Andé Gide n’a jamais été ministre dans un gouvernement socialiste, il est même né trop tôt pour avoir été un adhérent du PS à jour de ses cotisations, mais ça ne l’empêchait pas d’aller se faire masturber par des petits enfants Marocains… Mon prix Nobel me couvre, disait-il à ses amis qui lui conseillaient la prudence.
Quand les petits avaient fini leur travail, il leur disait ceci: souviens-toi, mon enfant, que tu viens de faire un gaterie à l’un des plus grands écrivains français! souviens-toi de mon nom: Claudel, Paul Claudel.
« Les parents de la petite fille que j’avais amenée une heure chez moi avaient voulu déposer contre moi une plainte en détournement de mineure. […].Je trouvai à la Sûreté les parents qui m’insultèrent en me disant : « Nous ne mangeons pas de ce pain-là », me rendirent les cinq cents francs que je ne voulais pas reprendre, et le chef de la Sûreté qui, se proposant comme inimitable exemple la facilité des présidents d’assises à « reparties », prélevait un mot de chaque phrase que je disais, mot qui lui servait à en faire une spirituelle et accablante réponse. De mon innocence dans le fait il ne fut même pas question, car c’est la seule hypothèse que personne ne voulut admettre un instant. Néanmoins les difficultés de l’inculpation firent que je m’en tirai avec un savon extrêmement violent, tant que les parents furent là. Mais dès qu’ils furent partis, le chef de la Sûreté, qui aimait les petites filles, changea de ton et me réprimanda comme un compère : « Une autre fois, il faut être plus adroit. Dame, on ne fait pas des levages aussi brusquement que ça, ou ça rate. D’ailleurs vous trouverez partout des petites filles mieux que celle-là et pour bien moins cher. La somme était follement exagérée. »
Ouais… y’a Ginsberg et Burroughs qui y allaient aussi au Maghreb pour les mêmes raisons… et c’était des beatnicks américains.
J’imagine JL après son forfait : « Souviens-toi de mon nom : Le Pen, Jean-Marie Le Pen ! » 😀
Tant que vous foutez la paix à Kerouac … Quelques caresses avec de jeunes arabes de dix-sept ans , ce n’est pas de la pédophilie , quand même ! Si ?
Bah ! Kerouac a eu quelques expériences avec des beatnicks… mais pas avec des gamins.
De toute façon j’adore toute la littérature beat. C’est l’Occident qui avance… puis retourne à sa source. Comme Kerouac à la fin qui part en pèlerinage français.
Et Jean Genet, c’est pour les chiens ?
Pasoloni aussi aimait les petits culs de pauvres….
Mishima avait la pédalerie plus martiale.
Quant à Röhm, c’était le Männerbund dans toute sa splendeur.
Michael Kühnen était pas mal dans le genre aussi.
Quant à « Gaie France », un classque chez les pédés de (nouvelle) doite.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaie_France
« J’imagine JL après son forfait »
JL… Jérôme Leroy?
Tu pense vraiment que Jérôme Leroy est un pédophile pro-arabe?
Remarque, ça se tient…
Eh eh, moi aussi j’ai lu Jérôme Leroy. 🙂 Mais lui, ça serait plutôt avec des jeunes chavistes, non ?
Ouh là ! Gaffe XP… ces gens-là ont la détente juridique facile.
Ce serait amusant, que cette pourriture de Leroy porte le pet au tribunal, après que j’ai déposé deux mains courantes contre lui.
Leroy, je lui pisse dessus quand l’envie m’en prend, et lui, il ferme sa gueule. C’est une règle qui s’est progresssivement instauré entre nous.
« La France est gouvernée par des pédérastes : Sartre, Camus, Mauriac » (L’Express, 18 mars 1955).
JL !
Ouais mais là le vieux il était jeune, mais il faisait déjà caca comme un vieux. Camus pédéraste. Renaud je veux bien, mais Albert, en aucune façon. Plutôt libertin et hédoniste hétérosexuel, Albert, avec des aventures féminines en veux-tu en voilà. Dés qu’il sortait de ses tortures métaphysiques, il avait un côté solaire et païen qui dérange BHL jusqu’à aujourd’hui.
« Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la mer à gros bouillons dans les amas de pierres. »
« Que d’heures passées à écraser les absinthes, à caresser les ruines, à tenter d’accorder ma respiration aux soupirs tumultueux du monde ! Enfoncé parmi les odeurs sauvages et les concerts d’insectes somnolents, j’ouvre les yeux et mon coeur à la grandeur insoutenable de ce ciel gorgé de chaleur. Ce n’est pas si facile de devenir ce qu’on est, de retrouver sa mesure profonde. Mais à regarder l’échine solide du Chenoua, mon coeur se calmait d’une étrange certitude. J’apprenais à respirer, je m’intégrais et je m’accomplissais. Je gravissais l’un après l’autre des coteaux dont chacun me réservait une récompense, comme ce temple dont les colonnes mesurent la course du soleil et d’où l’on voit le village entier, ses murs blancs et roses et ses vérandas vertes. »
« Bien pauvres sont ceux qui ont besoin de mythes. Ici les dieux servent de lits ou de repères dans la course des journées. Je décris et je dis : « Voici qui est rouge, qui est bleu, qui est vert. Ceci est la mer, la montagne, les fleurs. » Et qu’ai-je besoin de parler de Dionysos pour dire que j’aime écraser les boules de lentisques sous mon nez ? Est-il même à Déméter ce vieil hymne à quoi plus tard je songerai sans contrainte : « Heureux celui des vivants sur la terre qui a vu ces choses. » Voir, et voir sur cette terre, comment oublier la leçon ? Aux mystères d’Ëleusis, il suffisait de contempler. Ici même, je sais que jamais je ne m’approcherai assez du monde. Il me faut être nu et puis plonger dans la mer, encore tout parfumé des essences de la terre, laver celles-ci dans celle-là, et nouer sur ma peau l’étreinte pour laquelle soupirent lèvres à lèvres depuis si longtemps la terre et la mer. Entré dans l’eau, c’est le saisissement, la montée d’une glu froide et opaque, puis le plongeon dans le bourdonnement des oreilles, le nez coulant et la bouche amère – la nage, les bras vernis d’eau sortis de la
mer pour se dorer dans le soleil et rabattus dans une torsion de tous les muscles ; la course de l’eau sur mon corps, cette possession
tumultueuse de l’onde par mes jambes – et l’absence d’horizon. Sur le
rivage, c’est la chute dans le sable, abandonné au monde, rentré dans
ma pesanteur de chair et d’os, abruti de soleil, avec, de loin en loin, un
regard pour mes bras où les flaques de peau sèche découvrent, avec le
glissement de l’eau, le duvet blond et la poussière de sel.
Je comprends ici ce qu’on appelle gloire : le droit d’aimer sans me-
sure. Il n’y a qu’un seul amour dans ce monde. Étreindre un corps de
femme, c’est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend
du ciel vers la mer. Tout à l’heure, quand je me jetterai dans les absinthes pour me faire entrer leur parfum dans le corps, j’aurai conscience, contre tous les préjugés, d’accomplir une vérité qui est celle
du soleil et sera aussi celle de ma mort. Dans un sens, c’est bien ma vie
que je joue ici, une vie à goût de pierre chaude, pleine de soupirs de la
mer et des cigales qui commencent à chanter maintenant. La brise est
fraîche et le ciel bleu. J’aime cette vie avec abandon et veux en parler
avec liberté : elle me donne l’orgueil de ma condition d’homme. Pourtant, on me l’a souvent dit : il n’y a pas de quoi être fier. Si, il y a de
quoi : ce soleil, cette mer, mon coeur bondissant de jeunesse, mon
corps au goût de sel et l’immense décor où la tendresse et la gloire se rencontrent dans le jaune et le bleu. C’est à conquérir cela qu’il
me faut appliquer ma force et mes ressources. Tout ici me laisse in-
tact, je n’abandonne rien de moi-même, je ne revêts aucun masque : il
me suffit d’apprendre patiemment la difficile science de vivre qui vaut
bien tout leur savoir-vivre.»
« Nous marchons à la rencontre de l’amour et du désir. Nous ne cherchons pas de leçons, ni l’amère philosophie qu’on demande à la grandeur. Hors du soleil, des baisers et des parfums sauvages, tout nous paraît futile. »
C’est dans Noces et Albert a 24 ans. Cette gauche-là n’existe plus, qui a lu Barrès et en a retenu des choses.
Et BHL à propos de Camus, dans son livre consacré à Sartre sorti en 2000 :
« Quand on se proclame ainsi l’ami du monde, des choses du soleil, quand on ne se reconnaît plus d’autre loi que celle de la fidélité à la sainte loi de la nature et de ses harmonies spontanées ».
« N’y-a-t-il pas là, mine de rien, une autre matrice du pire ? n’est-elle pas, cette foi aveugle dans la nature, l’autre grande source, après l’ubris ou avant elle, du totalitarisme et, en tout cas, du meurtre ? ».
BHL est une petite crapule, je ne vous apprends rien, mais Le jeune vieux en 1955, à traiter Sartre de pédéraste… j’ai envie de répondre qu’il ne devrait pas prendre le cas de son uniforme pour une généralité. De toute façon, il a toujours manqué au chef du FN une pensée Solaire et la légèreté d’un ciel d’Azur ayant éclairé la rocaille blanche et blessante de la terre grecque.
Pas d’attitude théâtrale outrancière et lourde chez Albert Camus, pas de grandes théories politiques, ni nationalistes ni sartriennes, pas de postures emphatiques tourmentées inutiles, le simple fait d’être au monde suffit à notre joie et à notre douleur. La philosophie, pour Camus, et ce sera le cas jusqu’à la fin est dans l’art de bien vivre bien ici et maintenant, dans la lignée des Grecs et de Montaigne, et de vivre pleinement, en étant dans l’Être, c’est-à-dire dans une claire conscience de soi et du monde.
Il est magnifique Albert Camus et il fut un fin lecteur de Dostoïevski et de Nietzsche, et des grecs antiques également.
Superbe!
J’ai lu Noces et l’été de Camus – il y a laissé les plus pages écrites sur l’Algérie et son âme. Pédéraste, je n’en sais rien.
je sais par contre qu’il a écrit l’une des plus belles phrases de cette langue:
» Quand elle passait près des tables, elle laissait après elle une odeur mêlée de fleurs et de chair. «
Putain, on l’avait notre Californie, notre Golden State, on l’avait 🙁 C’est pas possible, de l’Europe de Napoléon à l’Algérie de passer à côté de telles promesses…
Ben en Californie ils n’ont pas eu d’état d’âme concernant les indiens… ce qui n’est pas non plus très reluisant…
Camille Saint-Saens aussi aimait beaucoup passer ses vacances à la Casbah…
Vous n’avez pas cru bon de me répondre sur le fil « Les imbéciles » n’aiment pazs la rumeur ». Pourquoi s’il vous plait? Peut-être DSK était-il votre client? mais n’ayez diantre pas peur de le dire, on vous dirait tout craintif là! Je crois qu’effectivement c’est plus chez BHL qu’il vous fallait allez dire votre malaise puisque le silence le plus plat vous parait Ilysable^^
Je ne sais plus : soit j’ai oublié, soit j’étais au boulot, où je n’arrive pas à me connecter sur ILYS : je retourne voir…
Saint Loup également…
« puisque SEUL le silence le plus plat vous parait ilysable … »
Pédéraste Camus, aucunement… je pense que Le Pen parlait au sens figuré plus qu’au sens propre, mais comme il a mis Mauriac dans la liste… ^^ Les tendances de Mauriac, alors, en 1955, étaient inconnues du grand public, mais probablement connues de quelques proches et que les choses avait finies par se savoir de quelques « initiés ». L’Extrême-Droite était friande de ce genre de conneries, comme elle l’est toujours aujourd’hui… ça lui permet de taper et de donner des leçons de morale sans cesse. Marine ne se prive pas. Moi je n’aime pas JL, ni DSK… qu’ils aillent se faire foutre ou qu’ils aillent foutre, comme ça les enchante, mais qu’ils nous foutent la paix. Qu’ils cessent de donner des leçons de vertu… et, surtout, qu’ils cessent d’exercer la violence sur plus faibles qu’eux pour assouvir leurs sinistres pulsions de dégénérés tout en se proclamant de Gôche… quoi que, c’est assez logique en même temps, hein… en latin « Gauche » se dit Sinister. 😀
Pourtant Mauriac est loin d’être inintéressant. Mais son homosexualité il l’a, lui, réglée à l’ancienne, en Catholique… en se mariant, toussa toussa… en faisant des enfants (des ou un ?) seulement ça ne l’a pas empêché d’avoir des passions homosexuelles d’une part et, d’après la Daniel Guérin (homosexuel et anarchiste) d’autre part de consommer quelques jeunes gens… mais quels « jeunes gens » ? 20 ans ou 13 ans ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/François_Mauriac#R.C3.A9v.C3.A9lations_post_mortem
Il faudrait aller voir dans sa correspondances avec Daniel Guérin non publiée et conservée à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine.
J’aime beaucoup Albert Camus, l’écrivain et le penseur. Son travail est important… tellement au-dessus de Sartre qui, pour moi, s’arrête là où il commence… à La Nausée… après il a tout chouré à Heidegger mais en en faisant n’importe quoi… puis il s’est noyé comme un con dans l’engagement et dans les excommunications dans la lignée d’Aragon. C’est pas beau le communisme. Et c’est encore moins beau lorsque ça se pare d’orgueil.
Ces débats sur la supposée pédérastie de Camus sont lourdingues. Ils auraient une utilité si cette aspect de la vie était visible sur son oeuvre. Ce n’est pas le cas contrairement à des gens comme Mauriac ou Montherlant.
Merci à Nebo pour les extraits, l’Homme révolté est le livre qui m’a réveillé au sens strict du terme. Il m’a amené vers ces deux auteurs (Dostoïevski et Nietzsche) à que vous citiez précédemment. C’est vrai qu’il y a du paganisme en lui dans le sens le plus pur et le plus poétique.
Ne jamais oublier que Camus a lu Les Possédés de Dostoïevski à 16 ans ce qui l’a marqué à tout jamais. Il l’a dit lui-même. Dans de telles conditions, impossible qu’il devienne communiste et encore moins de la manière Sartrienne.
Oh, on savait, dans le milieu littéraire, pour Mauriac. A preuve la dédicace de Nimier à Christian Millau sur la page de garde du Grand d’Espagne : « A Christian, ces pages que l’on tournent – non de jeunes pages que l’on retournent, François Mauriac »… (« Au galop des hussards » C.M)
Ps et on pourrait ajouter Rebater dès 1941, parlant de « ces pages distillées dans de l’eau bénite et du foutre de pédéraste ».
« Heureusement il reste à ces déshéritées de laisser entendre qu’il s’adonnent à la masturbation ou à la pédérastie, et s’ils n’osent le prendre à leur compte personnel, de faire savoir qu’ils regardent ces pratiquent avec ferveur. Les bons esprits accordent unanimement à la masturbation et à la pédérastie un gros coefficient révolutionnaire. (…)
Dans notre romantisme moderne, la pédérastie et la masturbation remplacent le spleen et le vague à l’âme du romantisme des premiers âges. Ce sont là aujourd’hui les formes les plus aiguës que prend l’inquiétude poétique, mystique, philosophique. (…)
Il est également reconnu par les docteurs de la littérature qu’en pratiquant la pédérastie, on fait acte de révolte contre la société et qu’on ne saurait mieux aiguiser sa sensibilité révolutionnaire. Dans les milieux intellectuels, tout inverti se trouve, de ce chef même, crédité d’un tempérament révolutionnaire. De plus chez un écrivain ou un artiste, l’inversion sexuelle est une présomption d’intelligence, de talent, voire de génie. C’est à présent une chose admise dans la bourgeoisie opulente où la compagnie des pédérastes est très recherchée. Qui veut faire carrière dans les lettres pu dans les arts fera l’économie de dix ou vingts ans d’efforts et sortira de l’obscurité dès ses premiers balbutiements s’il consent à faire savoir qu’il est pédéraste. »
Monologue de M. Lepage « Le confort intellectuel », Marcel Aymé, 1949
J’ai lu ça hier soir par hasard..
Publiez-le avec les références exactes, ça mérite d’être conservé.
Très interessant, ca pourrait expliquer beaucoup de mystères !
Vous pensez que c’est pareil dans la mode ? (tout ces designers sevrés de jolies filles mais qui sont, ou seraient, homo)
Il y a un milieu où de toute évidence, il y en a beaucoup, c’est le Quai d’Orsay. Quelqu’un a -til une explication?
J’ai le sentiment que la fameuse « rue arabe du Quai d’Orsay » a quelsque chose a voir avec les préférences sexuelles de certains diplomates.
Roger Holeindre ( encore lui ! ) « Tous les ambassadeurs que j’aie connue étaient pédés. »
Une explication ?
Montherlant était également de la fête pédéraste. La droite Marrakech se doit d’être saluée.
Montherlant, et Matzneff (son protégé)….