Laxisme judiciaire 5

Un coup de couteau, aucune sanction immédiate et efficace sinon un grotesque « rappel à la loi » (je me demande d’ailleurs s’il ne faudrait pas inventer le « rappel à la loi » avec sursis)  :

Un coup de couteau pour une simple bousculade

Le 7 janvier dernier, 5h30, station de métro place Monge (5ème), suite à une bousculade, le ton monte entre deux usagers ; l’un sort un couteau, en menace son adversaire, lui en porte un coup à la cuisse et s’enfuit avec un comparse.

La victime, opérée, se voit prescrire 15 jours d’ITT.

Les investigations de la sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT) permettent de retracer le parcours du duo et le fil de leur soirée, très alcoolisée. Grâce à des enregistrements de vidéoprotection, les policiers voient l’auteur du coup de couteau retirer de l’argent à un distributeur, et peuvent ainsi l’identifier.

Agé de 22 ans, il est interpellé le 2 mars à 7h35 à son domicile de Châtillon (92). La perquisition permet de découvrir des vêtements qu’il portait au moment de l’agression.

S’il a bien reconnu avoir porté le coup, il a ajouté s’être simplement défendu.

Mis en examen, il a été laissé libre ; quant à son ami, âgé de 25 ans, il a fait l’objet d’un rappel à la loi.

— Source : PPflash du jour à 11h10.

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

8 réflexions sur « Laxisme judiciaire 5 »

  1. Rosco

    Décision de justice particulièrement abjecte, prise manifestement par un trotskyste qui ne s’est jamais retrouvé menacé par un individu muni d’un couteau.

    Qu’on se le dise une bonne fois pour toute : face à un couteau, on est en danger de mort immédiate. De ce point de vue, tout coup de couteau devrait être considéré comme une tentative de meurtre pure et simple.

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