On peut avoir envers les jeunes femmes quelques indulgences. On ne sait jamais. On se dit qu’elles sucent peut-être bien, ou qu’elles sont peut être nanties de talents encore plus rares, et que se les mettre à dos par de bêtes réflexions serait alors dommage.
Mais il y a des bornes, même aux limites.
Ainsi d’Anne-Gaëlle Besse, « étudiante en journalisme », qui nous abreuve de son incompétence complète sur Rue 89. Par exemple en nous parlant du téléchargement.
Prenons donc le temps de décortiquer un peu sa prose, assez lamentable exemple de ce qu’arrivent à produire les écoles de journalisme et les sites d’information participatifs (comme les débats chez Ségolène et les chiottes en ce moment en Haïti). Comme elle doit en plus avoir des préventions, il y a de toute façon peu de chances qu’elle accepte d’avoir pour nous des complaisances, aussi n’ayons pas de regrets hors de propos.
Devant les risques de virus et de sanctions légales, de plus en plus d’internautes préfèrent abandonner l’échange de fichiers sur les réseaux peer to peer (type Napster, Kazaa, eMule) quand ils veulent découvrir leurs séries préférées avant leur diffusion en France.
Napster ? Napster, je le signale aux plus jeunes qui ne l’ont pas connu, est un ancien logiciel peer to peer, destiné à partager de la musique. Il a dû fermer vers 2001. Et il est depuis impossible de télécharger quoi que ce soit qui y corresponde, même s’il existe un autre service, légal, du même nom. On comprend que les internautes de 2010 préfèrent l’abandonner… Passons sur l’assimilation abusive du peer to peer au piratage, on n’ambitionne ni qu’Anne-Gaëlle sache ce que sont le logiciel libre et ses modèles de distribution ni qu’elle sache que le P2P est avant tout un moyen sûr, bon marché et simple de distribuer de gros fichiers, par exemple des systèmes d’exploitation, parfaitement légalement partagés, le cas étant même compris explicitement dans leurs licences.
Dès le premier paragraphe, cette jeune femme ne sait visiblement pas de quoi elle parle, l’amalgame avec autre chose, et en dit n’importe quoi. Quand je vous dis que pour arriver à autant de bêtises en quatre lignes il faut être passé par une école de journalisme officielle et estampillée par l’État et les instances de la Profession ! ça s’apprend !
« Moi, les séries, je les regarde en streaming… », entend-on de plus en plus. « Je ne télécharge plus depuis longtemps, mais quand je veux regarder une série, je tape simplement son nom suivi de “streaming” dans Google », m’explique un ami. Explications.
Un ami. Cela nous révèle certes qu’elle en aurait. On apprend donc à faire des articles d’après ce que disent les amis dans l’école de journalisme d’Anne-Gaëlle ? Moi ma concierge me renseigne de temps à autres sur la fraîcheur des poireaux dans les supérettes du voisinage. Je peux en faire un article sur Rue 89 en m’intitulant journaliste et en parlant des marges dans les surfaces type centre-ville de la grande distribution ?
Accrochez-vous, vous l’avez compris, c’est parti pour de la haute voltige au raz des pâquerettes.
Le streaming, c’est rester sur Internet pour regarder les vidéo de « Dexter » ou « Santa Barbara » alors qu’elles sont encore en cours de chargement, selon le même principe que les vidéos de YouTube.
Autre solution prisée des pirates, le « direct download » (« téléchargement direct ») : on enregistre le fichier dans son intégralité sur son disque dur. Inutile dans ce cas d’être connecté à Internet pour le regarder.
Précisons en passant que l’internet est un nom commun, qui en français prend donc l’article et pas de capitale à l’initiale.
Et ne relevons pas que c’est plus Youtube qui a adopté le principe du streaming des vidéos que l’inverse.
En revanche j’aimerais savoir par quelle perversion les foules regarderaient encore beaucoup Santa Barbara.
Pour le blogueur Monsieur Dream, ces façons de pirater sont beaucoup moins traumatisantes que le bon vieux peer to peer. (Voir la vidéo)
Monsieur Dream ? qu’est-ce qu’il vient faire là ? pourquoi lui plutôt qu’un autre ? comment l’a-t-elle choisi ? pourquoi ? mystère. Journaliste en formation, elle ne connaît pas encore toutes les ficelles du métier Anne-Gaëlle. Par exemple, elle ne sait pas qu’il vaut mieux présenter le professeur Tryphon Anatole, expert en téléchargement, que M. Dream avec qui elle doit être amie sur Facebook. Car les experts même en téléchargement, ça se trouve, du côté de l’ESIEA, de l’EPITA ou d’Orsay par exemple. Mais Gaëlle, qui ne va pas sortir son cul de son fauteuil pour aller dans une université où il y a des chercheurs en protocoles réseau, préfère nous parler de Monsieur Dream ; ça doit faire plus participatif de récupérer une vidéo sur le blog d’un gus que personne ne connaît et qui n’a aucune compétence particulière.
Et pour M. Dream, le ddl ou le streaming c’est moins traumatisant que le P2P. Qui ici a déjà été traumatisé par le P2P ? allez, levez le doigt ! qui a été violé par Emule ? qui s’est fait bouffer le bras jusqu’à l’os par Overnet ? que celui qui s’est fait planter un couteau dans l’œil par le grand méchant Kazaa témoigne ! personne ? vraiment ? Personne ne veut dire à Anne-Gaëlle que sa peur de se faire violer par Edonkey est fondée ? pourtant il y en a des traumatisées, la preuve :
Quand elle télécharge via eMule et Mininova, Marie, 23 ans, a parfois les mêmes mauvaises surprises que Monsieur Dream :
« Se retrouver avec un film porno, c’est très fréquent, mais lorsqu’on s’y connaît, il y a des signes qui ne trompent pas : si ça télécharge super vite par exemple. On attrape aussi parfois des virus. »
Je plaisante je plaisante, mais là c’est plus grave : de l’incompétence crasse et niaise, Anne-Gaëlle passe à une présentation tendancieuse des choses, qui ne fera que s’aggraver au long de son mauvais article. Sans doute on peut se retrouver avec Club Seventeen 14 plutôt qu’avec le dernier Polanski, c’est concevable. Et on peut même trouver un virus dans un fichier téléchargé. Mais 1° cela n’est absolument pas réservé à une technologie de mise à disposition de ces fichiers plutôt qu’à une autre, 2° il y a depuis longtemps divers moyens d’éviter cela au sein même des logiciels de P2P, 3° cela n’a jamais traumatisé personne. Au pire cela peut agacer. On suggérera donc à Anne-Gaëlle : 1° de se renseigner, 2° d’essayer par elle même, 3° d’acheter un dictionnaire, car connaître le sens des mots, c’est utile pour écrire autre chose que d’affligeantes conneries.
Continuons :
Chez Marie, l’ordinateur en haut débit reste allumé toute la nuit pour laisser à eMule le temps de fournir films et séries. D’autres plate-formes de peer to peer sont moins fréquentées et donc moins lentes, ce qui empêche parfois d’y trouver ce qu’on veut : sur ce type de plate-forme, ce sont les connectés qui apportent du contenu.
D’abord j’aimerais bien savoir ce qu’est un ordinateur en haut débit. Connecté en haut débit je comprends déjà mieux. Mais de quoi parle Anne-Gaëlle ? quelle vitesse c’est le haut débit ? de l’ADSL ? du T1 ? on ne sait pas. Rassurez-vous elle non plus.
Ensuite, Anne-Gaëlle s’imagine que l’on ne peut avoir qu’une seule pratique du P2P, ou plus généralement de l’échange de fichiers : chercher un truc précis. Vous je ne sais pas, mais moi quand je télécharge je cherche parfois quelque chose de précis, même de très précis, que je trouve parfois. Mais souvent également, j’y trouve ce que je ne cherche pas. Concept amusant que certains ont même baptisé d’un nom qu’Anne-Gaëlle pourra replacer au Scrabble : sérendipité, calqué sur l’anglais serendipity. Mot compte triple, cher comptable de Rue 89, filez donc trois tickets restau de plus à Anne-Gaëlle.
Enfin on remarquera que Marie a été si « traumatisée » et illustre si parfaitement un article sur le déclin du P2P qu’elle a son ordinateur branché toute la nuit sur la mule, sans doute le logiciel le plus emblématique du P2P…
Parvenus à ce point on se demande si Anne-Gaëlle est vraiment idiote au point que tout cela semble impliquer ou si elle fait semblant.
La suite nous le dira peut-être :
Mais eMule et consorts se sont peu à peu fait ringardiser par le « direct download ». Plus besoin de s’abonner à une plate-forme pleine de virus pour obtenir les séquences convoitées. A Rue89, on a essayé quelques liens conseillés par les forums, les copains et Google.
S’abonner à une plateforme ? méditions un instant pour bien comprendre : le P2P est en déclin, donc plus besoin de s’abonner à une plateforme pleine de virus ? Techniquement cette pauvre fille n’a décidément rien compris. Il n’y avait pas plus de « plateforme » que « d’abonnement », et les virus traînent partout, pas spécialement sur les logiciels de P2P. Cette personne, qu’on espère charmante pour lui assurer une prochaine reconversion, comprend-elle seulement le sens des mots qu’elle écrit ou bien les lance-t-elle un peu au hasard ?
Passons sur le mot ringardiser (moi mon réflexe c’est encore souvent Demonoid ou TPB, le ddl n’a rien ringardisé, il s’est simplement ajouté à l’éventail des possibilités, mais je ne suis peut-être pas un bon exemple). Encore une fois la menace implicite est formulée : P2P = virus. Si vous téléchargez le dernier épisode de The Walking Dead, votre ordinateur deviendra un zombie. Et si c’est le dernier épisode de Desperate Housewives, votre copine deviendra-t-elle aussi idiote que Gaëlle ? Une fois ça passait, deux fois on comprend bien que Gaëlle cherche à nous seriner le même message qu’Albanel ou Lefebvre, en prenant tout autant ses lecteurs pour des coings.
Le blockbuster Mégavidéo est en réalité une sorte de YouTube où on ne peut rien télécharger, sauf si on met des vidéos à disposition des autres. Le blog Shimux propose lui une série de liens vers des vidéos en streaming.
Sauf que précisément, si, on peut télécharger. Les extensions de Firefox qui servent à ça et divers logiciels qui n’ont pour but que d’enregistrer le streaming sont parmi les plus téléchargés et leurs noms sont parmi les plus recherchés sur les moteurs. Fallait-il cette nouvelle preuve ? on avait bien compris que Gaëlle, en cela bonne étudiante en journalisme, avait entrepris d’écrire sur un sujet dont elle ne maîtrise pas même les plus grandes lignes.
Passons sur le sens de blockbuster, qui s’applique aux films, aux pièces de théâtre et, déjà par extension, aux jeux vidéo, mais pas aux sites internet.
Et pour le « direct download » ? La plupart des sites proposent deux types de téléchargement : une version « premium » (payante) et une gratuite. Chez Netload.in, le téléchargement d’un épisode de la série NCIS, qui dure quarante-cinq minutes, prend soixante minutes en gratuit, contre trois en premium. Soixante minutes théoriques : lorsque plusieurs ordinateurs se partagent la même connexion wi-fi, on passe à six heures.
NCIS… Il y a des indices comme ça qui ne trompent pas. Enfin…
Je ne sais pas quelle liaison ils ont à Rue89. Avec ce que coûte à tous mes frères contribuables la subvention que la Sarkozie a décidé de verser à ces guignols de journalistes participatifs en ligne pour mieux les acheter, je crois qu’ils pourraient quand même se payer la fibre optique chez Orange… chez moi qui n’ai d’abonnement à aucun de ces sites de ddl, qui ai un abonnement adsl pas réactualisé depuis bien quatre ans, qui suis sur un vieux central qui se trouve de l’autre côté de ma ville de banlieue, un épisode de série moyen je le chope en une demi-heure. Il y a sans doute pire, mais je crois être un cas très moyen. Là encore ? incompétence ? volonté de dénigrer le partage de fichier par direct download ? les deux ?
Notons que le problème réel le plus fréquemment rencontré par l’utilisateur gratuit de ces services, la limitation des transferts à un certain nombre de Mo par IP et par tranche horaire, n’est, lui, pas évoqué. Professionnelle, Anne-Gaëlle, moi je vous le dis : elle a visiblement téléchargé une fois dans sa vie un épisode de NCIS chez Netload et elle vous fait un article sur le direct download pour dire au peuple béat quoi qu’il doit penser de l’une des technologies les plus répandues sur les réseaux du monde entier. C’est pas beau d’être apprentie-journaliste ?
En plus, le site ne parle même pas un français correct….
Soyez gentille, Anne-Gaëlle, cherchez « paille poutre évangile » dans Google.
Reste que télécharger illégalement « Desperate Housewives », c’est risquer d’obtenir une vidéo de mauvaise qualité, une version originale sous-titrée en chinois ou doublée avec des acteurs québecois, un film porno plus ou moins trash à la place de l’épisode convoité. Ou pire, d’attraper un virus ou trois ans d’emprisonnement et 300000 euros d’amende.
Voilà. Et en plus l’enfer va s’ouvrir sous vos pieds et vous englouter. Au moins c’est clair. La Hadopi et l’Association internationale des anciens amants de Carlotta Biondi-Starcozy ont-ils vraiment besoin du concours de cette désespérante mouche du coche que joue Anne-Gaëlle Besse ? du journalisme, ça ? Même à Radio-Bucarest pour chanter les louanges du Conducator, on l’aurait trouvée à la fois médiocre et pas très fine.
Mais l’attrait de la gratuité reste fort, quand Canalplay.com propose les mêmes épisodes en téléchargement légal à 3,99 euros l’un. En VO sous-titrée ou en VF, d’excellente qualité… et sans virus.
Mais b*** de c*** idiote — pardon, ça m’a échappé. Plouf plouf… Mais chère Anne-Gaëlle, il ne vous a pas effleuré qu’on pouvait avoir envie de regarder autre chose que vos désespérantes séries stupides autant que débiles mentales ? que la culture mainstream où vous vous débattez en semblant croire que tout le monde rêve de la télécharger, c’est franchement de la merde et qu’on pourrait avoir envie de regarder des choses plus difficiles à trouver ? voire mal distribuées et qu’on serait bien en peine d’acheter même si on le voulait ? Et même qu’on pourrait, par conviction, estimer que la propriété intellectuelle est illégitime en étant un tout petit peu moins conformiste et respectueux des lois de la République et des règlements de la FNAC que votre pomme ? J’espère au moins que vous avez eu une carte de dix téléchargements gratuits sur Canalplay pour ce petit exercice de réclame mal déguisée ? N’oubliez pas de les déclarer comme avantages en nature si vous les avez utilisés, hein, sinon vous voleriez l’État, et ça ce ne serait vraiment pas bien…
Je n’insiste pas sur le virus, si vous n’avez pas compris que vous pouviez attraper l’Ébola, la peste bubonique et le Marburg sur Rapidshare, c’est que la pauvre Anne-Gaëlle a complètement raté son coup…
De plus, le statut juridique du streaming est plus flou que celui du piratage par P2P : l’enregistrement du film dans la mémoire vive du PC n’est que temporaire, ce qui correspond à une exception de la loi sur la propriété intellectuelle.
En théorie, l’internaute peut quand même être poursuivi pour recel-profit, ce qui revient à risquer jusqu’à 5 ans de prison et 375000€ d’amende.
Et même qu’en théorie on peut aussi vous jeter en prison, forcer vos enfants à travailler pour Johnny Hallyday gratuitement à concurrence du préjudice que vous lui avez fait subir en téléchargeant un de ses concerts, raser votre maison, tuer votre gros et votre petit bétail, semer l’emplacement de sel et filer toutes vos cartes Panini à Denis Olivennes.
Dans les faits, aucun internaute n’a encore été poursuivi. Les sites qui hébergent les fichiers, eux, risquent gros, mais la plupart sont hébergés à l’étranger.
Nan, je déconnais. Personne n’a le droit de vous piquer vos images Panini de quand vous étiez petit, c’est un droit humain imprescriptible que de conserver sa collec d’images Panini.
Les sites français avec des liens vers du streaming sont passibles de complicité, et certains ont dû fermer. La loi DADVSI, adoptée en août 2006, n’apporte pas d’indications supplémentaires sur les risques encourus.
Mais bon faites gaffe quand même hein, télécharger c’est mal, vous vous mettez vous-même hors de l’humanisme obligatoire en privant Céline Dion et Grand Corps malade de leurs justes rétributions. C’est Anne-Gaëlle Besse qui vous le dit. Et elle fera une grande carrière, Anne-Gaëlle, vous verrez que comme elle est partie, elle épousera dans quelques années le sous-ministre à la sécurité numérique du président Copé et présentera les Matins sur France Culture. Vous verrez.
Précisons pour finir que quand c’est sur Rue89 qu’on lui fait quelques remarques à l’évidence fondées, Anne-Gaëlle entend se faire respecter dans son droit imprescriptible à raconter n’importe quoi avec une parfaite bonne conscience et même avec quelques prétentions intellectuelles et morales. Elle répond donc au pseudonyme « Docteur Albert » :
Je ne vous oblige pas à lire nos articles et encore moins à les commenter (…)
Encore heureux.
Pamela Anderson a joué dans Santa Barbara ? Et dire que je regardais Baywatch pendant ce temps là…
Arf oui, je confonds toujours ces deux séries idiotissimes. C’est corrigé, merci.
Ça fait peur…
Tu veux télécharger « Transsexual Cheerleaders » et tu te retrouves avec des desperate housewife plombées !
Moi je tape « top model » et je me retrouve avec des filles nues alors que je voulais regarder ma série préférée ! C’est un virus !
Anne-Gaëlle Besse ne fait que gérer sa carrière judicieusement. Elle n’est pas même diplômée, mais elle a déjà prouvé qu’elle était capable d’écrire n’importe quoi sur un sujet qu’elle ne connaît ni ne comprend, avec assurance et conviction. Elle ira loin cette petite.
Au passage, je n’ai jamais chopé de virus en téléchargeant une série. Faut quand même être un peu con pour lancer un .exe en espérant une vidéo…
Le streaming, c’est magique, les images arrivent d’un serveur à l’écran par magie, pas besoin de TELECHARGER.
Quand je lis ce genre de truc…je me dis que cette histoire de « piratage » c’est vraiment une vaste farce ; 95% des internautes (et non ça ne change pas avec les jeunes générations) ne savent pas télécharger…ou ne ne savent pas où exactement télécharger ce qu’ils veulent & le tout dans une qualité décente.
Parler de streaming, d’emule (plus d’actualité depuis au moins 2003 et la démocratisation de BitTorrent en tant que logiciel phare pour le p2p) etc…c’est sans doute la meilleur preuve pour démontrer combien le piratage n’est pas mainstream et combien donc il a peu d’incidence sur les ventes (alors qu’on ne parle jamais du fait que le public est aujourd’hui exposé à de nouvelles dépenses: abonnement internet, abonnement mobile, démocratisation du jeux vidéo….pour ne citer qu’elles ; qui n’existaient pas avant et qui sont à prendre en compte dans un budget qui bien que pouvant s’accroitre n’est pas extensible à l’infinie).
Sans même parler des topsites etc.. si tous le monde avait accès à des trackers torrent de qualité (genre what.cd, tvtorrents, passthepopcorn…) qui proposent un choix bien plus vaste que l’offre légale et de meilleur qualité (album en FLAC, BDrip complets…et archivant à peu près tout & pas seulement les saloperies des dix dernières années)…là on pourrait commencer à discuter du piratage ; mais autant chez les majors que chez nos experts es piratage en tout poil…on ignore à peu près tout de cela, exactement comme le pékin lambda qui soi-disant un dangereux « téléchargeur » coulant l’industrie.
C’est vrai qu’il faudrait, non seulement par personne mais aussi par usage, parler de la qualité : télécharger un dvd complet et le regraver à l’identique, ce n’est pas la même chose que se garder dans un coin pour pouvoir y retrouver une scène ou un dialogue un mauvais fichier vidéo de 700 Mo.
De même il ne faudrait pas oublier, en plus des films et musiques, les e-books, dont le téléchargement permet d’avoir accès non seulement à des livres que l’on ne trouverait pas à acheter physiquement près de chez soi, mais à des éditions différentes, ou à une édition qu’on n’aurait pas acheté pour avoir simplement une préface particulière, mais qu’on télécharge volontiers. Sans même parler de la place physique que prendrait l’équivalent papier de quelques dvd pleins à ras-bord.
Mais toutes ces considérations sont assez loin d’Anne-Gaëlle.
Ça doit vous coûter un os de graver à chaque fois que vous voulez regarder un film. Vous avez songé aux disques-durs multimédias, ou au partage des films sur le réseau local ?
Ne m’en parlez pas, mon disque dur est mort il y a une semaine.
Alex > Je vous ai envoyé un mail sur l’adresse que vous avez renseigné en vous inscrivant.
Je suis sûr qu’en plus d’être incapable de maîtriser son sujet, elle est moche comme un poux.
Après plus ample examen, l’article a plus d’un an et demi. Depuis, la plumitive en question a intégré la glorieuse corporation des tacheurs de feuilles, et sévit au sein de la « Voix du Nord », désastre quotidien régional et organe officiel de la « pensée » borlienne.
Les fleurs donnent une bonne idée de ce que seront les fruits…
Et si vous avez envie de voir à quoi elle ressemble, elle est sur Fessebouc.
Effectivement, le premier lien Google pour une recherche sur son nom est son compte Facebook. Le deuxième, c’est cette page ! Aïe…
Ah zut on m’a envoyé ça et je n’ai pas regardé la date. Enfin bon, j’imagine qu’elle ne s’est pas améliorée depuis, hein, alors…
Dans le fond, ça ne change rien. Ce qu’elle écrit était déjà dépassé. On peut à la limite pardonner l’allusion à Mininova, qui n’était pas encore passé au 100% légal à cause de la BREIN.
On vient encore de se faire plein de nouveaux ami(e)s, donc.
Les deux premiers résultats sur Google pour son nom ramènent à Ilys. On lui rend un énorme service. La voilà maintenant victime de gros méchants de la Fachomachinsphère qui la dénigrent pour son travail citoyen en faveur de Pascal Nègre. Pour son CV c’est ce qui se fait de mieux.
J’attends l’article de Rue89.