Allez je vais à nouveau parler de ma petite personne mais c’est pour la bonne cause cette fois. C’est parce-que, dans mon infâme prétention sans doute toute orientale, j’ai le sentiment d’être à l’avant-garde de certains combats ayant trait à des questions de société comme l’on dit.
Nous allons évoquer la notion de « discrimination ». De mon souvenir ça a commencé en 2005 cette histoire de « discrimination », ce soudain bombardement médiatique du mot « discrimination » qui servait à l’époque à justifier les émeutes et à bien castrer le Français de souche qui aurait l’idée de commencer à en « stigmatiser » les responsables.
Je prétends qu’il n’y a PAS de discrimination c’est faux. L’avantage de la position de bâtard c’est d’avoir une chambre avec vue sur les deux côtés de la barrière. Par exemple je ne m’appelle pas Lounès, j’ai un prénom français. A Grenoble lorsque je cherchais un travail (ce qui m’arrivait souvent entre 2001 et 2006) j’envoyais des dizaines de CV + lettre de motivation manuscrites, par la poste, à des dizaines d’entreprises et de collectivités locales. Avec mon prénom français, mon nom français et une écriture soignée. Je n’ai jamais rien décroché, pas le moindre petit stage confortable, pas la moindre petite planque dans un bureau, jamais l’ébauche d’un job un tout petit peu constructif et « porteur »… Les seuls trucs que j’ai décroché c’est Macdo, Quick et Géant Hypermarchés. Voilà, moi Darbois de Beaumont de Jean-Ferdinand j’ai expérimenté la recherche de travail sans piston ni relation en tant que bâtard (pour rue89 : « métis ») mais perçu comme un français de souche. En somme voilà: ce n’est pas à Lounès qu’on a claqué la porte mais bien à Darbois.
Ainsi, en 5 ans de postage de lettres j’ai souvent reçu des réponses comme celle-ci:
Et puis comme celles-ci…
Et puis encore comme celles-ci…
Je les ai toutes gardé ces lettres de refus, souhaitant qu’un jour elles servent à quelque chose.
J’avais quand même un BTS communication, bon d’accord c’est le plus minable de tous les BTS, et le BTS est lui-même le plus minables des diplômes post-bac mais quand même quoi… Tous ces employeurs ne voulaient pas de moi et ce, qu’il s’appellent Domergue ou Boulghobra. Alors pour autant dois-je conclure que j’ai été discriminé? La réponse est non bien entendu. Et l’explication est la suivante : il n’y a PAS de jobs. Des écoles nous forment à des cursus débiles parce que l’on veut travailler dans des bureaux et ne surtout pas faire de travail manuel. Or, du travail en bureau est très rarement productif. Or, pour que le travail existe il faut qu’il produise un minimum de richesses effectives, ne serait-ce que pour rembourser votre salaire.
La voilà la réponse. C’est la crise, c’est la merde, diplômes ruineux et vains, France perclue de gauchisme qui tue les entreprises, impôts extrêmements hauts, on connaît l’histoire. Et c’est simplement une immonde malhonnêteté intellectuelle que de se défausser sur le Français de souche pour justifier du fait que l’on a fait des études de merde et que l’on ne trouve logiquement pas de travail.
Il n’y a pas de discrimination parce qu’il est dans l’intérêt économique des entreprises d’embaucher un maximum de Noirs et d’Arabes, de paraître bien métissé, bien « point nodal » objectif de l’humanité. Pas une seule plaquette d’entreprise qui ne déroge à cette règle, pas un seul visuel de la catégorie « corporate » des banques d’image qui n’y fasse exception, et pas un seul bureau parisien ou l’on observe pas dans toute sa splendeur l’admirable métissage métissé grâce auquel ça va être la paix dans le monde.
A ce propos… J’ai travaillé deux ans dans un cabinet de recrutement qui a débuté son activité à Paris et l’a poursuivie à Bruxelles. Dans le bureau parisien, sur le « sales-floor » il y avait quarante recruteurs. Pour m’amuser un jour j’ai fait la classification des noms et des origines sur la liste des employés. Verdict: 7 Africains, 3 Asiatiques, 3 Juifs, 5 Magrébins, 6 « autres » (Iran…), 6 « métis » et 10 Blancs. Sur les 10 Blancs seuls 3 avaient un prénom et un nom français. Voilà. France, Paris, Grands Boulevards, année 2008.
Et j’ai bien vu comment fonctionnent les processus de recrutement. Vous avez des entreprises qui cherchent des profils, des candidats qui cherchent des postes, et au milieu des agents qui ont vocation à mettre en relation les deux parties. Eh bien ces agents jouent systématiquement sur leurs origines pour faire ami-ami avec le candidat, avec le recruteur (faire ami-ami est la clé de ce genre de job). C’est assez difficile à expliquer comme souvent avec les toutes petites insaisissables mesquineries de la vie, mais essayons: par exemple le recruteur magrébin va systématiquement favoriser les candidats magrébins, parfois sans même s’en rendre compte. Sur sa « shortlist » de 3 candidats finaux qu’il présente à l’entreprise il y a systématiquement au moins 2 candidats magrébins. « Mais c’est parce qu’ils sont bons » clame-t-il. Et lorsque ses candidats se font jeter à l’interview, le recruteur magrébin y ira de sa petite déjection verbale, brève et bien apprise, sur « ce manager qu’est connu pour être un raciste j’crois… Oué je suis allé le rencontrer et il avait l’air renfermé, pas content de voir un Arabe tu vois? ».
Enfin bref… Je voulais juste en témoigner : qui que l’on soit il est extrêment difficile de trouver un travail de nos jours, à fortiori un bon travail. Il n’y a pas de discrimination c’est évident, mais il est très facile de le prétendre et très facile de vendre ce baratin là mais très difficile de prouver le contraire. Hors il suffit de regarder autour de soi: les entreprises françaises sont extrêmement « métissées » c’est une évidence.
Il paraît que le seul truc intelligent qu’ait dit Sartre est ceci : « La mauvaise conscience précède la mauvaise foi ».
7 Africains, 3 Asiatiques, 3 Juifs, 5 Magrébins, 6 « autres » (Iran…), 6 « métis » et 10 Blancs.
Cherchez l’intrus. Vous mélangez les choux et les carottes comme le disait ma prof de biologie il y a 15 ans. Pour compléter votre liste, il faudrait préciser le nombre de gens qui ont les yeux noisette, ceux qui ont les pieds plats, et ceux qui puent des bras.
Saviez vous qu’on peut être juif et blanc ? Il semble que cela vous échappe.
En dehors de ça, vous racontez n’importe quoi. La discrimination est une réalité absolue en province, sans doute pas à Paris. Le culte du grand métissage n’existe pas en Province, on ne le voit qu’à la télé et dans les grandes villes.
« Vous mélangez les choux et les carottes comme le disait ma prof de biologie il y a 15 ans. »
Ca, c’est la phrase qui tue.
Exercice littéraire: Vous êtes romancier, imaginer le profil et la personnalité d’un personnage qui lacherait une phrase de ce genre dans une conversation.
« La discrimination est une réalité absolue en province, sans doute pas à Paris. Le culte du grand métissage (…) on ne le voit qu’à la télé et dans les grandes villes.
Ca n’a l’air de rien, mais je crois qu’on tient la phrase la plus idiote de l’année.
Il n’ y aurait donc aucune discrimination à Marseile ou Aix en provence,mais il ne fautrait surtout pas oublier qu’elle est une réalité à Martigues ou Fos sur Mer… Balèze, non?
Et puis si vous postuler pour un stage à EDF et que votre nom est à consonnance Arabe, vous allez envoyer votre CV au service DRH de Marseille. En principe c’est bon pour vous, ils sont pour le grand métissage, à Marseille. Par contre s’ils ont besoin d’envoyer leurs stagiaires à Fos ouartigues, là, vous serez impitoyablement disciminé.
Enfin, le DRH qui fait de la discrimation positive à Marseille, s’il est muté à Angoulème, dans le train, qui l’amène à son nouveau post, il devient tout bizarre, il sent des trucs qui remuent dans son ventre: arrivé à la gare il s’est transformé en islamophobe replié sur lui-même.
Je ne connais le monde dont vous parlez. Je n’évolue pas au sein d’EDF ni de Total. Dans mon monde, celui des PME, je répète que les dirigeants sont généralement très réticents à l’idée d’embaucher des mecs qui ne font pas terroir (noirs et arabes particulièrement).
En revanche, pas de problèmes particuliers à l’égard des pieds plats.
J’ai souvenir d’un black qui postulait pour un poste qui correspondait à son profil. Les dirigeants ont réuni les cadres de la boite pour avoir notre avis sur la question. Résultat: Pas d’embauche.
J’imagine bien que ca ne se passe pas ainsi au macdo, référence de Lounès s’il en est; ou chez EDF.
« Les dirigeants ont réuni les cadres de la boite pour avoir notre avis sur la question. »
Et la question c’était « êtes-vous d’accord pour que nous embauchions un noir ? » ? Texto ?
Non c’était évidemment plus diffus.
C’était plutôt:
« On a un mec qui postule pour le job, mais il est noir. Qu’en pensez-vous ? ».
Globalement, c’était partagé. Evidemment, ceux qui étaient contre avançaient l’argument selon lequel ce serait mal perçu par les clients (c’est plus simple comme argument).
A l’arrivée, un des boss a mis son vêto indiquant que le choc de culture poserait problème.
Bienvenue dans le monde de la pme de province. Il s’agit d’une pme de services, c’est différent dans l’industrie.
Alors ce n’est pas une décision idéologique, c’est une décision pragmatique pour l’entreprise. Il n’y a rien à dire. Quand on a une boîte à gérer, on la gère. Libre au patron de faire de l’idéologie et de voir ses clients se casser et ses employés se battre aussi, d’ailleurs, et de se prendre fatalement un procès pour racisme tôt ou tard qu’il devra payer de sa poche (ce qui arrive de plus en plus).
C’est idéologique mais ça se drape sous un voile de pragmatisme, parce qu’en réalité, les clients se contrefichent que le mec soit gris, noir ou rouge s’il bosse bien.
Pour ma part, j’ai demandé un seule chose: L’interdiction formelle de tout acte religieux musulman dans la boite. Pas de prière, pas de voile, pas de halal. A contrario, le sapin de Noel est de rigueur, et avec la crèche svp. Et personne n’oserait s’y opposer.
Quant au procés pour racisme, surement pas. On n’est pas dans un monde où voter FN est honteux. Au contraire, tout le monde l’affiche clairement avec un sourire en coin. Dans mon groupe de 8 personnes, au moins 5 l’affirment sans aucune ambiguïté. J’imagine qu’on est plus discrets à Paris.
Bien sur, les boss sont plus discrets, et comme ils ont des ambitions politiques plus larges, ils sont plutôt droite modérée, ou gauche caviar, c’est selon.
Grenoble, ce n’est plus la province, maintenant ?
D’ailleurs je peux témoigner à l’opposé de Lounès, mais dans le même sens. J’ai un prénom français, mais un nom qui ne l’est ostensiblement pas du tout, et même quasi-imprononçable. De toute ma vie, je n’ai jamais pu le donner sans devoir l’épeler, ce que je fais maintenant systématiquement sans qu’on me le demande.
Et je n’ai jamais eu la moindre difficulté pour trouver un emploi ou un stage. Certes, je suis dans un domaine plus porteur que la communication, et en tant qu’étudiant je cherchais des jobs d’été et des stages plutôt que des CDI, mais tout de même. Et encore, on m’a spontanément proposé un CDI il y a quelque temps.
Ta Gueule Robin !
« En dehors de ça, vous racontez n’importe quoi. La discrimination est une réalité absolue en province »
Il y a un gars qui écrit bien et qui vous donne des faits, son expérience. Et vous, vous nous sortez cette phrase lapidaire, non discutable, comme extraite d’un tract de la Halde. Construite sur la base d’analyses statistiques incontestables hein? menées par le MRAP SOS racisme, etc…
Il vous parle de Grenoble, hein? pas de Paris. Et vous vous nous parlez sans doute de la discrimination à Brie Comte Robert, c’est ça?
Et entre nous, en Province, on en trouve bcp moins des basanés, non? et où est le problème s’il n’y a pas de discrimination dans les grandes villes, alors qu’il y en aurait dans les petites villes de Province? Suffit pour les discrimniés de poser candidature dans les villes de la taille de Grenoble.
Au fait Lounès, qu’est-ce que vous devenez ? vous avez retrouvé du taf ? Bruxelles ou case retour à « Bruxelles il y a vingt ans, au pied des Filles du Calvaire » ?
A mon point de vue, la discrimination anti-Noir/Arabe est autant réelle et fantasmée que les agressions anti-Blanc. Tout comme il est aberrant d’imaginer que toute violence contre un Blanc, commise par un Noir/Arabe, relève d’un racisme anti-Blanc, il est sûrement tout aussi aberrant d’estimer que tout refus d’emploi dans une configuration inversée ressort d’une discrimination raciale.
Il y a une contradiction dans votre petit texte : vous affirmez l’existence d’une préférence raciale, jusqu’à l’inconscience du recruteur, et donc des sélections discriminatoires sur critère de peau.
Maintenant, pour éviter toute mauvaise, il est évident que la discrimination n’est pas qu’un fantasme, une fois écarté le lot de Noir/Arabe sans aucune qualification, de Noir/Arabe n’ayant aucune relation, etc. Restera malgré tout des discriminations sur critère racial.
Deux justifications me semblent acceptables : un certain sentiment communautaire, la liberté, l’efficacité, la simplicité du Droit et l’égalité.
La liberté car discriminer c’est choisir. Que cela peut-il nous faire qu’un chinois emploie un chinois dans un restaurant chinois, au fond ?
L’efficacité. Si l’on en croit certaines études effectuées par des organismes très favorables au vivre-ensemble, les entreprises « métissées » seraient plus rentables que celles ne l’étant pas. Il est donc inutile de faire passer dans le droit cette politique anti-discrimination, au sens où l’efficacité économique se chargera elle-même d’évincer des marchés les entreprises pratiquant la discrimination.
La simplicité du Droit et l’égalité. Je vous rappelle que la Déclaration de 1789 interdit la « discrimination » sur d’autres critères que la vertu et les talents. Il y eut d’ailleurs à l’époque une polémique à l’Assemblée car certains députés souhaitaient inscrire en ajout de la liste les « capacités ». Les députés du tiers ont craint que ces « capacités » favorisent les nobles, ou tout au moins soient une manière de ré-introduire les « privilèges ».
Mais plus intéressante serait la question du communautarisme. Car en effet, qui défend une société multiculturelle doit avoir impérativement conscience que les diverses communautés formant cette société multiculturelle doivent développer des mécanismes de solidarité interne pour se préserver, au rang desquels figurera la préférence communautaire à l’emploi. Si vous souhaitez développer un composé de communautés vous devez favoriser le noyau dur de chacune de ces communautés, bien veiller à son maintien de sorte que cette communauté soit effectivement vivace.
Maintenant, pour conclure, la discrimination existe bel et bien. Elle n’est pas qu’un fantasme. Et si autant de jeunes Arabes des années 70 ont été déçus par la France, et que la situation française a si mal tourné, la discrimination en est évidemment l’une des causes.
N.B. : un fait négatif est effectivement difficile à prouver. Raison pour laquelle la quasi totalité des actions contre des employeurs pour violation de la législation anti-discrimination aboutissent à aucune sanction contre l’employeur.
» Et si autant de jeunes Arabes des années 70 ont été déçus par la France, et que la situation française a si mal tourné, la discrimination en est évidemment l’une des causes. »
Dans les années 70, les Arabes venaient, si je ne me trompe, pour la plupart de l’Algérie. Demander un accueil clément 10 ans après la guerre et le ressentiment qu’elle a généré, c’est difficile.
Je ne suis pas certain que les Français aient été tendres avec les Allemands en 1955.
Sans compter les relations complexes ancien colonisé – ancien colon. L’Algérie était un ancien département français, pas une simple colonie. Après l’amputation plus les mots doux « valise ou cercueil », évidemment qu’il y a eu un rejet.
Perso, je n’ai pas vécu cette période. Il y a sûrement des raisons justifiant la mésentente de part et d’autre, s’ajoutant à la démonstration des causes.
Bon, je vois qu’on est tous d’accord à considérer que l’article de Lounès est quand même très moyen, même lorsque rapporté à de faibles exigences.
Bon il faut croire que je n’ai rien d’autre à faire qu’à commenter mes commentaires. Mais si vous aviez un travail à faire vous pourriez chercher à calculer le ratio entre le nombre de CV envoyés chaque année et le nombre de recrutement effectif. Ensuite comparer avec les estimations données (si toutefois elles existent) de cas de discrimination.
Je reconnais que c’est d’une mauvaise foi aussi élevée que celle des associations anti-racistes.
Imaginez, dans les entrées en discothèques, le nombre de gens acceptés et refoulés chaque week-end. Mettons 150.00O/125.000. Rapportez à cela le nombre de discriminations prouvées le même week-end par un testing : une dizaine.
2 points :
a) effectivement, il y a très peu de postes disponibles, et d’autant moins que le secteur est très demandé. Logique. En ce qui me concerne, je n’ai JAMAIS décroché un job sur candidature spontané ou en répondant à une annonce, mais TOUJOURS par relation (piston pur et simple ou mise en contact).
Le combo « cv+lettre de motivation » est une arnaque totale destinée à faire croire au blaireau moyen que seul le mérite et le diplôme comptent. A ma connaissance, les seules personnes réellement recrutées sur la foi de leurs diplôme et éventuellement de leur motivation sont les gens qui sortent d’écoles prestigieuses, soit une part très faible des diplômés.
Soit dit en passant, la fameuse « lettre de motivation » est quand même un sacré foutage de gueule, vu que la majorité des jobs disponibles sont justes chiants et mal payés, la seule motivation réelle étant « je suis là pour le fric parce que je trouve rien de mieux ».
b) La discrimination : une catégorie journalistique bidon destinée à culpabiliser le blanc. Tout choix est par définition une discrimination, quel que soit le critère. Sinon, pourquoi ne pas se plaindre de ne pas avoir été engagé à un poste de cadre dirigeant quand on a pas le bac ? C’est de la discrimination envers les débiles et les incapables, après tout.
Aaah, la discrimination.
Comme le soulignent Dartagnan et Rosco, c’est un concept absolument foireux, puisque « discriminer », ça signifie « opérer une distinction », chose qui, en soi, est tout à fait innocente (distinguo est le premier membre de ma logique, comme dirait l’autre), et devrait relever de la liberté contractuelle ainsi que du principe de propriété privée.
Seuls les fonctionnaires en service devraient se voir interdire certaines discriminations. Prohiber les discriminations dans les relations entre personnes privées revient, ô humiliation, à nous assimiler à des fonctionnaires.
La chose prend des proportions d’absurdité totalement ahurissantes quand on apprend que, sur le fondement de la soi-disant interdiction des discriminations, les magistrats français arrivent à sanctionner des « généralisations ».
Or, une généralisation, c’est le fait de ne pas opérer de distinction.
Sont par conséquent interdits, tant le fait d’opérer une distinction, que le fait de ne pas opérer de distinction.
Autrement dit, le concept de discrimination n’est pas seulement foireux, il est également satanique, potentiellement totalitaire.
Tout ceci est en effet aberrant. Discriminer relève de la liberté individuelle fondamentale; seul un automate vivant parmi d’autres automates, pourrait se prévaloir de ne jamais opérer de choix discriminants. Pour un être humain, l’altérité de chacun est tellement et spontanément évidente qu’elle s’impose de façon consciente ou pas, et influe sur la façon dont on traitera ses pairs.
Quant au slogan débile si souvent entendu « il ne faut pas généraliser, c’est mal » – alors là cela reviendrait carrément à s’interdire de penser, de poser des catégories et donc de gouverner quoique ce soit. Le principe même d’un état de droit et du respect de la loi par exemple, c’est avant tout de généraliser. Cela conduit également à adopter des comportements très dangereux, du genre :
« j’ai traversé déjà deux fois ce quartier à pied, la première je me suis fait tirer mon pognon au couteau et la seconde courser par une bande de fous pendant 5mn, mais ne généralisons pas, ce n’étaient que des accidents et il ne faudrait pas ternir l’image de tout le quartier par la faute de quelques incivilités, je vais continuer à traverser le même quartier comme si de rien n’était », ou encore :
« j’ai déjà loué 2 fois mon appartement en centre ville à des étudiants marocains, la première ils me l’ont saccagé et j’ai épongé l’ardoise, la seconde j’ai dû faire appel aux gendarmes pour les déloger et fait face à une plainte pour racisme au tribunal par la suite sans parler des 7 mois de loyer impayés, mais surtout ne généralisons pas, ce serait raciste, d’ailleurs à la prochaine location je ferai un principe de choisir un locataire marocain afin de ne pas ternir l’image de ce beau pays à l’âme si grande, et afin surtout d’éloigner de moi tout début de pensée raciste ».
Les gens qui ne discriminent pas sont des automates, ceux qui ne généralisent pas des handicapés qui se prennent pelle sur pelle dans leur vie, incapable d’apprendre leurs expériences ni de pondre une pensée cohérente.
« le racisme structurel s’entend d’une forme de racisme fortement ancrée dans nos sociétés et que nous qualifions volontiers de préjugés. Typiquement, cette forme de racisme conduit à admettre que certaines ethnies, religions, « races » ou groupes d’identité sexuelle déterminée présentent des caractéristiques qui leur sont communes. »
Isabelle Falque-Pierrotin, dans son rapport sur le racisme sur internet.
Donc généraliser c’est raciste, et particulariser c’est discriminant. Ces gens ne visent inconsciemment qu’une chose: détruire toute forme de pensée humaine pour nous réduire à l’état d’esclaves bêlants.
Sur la question du CV anonyme, Pôle emploi a récemment publié une étude, dont les conclusions sont bidonnantes :
« […]le gouvernement avait en effet demandé une expérimentation à Pôle emploi.
Or, ces résultats se sont avérés peu concluants, si ce n’est contre-productifs. Selon l’étude, menée par le Centre de recherche en économie et statistique (Crest) entre novembre 2009 et novembre 2010 sur un millier d’entreprises, le CV anonyme lutte efficacement contre les discriminations liées au genre mais pas contre celles d’origines ethniques. C’est même le contraire qui se produit : les candidats issus de l’immigration ont seulement une chance sur 22 de décrocher un entretien, contre une chance sur 10 lorsque leur CV n’est pas anonyme.
Ce résultat en apparence étonnant serait dû à la tendance qu’ont les recruteurs à »relativiser » les carences des CV des candidats issus de l’immigration quand ils sont nominatifs. Indulgence qui disparaîtrait dans le cas contraire. « Ils pardonnent plus des ‘trous’ dans le CV ou des fautes d’orthographe quand ils connaissent les origines sociales », explique le Crest. »
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/08/17/le-cv-anonyme-ne-sera-finalement-pas-generalise_1560612_3224.html
L’aspect le plus intéressant de la chose, c’est que les discours sur la Discrimination et le Vivre Ensemble. les populations tribalisés s’en battent les glaouis dans de larges proportions.
C’est devenu comme la musique Jazz à la rigueur, un truc de bobos bien éduqués qui ne parlent qu’aux bobos bien éduqués.
Quand une partie de la France sera devenue durablement non-occidental, on reviendra le plus naturellement du monde à une ségrégation holistique, digne de n’importe quel pays du tiers-monde: soit une masse de de crève-la-faim exclus de l’ascenceur social, de crevards versant dans les magouilles, et d’une bonne grosse oligarchie merdeuse qui s’auto-reproduit dans ses privilèges, devenant chaque génération un peu plus médiocre jusqu’à son éviction par une coup de force de la part d’un autre clan de grailleurs.
C’est déjà visible à Marseille (où la CGT possède même sa branche mafieuse LOL) et dans toutes les zones qui s’affranchissent des devoirs de mixité républicaine, en clair, de tout ce qui fait le particularisme occidental: individualisme + efficacité + pragmatisme.
Qu’est-ce que ça lui coûte à Abdulkrim, patron d’une boîte de sécurité à Miramas, d’embaucher des craques en Self-Defense et en karaté, comme cet ami dont je lui ai envoyé le CV éclatant ? Son existence sociale, rien que ça !
Si Abdulkrim embauche mon pote et pas les membres de sa famille qui sont dans la dèche, ses amis et les amis de ses amis, il perd tout existence concrête dans sa communauté. Viré de la mosquée et redevenu atôme occidental, un traître bounty dont le sort est à peine plus enviable que celui d’une queue de lézard, détaché de son corps et se tortillant au soleil dans des spasmes grotesques.
Le plus drôle dans l’affaire, c’est ce que ce sont immigrés eux-même qui vont organiser la liquidation de notre modèle de société « multiculturelle ». Tout comme à l’époque, un certain Dieudonné, s’était chargé de mettre à mort la Possibilité d’une Île antariciste.
Enfin, je tenais à remercier Abdulkrim de m’avoir mis fin à mes illusions même si mon pote est toujours au chômdu.
Je suis vraiment désolé pour votre ami et j’espère que ce n’est pas le même genre de pote que j’ai, et dont je parle parfois à mon toubib quand il a des boutons suspects sur le zguègue…
pfff la discrimination, c’est la vie. C’est moche. Faîte gaffe les mecs, ça discrimine dans tous les sens et sur tout le monde: les bicots, les blancs, les petits, les grands, les gros, les belles, les moches.
Lorsque je baise, je discrimine.
Le seul moyen c’est encore celui de Gaston Monnerville, guyanais président du sénat dans les années 50:
Bernard Pivot : » Avez vous déjà été victime de discrimination ? ( oooh il va me lacher des histoires de racismes terribles, larmes à l’oeil et tout!..)
Monnerville: De la discrimination ? Non…non, pas du tout. ( je mens, et alors ? je le fais pour ceux qui arrivent )
Gaston Monnerville ne mentait pas pour ne pas écorner l’image de la France auprès des nouveaux immigrés. Il disait dans l’émission dont vous parlez qu’auparavant (dans les années 1910) les Français de la métropole ne faisaient pas montre de racisme mais de simple curiosité envers les personnes de couleur. Il ajoute ensuite que si la question vaut pour les années 70 (moment de l’enregistrement) sa réponse serait différente.
et vous croyez qu’il ne ment pas pour les années 1910? Avec une bonne expo coloniale en 1907 en plein paris?
Bien sur qu’il ment, et c’est beau.
Désolé d’insister, je viens de trouver un extrait dans son bouquin où il parle de son arrivée au lycée à Toulouse en 1912
« Il existe une curiosité naturelle et parfois indiscrète chez les jeunes. Voyant arriver un garçon de couleur, venant d’un pays lointain ils m’ont assailli de questions « Qui es-tu ? comment est ton pays ? » Mais sans nul esprit de méchanceté. Il y avait déjà dans ce lycée des originaires d’Afrique, des Antilles, de Guyane, voire de Cochinchine. Je n’ai rencontré aucune hostilité, au contraire ! »
Plus tard, l’interlocuteur lui repose la question A-t-il été en butte à la discrimination raciale ? rencontré le racisme ?
« Non. Naturellement, j’ai côtoyé des personnes qui ignoraient tout du problème des races; certains répétaient les théories stupides de Gobineau, sans bien comprendre. Mais je ne peux pas dire que j’ai souffert du racisme. »
Puis il embraie en parlant de la différence qui existe dans le rapport racial Blanc-Noir entre les Antilles et la Guyane. Les Antilles ont été le lieu principal de l’esclavage d’où tension. plus compétition économique pour l’appropriation du sol après l’abolition de l’esclavage. Tandis qu’en Guyane, pas de grands propriétaires terriens, grand pays, peu d’habitants, moins de compétition et les Blancs qui arrivaient surtout des bagnards (parmi lesquels une poignée d’Arabes d’Afrique du Nord). Dans ce cas difficile de parler de « supériorité au sein d’une classe moyenne composée d’hommes de couleur instruits …. »
L’interlocuteur lui demande plus loin si la France concrète (métropole) ne l’a pas déçu par rapport à l’enseignement idéalisé dispensé en Guyane.
Il dit non, beaucoup de bons profs et ajoute qu’ils (les jeunes élèves d’outre-mer comme de métropole) ont été élevés dans le culte de la Patrie et préparés à la récupération de l’Alsace-Lorraine. On est en 1913-1914.
Proposition de loi visant à réduire la discrimation dans les entreprises.
Soit Nt le nombre total d’embauchés dans l’année N
Soit Nb le nombre total d’embauchés de type européen dans l’année N
Soit Ih = 0/1 l’indicateur citoyen de contribution annuelle à un organisme visant à réduire la discrimination (Halde, SOS racisme, Mrap)
Taux d’augmentation de l’imposition des entreprises:
(2-Ih) * Nt/(Nt-Nb) x 50%
Ex: une entreprise citoyenne souhaitant favoriser la mixite dans ses ressources humaines sera exonérée de 50% de ses charges.
Vous oubliez de mentionner une petite difficulté complémentaire : d’un côté, le contribuable ne peut mesurer son rapport Nb/Nt puisque les statistiques ethniques sont interdites, mais, de l’autre, s’il fait une déclaration erronée, il encourt des pénalités.
Et s’il n’emploie que des blancs, il paie une infinité d’impôts…
c’etait le but. Vous avez compris le cote genial de cette future loi.
Après tout, une discrimination est bien dite positive quand elle empêche des blancs de bosser.
Pour trouver un job j’ai éprouver une méthode particulièrement efficace : je mets mon CV sur Monster et les sites du même acabit, puis on m’appelle. Dix jours plus tard j’ai deux propositions fermes sur deux entretiens passés et encore 2 ou 3 autres entretiens programmés.
Je vis en province. Sur mon lieu de travail les populations sont assez diversifiées : un Sénégalais, un Tunisien, un noir Américain, un Marocain, une Arabe complètement assimilée. Le plateau reste majoritairement Desouche, malgré une présence étrangère relativement importante, mais le fait remarquable c’est l’absence quasi absolue de Français issus de l’immigration. Des étrangers issus des classes moyennes de leurs pays, oui. Des Français de seconde ou troisième génération issus de l’immigration, non, sauf un Vietnamien…
J’avais déjà remarqué un schéma équivalent pendant mes études. La filière n’était pas prestigieuse, mais elle permettait de facilement trouver un travail et d’en changer régulièrement pour progresser. Les promos comptaient une minorité de Desouches, une majorité d’étrangers des classes moyennes dont beaucoup de Marocains, mais seulement un ou deux Français issus de l’immigration. Les étrangers, dont les parents payaient les études, essayaient de faire de bonnes études et en attendaient un retour sur investissements. Ce qui explique qu’ils aient été présents en force.
Tandis que les Français se posent rarement la question du retour sur investissement de leurs études, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent au Pôle Emploi. Les Français sont obnubilés par le « bac+ ». Ils entretiennent une vision administrative des études, pour eux ce qui compte c’est le nombre d’années après le bac. Ils disent fréquemment : « Je suis bac+3 » ou « bac+5 ». Ce qui ne veut strictement rien dire. Je lis régulièrement des articles sur la partie éco de Rue89 qui adopte cette phraséologie ; le pauvre diplômé se plaignant amèrement que son bac+truc ne lui ouvre pas une voie dorée. Dans son esprit ce qui compte c’est la durée d’études, et non pas le domaine, les compétences, la valeur ajoutée dont il est porteur. Evidemment les recruteurs fonctionnent assez différemment…
Suis le marché, interroge-toi sur les secteurs qui croissent, vérifies que tes compétences sont exportables à l’étranger, fais des études en conséquence, et tu trouveras un job.
Ce commentaire est excellent, je vais le faire lire à mes aînés.
Je souscris à tout ça: faire primer le contenu, s’assurer qu’on est exportable (très important: c’est assez la merde économiquement en France, dans certains pays on s’intéresse plus à la compétence qu’au nb d’années après le bac, sans parler des salaires 30-50 % plus élevés). Moi aussi, études quelconques mais dans un secteur où il y a toujours du travail. J’ai fait quand même un DESS, uniquement parce que le contenu serait un plus professionnellement. A la fin, ils m’ont proposé de faire un doctorat (ils poussent au vice dans les facs, j’ai refusé bien sûr). Vaste blague, je l’avais compris en fréquentant – et en lisant – certains « doctorants ». Il y a plein de « docteurs » en Grèce. Comparativement peu de PhD aux USA, qui imposent une sélection impitoyable. En passant, j’ai appris l’autre jour que seulement 30% ont l’équivalent du bac en Suisse (d’où niveau bcp plus haut, évidemment; 4 % de chômage en Suisse).
Un copain était un cas extrême: refus des études qu’il qualifiait volontiers de « branlette intellectuelle », BTS force de vente, trois années à France Télécom à 200 à l’heure et en bâillant, il est ensuite entré comme ingénieur conseil dans une société high tech israélienne… On rigolait bien avec lui.
en général , le lamento lu dans rue 89 sur la difficulté à trouver un job avec bac+n tient au fait que la filière en question est , non pas nulle, mais inexistante , ou alors à titre simplement récréatif genre « histoire de l’art » ( 1000/diplômés/an , 1poste d’assistant universitaire/an , 1poste de professeur /génération , seuls s’en sortent ceux qui ont associé ça à un autre truc , commissaire priseur , ou branleur en communication pour glander dans les musées français) ou « sociologie des ensembles précoloniaux ouest-africains »( là par contre y a du monde )
des métiers plus gratifiants et plus rénumérateurs , comme l’artisanat simple et vrai , faut dire que ça n’attire pas grand monde
ou alors si , mais (depuis mitterand m’a dit mon boucher)seulement les ceusses qui sont trop glaireux pour être pris , même en psycho ( c’est dire !)
et pourtant , il y a des artisans d’exception , ce sont d’ailleurs les seuls qui tiennent le choc
ceux qui bossent chez moi par exemple
le couvreur , par exemple , viré du maroc à l’âge de 6ans , à coups de pompes dans le derche , avec toute sa famille, qui se retrouve à la cinquantaine avec ses 10 employés et ses échafaudages sur toutes les toitures qui comptent ( qui payent, plutôt )
tiens ,lui aussi , en passant , il discrimine , il a embauché une fois ( une seule , m’a-t-il dit , une de trop ) un issu de la migration , en deux mois , ça a été au clash , tous les autres ouvriers ont voulu partir ( ce qui confirme en passant que , oui en province , oui dans les pme , on est ouaciste , mais y a peut être des motifs de l’être )
allez , si vous tenez le coup , je vous causerait de mon electricien , puis du menuisier
@Vae Victis
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Le plateau reste majoritairement Desouche, malgré une présence étrangère relativement importante, mais le fait remarquable c’est l’absence quasi absolue de Français issus de l’immigration.
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En même temps, c’est un peu normal vous croyez pas ?
La France est un pays en voie de gentrification: les pauvres font moins de gosses et leur progéniture accède à un meilleur cadre de vie.
Dans ces conditions, Marie-Elise Trucmuche, mère de famille nombreuse dans le 16ème marié à un cadre sup d’Areva, se trouve bien embêté puis qu’elle a besoin d’une bonniche pour nettoyer son énorme appart.
Que faire s’il n’y plus un seul français pour accomplir ce noble larbinat ? Alors, on tape dans ce que l’immigration peut nous offrir.
Voilà pourquoi vous ne voyez aucun français issu de l’immigration africaine sur votre « plateau », ils sont occupés à nettoyer les chiottes et à se péter les vertèbres en tant que manoeuvres.
Marie-Elise Trucmuche est raciste, elle est même plutôt NS, mais très contente d’avoir une Fatoumata consciencieuse, pas souillone pour un keuss, qui lustre bien le parquet et amuse la marmaille en chantant des chansons du bled.
Les anti-immigrationnistes style Fdesouche auront beau à arguer que cela fait perdre beaucoup d’argent à la France d’avoir fait venir Fatoumata (déjà 8 gosses dont 2 en prison), que la civilisation et les moeurs changent avec la présence de millions de Fatoumata (toussa toussa), oui mais dans le fond, qu’est-ce qui fait que Fatoumata et le français de base y trouvent leur compte ?
La structure même de notre pays est faite pour encourager l’embourgeoisement de ses parties les plus basses, à défaut d’avoir des Cyborgs multi-tâches, il faudra toujours importer la plèbe des autres pays pour accomplir les tâches les plus viles.
C’est pas faute d’avoir essayé, mais quand vous êtes patron d’une petite entreprise, c’est pas les français de souche qui se bousculent au portillon pour déposer des CV: « Mon Dieu mais y a pas de primes ? Ouh la la, il faut rester 7 heures debout par jour ? Quelle horreur, on doit se faire cracher dessus par les clients ? Payé au SMIC pour cette merde ? Ah ben je suis pas raciste, mais je laisse cette tâche à Momo. »
Peut-être qu’avec un peu de chance et de discrimination positive, dans 4 ou 5 génération, on verra la descendance de Fatoumata faire le même job que vous.
« Peut-être qu’avec un peu de chance et de discrimination positive, dans 4 ou 5 génération, on verra la descendance de Fatoumata faire le même job que vous. »
C’est en effet l’idée prônée par les multiculturalistes.
Mais n’oublions pas simplifier même les ordinateurs pour qu’ils y parviennent…
http://incarnation.blogspirit.com/archive/2011/08/26/computers-are-racist-because-they-make-them-too-hard-to-use.html
« Peut-être qu’avec un peu de chance et de discrimination positive, dans 4 ou 5 génération, on verra la descendance de Fatoumata faire le même job que vous. » Et alors qu’est ce qui vous gêne Nebo?
Les gens veulent leur part de gâteau. Les couilles en or, c’est une vocation universelle.
Moi PAR EXEMPLE je n’ai pas voulu faire le travail de grand père : un brave ( ça veut dire pauvre ) qui s’est fait exploité toute sa vie par Renault. Tout ça pourquoi, si ce n’est pour que sa descendance puisse enfiler des souliers de la maison Corthay.
Le Français de base n’y trouve pas son compte, déjà parce que le mari préférerait une jolie jeune fille plutôt que la Fatima voilée. Il se dit qu’on peut être jolie et bien repasser les chemises, et que quitte à choisir il préférerait des Philippines, qui seraient d’ailleurs mieux ici qu’au Liban ou en Arabie-Saoudite.
Dans 4 ou 5 générations ils en seront exactement au même point. Des membres des classes moyennes de ces pays implantées en France seront cadres supérieurs, parce qu’ils en ont les capacités intellectuelles. Mais les tocards resteront des tocards, parce qu’ils sont trop limités intellectuellement et qu’on ne lutte pas contre l’hérédité.
Nos chances ne servent à rien ni à personne, elles sont inutiles et dangereuses, les déchets de ces pays que leurs classes moyennes n’ont pas de mots assez durs pour décrire.
Si les hommes de l’Etat sont obligés de forcer les entreprises à embaucher des Noirs et des Arabes via des outils de contention comme la Halde ou la charte de la Diversité cela démontre en creux que le monde de l’entreprise est foncièrement hostile à la présence de ces derniers en son sein.
C’sst très intelligent, ce que vous venez de dire, Vertumme.
C’est le genre de commentaire qui fait la différence entre Ilys et la « Réacosphère ».
Effectivement, les entreprises ne veulent pas de divers en leur sein, et pas par « ouacisme », mais pour des motifs parfaitement rationnels.
Premièrement, et contrairement à ce que cherche à nous faire croire les haldeux, une entreprise veut surtout des gens compétents et disciplinés. Or il se trouve que certaines minorités fournissent très peu de gens compétents et disciplinés.
Deuxièmement, même les allogènes un tant soit peu compétents et vaguement enclin à se plier aux règles d’une entreprise restent culturellement des gens invivables au quotidien.
Je parle d’expérience : j’ai eu des collègues allogènes compétents sur leur métier, mais absolument impossible à gérer humainement. Trop susceptibles, trop colériques, trop enclins à se braquer, incapables de se remettre en question en cas d’erreur. Sans compter la raideur extrême concernant des principes religieux qu’un occidental normalement constitué ne devrait considérer que comme de vulgaires superstitions.
Certes, il existe des blancs possédant tous les défauts sus-cités, et parfois bien au delà. Mais il semble que les afro-maghrébin fassent montre de ces défauts plus qu’à leur heure. Ceci dit, c’est peut-être juste une incompréhension culturelle, et de tels comportements constituent pour eux le mode normal d’être. Raison de plus pour ne pas vouloir travailler avec eux.
C’est exactement ça. Même chez les « hauts diplômés » « muzz c’est le conflit, l’hostilité à la moindre remarque normale, les insultes frontales ou pas, l’humiliation des petits. D’ailleurs tout chez eux est vécu sur le mode de l’humiliation, témoins d’un recadrage soft entre un boss et un employé blanc qui assume, ils se foutront de l’employé dès que le boss aura le dos tourné. C’est le même fonctionnement que dans la téci, même s’ils n’y ont jamais foutu les pieds et qu’ils sont fils de cadres sup. Et s’il y a des exceptions, elles se font recadrer très rapidement par leurs « frères »..
La clef du problème, c’est qu’ils détestent le conflit. La rivalité, la compétition, les divergences d’intérêt,les points de vue qui s’opposent, ce sont des choses anormales, des hérésies, pour eux.
En conséquence, une remarque, un mouvement d’humeur, une recadrage, une discussion contradictoire sera pris pour une déclaration de guerre.
Ils disent de l’Islam que c’est « une religion de paix », et on n’a rien compris tant qu’on a pas integré que c’est vrai, fondamentalement vrai.
« où ils ont fait un désert, ils disent qu’ils ont donné la paix »
Tacite, muzzologue depuis 2000 ans
Ahh…c’est donc pour ça que les racailles cherchent la paix à dix contre un.
@Jazzman
Les auteurs d’Ilys sont comme le Pape, il existe un dogme d’infaillibilité qui implique que, si on est pas d’accord, c’est qu’on a pas compris.
Ahh…c’est pour cela qu’ils font des bulles, comme le Pape.
« « où ils ont fait un désert, ils disent qu’ils ont donné la paix »
Et bien d’une certaine manière, ils ont raison. Le desert, c’est la paix. Il n’y a rien ni personne, c’est 99% du temps aussi peu remuant qu’un cimetière.
»
Ahh…c’est donc pour ça que les racailles cherchent la paix à dix contre un »
Une bataille à dix contre un, c’est tout sauf un conflit, vous ne croyez pas?
Effectivement, quand on se jette à dix contre un sur un innocent, c’est qu’on cherhe la paix… C’est à dire qu’on ne supporte pas l’idée d’une différence, d’une divergence, d’une alterité, et qu’on veut en finir avec ce scandale une bonne fois pour toute, de manière radicale, par la terreur.
le muzz ne supporte pas qu’on les regarde dans les yeux. Qu’est-ce que ça signifie, regarder quelqu’un dans les yeux? Qu’est-ce qui passe dans un regard? Eventuellement de l’antipathie ou de l’indifférence… Bref, regarder quelqu’un dans les yeuX, c’est entretenir un conflit de basse intensité, faire savoir au passant qu’à vue d’oeil, on ne l’aipme pas ou qu’il nous est indifférent… Accepter les mauvais regards, c’est prendre acte et accepter que ça se passe comme ça.
Ah…donc s’ils regardent fixement les gens, c’est pour voir si on les regarde fixement.
« Ah…donc s’ils regardent fixement les gens, c’est pour voir si on les regarde fixement »
Bin oui.
La seule solution pour empêcher toute discrimination, la seule solution qui donne à tous une chance égale, c’est la loterie.
La lutte contre les « discriminations », c’est évidemment fait pour emmerder les blancs et pour donner une possibilité artificielle aux « minorités » allogènes d’occuper des fonctions que leurs capacités cérébrales et leur niveau culturel empêcheront toujours d’atteindre.
Si les antidiscriminations allaient au bout de leur logique, on tirerait tous les jobs au sort. On pourrait alors avoir Fatoumata à la tête d’Areva, et Anne Lauvergeon irait faire des ménages (ça la changerait, tiens…). Sauf que Fatoumata qui gère Areva, c’est Tchernobyl en moins de 3 mois.
Et puis allons jusqu’au bout : pourquoi ne pas tire au sort dès la naissance une place dans la société ? On pourrait imaginer une expérience géante : à la naissance, chaque individu se trouve doté d’un capital initial variable, au hasard, avec une adresse de résidence, au hasard. Je parie que certains issus d’une minorité finirait à la tête des médias alors qu’une autre minorité fournirait les gros bataillons des criminels et des chômeurs – et éventuellement des agents d’entretien.
Je pensais naïvement que c’était du chewing-gum.
Du travail, il y en a dans les secteurs manuels – boulange, BTP, plomberie, serrurerie… par contre pour le tertiaire c’est toujours bouché. On a beau envoyer des CV par centaines, le nombre de trucs qu’on décroche est bas, très bas.
Quand on en a plus dans la tête que dans les mains et qu’on est noyé dans la masse de gens qui pensent tertiaire, ce n’est vraiment pas simple. Merci aux 68ards qui ont dévalorisé le non-universitaire : tout le monde est venu glander dans les couloirs des facs et maintenant c’est copinage and co… Adieu la compétence, adieu l’objectivité, place aux réseaux d’influence et à la démerde… signe assez certain d’un pays en déclin… S’il y a progrès, ce n’est pas du tertiaire qu’il faut l’attendre !
Il y a quelques semaines, je suis passé en entretien pour un boulot qui demande une formation assez poussée. 4 candidats : trois blackos et moi, seul blanc. J’ai eu un test d’une demi-heure, fini en un quart d’heure, puis un entretien bidon où il me semble avoir pris la place qu’il fallait, si ce n’est que j’ai dû oublier de jargonner et que je n’avais pas la bonne couleur… donc, hop, pas eu.
Dans le tertiaire, c’est la stupidité qui paye. Plus on est gueulard et impudent, plus on est récompensé. Sauf peut-être quand on est cadre sup-sup (c’est-à-dire quand il faut être vraiment compétent) et qu’on passe son temps à se battre contre tout le monde, concurrence oblige.
Quitte à me battre, je préfère que ce soit pour quelque chose de sérieux, pas pour finir taxé et culpabilisé… m’barrerais bien de ce pays où il n’y a plus de boulot et plus de place pour ceux qui produisent.
Pourquoi se faire chier à faire des entretiens d’embauche, si c’est pas pour discriminer? Egalité/Fraternité, mon cul! Le job au plus apte et basta.
D’ailleurs, y’a un lien sur le sujet dans la colonne de droite: http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/08/17/le-cv-anonyme-ne-sera-finalement-pas-generalise_1560612_3224.html
Si une boite ne me prend pas pour un job donné, quel que soit le critère retenu contre moi, c’est que j’ai rien à y foutre.
L’explication qu’on vous ait envoyé dix milles lettres de refus parce qu’il n’y avait pas de job est foireuse. Sinon, à quoi aviez vous posé votre candidature? J’ose pas imaginer que vous ayez fait autant de candidatures spontanées, ou alors vous étiez bien con à l’époque.
Sinon, sur un autre registre, je me pose toujours la question, quand vous mentionnez votre bâtardise, de savoir comment vous le ressentez vraiment, au delà de l’ironie que vous semblez employer. Vous sentez vous blanc ou oriental? Votre parent oriental n’était il à vos yeux pas blanc?
Certaines boites et cabinets de recrutement propose de fausses offres d’emploi pour se faire des catalogues de profils.
J’ignorais ça, merci de me l’apprendre. Je me demande si ça a encore un sens, « à l’heure d’internet »(TM) et des sites à la Monster.
Si tant est que ça puisse rassurer, je travaille dans un secteur lié à la défense, et dans mon département ce n’est qu’une longue liste de prénom franchouillards : des pierre, des mathieu, des julien, des paul… La proportion de gens de couleur y frôle le 0.1%. Et il est peu probable que mon entreprise se prennent un jour un procès au cul : quand l’enjeu est grand, la raison et le pragmatisme toujours priment…