Vais-je, avec Robert Ménard qu’on ne présente plus et Laurent Obertone du Ring, regretter que la peine de mort n’existe plus en France ?
Et ce pile après la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de vingt-deux ans du meurtrier d’Anne-Lorraine Schmitt ?
Non.
Non pas parce que rien ne justifierait qu’on enlève la vie d’un homme comme l’a répondu avec niaiserie le présentateur de I-Télé confronté au regret et au petit soupir de Robert Ménard. Tout au contraire, il y a un tas de choses qui justifie qu’on enlève la vie d’un homme. Moi-même, ce genre d’idée me traversent au moins trois fois par jour. Or, je ne prends plus les transports en commun. C’est dire.
Non parce que cela permettrait de libérer quelques places de prisons, diminuer les effectifs des psychologues dans l’univers carcéral (et peut-être même, rêvons un instant, globalement) et réduire les coûts.
Mais bien précisément en raison de cette fâcheuse histoire d’erreur judiciaire.
Au passage, il est quand même navrant qu’on ne puisse plus, dans nos sociétés occidentales, imaginer des moyens d’ôter la vie de quelqu’un sans passer au préalable par la case salle d’assise.
Passons.
Au Ring, parce qu’on a aussi des couilles, même si on est pas forcément potes avec Soral, on montre ses biscoteaux entre deux erreurs factuelles,
La peine de mort n’existe que pour les innocents. Ne condamne-t-on pas à mort des innocents lorsque l’on remet en liberté des types comme Thierry Devé-Oglou ? Oui, la peine de mort, ce n’est pas bien, parce qu’on risque l’erreur judiciaire. Une erreur judiciaire qui sera certes beaucoup plus rare que celles, chaque année, qui coûtent la vie de paisibles citoyens, coupables d’avoir la malchance de croiser la route de ces types qui « ne présentent plus aucun danger pour la société », selon la formule qui a motivé la libération de monsieur Devé-Oglou suite à son premier viol. Au fait, que risquent-ils, les responsables de sa sortie ?
Eh oui. Ce n’est pas bien. Et au-delà du fait que ce ne soit pas bien, l’erreur judiciaire se révèle également, tout comme un meurtre perpétré par un récidiviste, un facteur de trouble et de méfiance envers notre justice. C’est que chacun peut s’imaginer en victime sans doute, mais également en accusé à tort. Pour ma part, dès la cour de récréation j’ai expérimenté ces deux aspects. Plus celui de bourreau. Passons également. Il y a prescription.
Il faut donc imaginer autre chose.
Cet autre chose, je le martèle ici en pure perte et par simple plaisir depuis des mois, c’est la responsabilisation du magistrat du siège ou bien une limitation de ses prérogatives -ce qui doit s’accompagner, parallèlement, d’une responsabilisation accrue des jurés populaires. Ainsi pourrait-on, pour tout ce qui est après jugement et en matière de crimes, réformer le régime des remises de peine, la libération conditionnelle, empêcher de traficoter la peine de sûreté, etc.
Tuer quelqu’un alors qu’on peut le mettre hors d’état de nuire pendant trente ans -voire plus s’il le faut- il faudra m’expliquer l’intérêt.
Si ce n’est de prendre le risque d’avoir fait une connerie.
Et, pour ma part, en tant que potentiel justiciable et potentielle erreur judiciaire, cela ne me dérange pas de payer un peu plus pour limiter ce risque. Comme, d’ailleurs, le fait de payer un peu plus pour avoir des prisons décentes et qui ne mélangent pas, par exemple, les gens qui sont là pour des violences sur les personnes et les autres.
Le meurtrier de Anne-Lorraine Schmitt avait été condamné à cinq ans de prison. Dont deux avec sursis. Pour un viol avec arme en 1995. Tout le monde aura compris que même si la décision de la cour d’assise à l’époque avait été suivie, Anne-Lorraine Schmitt ne serait probablement pas parmi nous aujourd’hui. Condamné à cinq ans, deux de sursis, un an de préventive, le type serait sorti au bout de deux ans au lieu de un.
Je ne suis pas certain que cela aurait été suffisant pour faire une différence et pour l’empêcher de prendre un train avec un couteau dix ans après.
Le verdict de l’époque était trop clément ? C’est fort possible, oui. Mais une fois cela posé, qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’il faut accorder une place substantiellement plus importante aux parties civiles ? Est-ce qu’il faudrait désormais respecter dans la salle de la cour d’assise autant de minutes de silence que le crime a duré ? Est-ce qu’il faudrait créer des peines planchers pour les cour d’assises -où les jugement sont rendus par un jury populaire au nom du peuple français ? Exiger une commission qui réformerait chaque année le quantum de la peine afférente (ou de la peine plancher qu’on aurait instauré) à tel ou tel crime, le tout basé sur une évaluation des variations de la sensibilité populaire sur tel ou tel crime ?
C’est bien gentil de dire n’importe quoi et de finir par parler de notre époque qui aime tant se choquer et s’indigner pour ne pas proposer autre chose qu’une manière inverse de se choquer et de s’indigner. Je veux bien que ce soit un article d’éloge funèbre. Mais dans ce cas-là, on ne parle pas de justice. On reste dans l’émotion. D’ailleurs, à la lecture de l’article du Ring, il y a même un moment ou deux où j’ai presque failli lâcher une larme. Ce doit être la description saisissante du meurtre par Laurent Obertone. Mais, après avoir lâché sa petite larme dont tout le monde se fout, mieux vaut avoir quelque chose à dire ou proposer pour limiter au maximum ce genre d’évènements si on veut parler droit. Sinon, autant créer des cercles des pleurs comme on pratique aujourd’hui des cercles du rire.
Ce qui, d’ailleurs, quand j’y pense, serait étrangement beaucoup plus amusant.
Je ne comprends pas bien votre réflexion : vous regrettez ou pas la peine de mort? A dire vrai, la réponse (m’) importe très peu : c’est un débat dépassé. Elle n’existe plus en France (c’est « passé » dans la Constitution) et on ne reviendra pas là-dessus, les consciences n’y sont plus du tout sensibles, au contraire.On peut le regretter ou pas mais c’est un fait. Le vrai débat c’est le problème de l’application des peines, c’est là-dessus qu’il faut travailler.
Je suis contre la peine de mort. Je reconnais toutefois que certaines personnes seraient mieux six pieds sous terre qu’en prison. Quelles personnes ? Par exemple celles qui sont en vacances prolongées sur l’île de Cuba. Autrement dit je suis un chaud partisan des exécutions extra-judiciaires.
Et qu’on ne me dise pas que tout ceci est contradictoire !
Non, non c’est pas contradictoire, c’est plus clair!^^
Je ne suis pas juriste, je n’y connait rien, mais à mon avis, il y a une peine qui manque beaucoup plus que la peine de mort, c’est la peine de relégation:
» la « relégation », qui s’applique à partir de la loi du 27 mai 1885 aux « récidivistes »[9],[1].
La relégation est ainsi une peine supplémentaire infligée par les tribunaux en cas de récidive. Pour certains crimes, il suffit d’une seule récidive pour y être condamné; pour d’autres délits, tels que le vagabondage, il faut sept récidives avant de se la voir infligée. De 1887 à 1897, les relégués étaient envoyés en Guyane et Nouvelle-Calédonie, puis, à partir de 1897, uniquement en Guyane. En 1907, la peine de relégation a été abrogée pour les femmes et remplacée par l’interdiction de séjour pendant 20 ans[10],[1]. La relégation a été définitivement supprimée du droit français par la loi du 17 juillet 1970, instituant pour les récidivistes la tutelle pénale[1].
La transportation, quant à elle, est abrogée par un décret-loi du 17 juin 1938[11].
La déportation a été définitivement supprimée du droit français pendant la présidence du général de Gaulle, par une ordonnance du 4 juin 1960″
Source Wiki.
Oui,mais ça revient à la notion d’élimination : mort physique (peine de mort) ou mort sociale (relégation).
Le problème c’est qu’aujourd’hui on n’est plus du tout dans ce type de finalité. Nos consciences modernes n’imaginent pas une seule minute ce genre de moyen parce que le criminel est considéré comme une victime… C’est la première victime, avant même celle qu’il a tué (par exemple). Et l’emprisonnement rajoute d’une certaine façon à sa souffrance ou pathologie sans soigner!
Alors c’est choquant bien sûr pour toutes les VRAIES victimes mais ça permet de comprendre mieux comment on en est parvenu à ce type de dérive.
Effectivement, comme le souligne Blueb., il faut travailler dans l’optique d’une application des peines qui soit plus solide, c’est la seule marge de manœuvre qui nous reste.
Songez qu’aujourd’hui les lobbies anti prison sont de plus en plus actifs au niveau européen! Alors le débat sur la peine de mort, pourquoi pas mais il y a urgence ailleurs.
Quand un bateau est au fond de l’eau, on pense à sa survie, pas à sauver les meubles!
La Prusse à ouvert des centres pour jeunes difficiles , en Russie , pour des raisons financières . Ces batîments était parfois d’anciens Goulags …
Si le Capitalisme réouvre des Goulags , la République peut bien réouvrir Cayenne …
La V ème j’entend …
La peine capitale japonaise, basée sur leurs » critères de Nagayama « , me semble assez raisonnable. Par pendaison, c’est sûr, ça fait un peu rustre.Et ils ont de la chance , eux, les journalistes français à cols roulés leurs foutent une paix royale. Comme quoi pour le riverain89 moyen il est moins grave de tuer quand on est un niakoué en costard que quand on est un texan à stetson.
C’est très bien, la pendaison. Par contre, la guillotine c’est vilain. Ca fait peuple.
Au contraire XP, c’est très bien la guillotine, c’est assez élégant, sûr, net, c’est la Frenchtouch dans toute sa splendeur, la corde, c’est vulgaire, ça existe partout et de tout temps, pas de cérémonial…
Le problème n’est pas tant si on est pour ou contre la peine de mort…c’est qu’on ne peut même plus avoir de débat…Comme disait la crevette, c’est dépassé…
100% pour la peine de mort.
Si les romains ne l’avaient pas eu dans leur code pénal, le christianisme n’aurait peut-être jamais existé.
Le plus classe concernant la peine de mort ça reste le peloton d’exécution.
Mais il y aussi des trucs un peu plus fun : écartèlement, roue, bucher etc…
Je rejoins tout à fait Blueberry sur ce point : « Je suis contre la peine de mort. Je reconnais toutefois que certaines personnes seraient mieux six pieds sous terre qu’en prison. »
Je suis depuis très longtemps favorable à la réouverture des bagnes !
A ce propos, je recommande à tous l’excellent « que sais-je » sur la Peine de mort, qui recense les différents modes d’execution utilisés dans l’histoire… A mourrir de rire.
La plus cocasse étant celle consistant à empêcher au condamné de dormir, et même de s’assoir…. Jusqu’à ce que mort s’en suive.
Il y a aussi le recyclage en jeux du cirque. l’humain remplacerait le taureau et on pourrait an faire des émissions sympa de télé-réalité.
Contre la peine de mort.
Pour trois raisons.
– Pratique : le risque, non négligeable, d’erreurs judiciaires.
– Philosophique : on ne condamne pas quelqu’un à une peine que l’on ne connaît pas (cf.Pierre Boutang)
– Politique : en tant qu’anarchiste de droite (je sais le ridicule de telles classifications, mais bon) je ne peux supporter l’idée que l’état détienne un pouvoir absolu sur les individus.
Quand on est de droite et libéral sans être anarchiste libertarien, les fonctions régaliennes de l’Etat, ca ne gène pas. Et ici l’Etat a toute sa place. C’est ce qu’on lui demande. Faire l’ordre.
D’autre part, on oublie l’aspect esthétique et profondément humain de la peine de mort et je suis surpris qu’on n’en parle pas. Quoi de plus beau qu’un pourri qu’on execute (à l’issue d’une décision prise par un juri populaire, dans le strict cadre de la loi bien sûr…)? Contrairement à ce que l’on dit, je pense que cela n’agite que le meilleur de tous. Quel excellent exutoire à l’horreur du crime commis. Pour la famille de la victime, comme pour la société. C’est d’ailleurs l’absence d’un tel exutoire qui est génératrice de violence incontrôlée.
Enfin, cela rappelle aux meurtriers en puissance ce qui les attend. Je n’ai jamais cru ceux qui prétendent que la peine de mort ne faisait pas baisser la criminalité.
‘ Quel excellent exutoire à l’horreur du crime commis. Pour la famille de la victime, comme pour la société »
Pour le coupable aussi, avait dit Baudelaire.
J’oubliais une quatrième raison.
– Symbolique : la peine de mort (1) lie l’exécuté à l’exécutant. Ne jamais se lier à ce qui est pernicieux. Un ennemi mortel ne se combat pas, il se repousse, on le désactive par la négation.
(1) ou toute exaction moralement condamnable.
Autrement dit je suis un chaud partisan des exécutions extra-judiciaires.
Et qu’on ne me dise pas que tout ceci est contradictoire !
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Non, je comprends parfaitement l’idée.
Exemple, la trahison en temps de guerre.
L’unique situation où je me dirais : « à la limite… »
Quoique je préférerais toujours la prison à vie, sans aucun contact, l’oubliette, l’enfouissement vivant, l’effacement définitif et complet des tablettes. Avec les moyens de suicide adéquats toujours à la disposition du condamné.
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…au contraire XP, c’est très bien la guillotine, c’est assez élégant…
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Non, la guillotine est une abomination absolue : on ne sépare pas un corps, on ne bafoue pas le corps humain en tant que représentation. Le corps humain, en tant que forme (avec votre avatar, vous devriez pourtant comprendre) est quelque chose de cosmiquement sacré. Un temple. Même le corps du pire salopard reste un temple.
Des quatre raisons que vous avez donné à votre opposition sur la peine de mort, j’ai bien peur qu’on puisse toutes les reprendre pour condamner l’enfouissement que vous préconisez.
Comment ai-je pu oublier la raison religieuse ?
Décider consciemment, sans danger immédiat, sans notion de légitime défense, de la mort d’un individu, c’est prendre la place de Dieu. Cela tient du blasphème.
OUI à la peine de mort pour plusieurs raisons:
-parce que les grandes civilisations européennes, chrétiennes, païennes ou agnostiques, toutes sans exception l’ont pratiquée. Son abolition est très récente et ne semble pas avoir fait baisser les crimes graves.
-parce que pour certains crimes atroces, l’horreur ressentie est telle qu’un simple enfermement à vie, nourri, logé aux frais des citoyens, n’est pas une peine suffisante. Que des individus comme Ravaillac, Landru, le Dr. Petiot, ou Ceaucescu sont plus utiles morts que vivants.
-parce que châtier, et plus particulièrement donner la mort est une prérogative du pater familia, un symbole phallique par excellence. Les faisceaux et la hache figurent toujours comme symbole de la République française. Qu’ôter ce phallus c’est déjà remettre en cause l’autorité et participer à une subversion des valeurs.
Pas d’accord pour Petiot, il fait partie de ces criminels qui doivent vivre assez longtemps pour apporter du cachet au fait divers, et nourrir la fiction, l’imaginaire. On aurait de très mauvais croquemitaines pour effrayer nos enfants si de temps en temps on ne pouvait les confronter à la mesure d’un petit miracle d’horreur comme Petiot.
@ UnOurs: « Décider consciemment, sans danger immédiat, sans notion de légitime défense, de la mort d’un individu, c’est prendre la place de Dieu. Cela tient du blasphème. »
« Si la loi de Dieu interdit aux chrétiens de tuer [commettre un meurtre selon les traductions plus récentes de l’Ancien Testament], comment les magistrats peuvent-ils, sans manquer à la piété, faire couler le sang d’un homme ? Mais si nous comprenons que lorsqu’il punit le magistrat n’agit pas par lui-même mais ne fait qu’exécuter les jugements de Dieu, ce scrupule cessera de nous tourmenter…Le magistrat doit cependant se garder de deux erreurs: il doit éviter une sévérité excessive qui, au lieu de guérir causerait des blessures; et éviter la superstition de vouloir passer pour clément à tout prix et de se montrer cruel par affectation d’humanité, en laissant tout aller par sa mollesse, au grand dommage de tous. »
Jean Calvin. L’institution chrétienne
Moi, je vois tout de même un argument fort en faveur de la peine de mort: Elle sauve des vies, et je l’ai entendu dans la bouche de Bill Clinton, pas de Sarah Palin.
Prenons l’exemple de l’assassin qui symbolise, justement, l’abolition en France, Patrick Henry.
Il est évident qu’une récidive de sa part aurait eu un retentissement gigantesque, planétaire, qu’elle aurait provoqué un choc sismique.
Or, le type a été trouvé en avec du shit dans son coffre, qu’il transportait en Espagne… Est-ce qu’il est envisageable qu’un mec qui sort de taule pour faire aussitôt du trafic de drogue tue à nouveau un gosse pour du fric? Oui, naturellement oui.
Or, moi je ne crois pas un instant à ce trafic de drogue, ou plutot je crois que les flics avaient l’ordre de le maisser faire pour pouvoir le choper et avoir une occasion de le remettre au trou… Concrètement, il est fort probable que Patrick HenrY n’a pas pu apporter un sanglant démenti aux abolitionnistes parce qu’on l’a remis au trou après qu’il ai purgé sa peine.
Maintenant,il est impossible d’être contre la peine de mort et pour la perpétuité réelle. Ca n’a aucun sens. On ne peut pas s’opposer à la mise à mort d’un homme pour des raisons ethiques et se montrer favorable à ce qu’il soit emmuré vivant, à ce qu’il n’ait aucune chance de rédemption.
Ne pas couper la tête à Patrich Henry et ne pas l’emmurer vivant, c’est probablement condamner à mort un innocent. Qu’il y ait une ou neuf chance sur dix qu’il récidive, dans les deux cas on peut dire que c’est « probable ».
Cette logique de » payer sa dette envers la societé » m’a toujours amusé .
Un mec braque une banque , se fait prendre . Il à une dette envers la societé . Il prend 20 au trou . Nourrit , logé , surveillé pendant 20 ans ( même s’il est peu probable qu’il fasse ces 20 ans ) , il a une dette ENCORE plus grande envers la société !!!
La prison peu avoir 2 objetifs : – Pédagogique , oui j’ai fait une bêtise , je ne recommencerai plus …
– Protectif , on met un individu dangereux pour les autres en dehors du monde réel pour éviter un nouveau crime .
Quand un homme bois un peu trop UNE fois , et en tue un autre sur la route , ou détourne des fonds , l’objectif pédagogique peut être atteint , même si c’est plus par peur de se faire à nouveau sodomiser .
Quand un frustré du gland viole une femme dans un parking souterrain , peut-on réellement mettre la vie d’une autre femme en danger , en sachant qu’il a obéi à des pulsions qu’il n’a pas su maîtriser , et qu’elles seront toujours présentes , et mêmes renforcées à sa sortie ?
Si un homme choisi de devenir juge , il choisi de servir l’interet commun . On ne combat pas le mal en gardant les mains propres . Le juge aura les mains sanglantes , le bourreau aussi , les jurés aussi , les responsabilités ne se divisent pas , elles se partagent . Contrairement au mérite .
Et pour ceux qui pensent que seul Dieu à le pouvoir de juger , si un homme en tue 2 autres en 2010 , si il va en taule pour 40 ans , Dieu l’attendra toujours , s’il est executé en 2011 , il sera jugé au cieux de la même manière . Si l’éternité dure un moment , ce ne sont pas 30-50 ans qui changerons grand-chose .
Si Dieu existe et qu’il nous à accordé notre Libre-arbitre et notre sagesse , c’est qu’il y a une raison .
Au fait , si vous avez du temps à perdre , l’émission » Ras les murs » , sur Radio-Libertaire est à mourir de rire , ou à vous faire jeter votre P.C. par la fenêtre , selon votre humeur . A les entendre , la prison doit être DANS la cité , les prisonniers doivent être des citoyens comme les autres , avoir une vie de Famille , ne doit pas être une souffrance , mais une chance …
Boutin ne dit pas mieux, elle qui veut que les taulards bénéficient des prestations sociales.
… Ce qui, selon les dogmes de l’époque peut se justifier: un prisonnier qui ne perçoit pas son chomage subit une double peine et une discrimination.