La guerre de Trente Ans 1618 – 1648 de Henry Bogdan
Henry Bogdan nous livre une très honnête synthèse sur la Guerre de trente ans. Une période très méconnue en France, qui n’a fait l’objet que de peu d’études, et le plus souvent à travers la politique de Richelieu. Alors qu’elle est toujours une référence importante dans la pensée politique américaine, qui se réfère constamment au traité de Westphalie (1648) pour désigner l’ordre européen.
D’un point de vue politique, c’est une période majeure, parce qu’elle voit l’émergence de l’Etat moderne, qui se substitue aux monarchies féodales et aux libertés locales. La Guerre de trente ans voit dans tous les pays européens, la cristallisation d’un conflit latent entre la centralisation du pouvoir, et la préservation de l’autonomie des aristocraties locales. En France, c’est la Fronde qui se matérialise à la mort de Richelieu, qui avait déjà essuyé nombre de complots de son vivant. En Grande-Bretagne c’est la dictature de Cromwell qui conduit à la décapitation de Charles Ier. En Espagne, la révolte du Portugal et de la Catalogne. La guerre demandant d’importantes ressources financières la paysannerie est pressurée. En France cette période voit l’émergence des grands financiers, ces fermiers généraux, qui prennent la collecte de l’impôt à ferme en échange d’une avance sur recette pour la monarchie, à charge pour eux de se payer sur la bête. De nombreuses révoltes paysannes éclatent en Europe, qui s’ajoutent à l’agitation religieuse, qui se superposent elles-mêmes à cette première opposition entre monarchie et aristocratie. La Suède très engagée dans cette guerre, subit le même genre de dissensions, avec les troubles paysans inhérents. La France entière et surtout les campagnes fêteront la mort de Richelieu par de grands feux de joie. Mais l’exemple le plus intéressant, c’est celui du Saint-Empire, dont Ferdinand II avait essayé de raffermir l’unité en renforçant la fonction impériale. Ce qui échouera totalement, puisqu’à la fin de la guerre, l’Empire a éclaté, et est tiraillé entre deux pôles. Au Sud les Hasbourg qui se sont retranchés dans leurs possessions patrimoniales, de ce qui deviendra l’Empire Austro-Hongrois. Au Nord, les Hohenzollen, dont les territoires deviendront le royaume de Prusse, qui réalisera l’unification allemande.
Ce conflit marque d’une part, la centralisation du pouvoir. Les États vainqueurs sont des États centralisés, dominés par une solide administration. D’autre part l’apparition d’armées permanentes, en France, mais surtout en Prusse, alors que les armées de mercenaires temporaires étaient prédominantes jusqu’alors. Et l’apparition d’une forme de nationalisme qui va se substituer à une vision simplement patrimoniale.
On estime les pertes démographiques de la guerre de Trente ans à environ 20 ou 30% en moyenne dans les zones de guerre, avec des régions où plus de la moitié de la population a disparu. Bogdan cite 7 millions de morts sur des États de 21 millions d’habitants. Le massacre de Magdebourg où périssent 25 000 personnes sur les 30 000 qui peuplaient la ville marque la sauvagerie du conflit. Il faudra un siècle pour que les terres laissées à l’abandon soient réoccupées. En comparaison la Pologne, pays le plus touché, n’a perdu « que » 15% de sa population pendant la 2nd guerre mondiale.
Même si le livre ne fait que survoler, on est interpellé par la stratégie de l’époque, qui se concentre sur la prise des villes et places fortes, en évitant le plus souvent le corps de bataille ennemi. Ce qui donne aux guerres une allure de piétinement, prenant et reprenant les mêmes places d’année en année, ravageant les mêmes régions, avec toujours des résultats relativement maigres. Cent-cinquante ans plus tard Napoléon révolutionnera l’art de la guerre en menant à l’inverse des guerres mobiles, avec pour objectif la destruction du corps de bataille ennemi et non plus la prise des places.
L’Europe prenant conscience qu’elle court à sa perte si de telles guerres devaient se reproduire crée un ordre politique nouveau. On tente de limiter les effets de la guerre. L’Europe devient un ensemble d’États, disposant de frontières précises et reconnues par les autres pays, et sur lesquels le prince ou le monarque exerce sa pleine et entière souveraineté. Le concept d’équilibre des forces se substitue progressivement au rêve d’une monarchie universelle, ce qui conduit à des guerres limitées aux objectifs limités. Les Anglais en donneront la parfaite mesure sur le continent en œuvrant toujours à affaiblir l’État le plus fort qui menacerait un équilibre des forces qui leur serait négatif. Sur le plan religieux, le modèle germanique de la paix d’Augsbourg de 1555, qui avait rétabli la paix en Allemagne en donnant aux princes et aux cités libres le droit de choisir leur religion ; chaque territoire adoptant la foi de son souverain, selon la formule cujus regio, ejus religio ; est complété et élargi par l’admission des calvinistes. A une époque dominée par la ferveur religieuse et le fanatisme idéologique le droit d’exercer librement sa religion et la tolérance se trouvent renforcés.
A l’inverse des États-Unis qui ont toujours jouis d’une sécurité géostratégique exceptionnelle, et qui par voie de conséquence n’ont jamais connus la guerre étrangère sur leur sol, l’Europe ravagée par la guerre de trente ans adopte les prémices d’un droit international qui entend restreindre la portée des conflits. Différence qui explique encore aujourd’hui que les Européens et les Américains entretiennent une vision différente sur les affaires du monde. Le traité de Westphalie qui clôt cette guerre de trente ans reste un marqueur important pour comprendre les relations internationales.
Je ne sais rien de ce Henry Bogdan, à part qu’il est professeur émérite et spécialiste de l’Europe Centrale. Aurait-il du sang slave que cela ne me surprendrait pas. Bogdan serait la francisation de Bogdanovic que cela ne m’étonnerait pas non plus. Quoi qu’il en soit, même dans sa forme « Bogdan », en traduction littérale le nom signifierait à la fois « Jour de Dieu » ou « Don de Dieu »… ce qui est très beau. Sa page Wikipédia, très réduite, affirme : « Spécialiste de l’Europe de l’Est et des problèmes des minorités nationales. Il a réalisé des missions dans les pays baltes, en ex-Yougoslavie et en Arménie. »
Le monsieur donne l’impression de connaître son affaire.
Pardonnez-moi cette parenthèse.
Par contre, jetez un oeil là-dessus, signé par ce même historien :
http://conference_art.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/les_turcs_ottomans_a_lassaut_de_leurope.asp
Je doute fort que les chrétiens se remettent sur la gueule entre eux demain sur le territoire zéropéen, ou alors ils n’auront vraiment rien appris de la guerre en ex-Yougoslavie… mais la question est… ou plutôt les questions sont :
* Un conflit ouvert entre islam et christianisme sur notre continent durera t-il 30 ans ? ^^
* Les Protestants, Catholiques et Orthodoxes se retrouveront-ils sur la même longueur d’onde face aux muzz ? N’oublions pas que les Croates Catholiques se sont alliés contre les Serbes Orthodoxes avec les Musulmans Bosniaques alors qu’ils ne les supportent pas, juste par principe. Et les Protestants ont, d’une manière générale en Europe plutôt éprouvé de la sympathie pour cette alliance si ce n’est donné un fort soutien.
Il est indiscutable que si un conflit semblable devait avoir lieu le système politique européen se trouverait fortement re-dessiné.
Je crains, malheureusement, que Bruxelles et ONU, voire même OTAN, trouveront le moyen de geler la situation, comme avec les accords de Dayton et de nous obliger à vivre les uns avec les autres malgré les acrimonies et les rancoeurs mutuelles.
Bon, puisque ça me concerne un tout petit peu, j’interviens. Mais promis aucune insulte et je resterai élégant et courtois tout le long de la conversation. En plus je suis de bonne humeur en ce moment 🙂
Nebo, en plus d’être assez lourd, vous me semblez sacrément CAB sur les bord si on me permet d’employer cette expression.
Il n’y a que dans votre monde imaginaire que l’on va prendre son arme pour aller tuer son voisin juste parce qu’il est chrétien, musulman ou encore de différentes branches de celles-ci.
Les gorans, les serbes musulmans qui ont combattu avec vous tout le long des récentes guerres, vous les avez déjà oublié? Pour qui vous prenez vous à la fin de jouer les défenseurs du monde chrétien alors que les musulmans ne vous dérangent pas quand ils sont serbes, et que comble du comble, vous les préférez aux chrétiens des autres ethnies (et je me fiche de vos « appréhensions » personnelles, je me contente de regarder les faits).
Les croates se sont alliés aux bosniaques musulmans parce qu’ils sont persuadés, même si la réciproque n’est pas vraie, que ceux-ci sont des croates musulmans.
De même que de nombreux albanais orthodoxes se sont engagés dans l’UCK pendant la guerre de 98-99.
La situation des Balkans est particulière et incomparable avec tout autre endroit, parce qu’il s’agit d’un endroit libéré très récemment d’un Empire moyenâgeux et à qui on a inculqué des convictions (le nationalisme) occidentales modernes qui ont mis quelques siècles à maturer (comme c’est exactement décrit par Vae Victis, et effectivement le Traité de Westphalie a été un tournant déterminant).
L’ethnie, l’apparence physique, la couleur de peau, tout ça est au final bien plus fort que de savoir à quelle religion on appartient, puisque le commun des mortels ne lit pas le Coran ou la Bible.
Parce que quand vous essayez de faire croire à une nouvelle croisade en Europe avec la Yougoslavie, et que les natios français emprunts de jacobinisme et d’assimilationisme sautent les deux pieds dedans, tous les patriotes européens sans exception, et les allemands en particulier, ne voit cela que pour ce que c’est, à savoir un conflit à l’ancienne, avec des chrétiens et des musulmans dans les deux camps.
Vous prononcez le mot magique « islam », mais bien entendu personne n’aura l’intelligence ou la sensibilité pour analyser la donnée essentielle, à savoir le facteur de transmission culturelle.
J’ai appris récemment à ma mère qu’elle était passible de la mort en terre d’islam, pour avoir épousé un chrétien et avoir fait baptiser ses enfants. Elle pensait jusque là qu’on pouvait être musulman comme on pouvait être chrétien, que c’était juste des différences de rite qu’on suivait plus ou moins si on en avait envie, que ça n’avait aucune importance. Et c’est à peu près la même chose pour tous les albanais qui se disent musulmans que j’ai rencontré.
Car dans votre fureur nationaliste, vous oubliez juste de préciser que les musulmans des Balkans sont des anciens chrétiens qui ont été convertis de force par l’occupant, et qu’ils n’ont donc pas les mêmes réflexes et les mêmes habitudes que les arabes par exemple.
Je suis moi assez optimiste pour la région, et je pense que c’était les dernières guerres de ce type.
Pour ce qui est des accords de Dayton, le compromis trouvé est au final le meilleur pour la paix à moyen terme, et surtout compatible avec le droit international en vigueur, puisque l’entité Bosnie-Herzégovine était susceptible de demander l’indépendance, puisque seul état reconnu dans la RSFY, et non pas une quelconque Croatie catho-musulmane comme le demandaient les croates au début de la guerre.
Bref, là où dans vos délires vous voyez une guerre contre l’islam, vous ne trouverez que des gens détestant les serbes, en tant qu’ethnie et non en tant qu’orthodoxes, et vous rendez l’Europe encore susceptible d’une situation à la I° GM, puisque je peux d’ores et déjà vous assurez d’une alliance au cas où Croates-bosniaques-albanais-hongrois, avec fort soutient des allemands.
L’enjeu de cette fin de XX° siècle consiste en l’invasion et au remplacement du monde blanc par les peuples du tiers-monde, et le point central de cette guerre aussi bien matérielle que métaphysique se situe en Israël, derrière les patriotes sionistes.
J’espère avoir été clair et bonne après-midi.
PS: Henry Bogdan est d’origine hongroise si je ne m’abuse.
« Mais promis aucune insulte et je resterai élégant et courtois tout le long de la conversation. »
Bien…
Et il poursuit :
« Nebo, en plus d’être assez lourd, vous me semblez sacrément CAB sur les bord «
Non, aucune insulte… ou à peine voilée.
« Car dans votre fureur nationaliste, vous oubliez juste de préciser que les musulmans des Balkans sont des anciens chrétiens qui ont été convertis de force par l’occupant, et qu’ils n’ont donc pas les mêmes réflexes et les mêmes habitudes que les arabes par exemple. »
Quelqu’un devrait expliquer également à ce monsieur que s’il est bien un non-nationaliste en ces lieux c’est probablement ma pomme… que je suis rentré dans le lard des serbes pour ce qu’ils avaient commis à Srebrenica… et que je ne parlais aucunement de son pitoyable Kosovo mais de l’Europe et que ce que je redoute c’est précisément ce que redoute Dantec : un Srebrenica à échelle européenne.
Pour ce qui est des chrétiens convertis de force… demeurons clairvoyants… je pense que les convertis n’ont jamais pu comprendre comment les serbes, les grecs ou les bulgares ne s’étaient jamais convertis, eux… ne s’étaient jamais reniés, eux… n’avaient jamais donné leurs culs au prophète, eux… avaient préféré crever plutôt que de renier leur Foi, eux… et qu’ils n’ont aucune leçon à recevoir des personnes qui ont le cul entre deux chaises.
« Pour ce qui est des accords de Dayton, le compromis trouvé est au final le meilleur pour la paix à moyen terme, et surtout compatible avec le droit international en vigueur »
Un tel niveau d’analyse géo-stratégique me laisse pantois car il contredit absolument tout ce qui se fait et dit sur le terrain entre les trois factions et que même les croates dans leur tendances les plus dures sont en train de réaliser progressivement qu’ils n’auraient jamais dû s’allier aux muzzs. Sauf chez les bisounours que l’on trouve de parts et d’autres.
Bref… pour la faire courte… cet idéologue révisionniste qui vient à maintes reprises tenter de me donner des leçons alors que ses messages récents encombrent encore les forums et blogs de « sky rock » et que j’ai largement l’âge d’être son père est, quoi qu’il dise et tente maladroitement de stipuler en prétextant être de bonne humeur une insulte à l’intelligence en général.
On dirait que Chruchill a pensé à vous en explicitant sa définition du fanatisme : « Un fanatique est quelqu’un qui ne veut pas changer d’avis et qui ne veut pas changer de sujet ». – VV
Moi ce que je vois c’est qu’à un com généraliste et fort modéré de Nebo, com qui pose des questions, avance des hypothèses, on répond par un com au vinaigre assez concentré : « lourd » « Cab » « délire » etc et com qui va chercher un Kosovo dont il n’était pas question chez Nebo (sans son com 1). Bref, un ton, une manière d’écrire pénible et qu’objectivement je trouve indigne d’Ilys. Ça pourrit le fil, ce n’est pas du tout à la hauteur de la réflexion de Nebo. On peut très bien discuter des idées de celui-ci sans insultes plus que larvées, on a le droit de défendre les accords de Dayton avec des arguments, mais SVP, restez à la hauteur de l’enjeu. Ne rabaissez pas tout à de puériles guéguerres. Ce n’est certes pas ce qu’a fait Nebo dans son com n°1, com encore une fois très mesuré, tentant de voir, sur un ton policé, des faits politiques sans préjugés mais en posant des questions, en interrogeant l’Histoire européenne récente etc. Si à chaque com de ce type, qui voit les choses d’assez haut, on a un trollage qui ramène tout à des attaques c’est fatiguant.
Oui, le but de mon premier commentaire n’était absolument pas de piétiner dans la boue des Balkans, mais plutôt de prendre ce conflit comme point de réflexion puisque la charge religieuse y était très forte de toutes parts.
Certains nationalistes croates, par exemple, sont tout juste en train de réaliser ce qui s’est passé et à quel point ils se sont trompés d’ennemis. Cette « révélation » est en train de faire son petit bout de chemin dans les têtes.
Un exemple que j’ai cité hier mais qui a été effacée, que je vais tenter de remettre parce qu’elle est en lien directe avec le conflit religieux transposé au XXI ème Siècle, est celui du Nationaliste croate Tomislav Sunic, dont je suis loin de partager toutes les prises de position, loin s’en faut, a changé du tout au tout concernant les serbes, par exemple, qu’on lui avait présenté à l’époque de la guerre comme des serbo-communistes essentiellement, il a écrit une série d’articles qui ont perturbé les nationalistes croates (parmi lesquels il s’est fait, du coup, des ennemis) dans lesquels il dit des choses comme celle-là :
« En Bosnie, la suspicion persiste aujourd’hui parmi les Croates catholiques et les Serbes orthodoxes envers le gouvernement musulman slave de Sarajevo. Il est parfaitement possible qu’une sorte de réconciliation ait lieu un jour entre les Serbes et les Croates en dépit d’un siècle d’hostilité mutuelle. Un tel développement semble beaucoup moins probable entre l’un de ces groupes et les musulmans slaves.«
Je rappelle qu’officiellement les Croates sont alliés aux musulmans en Bosnie-Herzégovine.
Il lève le voile, également sur les « Catholiques à Babouches », authentiques ceux-là, ce qui est énorme quand on sait l’admiration que les nationalistes croates ont toujours pour le boucher-collaborateur de la seconde guerre mondiale, Ante Pavelic :
« Le libéralisme moderne prêche la tolérance raciale et la convivialité multiculturelle. Cependant, après les frappes terroristes contre les Etats-Unis, et après le bombardement US de l’Afghanistan, l’utopie multiculturelle commence à montrer son coté obscur. C’est une grande ironie de l’histoire que les nationaux-socialistes et les fascistes aient eu beaucoup de supporters et de volontaires militaires fervents dans les Balkans et au Moyen Orient pendant la Seconde Guerre mondiale. Rétrospectivement, le fasciste croate et dirigeant catholique Ante Pavelic semble être un vrai avocat du multiculturalisme libéral. Au centre de la Zagreb catholique, il fit construire une grande mosquée – dont les minarets furent abattus et détruits par les communistes yougoslaves victorieux en 1945.«
SOURCE : http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EkkEyylFlVcUvztxti.shtml
Il me semble à la lecture de lignes comme celles-là que les lignes de partage sont en train de se déplacer. Et c’est la raison pour laquelle j’ai précisé dans mon premier commentaire que les chrétiens, toutes confessions confondues, feraient mieux d’aspirer si ce n’est à une unité totale, du moins à un respect mutuel et un soutiens partagé. Prendre le parti de l’Islam afin de diminuer l’Orthodoxie me semble parfaitement crétin. Tout comme dans les régions reculées de Russie (Restif l’avait évoqué une fois) des orthodoxes s’allient à des muzzs pour faire le coup de poing contre des catholiques me semble parfaitement gerbant.
« Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles. » (1 Corinthiens 8:9)
« Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. » (Romains 14:1)
« Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. » (Romains 14:13)
« Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. » (2 Corinthiens 6:3)
« Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. » (Galates 5:13)
Il est des chrétiens, toutes tendances confondues, qui devraient relire leurs textes et tourner leurs langues dans leurs bouches plus de sept fois avant que de lancer des excommunications dignes des fatwas musulmanes.
« Le traité de Westphalie » à venir, au terme si ce n’est d’un conflit du moins de remous considérables dus à un clash civilisationnel de plus ou moins grande importance sur le Continent Européen se devra, à tout prix d’éviter les écueils lamentables du traité de Dayton qui a littéralement sclérosé l’état fantoche de Bosnie-Herzégovine en laissant camper chaque faction sur ses positions sans réelle collaboration entre elles sensées faire fonctionner la machine. La seule chose qui a été épargnée par cet accord de Dayton est la poursuite des massacres, ce qui est pas mal, mais guère suffisant. Il me semble évident que l’accorde de Dayton n’aura pas de suite dans l’Histoire si on devait se mettre autour d’une table après une conflagration européenne de nature civilisationnelle impliquant des identités et des religions. A moins, comme je l’ai déjà dit que nos élites merdiques qui nous tiennent par les couilles ne prennent la décision de nous maintenir dans un statu quo tiède comme en Bosnie-Herzégovine.
Je conseille aux lecteurs d’ILYS cet entretien de Tomislav Sunic, en quatre partie, assez intéressant, où il évoque son parcours personnel en ex-Yougoslavie, ainsi que ses erreurs. Voici le lien de la première partie :
http://www.youtube.com/watch?v=G7GtdapT5UU
Oui, et moi j’ai répondu que l’enjeu de la véritable guerre chrétienté/islam consistait en la disparition de la race blanche et au remplacement des européens par des populations du tiers-monde, et que chercher des alliances catholiques/orthodoxes/protestants était complètement vain puisqu’il ne s’agit là que de noirs et d’arabes qui arrivent par millions et transforment nos pays en poubelles.
N’importe qui d’un petit peu futé aura compris que le but du jeu est de se servir de cette nouvelle donne pour montrer le lien de parenté profond entre nous tous, et ainsi en terminer avec toutes ces histoires puisque jamais il n’y a eu de revendication de charia et de califat de la part des bosniaques et des albanais.
Votre façon de voir les choses, de croire que ce sont concrètement les curés, les popes et les pasteurs contre les imams, alors que tout se beau monde est en train de militer pour les sans-papiers, c’est voir les choses avec une structure mentale de musulman, puisque vous ne voyez que la forme et ne cherchez jamais à saisir la source et les contextes, et qu’en plus vous avez une appréhension des écritures très islamique. C’est l’islam qui est en nous qu’il faut combattre, et cet islam là conduit à faire penser qu’il y a conflit islam/chrétienté là où il n’y en a pas.
Le fait est que l’Europe ne s’est pas développée à la même vitesse, et qu’il reste des sortes de failles spatio-temporelles entre les différentes régions.
Attendons qu’il y ait une véritable réaction contre les invasions ethniques, et que l’islam soit connoté religion des noirs et des arabes, et on verra bien la tournure que prendront très rapidement les choses dans les Balkans.
Pour le reste pas envie de commenter, je ne vais pas parler à la place de mes quelques amis croates qui pour sûr auraient du mal à se retenir sur le coup, mais la seule chose dont je suis sûr, c’est que les gens simples de la région, quelle que soit leur ethnie ou leur religion, demandent simplement à ce qu’on punisse les vrais criminels, et qu’on fasse enfin la paix.
Je n’y crois pas une seule seconde, mais si jamais vos propagandes devaient conduire de nouveaux à un conflit ultra-meurtrier dans la région, je le ferais payer à ceux qui auront diffusé le message.
Maintenant je suis en âge de me battre, je ne pourrais plus simplement rester prostré à regarder ma mère pleurer.
Vous nous emmerdé avec votre mère. Je suis certain que c’est une dame charmante, mais je ne vois pas trop ce qu’elle vient faire dans la guerre de 30 ans. Vous êtes comme les Arabes à tout le temps parler de leur mère, à tout le temps jurer que ci ou ça sur la tête de leur mère.
« cujus regio, ejus religio »
Je crains que cela ne soit dépassé. Malheureusement ou heureusement, c’est selon.
J’ai corrigé.
Déjà quelqu’un qui passe son temps à changer de pseudo, qui menace qu’il va faire la peau à quelqu’un, non seulement n’est point digne d’ilys, mais participe en répétant toujours les mêmes choses à un évident trollage qui démontre sa schizophrénie personnelle entre sa race albanaise qui le torture face à son occidentalité qui, elle, rejette son albanité. Tant qu’il ne fera pas le ménage dans sa conscience en choisissant soit la France, soit l’Albanie, il débarquera dans le coin en faisant la gaillard bien dans sa peau et il repartira d’ici avec sa bite et son canif en jurant sur sa mère qu’on ne l’y prendra plus. Je note pour ma part qu’il s’est fait tancer allégrement par plusieurs personnes sur ilys et qu’il revient toujours pour une seule et unique chose : faire chier Nebo.
Nebo, votre lien vers le nationaliste croate est passionnant. Vous avez raison, les démarcations ne sont déjà plus les mêmes qu’il y a 20 ans
Nebo, j’ai retrouvé une vidéo sur YouTube qu’un ami serbe de Bosnie m’avait montré il y a quelque temps de cela qui va vous intéresser. Il s’agit d’un juif américain qui explique quelques vérités sur les Balkans et les serbes en particulier.
http://www.youtube.com/watch?v=8lFWuGVE7rs
Ce type est pathétique. Atteint jusqu’au fin fond de son cortex. Comme la gonzesse hystérique que quelqu’un a montré sur une vidéo de you tube sur un autre sujet il y a quelques jours. Il ne peux pas lâcher l’affaire parce qu’il faut que sa propagande révisionniste touche au but. Sa propagande est plus forte que sa volonté. J’aime beaucoup parce qu’il me fait rire, mais il ne fait qu’une seule chose, pourrir le sujet initial. Il indique une seule chose par ses messages : que les serbes sont tous à exterminer, ce qui est le fantasme de tout albanais et de tout bosniaque qui se respecte.
J’adore quand il cause de « petits haineux », c’est redoutable dans le comique.
Je viens de relire les différentes interventions sur ce fil. Et je me permets de relever cette phrase :« puisque jamais il n’y a eu de revendication de charia et de califat de la part des bosniaques et des albanais. » qui me laisse sans voix. Il suffit de faire quelques recherches par google pour voir que le grand mufti de Bosnie vient de se rapprocher concrètement des wahabites saoudiens et qu’il en parle avec une conviction des plus naturelle. Il est beau l’accord de dayton qui interdit aux autres parties d’entreprendre quoi que ce soit de concret^pour stopper ce rapprochement. La seule chose que cet accord autorise aux différentes parties c’est de demeurer sur des positions en attente jusqu’à la prochaine guerre qui sera une fois de plus terrible. Pardonnez moi Nébo, parce que nous sommes dans les Balkans.
L’Europe dans cette histoire devrait apprendre au lieu de se cacher les yeux.