non esse ad non posse non valeat consequentia.

      Et aux Etats-Unis, ces courants n’existent-ils pas ? et en Chine où libéralisme capitaliste et confucianisme entament de nouvelles noces ? Et au Japon ou en Corée ?

      Ce n’est pas parce que dans notre saloperie d’Europe sociale-démocrate qui crève de la graisse de son État-providence les choses se passent d’une certaine manière (en gros les gauchistes se sont convertis au libéralisme financier incestueux avec l’État, le tout à leur profit, ce qui, au passage n’a de libéralisme que le nom), ce n’est pas, dis-je, une raison pour que ce soit fatal, ni même pour que ça ait plus d’importance que ce qui se passe ailleurs.

  5. XP

    Il y a un truc qui m’échappe: Ce Cheminade est traité en mouton noir, alors que ses idées sont conformes à la doxa dominante, très classiquement antilibérales et ne diffèrent pas vraiment de celles de ses concurrents, sans exception: haro sur la méchante finance, La « loi Pompidou, Giscard, Rothschild » de 1973, les vilains jeux vidéos qui empêchent les tits enfants d’écouter l’instituteur,la culture américaine.. appel à des nouveaux accords de Bretton Woods, éloge des états, de l’Ecole Républicaine…

    Il doit y avoir autre chose… Peut-être le fait qu’il sorte du même moule que les autres (ENA, HEC, haute fonction-publique), et qu’il a quitté la famille, qu’il ne chasse plus en bande? Une espèce de réflêxe de mafieux contre le repenti?

    1. explorer

      Lecteur occasionnel d’Ilys, je me suis inscrit spécialement pour répondre a ton interrogation concernant Cheminade et son parti, que je connais quelque peut pour les avoir rencontré plusieurs fois a Rennes. Rencontré, discuté, assisté à leur réunion publique, lu leurs productions…etc. Ce ne serra pas une défense de Cheminade. Bien sur, tu pourrais l’interprété comme.

      Donc ta question, semble-t-il, pourquoi s’acharner sur Cheminade alors que « ses idées sont conformes à la doxa dominante ». elles ne le sont que dans leur explications synthétique ou si tu préfère encore dans leur vulgarisation. Pour qui s’y intéresse un peut, elle ne le sont pas dans leur matrice d’analyse, même si cela abouti à une contestation qui semble identique à la doxa dominante.
      En matière économique, le parti analyse les choses, pour l’essentiel, en dehors du cadre capitaliste (et donc marxiste aussi), qui devient un élément secondaire d’analyse. Il est en réalité renvoyé au plan juridico-social, en quelque sorte. ce n’est pas exactement ça non plus, car ils reconnaissent qu’il a bien une incidence sur le développement économique, mais non déterminante, et, ils y ont également recours comme intermédiaire de leur propre méthodologie, afin d’être « compréhensible » pour les économistes standards, ou économiste de la valeur marchande. Mais, je ne suis même sur qu’ils reconnaissent la notion de capital comme une notion économique valide, ils s’en servent seulement comme un objet à leur disposition.

      D’un certain coté, ce sont des matérialistes pur et dur, c’est dire sans idolâtrie de la matière et donc de la consommation (une économie fondée sur la consommation et le pouvoir d’achat est une aberration pour eux, ce qui ne veut pas dire que cela ne soit pas nécessaire, mais cela ne peut en être le moteur), mais associé à un encrage métaphysique (Leibniz). La « combinaison » des deux, la science physique, est pour eux la VRAI science économique, qui produira leur méthode d’analyse. D’ou l’importance de l’aspect culturel de leur programme (et de leur critique); la culture déterminant la croissance, et le progrès.
      Ils sont donc contre le relativisme culturel, aspect proprement libéral, au sens ou toutes les civilisation ne se valent pas, comme dirait Guéant, bien que leurs référents soient différents (Cheminade et Guéant ne faisant pas allusion à la même chose).

    1. Nicolas

      L’alliance de ce qu’il y a de plus mou dans le libéralisme français (déjà pas bien vaillant) et de ce qu’il y a de plus dur chez ces enfoirés de démocrates-chrétiens, ça manquait.

      On peut même ajouter, sans rire, qu’Aurélien explique la chose partiellement comme ça :

      « Oui François Bayrou veut augmenter les impôts, mais il ne veut les augmenter qu’en proportion des baisses de dépenses. »

      Autrement dit on vous entube deux fois pour le prix d’une avec Bayrou : on vous prendra plus de taxes, d’impôts et de cotisations, mais vous obtiendrez encore moins que le faible et inefficace retour actuel en échange.

      Parti libéral démocrate

    1. Nicolas

      « La douceur doit être agissante, sinon on la confond avec la faiblesse. » (Bidou-tö-king, 29)

      En outre ce jeune rhéteur (club d’éloquence ? c’est la version française de ces grotesques clubs d’argumentation de l’enseignement us ?) n’a pas bien compris que ça ne marchait pas selon ses réquisitions.

      « L’abstention est un choix électoral à considérer au même titre que le vote pour n’importe quel candidat. »

      Ben non. Imaginer que l’abstention embête tant soit peu les hommes de l’État est un raisonnement d’une naïveté consternante. Parce que les partis politiques adorent l’abstention. Une abstention c’est une demi-voix de gagnée, c’est quelqu’un qui ne votera pas pour un concurrent. Au delà des rituelles mains tordues sur l’abstention le soir de l’élection devant Claire Chazal, piteux théâtre qu’on peut oublier, l’abstention, c’est ce qui dégonfle la réserve d’électeurs contestataires ou d’électeurs médians, bref de ceux qui font dans une certaines mesure l’élection hors de la cuisine des partis politiques. L’abstention, c’est le meilleur ami du politicien clientéliste, puisque chaque voix d’un de ses clients pèse plus, et qu’à la limite il n’y a plus que des clients qui votent.

      Et in vivo, n’en déplaise aux éloquentes démonstrations, la démocratie américaine a depuis longtemps fait la preuve qu’une démocratie d’opinion s’accommode parfaitement d’une participation au vote durablement faible.

      On peut s’abstenir en sachant tout cela, sans doute, et même pour d’excellentes raisons. Mais non, l’abstention n’est pas « un choix électoral à considérer au même titre que le vote ». C’est même tout le contraire.

      1. Il Sorpasso

        « L’abstention, c’est le meilleur ami du politicien clientéliste, puisque chaque voix d’un de ses clients pèse plus, et qu’à la limite il n’y a plus que des clients qui votent. »

        Que oui. Les gens qui vont voter « systématiquement », une large majorité, sont ceux qui y ont un avantage financier bien étudié et réfléchi. Pour rien d’autre. Retraités, fonctionnaires, bénéficiaires d’aides sociales, bénéficiaires de niches fiscales potentielles. C’est aussi pour cette raison inversée que la participation aux USA est faible. Les pics d’abstention (en France) correspondent à des pics économiques : 1969, 2002.
        Là, s’il y a une abstention c’est paradoxalement parce qu’il n’y a pas de tendance nette, l’homme restant grégaire, votant en fonction du voisin.

          1. Nicolas

            Mais enfin c’est pas compliqué. Y’a des types qui parlent des modalités de passage du permis de conduire et qui promettent, certains pour la deuxième fois, de les réformer. Les mêmes n’arrivent pas à décaler le paiement des retraites de 8 jours. Et il y a Jacques Cheminade qui parle de coloniser Mars. C’est pourtant pas compliqué bon sang ! Vous voulez un président ou un sous-chef du bureau des Mines ? un leader ou un comptable qui s’emmêle dans ses écritures de virgules ? Vous avez une âme d’inspecteur du travail ou de pionnier ?

            Vous buvez du picon-bière qui sent le militant Front de Gauche ou du whisky d’Isley qui sent le large ? Car s’abstenir c’est boire de l’eau. Plate. Sans grenadine. Et déminéralisée. En rêve qui plus est.

            1. nicolasbruno

              Pas de risque de boire du scotch chez Cheminade, il ne supporte pas Thatcher en particulier et l’Angleterre en général.
              J’irai donc siroter mon Talisker ailleurs.

              A propos de l’abstention, la jolie démonstration de Millie :
              http://raiponces.wordpress.com/2012/04/16/de-limbecilite-desperer-avec-octave-mirbeau/

              Sinon, les clins d’oeil et sourires de Cheminade à Arthaud et Poutou sur France2 lundi m’ont définitivement convaincu que ses désirs de Spoutnik n’ont rien de doux

  6. Vertumne

    C’est magnifique:

    Q: Pensez-vous qu’il y aura un jour une transformation au sein des médias lorsque ces générations de journalistes plus à gauche (sic) arriveront aux postes à responsabilité ?

    R: Pour cela, il faudrait transformer le capital des médias. Ce n’est pas à l’ordre du jour. J’ai tendance à penser qu’une priorité serait par exemple de déprivatiser TF1. C’est la première chaîne d’information en France. Ce n’est pas normal qu’elle appartienne à des intérêts privés. Sans forcément parler de renationaliser la chaîne, on pourrait la socialiser, faire qu’il y ait une société des rédacteurs qui ait plus de pouvoir sur l’information, en lien avec des associations de téléspectateurs.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/journalistes-gauche-toute-systeme-censes-etre-chiens-garde-presidentielle-cfj-celsa-francois-ruffin-330312.html

    1. XP

      On ne dira jamais assez combien la privatisation de TF1 ajoutée à l’autorisation de la pub sur les radios libres ont été bien plus efficaces pour contrer l’influence idéologique de la gauche que tous les Rioufol et Zemmour qui se sont succedés.

      Je sais que ça peut paraître surprenant pour les jeunes réacs qui ont envie de casser leur écran plat tous les jours, mais dans les années 80, juste avant la privatisation, la TV, c’était ça, et ça n’était qu’un début:

      http://www.dailymotion.com/video/xcwdos_font-et-val-emigre-19-01-1984_music

      Ce genre de merde, ça n’est heureusement plus possible en prime-time

  7. vlad tepes

    @XP

    Hors sujet, mais vous vous y connaissez en Empire Mongol?
    Le fait est que je suis en train de lire des choses qui y ont trait, et il se caractérisait par deux éléments qui n’ont pas pu m’empêcher de me faire penser à vous.
    1) Gengis Khan avait pour ambition d’imposer la « paix universelle » et a pour cela commis les plus grands massacres de l’histoire de l’humanité. Ce qui m’a fait penser à votre explication de la violence de l’islam, qui ne découlait pas tant d’une volonté belliqueuse que d’un pacifisme obsessionnel.
    2) Les mongols qui étaient alors des chamanistes, étaient persuadés que toutes les religions étaient véritables, et étaient obsédés par le fait de les comparer en vu de trouver une source commune de la révélation divine, d’où la tolérance religieuse que connaissait l’Empire et les multiples colloques organisés où étaient conviés musulmans, chrétiens, juifs, bouddhistes, taoïstes, etc…Ce qui m’a fait penser à une des facettes de votre CAB, qui a exactement la même conception de la révélation et qui aujourd’hui encore est un grand gourmand de dialogues inter-religieux.

    Et je vous le donne pour mille, c’est bien évidemment l’islam qui a finit par y triompher.

    1. XP

      Non, je ne connais pas tout ça, merci de me l’apprendre!

      C’est vrai qu’il y a une partie des CAB qui sont très branchés sur le Martinisme, l’ésotérisme chrétien, la Vérité cachée, Guénon… Et eux, ce sont des vrais maboules!

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