Souverainisme et démondialisation

Adolf Hitler (le célebre précurseur du concept de la démondialisation) a promulgué dans les années 1930 une loi qui rendait la détention de capitaux hors d’Allemagne passible de la peine de mort.
Plusieurs allemands ont été exécutés pour avoir possédé des comptes en Suisse.

Source Wikipédia (fiche concernant le secret bancaire)

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui.

Si vous le pouvez, n’hésitez pas, ouvrez un compte en Suisse… Quelques cliques suffisent. Ce sera votre façon à vous de lutter contre le retour de la bête immonde.

Ecrire sur le net à partir d’une plateforme américaine pour bénéficier du premier amendement ou placer son fric en Suisse pour ne pas subir une fiscalité confiscatoire, c’est dans le fond rigoureusement la même chose.

19 réflexions sur « Souverainisme et démondialisation »

  1. XP Auteur de l’article

    « La moustache demondialise et c’est pire pour la barbe. »

    Oui, tout à fait.

    Il y a un langage du poil, comme il y a un langage des fleurs. Celui qui se laisse pousser la moustache ou la barbe entend très souvent signifier quelque chose aux gens qu’il croise.

    La plus horripilante moustache de l’histoire étant celle de Jean Ferrat, qu’il s’était laissé pousser à la suite d’une visite à Cuba, pour signifier à la France entière que cette prison à ciel ouvert était à son goùt.

        1. Restif

          Tiens, juste histoire d’introduire une maigriotte pointe d’historicisme à la pet- de loup(1)je dirai qu’à part Lou Andréa Salomé, seul point de rencontre, Rainer Maria Rilke et Nietzsche çon fort peu de chance de s’être rencontrés. Reiner avait 25 ans lorsque Nietzsche défuncta (sous le poids de ses bacchantes selon certains docteurs en moustachologie) et à partir de 1888 sa santé est, disons… défaillante.(L’ami Nebo me corrigera si je m’emmêle du souvenir).
          Ce qui est intéressant avec Rainer, c’est sa maîtresse Baladine Klossovska , dont les deux fils (pas de Rilke) sont des génies.

          1 Pet de loup, -prototype du 19éme au milieu XXème de l’universitaire -prototype au 19éme-milieu XXème de l’universitaire pédant et amateur de postérieures insectoïdes).

          1. XP Auteur de l’article

            Il me semblait pourtant que le vieux Nietzsche a croisé le jeune Rilke quelque part en Italie, le premier tenant plus ou moins la chandelle, bien après que Lou l’ait éconduit…

            Mais bon… Je ne retiens jamais la couleur de la cravate du conférencier…

  2. Nebo

    C’est Sollers qui dit (pour se foutre de la gueule de ceux qui avaient écrit le livre « Pourquoi nous ne sommes pas nietzschéens », dont Comte-Sponville) quelque chose comme ça, de mémoire : « Comte-Sponville a une moustache impeccable, Nietzsche avait une moustache ridicule. C’est comme ça. »

    La moustache de Friedrich Nietzsche, cher XP, c’est une volonté du Philosophe, à mon humble avis, de se détourner de la rigueur allemande qu’il vomissait et se rapprocher de l’aristocratisme polonais dont il était persuadé d’être un représentant : « Pas une goutte de cet infecte sang allemand en moi. » disait-il.

  3. Bec

    La moustache la plus énervante, en ce moment, parce qu’associée à un regard chafouino-bonasse, et une petite bouche de bien-disant, c’est celle de Plenel. Il me serait (peut-être) moins insupportable sans moustache… Je ne peux pas joindre de photo et c’est tant mieux.

  4. NOURATIN

    Voilà au moins quelqu’un qui savait se donner les moyens de sa politique.
    Si, au lieu d’envisager de choisir ce mollusque de candidat des socialos,
    les Français faisaient preuve de détermination et confiaient leur destin au
    camarade Mélanchon, par exemple, cela ferait partie des toutes premières
    mesures qu’il prendrait. La fuite des capitaux, il n’y a rien de pire,
    surtout pour les dictateurs sinoques et les ivrognes communistes.

  5. vlad tepes

    Pour continuer sur le « reductio ad hitlerum »^^ : http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/01/referendum-grec-l-ump-remontee-l-opposition-comprehensive_1596954_823448.html
    Qu’est-ce que nous avons donc ici, des politiques antilibéraux qui se réjouissent que la « démocratie l’emporte » avec cette décision d’organiser un référendum de la part du gouvernement grec. Deux choses sont ici très rigolotes et intéressantes.
    – Que des gens comme Mélenchon, issu d’un courant qui voit débarquer la « bête immonde » à chaque instant et dont l’un des principal leitmotiv est de l’empêcher de revenir, comme par hasard oublient les dispositions qui ont été prises justement pour éviter le retour d’éventuels nazis. A savoir la création du principe de droits et protections inaliénables à l’être humain que aucun régime quel qu’il soit en principe doit appliquer. Et l’essence, la signification ontologique de cette nouvelle donne, c’est qu’en aucun cas le vote des citoyens, quelle que soit la proportion, n’a une quelconque supériorité sur la sphère individuelle, devenue sacrée, justement pour éviter qu’une administration légalement élue soit amenée à ordonner de nouveaux génocides. Par leurs applaudissements à la décision de Papandreou, on voit bien que ces gens ne sont pas du tout attachés à ce qu’un régime totalitaire ne reprenne à nouveau le pouvoir, et que donc cette peur du retour du nazisme cachait bel et bien autre chose, pour ceux qui en doutaient encore.
    – Que ces gens de la « gauche bien pensante » se retrouvent en parfaite harmonie avec les souverainistes, mais surtout avec Marine Le Pen, symbole de cette « menace fasciste ». Tient, d’un seul coup ça ne les dérange plus de se retrouver en parfaite harmonie avec les natios?

    Le National-Socialisme, probablement le plus grand pléonasme de l’Histoire.
    L’essence du socialisme, quel que soit sa forme, ce n’est pas une vision des choses, ou la volonté d’un nouveau modèle civilisationnel, mais le leitmotiv, certains diront constatation, que le « libéralisme ne fonctionne pas ». En réalité, il n’y a que des libéraux et des antilibéraux, pas de libéraux et de socialistes.
    Or, le libéralisme, ce n’est pas à la base une idée nouvelle, mais une réflexion et une analyse pragmatique de la nature de l’homme, et des rapports qu’il doit entretenir avec la société pour tirer le meilleur de lui. Le libéralisme n’est pas un dogme, il peut très bien amener à des taxes, à des violations des libertés individuelles et à des interdictions de circuler si il sent que ces choses ne vont pas dans le sens d’exploiter au maximum dans le bon sens le potentiel de l’être humain.
    Donc être antilibéral, philosophiquement, ça revient à volontairement nier ce qu’est l’être humain, à nier les faits, à avoir une vision totalement déformée des gens qui nous entourent, donc in fine à la propagande, à la violence, aux arrestations, aux massacres, etc…

    L’essence du nationalisme, c’est de voir non pas l’état comme un simple instrument qui organise les rapports entre les hommes, mais comme le résultat de la volonté d’un « peuple ». Rien de plus abstrait et de plus flou que cette notion, rien de plus négateur de la réalité. Qu’est amené à devenir quelqu’un qui ne se sent pas faire parti d’une telle entité globale qui en plus est la créatrice de l’ordre actuel?
    Mais le nationalisme, lui, à le mérite de proposer un projet concret, amené à donner des effets immédiats, qu’ils soient positifs ou négatifs. Les gens auront toujours tendance à s’identifier, ou au contraire à refuser de s’identifier à quelque chose, ou encore à se construire en rejetant d’autres personnes, et le nationalisme a donc de réelles chances de parler, et de s’imposer.
    Dans les deux cas, il y a la négation de la réalité et de la nature de l’homme en commun. Mais l’un n’a aucune consistance réelle, l’autre si. Le socialiste, marxiste ou non est donc par nature, dans la poursuite de sa dénégation, amené à devenir nationaliste pour imposer son anti-libéralisme.

    Les deux notions sont d’une complémentarité à couper le souffle, et l’on voit encore la preuve aujourd’hui.
    Qu’est-ce qui sépare l’internationaliste Besancenot, le national-cosmopolite Mélenchon, et le national-antisémite Alain Soral? Absolument rien, juste des années, et un statut social que n’a pas le dernier, ce qui lui permet de s’exprimer pleinement et de cracher le morceau que tous les antilibéraux de gauche tentent par tout le moyens de ne pas nous montrer. Et ce pour notre plus grand plaisir.

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