Courtisanerie et impéritie

Nicolas Sarkozy tacle Alain Madelin

Avant son discours d’hommage à Michel Debré, hier à Amboise, Nicolas Sarkozy a retrouvé les députés d’Indre-et-Loire, dont l’ancien ministre Hervé Novelli, père de la loi sur les autoentrepreneurs [dont il ne reste déjà plus que des lambeaux], qu’il a interpellé sur son ancien mentor, Alain Madelin. « Alain n’a rien compris à ce que je veux faire sur la TVA sociale. De toute façon, il veut tout déréguler, c’est nul ! », s’est emporté le chef de l’Etat à propos de l’ex-patron du courant libéral. Hervé Novelli et son ami le ministre de la défense, Gérard Longuet, autre libéral de l’UMP [gné ?], sont d’accord pour reconnaître « la mauvaise foi d’Alain ». Sans considérer que la TVA sociale est une solution à tous les problèmes, ils estiment qu’elle a un effet positif sur la compétitivité.

5 réflexions sur « Courtisanerie et impéritie »

  1. NOURATIN

    Bien sûr, la TVA sociale n’est qu’un pis-aller. Toutefois dans la
    situation actuelle mieux vaut un pis-aller efficace que de nobles
    idées impraticables. La seule question est de savoir si la TVA en
    cause sera réellement efficace ou si, encore une fois, on choisira
    de ménager la chèvre et le chou.

    1. Nicolas

      Il va s’agir de quelque chose de l’ordre de deux centimes sur un produit de 50 euros. Vous n’imaginez quand même pas que c’est avec ça qu’on va rattraper la différence de coût entre un produit français et un produit chinois ? (En imaginant que le système même de TVA sociale soit bon, ce qui est faux.)

      Ca a simplement été l’occasion de proposer un truc estampillé « social ». Ils n’ont vu que ça.

Laisser un commentaire