En vérité, l’immigration comporte certains périls, si, par ailleurs, elle répond à des besoins inéluctables. Elle peut affaiblir l’originalité et la pureté de la race. (…) Le moment est venu de réglementer, de façon minutieuse, et sévère, comme aux États-Unis, notre politique d’immigration.
Les phrases qu’on vient de lire avec un légitime scandale devant tant de racisme clairement exprimé sont de Louis Pasquet, sénateur des Bouches-du-Rhône et ministre du Travail vers 1926, cité dans L’Action française du 22 janvier 1927.
Curieusement, la notice biographique officielle de Louis Pasquet sur le site du Sénat, si elle mentionne bien un ouvrage sur l’immigration datant de 1927, ne croit pas bon de donner la teneur des idées de ce grand homme sur le sujet.
Exprimons le souhait que le lycée qui porte son nom en Arles soit rebaptisé au plus vite…
J’observe que sur le site du lycée ils annoncent déjà leur solidarité à Pasquet ! Quelle réactivité !