Séance de rattrapage

Notre amie  la Crevette a déniché sur un blog cet excellent commentaire de Robert Marchenoir….  Une très bonne séance de rattapage pour ceux qui n’auraient pas saisi le lien entre immigration, Islam, trafic de drogue, délinquance, antisémitisme, racisme anti-blanc, etc,  et qui auraient encore du mal à se défaire de leur structure mentale de sociologue pour enfin développer à propos du monde qui les entoure une pensée  élaborée….

 Le compliment n’est pas mince, mais je n’ hésite néanmoins pas à le faire: un commentaire de cette qualité aurait pu se trouver sur Ilys.

« Non, ces derniers ne brûlent pas les voitures et mettent à sac les magasins lors des nuits d’émeute, pour imposer la charia en France ou le nouveau Califat, nous dit-on. »

Eh si.
Evidemment, toute l’ambigüité est dans le « pour ». Si « pour » signifie que les brûleurs de voiture ont leur carte du parti musulman, qu’il payent leur cotisation génératrice de crédit d’impôt tous les ans au parti musulman, qu’ils se rendent tous les samedis soir à la cellule du parti musulman pour écouter le secrétaire de cellule leur expliquer pourquoi ils doivent brûler des voitures afin d’amener la victoire du parti musulman, qu’ils défilent trois fois par an de Bastille à Nation derrière la bannière du parti musulman pour réclamer la satisfaction des revendications du parti musulman, et qu’ils vont l’été discuter d’islam à l’université d’été du parti musulman, la réponse est… non.
Sauf que… l’islam ne fonctionne pas comme le parti communiste ou comme l’UMP. L’islam fonctionne comme… l’islam.
Les brûleurs de voiture et les saccageurs de magasins sont l’une des brigades du djihad. Les terroristes en sont une autre. Les musulmans politiques, ceux qui cherchent à prendre le pouvoir de l’intérieur, en sont une autre (probablement la plus dangereuse, car la moins visible). Les chefs religieux en sont une autre. Les musulmans « modérés » et « modernes » en sont une autre (voir le site Al-Kanz). Les gangsters musulmans trafiquants de drogue en sont une autre. Les bailleurs de fonds étrangers en sont une autre. Etc, etc.
Chacun joue son rôle dans une partition qui n’a pas besoin de chef d’orchestre (en tous cas pas en permanence, et pas un seul). La partition fonctionne parce qu’elle a été testée avec succès depuis 1400 ans. L’islam a sa logique interne. C’est une mécanique sociale qui tend organiquement vers un but. C’est un virus qui peut rester dormant pendant des siècles, puis se réveiller et se répliquer quand les conditions lui sont favorables. C’est ce qui se passe en ce moment.
Les brûleurs de voiture et les saccageurs de magasins (et les violeurs de Blanches, etc) ne font qu’imiter Mahomet et ses potes. C’est exactement ce que ces derniers ont fait il y a 1400 ans en Arabie. C’est ce qu’il y a écrit dans le Bouquin. C’est ce qui doit être imité.
Peu importe si les brûleurs de voiture sont illettrés, n’ont jamais lu le Coran et ne vont jamais à la mosquée. Y’a pas besoin. C’est identitaire. C’est dans l’héritage culturel. C’est transmis par la famille et l’entourage. (Et puis c’est salement attisé par les chaînes de télé musulmanes par satellite, hein, n’oublions pas.)
Si les musulmans d’origine en France sont si peu musulmans que ça, il faudra m’expliquer pourquoi le hallal (et les autres musulmaneries) se répandent à cette vitesse. L’islam, désolé de le dire comme ça, ça va faire waciste et tout, c’est une religion d’analphabètes. C’est pas bien sorcier. Y’a pas besoin d’avoir lu le Bouquin et d’avoir fait des études.
Tu prononces une formule magique en deux secondes, tu bois pas d’alcool et tu fais le ramadan, tu lèves le cul cinq fois par jour (si t’es vraiment un musulman de compèt’…), et puis surtout t’obéis et tu obliges les autres à obéir. Et t’as le droit de taper ta femme et de hurler sur ta soeur. C’est quand même pas compliqué. C’est à la portée de n’importe quel abruti.
Il suffit de lire les sondages internationaux réalisés parmi les musulmans. Ils montrent, tous, que les musulmans « islamistes » en Occident, ne constituent pas, contrairement au cliché propagandiste, une infime minorité, mais constituent au contraire, soit une très forte minorité, soit même une majorité, selon les pays, les tranches d’âge et les questions posées.
Quant au fait qu’il y a des musulmans comme vouvouzémoi qui ne cherchent qu’à vivre leur vie etc, évidemment qu’il y en a des paquets.
La question n’est pas là. La question est : politiquement, stratégiquement, voire militairement, vers qui penchent ces musulmans comme vouvouzémoi ? A qui servent-ils ? Qui vont-ils soutenir, in fine, au bout du bout ? Leur pays d’accueil occidental, ou la communauté musulmane dans son ensemble, quelles que soient les exactions auxquelles peut se livrer la « toute petite minorité d’extrémistes » en son sein ?
L’examen des faits, l’histoire récente qui se déroule sous nos yeux, démontre que, dans l’écrasante majorité des cas, et en dehors d’une infime minorité d’exceptions, un musulman va soutenir les musulmans, quoi qu’il arrive.
Il suffit de voir le parcours et les positions en apparence incohérentes d’un Mohamed Sifaoui, qui se prétend anti-islamiste, mais qui porte plainte contre l’apéro saucisson-pinard et qui vomit sur Riposte laïque. Il suffit de voir les déclarations des très « modérées » autorités musulmanes « officielles » françaises, qui dénigrent la burka, qui disent que ce n’est pas du tout une obligation religieuse, qui la qualifient de coutume arriérée et marginale, mais… qui hurlent à l’islamophobie si l’on prétend l’interdire.
Toute la « logique » pervertie de l’esprit musulman est là. Le musulman « modéré », dans l’écrasante majorité des cas, « joue le jeu », comme disent les gauchos en parlant de Le Pen, de l’islam… c’est à dire de l’extrémisme musulman, puisque la logique même de l’islam conduit à la violence, puisque l’islam lui-même, dans sa version la plus officielle, la plus « mainstream », implique et prescrit, explicitement, l’assassinat, le viol, le racisme, le suprémacisme, l’esclavage et le totalitarisme.
Dans tous les cas, prime l’appartenance à la oumma, le soutien à la communauté musulmane. Un musulman tout seul n’est rien. C’est la solidarité avec les siens qui lui permet d’exister. Cela est vrai naturellement pour toutes les communautés dans une certaine mesure ; mais c’est exacerbé dans l’islam, alors que la culture occidentale valorise, au contraire, l’individu. D’où les prises de tête des Occidentaux sur les notions de minorité et de majorité.
En fait, ce n’est même pas une question de majorité ou de minorité. Pour conquérir un territoire ou un pays par le feu et par le sang, vous n’avez pas besoin de « majorité ». Les SS constituaient une « infime minorité sur peuple allemand ». Mais en plus, l’islamisme détient la majorité chez les musulmans, puisqu’il est, tout simplement, l’islam.
Cet acharnement à compter des bulletins de vote qui n’existent pas, à parler de majorité et de minorité, vient du refus de reconnaître l’évidence qui se lit dans les événements de tous les jours : c’est une guerre qui nous est livrée. Dans une guerre, raisonner en termes de majorité n’a aucun sens.
Nous refusons de tenir compte des plans de guerre et de la stratégie de celui qui se déclare notre ennemi, alors même que ses plans et sa stratégie sont publics, annoncés depuis 1400 ans, et réannoncés tous les jours aux quatre coins de la planète. »

80 réflexions sur « Séance de rattrapage »

  1. la crevette

    J’aime beaucoup le terme de séance de rattrapage…. Je passe un temps fou à lire et relire certains d’entre vous et parfois je cogite des semaines voire des mois sur un texte ou une phrase, une réflexion qui me pose difficulté ou -c’est le cas avec Marchenoir- pour assimiler, au sens littéral de digérer, une étude, une connaissance que je ne possède pas.

    Mais là où je suis en train de m’user les yeux et de renvoyer d’un geste de la main impatient mes enfants qui déboulent dans le bureau, voire d’ânonner à voix haute,j’imagine Marchenoir (ou d’autres !)en train de pianoter allègrement sur son clavier en chantonnant des « pom pom pom » ou en fumant un gros cigare. Parfois en levant aux ciel les yeux devant l’inanité de certains commentateurs, parfois en jurant devant d’autres ou bien en riant d’avance de la petite plaisanterie trouvée. Ah! que l’aisance de certains à maîtriser les sujets, les connaissances, la langue écrite est remarquable. Que j’envie tout cela! A l’inverse,que je peine à comprendre et à intégrer! Quelle lenteur à assimiler!
    La crevette est un escargot doté d’un bonnet d’âne et de binocles qui sont des loupes! Voilà la terrible réalité.^^ Alors oui, les séances de rattrapage, y a bon!

  2. Il Sorpasso

    Très bon. A propos du CNCM, ce qu’il faut retenir, ce n’est pas tant sa condamnation de la burka, c’est le fait qu’en en effet, ils ne supportent pas qu’un non-musulman critique ou interdise quelque chose au musulman, même s’il sont d’accord. Et ça c’est bien plus extrémiste, ça en dit bien plus long, que toutes les hallaleries.

  3. XP Auteur de l’article

    Très bon, en effet. C’est une satisfaction, pour les contributeurs d’Ilys, que ce qu’ils tentent d’expliquer depuis maintenant quelques années soit repris à d’autres endroits.

    La fameuse « pensée tranversale » comme l’avait définie ce Cher Denis l commence à faire école.

  4. Vertumne

    « C’est un virus qui peut rester dormant pendant des siècles, puis se réveiller et se répliquer quand les conditions lui sont favorables. »

    Un virus qui a un besoin vital d’altérité afin de détruire cette altérité et la transformer en lui-même. L’islam et l’acivilisation qu’il porte entrent en catatonie dès qu’ils n’ont plus de combustible dhimmi à brûler. D’où le très flamboyant et très court Age d’Or qui suit en général la conquête d’une région par l’islam, suivi d’un déclin très régulier au fur et à mesure des conversions.

    Une France islamisée serait fort probablement aussi riche que celle de la République dans les premières décennies et donnerait l’illusion d’une certaine prospérité. Puis, au fur et à mesure des conversions des dhimmis la société se transformerait en une gigantesque machine de flicage: la productivité s’effondrerait, la sciences stagneraient, le phénomène involutif de l’islam prendrait le dessus tôt ou tard.

    Partout, c’est TOUJOURS le même scénario. Phase 1: le conquérant est très tolérant, à la mesure de sa faible implantation démographique. La neutralité des dhimmis lui est indispensable pour réaliser ses plans. De magnifiques monuments sont bâtis grâce à l’argent issu de la prédation musulmane et l’ingéniosité des dhimmis. C’est l’Andalousie des Trois Cultures, le Damas des Omeyyades, ou la Constantinople de Mehmet II.

    Phase 2: les musulmans deviennent une proportion si forte de la population totale qu’ils commencent à persécuter de plus en plus durement les dhimmis et à pratiquer des conversions forcées. La société devient anxiogène alors que les dhimmis tentent de résister à l’inéluctable. Le pouvoir central laisse faire bien entendu, quand il n’est pas carrément complice. Cette phase est souvent très longue et peut s’étendre sur plusieurs siècles. C’est le cas du Liban actuel, de l’Inde du Nord (phase commencée à l’époque d’Aurangzeb il y a trois siècles), de l’ex-Yougoslavie.

    Phase 3: l’islam domine plus de 90% de la population. La société rentre en stase historique, piégée par le trou noir de l’islam et son raisonnement circulaire (Dieu–> Coran –> Charia –> Dieu). Les sciences assimilées il y a plusieurs siècles depuis l’époque de la conquête sont encore utilisées mais il est impossible de générer de nouvelles idées. Cas de l’Algérie avant 1830, de la Turquie pré-kémaliste.

    « ils ne supportent pas qu’un non-musulman critique ou interdise quelque chose au musulman, même s’il sont d’accord. »

    Ils ne raisonnement pas à l’échelle de l’individu (attitude chrétienne qui sonde les coeurs) mais à celle des communautés (« ta communauté n’a pas le droit de critiquer la mienne, la oumma »).

    1. Cherea

      @Vertumne. Je peux comprendre ta description des choses pourtant, j’aimerai bien que tu développes un point:

      « Le pouvoir central laisse faire bien entendu, quand il n’est pas carrément complice. »
      Je ne suis pas sûr que ce soit vrai, il ne me semble pas que les Espagnols ont laissé faire lors de la conquête…

      Quelle est la raison de l’inertie du pouvoir central?

  5. Axiome

    (Léger bug : c’est mieux sans les fautes)

    Si l’on remplace « musulman » par « juif » ou par « chinois » (du point de vue Algérien), cela fonctionne également.
    Cela dit, je préfère substituer à ces 3 termes celui de « système » : effectivement, qui fait venir ces musulmans en Europe, qui se sert d’une main d’œuvre servile afin de maximiser le profit (de l’employer d’usine délocalisée au sans-papiers de chez MacDo en passant par le parasite social immigré -qui justifie les trous et les emprunt sensés les combler-) ? N’est-ce pas le milliardaire trans-national qui a intérêt à la guerre de tous contre tous pour jouir plus et plus longtemps sans être emmerdé par une éventuelle révoltes des peuples ?
    Les milliardaires de chez Bertelsmann, Rothschild et autres réseaux mêlant monopole médiatique, industriel et financier ont tout intérêt aux mouvements migratoires : faire pression sur les salaires au niveau de la production, augmenter la consommation de produit lowcost, déraciner les peuples, les faire se frictionner et plus si affinité pour mieux les spolier et ainsi faire diversion.

    Et cela vaut pour tous les pays capitalistes ayant fait le choix de la main d’œuvre étrangère plutôt que celui du bon technique pour combler un problème démographique. C-a-d tous les pays riches et émergeant, sauf le Japon.

    De plus, prêter une quelconque vision à long terme à ces vendeurs-de-chameaux-le-tapis-est-offert, c’est leur faire trop d’honneur. Penser, de même, que c’est dans les gênes, c’est donner une trop grande importance à ce qu’ils peuvent transmettre, encore une fois.
    Si le hallal marche ? C’est bien parce que c’est un marché, comme un autre. Comme si le musulman, a terme, pouvais résister au consumérisme que nos dirigeant leur promettent, en guise d’intégration…
    Historiquement, la conquête musulmane s’est infiltrée dans les pays en crise interne et pas autrement. Pas par guerre civile génétique.

    Si un musulman soutiendra toujours un musulman, une fondation Bertelsmann soutiendra toujours une fondation Rothschild si la rentabilité est là : finalement, le musulman est plus loyal que la grosse fondation phagocytaire.

    1. XP Auteur de l’article

      ‘Si l’on remplace « musulman » par « juif » ou par « chinois » (du point de vue Algérien), cela fonctionne également. »

      Et ça dès la première phrase. Tout de suite, d’entrée, un raisonnement de CAB. Vous n’êtes pas du genre à trainer, vous.

  6. j.ax

    Entendu sur France Info, le responsable de Quick ne se tenait plus de joie sur le succès de l’opération hallal, utilisant le qualificatif de succès « hallucinant »… à part ça la pratique de l’islam est marginale, on vous dit.
    @Axiome, décidément ils sont partout, à tous les coups, l’opération hallal, c’était eux qui tiraient les ficelles. Trop fort.

  7. Axiome

    @ j.ax,

    excepté caricaturer et ridiculiser une thèse, que par ailleurs vous confirmez avec l’exemple de Quick (qui est bien un succès financier et non pas gastronomique…), j’aimerais plutôt que vous argumentiez en faveur de la thèse des musulmans, race supérieur qui va conquérir le monde grâce à une religion universelle et humaniste…

    Qui a le plus de moyen de domination, les musulmans ou le CAC40 ?

  8. XP Auteur de l’article

    Ici, on caricature et on ridiculise ce genre de raisonnement sociologique parce que ça fait bien longtemps qu’on a démontré qu’ils étaient grotesques, et qu’on à autre chose à faire que de rabacher à chaque fois qu’un attardé nous sommes de le le faire, pace qu’il n’a pas compris les épisodes précédents.
    C’est un blog d’élite, ici, pas un forum citoyen.

  9. Axiome

    Je lis depuis longtemps les articles de ILYS mais que rarement les commentaires.

    Alors, soit vous avez la bonté de me faire un résumé, soit vous restez entre vous à publier des commentaires de chez causeur (quelle est la source de cette article d’ailleurs ?)…

    Vous avez bien 5min.

  10. XP Auteur de l’article

    « Vous avez bien 5min. »

    Non. Certainement pas. Même pas dix secondes, si c’est pour répéter des trucs que j’ai déjà très longuement développé.

    En revanche, si vous voulez progresser, les archives du blog seront à nouveau disponibles dans leur totalité sous peu.

  11. Axiome

    Permettez-moi de le faire pour vous, et, entre deux manip’ sur votre blogue, contentez-vous de me dire « + » ou « -« .

    La grande pensée de Robert Machenoir est de lier « immigration, Islam, trafic de drogue, délinquance, antisémitisme, racisme anti-blanc ».

    * Immigration ? Une immigration demandé par les grands patrons des années 70 et vendue par la TV dans les pays pauvres à coup de propagande sur le confort, la profusion de biens etc. en Occident.
    Le musulman, pas aidé intellectuellement par sa religion, ne peut que tomber dans le piège.

    * Islam ? Et les chinois qui nous submerge aussi, en étant plus discret mais pas moins efficace.

    * Trafic de drogue ? Des Afghan par le Kosovo, certes, mais des pays qui n’ont quasiment pas d’émigration à destination de l’Europe, du moins pas comparable aux chinois, nord africains et autres subsahariens.
    Un des plus grand flux de drogue vient d’Amérique du sud : même constat que pour le Kosovo et l’Afghanistan.

    * Délinquance ? Oui.

    * Antisémitisme ? Oui. Faut être con, lorsqu’on est juif (comme tous ces socialistes de mes c***, de Dray à Fabius), pour approuver l’immigration d’un peuple qui nous déteste depuis 1400ans. Au goy, dans la rue, après, de payer.

    * Racisme anti-blanc ? Conséquence du tout.

    Alors, tout ceci, excusez-moi, ne peut être relié simplement par l’islam, ce ramassis d’inepties. Quant aux tendances chaotiques que l’on trouve naturellement chez les sub-méditerranées, elles ont peut-être tendance à diminuer avec l’aide des pétro-dollar, mais n’explique surement pas qu’une bande de bédouins puisse conquérir un continent comme l’Europe.
    Nous somme donc d’accord sur le constat mais pas sur les causes.
    Pour ma part je m’oriente vers une certaine politique, celle qui veut que l’on crée le Kosovo, premier état musulman européen, plaque tournante de l’héroïne.

    1. XP Auteur de l’article

      Même pas dix secondes, je vous ai dit. Vous êtes du genre têtu, comme gars, vous.

      Cela dit, il faut tout de même être sacrèment déconnecté des réalités et raisonner comme un instituteur pour s’imaginer que le patronat cherche la main d’oeuvre la moins chère et la plus corvéable.

      Ces gens là sont comme tout le monde, comme vous et moi, ils ne cherchent pas le prix le moins cher, mais le meilleur rapport qualité prix. Comme vous quand vous convoquez un plombier, une femme de ménage, ou que vous faites les boutiques pour acheter une chemise. Et la main-d’oeuvre ayant le meilleur rapport qualité prix, ce n’est pas la maoins cher et certainement pas la plus corvéable, mais celle qui sera autonome dans son travail.
      C’est un peu comme si vous embauchez une femme de ménage, si c’est une souillonne et qu’en plus elle vous oblige à etre derrière elle parce qu’elle est « corvéable » et qu’elle ne prend aucune initiative, je vous assure que même à 80% du smic, elle va vous couter cher.
      C’est d’ailleurs pour ça que le patronat ne voulait pas de la main d’oeuvre sub(méditéranéenne dans les 60′.

      Et puis, si l’immigration sert à faire baisser le cout du travail, avec 10 millions d’allogènes, le cout de la main d’oeuvre devrait être sur bas, non? Et bien alllez dire ça à un entrepreneur, pour voir.

      Vous raisonnnez comme un Michéa ou un Soral, à qui il manque surtout d’avoir vendu des frites sur le bord d’une route en en tirant un profit. Avoir pratiquer l’économie réelle avant d’en parler, quoi.

      1. Axiome

        Merci de ne pas donner de votre temps.

        Pourquoi le patronat aurait besoin d’une main d’œuvre d’élite pour nous confectionner des produits lowcost (avenir que nous promet Attali) : de MacDo au T-shit de super marché ? Le « luxe », et de plus en plus l »‘honnête », étant réservé à ceux capables de payer. La qualité n’entre plus en ligne de compte du point de vue économique (les biens sont construits de façon à ne durer qu’un temps). De plus, dans l’optique de promotion du métissage, cette main d’œuvre corvéable se verrait quelque peu améliorer par nos gênes… Je n’essaye nullement de vous contredire point par point mais il semblerait que tous vos arguments aient déjà trouver une solutions, par hasard ou non, du côté de ceux qui nous gouverne.

        Je ne vous apprend pas, non plus, que le cout du travail baisse du fait des délocalisations…

        Si le patronat ne voulait pas de métèque dans les années 60, comme avant d’ailleurs, depuis les années 70 cela a changé. Voulez-vous la vidéo du père Bouygues qui cause de cela à la TV, 1an avant la mise en place du regroupement familiale par VGE ?

        Vendre des frittes au bord de la route, n’est très surement que ce qu’il va nous rester.

        Heureusement que de l’action se profile à l’horizon (entre prendre la place de l’actuelle élite et virer, tout de même, 90% des extra-euro, y a du boulot sans bassine d’huile bouillante).

        1. Coriolan

          « Pourquoi le patronat aurait besoin d’une main d’œuvre d’élite pour nous confectionner des produits lowcost  »

          On peut retourner la question : Pourquoi est-ce que le patronat aurait besoin de faire venir les immigrés en France alors qu’il leur est 1000 fois plus profitable d’envoyer l’usine en Chine ? Pour le plaisir de voir leurs charges augmenter ?

          C’est quand même triste de vanter la France et fustiger le patronat en disputant à des indonésiens de 11 ans sous-alimentés le droit de coudre des chaussures. Pourtant c’est ce que chacun fait en blâmant les délocalisations.

          1. Axiome

            Je ne répond pas aux questions par d’autres questions.

            J’ai donc une réponse à la votre : les patron des grandes entreprises, s’ils rêvent peut-être de délocaliser, pour une bonne partie d’entre eux, dans des pays à moindre coût, ne le font pas, tout simplement à cause du risque Conti’, du risque de faire craquer la société et de finir en décoration de réverbère.

            1. Coriolan

              « Je ne répond pas aux questions par d’autres questions. »

              Quand on commence par ça, la moindre des choses est d’apporter une réponse.

              Le risque conti’, la décoration de réverbère, ça ne veut rien dire. Est-ce que vous pouvez être plus explicite ? (Pitié, sans prendre l’air de celui qui apporte la civilisation à un sauvage. Vous avez répondu de la merde, soyez explicite cette fois-ci).

              Qu’entendez-vous par « craquer la société » ? En quoi est-ce que délocaliser risquerait de faire craquer la société ? Pas juste la société, une « grande entreprise », ce sont vos termes.

  12. Aquinus

    Ecoutez Axiome, cela fait depuis toujours que l’Occident se bat contre toutes sortes d’hérésies. Une sorte de relativisme/nihilisme nous a ravagés, en Europe surtout, depuis quelques décennies. Ses racines viennent de loin, en partie du christianisme lui-même d’ailleurs, un christianisme mal digéré. Tel est le destin de l’Occident que d’être supérieur et donc en proie perpétuelle au doute et aux déchirements. Cette dernière hérésie a puissamment envahi les cerveaux, la façon de raisonner même, de parler; sa victoire n’est pas totale et sa défaite est même certaine, mais les dégâts sont là.

    C’est cette hérésie qui nous a livrés corps et âmes à l’islam. Sans calcul, sans lobby, sans arrières-pensées mercantiles ou je ne sais quoi d’autre qui peut vous venir à l’esprit. C’est juste un immense cancer qui nous a rongés et livrés à notre pire ennemi.

    Aujourd’hui le mal est fait, l’ennemi est là. Allons même plus loin: la présence aussi massive désormais de l’islam atomise d’elle-même l’hérésie gauchiste. Etre de gauche aujourd’hui est déjà idéologiquement intenable, si l’on y réfléchit deux secondes plus persone n’est de gauche. Cette hérésie a atteint son but comme toutes les autres, elle a détruit, pervertie, trahi et maintenant nous faisons face à un ENNEMI. Nous sommes en guerre, ou plutôt les lambeaux encore à peu près sains qui subsistent en Occident – et ils sont plus nombreux que vous ne semblez le penser – sont en guerre.

    Voilà. La situation s’est donc à la fois considérablement dégradé mais aussi considérablement simplifié depuis 50 ans. Nous n’avons plus besoin de prêcher la Raison et la Foi pour vaincre les gauchistes, il suffit de leur montrer une rue remplie de burkas et ils savent que nous avions raison, que nous avons toujours eu raison. L’urgence maintenant que le combat idéologique et théologique est terminé et gagné, l’urgence est d’ancrer dans les cerveaux le fait que lorsqu’un Autre vous désigne comme Ennemi, on doit l’accepter comme tel. Et dans la foulée, ré-apprendre à se battre.

    Oublions les débats, la démocratie et la politique, pensons un peu à la guerre que l’on doit mener. A la façon dont d’autres dans notre position la menèrent, ce qu’ils en firent, et ce que nous devrions faire de toute urgence.

    1. Axiome

      Camarde, je fais partie de ceux qui sont en guerre, rassurez-vous.
      Mais mon première ennemi n’est pas le lâche et bête musulman mais bien ceux qui œuvrent pour la destruction de notre supériorité en nous bombardant de métèques de tous les pays : la nouvelle élite mondialisée (de Edward M. House à Attali).

      1. Coriolan

        Justement, ça reste des métèques. N’importe quelle civilisation à son apogée aurait réglé le problème en une après-midi. Même 10 millions de métèques.

        Le problème est là. C’est leur faire bien trop d’honneur que de penser qu’ils ont un plan machiavélique pour exécuter leurs sombres desseins. Ils soutiennent l’immigration comme d’autres un club de foot, sans raison objective, parce que qu’on en parlait au moment où ils ont décidé de se mettre au foot, ou parce que c’est le club ennemi juré d’un mec qu’on peut pas sentir. La vacuité pure.

        Les autres, ils acceptent parce qu’au fond, ils les envient les métèques. On choisit ta femme à ta place, on choisit ton boulot, on te dit quand, comment, où et quoi manger, dès la naissance ta vie est réglée comme du papier à musique. Et ça, ça les excite. Plus d’incertitude, plus de doutes, donc plus à réfléchir.

        C’est au fond, le désir de vivre sa vie comme un sociologue. des cases, des concepts qui rentrent dedans, si ça ne rentre pas c’est la réalité qui a tort.

        Si les métèques pullulent, c’est parce que les français ont déjà la structure mentale de musulmans. Tout le reste n’est que symptôme ou conséquence.

        1. Axiome

          Vous voulez me faire croire, si vous défendez le thème de cette article, qu’il est plus facile de prêter de dessins stratégiques à des bédouins illettrés plutôt qu’a une élite occidentale, formée au capitalisme depuis 150ans et à sa forme dégénérée contemporaine ?!

          Si les hommes sans c*** trouvent leur plaisir dans des cases, c’est que tout est fait pour (les descendants de Vercingétorix, César, Charlemagne etc. ne baissent pas les bras sans qu’une pression constante, mélange entre soft power et propagande, ne soit organisée) : c’est ce que Brezinski nomme le titytainment (contraction de sein et entertainment).
          Mais, personnellement, ce n’est pas mon cas. « Les hommes qui se sont levés vont combattre » pour citer la dernière vidéos de Bernard Lugan sur agoradedroite.fr
          Bref, je ne sais pas ce que vous avez contre la sociologie, je ne suis pas sociologue : rien qu’en écoutant Attali et en lisant un simple Pierre Hillard on en déduit beaucoup de chose sur le problème musulman qui n’est que secondaire.

          1. Coriolan

            « Vous voulez me faire croire, si vous défendez le thème de cette article, qu’il est plus facile de prêter de dessins stratégiques à des bédouins illettrés plutôt qu’a une élite occidentale, formée au capitalisme depuis 150ans et à sa forme dégénérée contemporaine ?! »

            Mais le bédouin n’a AUCUN dessein stratégique. Il fait ce pourquoi il a été éduqué, et s’il y a la télévision par satellite c’est tant mieux. Rien de plus, rien de moins.

            Votre théorie, c’est qu’un homme à 100% hétérosexuel accepterait de se faire sodomiser s’il y avait un cerveau capable de décrypter le comportement humain pour mettre en place une stratégie de communication parfaite avec l’aide des meilleurs services secrets et des juifs, tout cela dans le secret absolu, probablement quelque part depuis un repère caché sous une montagne, dont l’entrée principale serait cachée par une chute d’eau, comme dans les films.

            Ma théorie, c’est que si le mec se fait enculer sans rechigner, c’est qu’à la base il était pas si hétéro que ça.

            Puisqu’on en est à citer des noms, allez donc voir ce que Guillaume d’Ockham racontait, même si ça peut vous paraître rasoir

        2. Vae Victis

          Il y a un paradoxe à dénoncer l’islamisation des esprits tout en se servant de l’islam comme principal référent. Vous nous faites le coup « l’islam fait ceci ou dit cela, donc être occidental c’est faire l’inverse ». Se construire contre l’islam, comme un miroir, c’est être islamisé.

          La vérité c’est que le mariage arrangé est aussi occidental. Jusqu’au début du XXème siècle c’était la norme.

          Après on peut – comme vous le faites – faire l’apologie de l’anomie, décréter que les règles ne servent à rien, qu’elles nous brident et gâchent notre magnifique individualisme ; finalement reprendre le vieux discours soixante-huitard ; et que les Français sont tous des cons qui n’y comprennent rien à rien, et qu’ils ne méritent pas l’occidentalité. Mais moi ça me fait penser à quelques scènes du Führer dans un bunker crachouillant qu’il faut en finir avec les Allemands puisqu’ils ne sont pas à la hauteur des idéaux nazis.

          Si l’islam ne déplait pas tant que cela, c’est tout simplement que notre civilisation devient invivable, car sans règles de vie on se rapproche de l’animal. Dans la nature la sécurité n’existe pas. Mais nous sommes des hommes et nous recherchons cette sécurité, si la civilisation occidentale ne nous la donne plus, alors nous la cherchons autre part.

          Le doute, l’incertitude pour savoir si demain on pourra payer le loyer, si demain on pourra voir ses gosses, ça s’appelle de l’angoisse pas de la réflexion.

          Une société pour vivre a besoin d’organiser la vie sociale. Organiser les unions. Organiser des points de rendez-vous où la communauté se réunit, comme la messe ou les fêtes. Organiser le passage de l’enfance à l’âge adulte. Des tas de choses de cet ordre qui fait qu’une société est civilisée, et qui ne sont presque plus aujourd’hui pratiquées en Occident. Ce qui pousse à sa dissolution.

          Disons le clairement, l’Occident nous coule entre les jambes comme une mauvaise chiasse. Il sort de nous sans qu’on ne puisse rien y faire et sans même qu’on puisse vouloir le garder en soi.

          1. Mandos

            Bon, là il a fallu que je m’inscrive, parce qu’on touche au coeur du problème.

            Bonjour.

            Islam versus Etat, quelle est la priorité? Le système étatique, sans la moindre hésitation possible. D’abord, la version abrégée : seule une société libre, i.e. de l’Etat-mamma omnipotent, a la possibilité de faire face au noeud du problème que représente la cohabitation entre islam et liberté dans une société mondialisée.

            Maintenant, la version développée. En premier lieu, l’islam invoque le sacré. C’est la parole de Dieu, et pour les croyants, la remettre en question est par essence blasphématoire. En d’autres termes, s’y opposer avec des lois, des débats et des amendes est à peu près aussi pertinent qu’aller manifester devant la Cour de cassation pour réclamer un SMIC à 1500€. Au sacré invoqué par l’islam ne peut que répondre le sacré, sans quoi la priorité lui sera toujours accordée. Lequel? Le christianisme? Impossible. Diabolisé par la montée de la gauche puis festivisé pour survivre, il a perdu tout pouvoir de coercition sur la société. Un islam réformé? Mais c’est précisément l’objectif à atteindre, et tant qu’il avancera sans encombre sous sa forme actuelle, il n’a aucune raison de se réformer. La réponse religieuse étant vouée à l’échec, que reste-t-il de sacré? C’est du côté des valeurs qu’il faut alors chercher ; et la valeur suprême, la plus universelle d’entre elles, c’est la liberté. La liberté sacrée contre la parole sacrée du Prophète. Que la société fasse de la liberté individuelle une valeur sacrée (chaque terme étant pris ici dans son acceptation la plus stricte), et les principes mahométans qui s’y opposent rencontreront leur premier obstacle sérieux.
            C’est désormais trop tard en Europe, la notion de liberté y a été trop dévoyée au fil du temps. C’est encore possible aux Etats-Unis, où la liberté est culturellement une valeur qui confine au sacré, bien qu’elle ait déjà été sérieusement endommagée au cours du dernier siècle par les divers excès d’étatisme américains.

            En second lieu, le pouvoir de l’Etat tel qu’il s’est développé dans les sociétés socialistes a démontré depuis longtemps qu’il ne peut tendre par nature qu’à se préserver et se renforcer, de la même manière que n’importe quel autre organisme cherchera à le faire. Comme il substitue la volonté du législateur en place aux aspirations du peuple, celui-ci n’a d’autre choix que chercher la conciliation avec les influences montantes telles que l’islam en Europe afin de consolider sa position. Tant que les pays européens fonctionneront sur le modèle socialiste (encore une fois, au sens original du terme : redistribution et interventionnisme dans tous les secteurs de la société), ils ne peuvent que laisser l’islam agir à peu près à sa guise, se contentant d’en juguler les aspects les plus ostensibles, toujours dans un souci de gestion de la popularité. Ainsi débat-on de la burqa au lieu de débattre de l’islam lui-même.
            Or l’Etat détient, c’est sa fonction initiale, les moyens de coercition susceptibles de poser les limites physiques et morales dont ont besoin les non-musulmans afin de préserver leurs libertés et leur égalité de traitement. Donc, tant que celui-ci fonctionnera sur le modèle socialiste au lieu de n’être que le garant des libertés individuelles, tout espoir d’y trouver un rempart aux aspects indésirables de l’islam est vain. Sur le long terme, il ne peut que céder.

            Plus grave encore : si une influence contraire à l’islam se fait jour dans la société, tant que l’Etat a moins intérêt à la soutenir elle plutôt que l’islam, il s’y opposera par tous les moyens. C’est la loi du plus fort. D’où la notion d’islamophobie et son omniprésence jusqu’aux plus haut niveau de l’Etat, aucune communauté de pensée islamosceptique ne pouvant aujourd’hui prétendre rivaliser en influence avec la communauté musulmane.

            Enfin, s’attaquer à la foi islamique serait inutile, ridicule et dangereux. La planète compte un milliard et demi de musulmans. Personne n’a la capacité de les convaincre de changer leur foi, de gré ou de force. Et l’aurait-on que ça ne rendrait pas pour autant l’idée souhaitable ; au-delà du relativisme, le respect des croyances puise sa raison d’être dans la liberté. La seule chose qu’il est raisonnablement possible d’imaginer, dans les sociétés non soumises à la loi islamique, est d’imposer à l’islam l’abstention de nuire, donc l’empêcher de s’imposer par la force aux non-musulmans.

            Pour ne pas risquer de donner l’impression de s’attaquer à la foi islamique, la solution ne peut venir que de la reconquête de l’Etat et des limites qu’il peut poser. Un Etat qui a pour mission de protéger les libertés de chacun de ses citoyens au lieu de légiférer en faveur des communautés les plus influentes peut gérer la question islamique. Un Etat de type socialiste ne le peut pas : il s’adaptera… afin de préserver les libertés individuelles de ceux qui le composent via la préservation de leur position dominante, indépendamment des changements de nature du système.

            En termes de priorité, l’Etat en est une infiniment plus urgente que l’islam.
            Désolé, j’ai fait plus long que prévu.

            1. dxdiag

               » La liberté sacrée contre la parole sacrée du Prophète »

              votre analyse a le mérite de la cohérence ,ce qui est la première qualité nécessaire mais non suffisante pour être vraie.
              si vous avez raison, et je le pense,comme plus de liberté égal moins d ‘égalité….à mon avis beaucoup d ‘obstacles se dresseront sur ce chemin si on veut l ’emprunter.

            2. Mandos

              XP,

              Merci!

              dxdiag,

              On est clairement loin d’une société qui aurait fait de la liberté une valeur sacrée. Je ne sais même pas si c’est possible ; peut-être les plus pessimistes ont-ils raison et tout est déjà foutu. Mais si une solution existe à ces graves problèmes sociaux, je ne crois pas qu’elle puisse venir d’ailleurs que de là. Historiquement, c’est toujours ce que les hommes ont défendu en premier. On peut donc imaginer que c’est ce qui peut rencontrer l’adhésion du plus grand nombre – pour peu que l’idée leur soit proposée. C’est tout le problème.

            3. Coriolan

              @Mandos : « La liberté signifie la responsabilité, c’est pourquoi la plupart des hommes la craignent » G-B Shaw.

  13. Aquinus

    Je vais d’ailleurs y aller de mon petit conseil, dans cette guerre. Ainsi que RM et Vertumne l’expliquent très bien, l’islam est une mécanique sacrificielle parfaitement huilée qui inconsciemment, sans tête, travaille inlassablement à son succès total et final. Telle la Bête. Une fois empêtré dedans notre structure de pensée occidentale, notre désacralisation du monde que nous a léguée le christianisme, sont impuissants. Lorsque 20% de votre population est musulmane la justice occidentale devient une arme de répression contre les seuls Occidentaux, l’Etat-Providence aussi, notre modèle humaniste aussi, etc… tout cela non seulement est vide, mais se retourne contre l’Occident.

    Il y a donc deux urgences.

    1/ proclamer sa foi anti-islamique et mettre un cordon sanitaire infranchissable entre soi et tout ce qui se rapporte àl’hydre islamique. Un ami, un parent devenu musulman? coupez les ponts immédiatement. L’islam apparaît dans votre espace public? ignorez-le radicalement, détachez-vous en, au pire lancez-lui des regards haineux. L’islam a contaminé un lieu public près de chez vous (école, administration, hôpital)? si vous en avez la force, dégagez-le de là à plusieurs immédiatement. Dans l’état actuel des choses, allez voir ailleurs. Organisez partout autour de vous, quel qu’en soit le « coût social », un apartheid absolu anti-islam. Devenez islam-négatif, au pire islamo-indifférent.

    2/ Travaillez à abattre l’Etat déjà gangréné par l’hydre et qui finira par se ranger de son côté c’est certain (et c’est déjà bien plus avancé que ce que l’on crpît) et rapprochez-vous des institutions naissantes, groupes, organisations qui proclament leur foi anti-islamique radicale.

    3/ Eloignez-vous comme de la peste de ceux qui prétendent continuer à combattre l’hérésie gauchiste avant tout, et qui lorsqu’ils auront gagné, prétendent qu’il n’y aura plus de problème islamique. En réalité l’hérésie gauchiste est déjà morte parce qu’elle est arrivée à son but, qui était de détruire et de nous livrer à l’Ennemi. C’est fait, ce combat-ci est donc obsolète.

    1. Axiome

      N’est-ce pas ce foutu État qui a laissé « l’hydre » (merde, on parle de bédouins !) entrer en Europe ?

      C’est celui qui lance la pierre qu’il faut abattre (ne pas se contenter de rejeter les pierres à la mer).
      L’un, puis l’autre.

  14. Lebodra

    « C’est d’ailleurs pour ça que le patronat ne voulait pas de la main d’oeuvre sub(méditéranéenne dans les 60′. »

    Tout à fait. Je crois que c’est Daniel Lefebvre qui dans « Chère Algérie » expliquait que les patrons dans les années soixante se méfiait des Arabes et préféraient embaucher des ouvriers italiens, polonais ou portugais. C’est l’Etat, qui pour lutter contre le chômage galopant en Algérie, avait instauré une sorte de « préférence coloniale » pour les embauches ou les achats de produits à l’étranger (la France achetait à l’Algérie certaines matières premières à un prix largement supérieur à celui du marcher, tout ça pour favoriser l’Algérie).

    1. XP Auteur de l’article

      De toute façon, la thèse farfelue selon laquelle l’immigration est voulue par le patronat ne tient pas pour une raison très simple: un patron cherche toujours à faire baisser le cout du travail, par définition. Et l’immigration fait exploser le cout du travail.

      La preuve que le patronat n’en veut pas? Le nombre très élevé de chomeurs chez les allogènes, au point qu’il faut faire des lois pour les contraindre à les embaucher.

      Une autre? Les délocalisations, qui sont l’exact contraire de l’immigration, puisqu’elles consistent à faire travailler l’allogène chez lui sans qu’il bénéficie du système social et du code du travail.

      (délocalisations dont rappelelons au passage qu’elles sont une excellente chose: elles permettent d’amélorer la compétivité des entreprises, donc leur développement, donc de nouveaux emplois, tout en dopant le pouvoir d’achat- accroissement du pouvoir d’achat=nouveaux secteurs d’activité, nouveaux enplois, encore – et donc tout en limitant l’immigration.)

  15. Vae Victis

    Et n’oublions pas la frustration. Quand un Occidental aujourd’hui est frustré il s’effondre sur lui-même, il déprime, il reste seul dans son coin à s’apitoyer sur son sort. Quand un musulman est frustré, il rejoint d’autres musulmans frustrés, et ensemble ils retournent la frustration vers l’extérieur.

    Dans le premier cas la frustration conduit à une dissolution de la société, dans le second cas au contraire elle en est renforcée, mieux elle a des troupes de choc pour mener les assauts vers le dar al-harb.

    Certaines sociétés antiques en Italie orientait de même la frustration des jeunes générations vers l’extérieur pour éviter qu’elle ne menace l’équilibre de la société. Ces sociétés aux moyens technologiques limités ne pouvaient pas entretenir de populations trop nombreuse sur un territoire donné, ainsi quand la surpopulation se faisait trop forte, ces sociétés dédiaient une classe d’âge au dieu Mars, les plaçant ainsi symboliquement sous le signe de la guerre. A elle de se tailler une place en territoires ennemis à la pointe de l’épée. C’est ce qu’on appelait le « printemps sacré », car les guerres ne se menaient qu’à partir du printemps.

    On voit que le mécanisme au sein de l’islam est quelque peu semblable.

  16. dxdiag

    excellent article.
    si je puis me permettre quelques remarques:

    -Axiome nous dit que ce sont les vils amoureux du profit facile qui sont à l ‘origine de nos maux. il n’ a peut être pas totalement tort, mais on peut avoir une leucémie ET une septicémie, ça va d ailleurs très bien ensemble.

    -les avantages à être un islamique convaincu sont nombreux:
    l’ avantage essentiel à mon avis est qu’ on n’a qu à se pencher pour ramasser un truc qui a réponse à tout.
    vous voulez connaitre le sens de la vie et la définition de la vertu: ils l ‘ont!
    vous voulez savoir avec quelle main on doit attraper ses chaussettes les jours pairs: ils ont aussi la réponse !
    un mode d ’emploi TOTAL comme ça…on en trouve pas si facilement ailleurs que dans l ‘islam.
    de plus, si vous êtes inculques et nul à chier et que vous voulez monter en grade: l’ islam est la pour ça aussi.
    par exemple si vous êtes une petite racaille en prison il difficile pour vous de passer un CAP de mécanique générale mais aisé de se convertir pour s ‘occuper à la sortie.
    j ‘arrête ,les avantages sont trop nombreux…ça me démoralise.

    -on est en guerre c’est certain mais comme il n y a eu aucune déclaration officielle, les gens dorment et insultent ceux qui sonnent le clairon.

  17. Aquinus

    Vae Victis,

    Les gauchistes nous disent depuis 2 siècles que l’on peut se passer de Dieu, d’autorité, d’institutions, de règles et de normes, que le progrès est à c eprix et que l’on vivra mieux. Bien entendu ils ont tort, et alors que leur triomphe idéologique est presque total en Europe ils vont pouvoir voir en face la raison pour laquelle ils ont tort, et cette raison s’appelle islam. Les gauchistes sont des musulmans, le gauchiste convaincu a une structure mentale de musulman et ce cancer a gangréné une très grande partie de nos sociétés.

    Que l’on ne me dise pas cependant que l’Occident a foiré. Lorsque l’on est capable à la fois de tenir des structures, des normes, des institutions pendants une dizaine de siècles, de les faire évoluer, tout en étant inventif comme jamais personne ne l’a été sur la planète, et tout en continuant d’ailleurs à l’être, on n’a pas échoué. On est malade, on est envahi, on a été trahi, on est en guerre mais le piège ultime de la Bête est de nous décourager au point de jeter l’Occident avec l’eau du bain, de renier le Christ en chantant comme le premier islam venu que le christianisme a échoué.

  18. Beau Brummel

    Chacun joue son rôle dans une partition qui n’a pas besoin de chef d’orchestre (en tous cas pas en permanence, et pas un seul). La partition fonctionne parce qu’elle a été testée avec succès depuis 1400 ans. L’islam a sa logique interne. C’est une mécanique sociale qui tend organiquement vers un but.

    ________

    C’est le protocole des sages de la mecque ?^^

  19. Axiome

    @ Coriolan,

    je ne prend aucun air, je suis simplement directe.
    Cela dit, je crois que le risque Conti’ est limpide : si de plus en plus de personnes perdent leur emploi à cause de la délocalisation des grandes industries cela créera d’autant plus de personnes prêtent à la radicalisation.
    Les gus qui séquestrent leur patron pendant deux semaines et qui sont prêt à faire sauter leur usine, c’est relativement nouveau. Ces actes et conséquences conduisent à la grève généralisée, prémisse de la révolution. Voilà mon équation pour ce qui est de ce volet.

    De plus, ma théorie n’est pas celle de l’hétéro qui se fait sodomiser, mais celle de l’hétéro qui sodomise. Il devient pédoque car cella lui rapporte, dans le cas du financier américain (il sent la merde sur la queue de ses employés mais n’en à pas sur la sienne). Dans le cas de l’ouvrier français, qui, lui, se laisse effectivement sodomiser, c’est par ce qu’on lui vend, avec la gay-pride, de la sodomie.

    Quant au rasoir d’Ockham, il n’est justement plus valable dans la modalisation et le règne de la technique. Point de bulle financière viable par un trucage de la comptabilité à échelle mondiale du temps d’Ockham, par exemple, et au hasard.

    Vae Victis n’a pas tort et Mandos fait la synthèse (que sieur XP ne voulait point refaire) : reconquête du pouvoir (pour, aussi, mieux redistribuer ce vol de la plus-valus, qui de toute manière s’écroulera avec la reconquête, ne justifiant, in fine, plus cette redistribution du moment que l’argent est gagner honnêtement et non plus à coup de spéculation virtuelle sur un fond de pension tout aussi virtuel).

    @ XP,

    l’immigration fait exploser le coup sociale du travail, mais pour le grand patron, type Bouygues, c’est tout bénef’ de faire travailler 90 Mamadou sous la direction de 10 Jean-Pierre. Certes, l’étranger n’est pas formé mais c’est un excellent palliatif au machinisme généralisé qui vient.

    Je ne nie pas que l’entreprise devienne plus compétitive en se délocalisant, mais vivez-vous pour l’entreprise ou pour votre descendance ? Cf. point @ Coriolan.

    @ dxdiag,

    je vais me répéter : d’abord l’imbrication état-finance-mafia, puis l’Islam.

    1. Coriolan

      « Cela dit, je crois que le risque Conti’ est limpide : si de plus en plus de personnes perdent leur emploi à cause de la délocalisation des grandes industries cela créera d’autant plus de personnes prêtent à la radicalisation. »

      C’est ça, les français se font enculer par des métèques récidivistes sans broncher, mais ils font faire la révolution parce que Nike délocalise 100 emplois.

      « Les gus qui séquestrent leur patron pendant deux semaines et qui sont prêt à faire sauter leur usine, c’est relativement nouveau. Ces actes et conséquences conduisent à la grève généralisée, prémisse de la révolution. Voilà mon équation pour ce qui est de ce volet. »

      Ah, en fait, vous bandez sur le grand soir. Nan mais c’est déjà beaucoup plus clair maintenant. A t-on déjà vu une révolution initiée par le peuple ? Je veux dire, ailleurs que dans les bouquins d’histoire de la république et de l’URSS ?

      « Dans le cas de l’ouvrier français, qui, lui, se laisse effectivement sodomiser, c’est par ce qu’on lui vend, avec la gay-pride, de la sodomie. »

      Oui, et il devient bête en regardant TF1, il achète de la mauvaise musique à cause d’MTV, il mange mal à cause de MacDonald’s, il ne regarde pas les bons films à cause des grands groupes de cinéma… Dites-moi, les forums de Libération ou de Fdesouche ne sont pas assez grands pour raconter ce genre de choses ?

      « Quant au rasoir d’Ockham, il n’est justement plus valable dans la modalisation et le règne de la technique. Point de bulle financière viable par un trucage de la comptabilité à échelle mondiale du temps d’Ockham, par exemple, et au hasard. »

      C’est permis sur ILYS une telle idiotie manifeste ?

      1. Axiome

        @ Coriolan,

        Conti’ et Cie séquestre et brûle, au mieux les Zids manifestent… Et vous, vous postez (ce qui est plus redoutable que de manifester d’ailleurs). C’est tout.

        Effectivement, le peuple ne fait rien.
        Les élites font tout contre.
        Reste les « éléments de diversité », ceux entre deux eaux…

        Quant à votre raisonnement simplifié du XIIème siècle, libre à vous de le sortir quand cela devient trop complexe. Oui, le capitalisme de Venise au XIVème, oui votre bulle du XVIIème… et oui Kerviel au XXIème siècle !

        De plus, sachant que la délocalisation écrase la demande mondiale, ce qui n’est, d’une part, pas bon pour l’embauche et ce qui, d’autre part, conforte le chômage, devenu structurel, le chômeur est toujours demandeur. Ce qui continu à faire baiser les coûts et fait émergé le paradoxe de cette même délocalisation : elle veut justifier d’une baisse de coût alors que le chômage structurel fait déjà baiser ces coûts.
        Pour aller plus loin, le chômeur doit tout de même se loger : il reçoit un emprunt des banques qui, avec le remboursement, s’achète Libé.
        Poursuivons : notre chômeur structurel en demande qui se loge par l’emprunt est… Mamadou, venue travailler, à l’origine pour papa Bouygue, et avec sa famille depuis le regroupement familiale de VGE dans la foulé. D’où l’immigration, case centrale économique, sociologique et culturelle (mais ce n’est finalement que l’application du principe de concurrence : le catho-gaulois est une merde, on met du mamadou musul à la place et fermez-là sinon la main invisible du marché vous en fout une dans la tronche). Ce merdier justifiant la petit vie tranquille de milliers de fonctionnaires et journalistes, qui du coup ne s’inquiètent pas de l’encrassement de la classe moyenne et de la redistribution de son épargne vers le haut. Cela tombe bien, dites-moi, ce déséquilibre vers le bas, puisque c’est comme cela que le haut fait de l’intérêt. D’où l’immigration prônée par le nouveau patron de Libé, que si ça va pas il phone à Sarko. CQFD.

        mais mieux vaut utiliser le rasoir d’Ockham, c’est plus simple.

        1. Coriolan

          « Ce qui continu à faire baiser les coûts et fait émergé le paradoxe de cette même délocalisation : elle veut justifier d’une baisse de coût alors que le chômage structurel fait déjà baiser ces coûts. »

          Il n’y a rien de paradoxal dans ce que vous dites. D’ailleurs c’est même faux. Le salaire ne peut pas être inférieur à une certaine somme, en situation de plein emploi comme avec 10 millions de chômeurs. De l’autre côté du monde, je crois qu’ils ont tendance à s’en foutre.

          « Effectivement, le peuple ne fait rien.
          Les élites font tout contre. »

          Oué on sait, on sait, ils tuent le cerveau avec TF1 et M6.

          « Quant à votre raisonnement simplifié du XIIème siècle, libre à vous de le sortir quand cela devient trop complexe. Oui, le capitalisme de Venise au XIVème, oui votre bulle du XVIIème… et oui Kerviel au XXIème siècle ! »

          ‘ttendez, Kerviel est de mèche avec les élites contre le peuple ? Je croyais pas qu’il tromperait la finance mondiale pour cette garce d’élite.

          « De plus, sachant que la délocalisation écrase la demande mondiale, ce qui n’est, d’une part, pas bon pour l’embauche et ce qui, d’autre part, conforte le chômage, devenu structurel, le chômeur est toujours demandeur. »

          C’est mal de lire « l’économie pour les nuls » en diagonale à moitié bourré. Très très mal.

          « Mamadou, venue travailler, à l’origine pour papa Bouygue, et avec sa famille depuis le regroupement familiale de VGE dans la foulé. »

          Ah ça, il vous a marqué cet extrait vidéo de 11 secondes que vous avez sûrement trouvé chez Desouche. C’est bien simple, quand vous parlez, on dirait du Georges Marchais.

    2. dxdiag

      je pense que le sens de ma métaphore médicale vous a échappé monsieur l ‘Axiome, je vais me répéter aussi: d abord, la leucémie… puis les complications infectieuses parfois fatales en elles mêmes.
      on peut donc à mon avis discuter de la leucémie ( ses variétés, ses causes, son traitement ) mais pas de la réalité de l ‘infection ni de la nécessité du traitement spécifique de cette dernière.

  20. XP Auteur de l’article

    Oui, oui, on va en finir.

    Comme je le dis souvent, la grande force d’Ilys c’est que la liberté d’expression y est totale.
    Et la liberté d’expression exige une censure rigoureuse et une sélection drastique des commentateurs, pour ne pas que les adeptes de forum citoyens et d’analyses médiocres viennent empêcher les commentateurs de talent d’exercer leurs droits à la liberté d’expression…. Etant bien entendu que la liberté d’expression exige des efforts, de l’originalité et de l’intelligence.
    Pas de liberté sans ascèse et sans don pour la liberté.

  21. XP Auteur de l’article

    On ne bannit presque jamais personne en fait. Parce qu’on est des gentils, comme gars. Mais on a tort, on devrait le faire plus souvent.

    Généralement, les cons n’osent pas poster ici, ils savent qu’ ils devront dans l’ordre subir l’humiliation d’un contradicteur qui lui est supérieur, avoir recours à sa psychologisation (vous pensez ça parce que vous avez peur), puis sa sexualisation (« vous êtes raciste parce que vous avez une petite bite, et je ne pense pas comme vous par ce que j’en ai une grosse), suivi de l’insulte, suivi de menaces voilés et de l’expression d’une envie de délation (vous êtes un anonyme, vous vous planquez derrière votre ordinateur), suivi d’un logique banissement, suivi des pleurnicheries sur d’autres blogs sur la censure dont il a été victime…

    En principe, le crétin ne tente pas l’aventure, de peur de passer par la phase « ridiculisation »… L’ami Denis était très fort, pour dissuader par avance les abrutis de poster. Les cons, ça n’ose pas tout, mais les très cons, si. D’ou un commentateur pas au niveau, de temps en temps, qui nous balance une connerie du genre « les arabes sont une communauté et les juifs sont une communauté; c’est pareil », ou bien encore « le christianisme et l’islam sont des religions ».

    Le problème, c’est que les abrutis, ici, on s’en sert comme objet d’études, parce qu’il n’y a pas meilleur objet d’étude. Ils ne comprennent pas qu’un chercheur de laboratoire ne discute pas de science avec ses souris. Et qu’ici, si on examine Soral ou les CAB, et qu’ilS nous intéressent, on ne discute pas pour autant avec les soraliens ou les CAB. Tout simplement parce que ce n’est pas possible… Un peu comme un chinois ne peut pas pariciper à une discussion en anglais, s’il n’est pas bilingue.

  22. Restif

    (plus de 40 heures d' »Awaiting moderation », je craque et rebalance ce com qui n’a rien d’extravagant du neurone mais qui étant écrit, pauvret, demande à vivre (sniff) )

    Des bédouins illettrés…faudrait peut être faire attention à ne pas trop sous estimer l’ennemi. T.Ramadan n’a rien d’un illettré, et bien des chefs de mouvements islamiques ont une culture forte. Pas la notre, assurément, mais forte. Suffisamment en tous cas pour produire des textes de propagandes qui, eux, sont à la porté de gens sans réelle culture, de la propagande qui fonctionne. Il faut voir aussi comme il savent se servir d’occidentaux douteux comme Guénon pour faire leur pub et opérer des retournements chez les petits occidentaux terrifiés par le nihilisme (ils ne s’attaquent pas encore trop à Corbin -sans doute parce que les gnostiques chiites qui constituent son étude ont été abattus par ordre des oulémas- mais ils savent déjà retourner un Massignon). On rappellera pour mémoire que les terroristes du 11 septembre n’étaient pas des illettrés, loin de là.Les scénaristes des feuilletons muzz qui poussent à la haine du juif -dont de l’occidental, et oui…- ne sont pas non plus des illettrés. Par contre tous ces gens là savent très bien comment marche la troupe analphabète, et ils s’en servent.

    Il est un peu trop simple de déclarer que la présence muzz n’est que la conséquence d’un patronat infâme. Bien avant l(‘âge d’or du capitalisme l’islam a tenté de conquérir le monde, et a bien failli y arriver. qu’il reprenne aujourd’hui son projet hégémonique n’a rien d’étonnant.Ce serait plutôt l’inverse qui serait surprenant.Et puis arrêtons de tout mettre sur le dos du patronat.Ce n’est pas lui qui nous envoie depuis des années des centaines de milliers de clandestins. Ce n’est pas lui non plus qui a fabriqué le logiciel islam. enfin quand même…ces gens ont tué leurs meilleurs poètes, leurs plus grands mystiques, et portés par le syndrome « c’était écrit » ont stérilisés des civilisations entières (cf Vertumne). Aujourd’hui, même le plus « adapté » des muzz, buveur de bière etc, est habité par la culture islam. Il pense qu’il est bon de couper la main aux voleurs et déteste les juifs (trouvez-moi un muzz qui ne soit pas antisémite). Tout ça n’a rien à voir avec l’économique, tout avec la mystique.C’est Péguy qui disait que tout commence en mystique et fini en politique. Le pire c’est qu’ici la politique n’est qu’un moyen pour arriver au triomphe d’une mystique frelatée, une religion, et de plus une religion révisionniste qui récupère tout depuis Adam, islamisant Moise,Jésus (qui pour le Coran n’a pas été crucifié -c’est assez dire que tout un courant Dan Brown travaille pour l’Islam). C’est bien pourquoi, d’ailleurs, le dialogue intereligieux avec l’Islam est faussé d’entrée, puisque on ne parle pas du même Jésus selon qu’on est chrétien ou muzz.On sait ce qui nous sépare des juifs,c’est clair et net, tandis que l’islam se complait dans le quiproquo. « nous adorons le christ nous aussi » disent-ils.Oui…sauf que ce n’est pas le christ de l’Evangile, mais un Jésus musulman qui promet de témoigner contre les chrétiens au dernier jour.
    Il est évidemment parfaitement ridicule de comparer l’islam aux chinois, lesquels, que je sache, n’ont pas l’intention de nous forcer à bouffer des nids d’hirondelle en ne lisant que du Confucius et du Lao Tseu. La Chine est une adversaire économique pas un ennemi théologico-culturel (pour autant qu’il y ait une différence, ce que je ne crois pas).

    Ps Je continue a trouver Sifaoui très utile.Il fait un travail fort utile de dépistage de l’islamisme. On n’a pas à lui demander de faire tout le temps ses preuves en exigeant de lui d’adopter la moindre opération soi disant anti islam. Opération qui pour moi est une connerie, ce « pastis saucisson » me rappelant comme deux gouttes d’eaux les « vendredis saint gras » des franc-macs où les frères se retrouvent pour bouffer de la tête de veau. C’est du même ordre. Qu’un type écrive « Mes frères assassins » ou sa « Lettre aux islamistes de France » et vive sous menace de mort c’est un peu plus important que son mépris pour une opération analogue aux distributions de capotes devant Notre-Dame. Je trouve un Sifaoui qui accepte la thèse officielle du 11 septembre (et pour cause) moins dangereux que l’Observatoire de l’islamisation qui lui prétend que ce sont les américains en équipe avec les pakistanais qui ont fait le coup. D’ailleurs cette histoire du 11 est, comme l’ »antisionisme » une bonne manière de savoir qui est vraiment qui dans cette mare aux canards où le masque est roi.

    1. Restif

      Pour cause de nouvel com (j.ax) je jette un œil sur le fil et me saute à la prunelle dans ma prose une superbe occase de mésentente.Alors :
      « La Chine est une adversaire économique pas un ennemi théologico-culturel (pour autant qu’il y ait une différence, ce que je ne crois pas). »
      et bé comprendre : « pour autant qu’il y ait une différence…entre théologie et culture. »
      Et bien sûr aucun doute qu’il y ait une différence entre adversaires économiques et ennemi théologico-culturel. Ca va de soit? Même bourbeux du com’ ça ira encore mieux précisé.
      (si je suis encore en awaiting comme sur le fil « Fraternité » je…je…ben rien, je groumerai solitaire…)

  23. Tomichi

    Si je puis me permettre, il est totalement faux de croire que l’immigration africaine constitue une quelconque forme de dumping. Discutez avec des routiers, des ouvriers en bâtiment, des assistantes de vie, tous se plaindront un peu de la concurrence déloyale des travailleurs des pays de l’est ou d’Europe du sud, mais certainement pas de celle de Mamadou. C’est bien simple, les arabes et les noirs, personne n’en veut, ils font du boulot de merde, ne font que causer des problèmes, et dès qu’ils ont les papiers s’arrêtent de travailler à la moindre occasion ou contrariété. Même les turcs commencent à avoir une sale réputation.
    Et les travailleurs européens, si de toute façon en vivant ici contribuent au déficit du modèle social, puisqu’il a été prouvé que même des travailleurs coutaient au modèle social à partir du moment où un corps étranger s’y intègre, la plupart du temps investissent en vue du retour au pays, et surtout si ils décident de rester s’assimilent totalement!
    Les seuls demandeurs d’africains sont les petites boites parisiennes, incapables de payer plus cher du fait des lourdes taxes, et personne n’ayant envie de s’installer à Paname avec moins de 1200 euros par mois. Ces même patrons signeraient des trois mains l’arrêt de cette immigration si on leur promettait une baisse significative des charges, car de toute façon aucun africain régularisé veut faire ces boulots.
    Que ce soit dans le bâtiment, le travail à la chaîne, l’agriculture, et n’importe quoi d’autre, les patrons veulent des européens, car il faudra qu’on m’explique quel est l’intérêt de faire venir des gens inemployables, qui ne servent qu’à peser sur le coût du travail, et qui transforment des zones entières en bazar où aucune entreprise ne souhaite s’installer! Même les entrepreneurs arabes et turcs ne veulent plus s’installer dans certaines zones du 93!
    Vous allez me sortir « oui mais les grands patrons », les grands patrons sont ceux qui pratiquent les salaires les plus haut, et je pense qu’ils se fichent comme de l’an 40 de l’immigration, et encore je n’en suis même pas sûr!
    D’un point de vue libéral purement philosophique, l’immigration extra-européenne est une catastrophe car elle permet l’avènement d’idéologies et de cultures par nature opposées à toute forme d’individualisme (au sens noble). Au bout d’un moment il convient de regarder les faits: ce ne sont pas les libertariens qui manifestent pour les sans-papiers, et les idiots utiles n’existent pas!

    Il faut vraiment être complètement cinglé ou déconnecté des réalités pour penser pour penser qu’il y a un quelconque complot du patronat et des puissances financières là-dedans! Si je viens sur ce blog, c’est parce qu’il est le seul à déchiffrer la nature de ce qui nous arrive, ce qui se cache au tréfonds de la civilisation occidentale, si c’est pour y lire les débilités soraliennes, c’est plus la peine!

    Moi je pense qu’une des grandes raisons de l’immigration de masse, c’est que une trop grande partie des opposants sont des mongoliens congénitaux, je pense qu’on vient d’en voir la preuve.

    Et encore merci ilys pour tout!

    1. j.ax

      Je crois que vous avez tout dit. Ne vivant plus en France depuis 10 ans j’ai du mal à me rendre compte, mais il me paraît aussi que cette immigration ne sert à rien à part créer des emplois nouveaux genre vigile de supermarché. On nous disait qu’elle était nécessaire, notamment pour payer nos retraites à cause du vieillissement démographique, c’est le genre d’arguments que je pouvais entendre à l’époque. L’idéologie de l’immigration n’ayant pas tenu ses « promesses », elle s’est doublée du discours de l’antiracisme. L’avenir des retraites, comme on dit, ne devrait-il pas aujourd’hui être amplement assuré ? Est-il un seul faiseur d’opinion pour relever le paradoxe, admettre que l’immigrationnisme ne finance pas les retraites, mais au contraire nous ruine et n’a servi à rien ?

      De plus rien n’était précisé sur la « couleur » de l’immigration. On pouvait tout aussi bien croire à une immigration européenne. A l’école on n’avait aucun problème avec nos camarades d’origine italienne, portugaise, yougoslave. Imaginons comme les choses seraient différentes avec 10 millions d’immigrés d’Europe. A la catastrophe immigrationniste, s’ajoute le fait que le projet européen est mort, du moins en ce qui me concerne, depuis la guerre des Balkans. Mon envie de foutre le camp a été irrépressible…

  24. Axiome

    @ Coriolan,

    une certaine somme que vous jugez suffisante pour son bol de riz quotidien et une paillasse dans un dortoir ou pour permettre à l’ouvrier français de se payer le confort venté par l’idéologie du consumérisme véhiculée, oui, en partie, par TF1 ? Le malaise vient du fait que le peuple ne peut pas consommer assez aux vus de son salaire : et je ne dis pas, donnons-lui de l’argent pour qu’il consomme, mais abattons l’idéologie du consumérisme et de la maximisation des profits. En somme, re-définissons la place de l’argent dans la société. Le but est-il de faire le plus d’argent possible, pour jouir de l’instant, ou pérenniser le Verbe tout en en améliorant le compréhension ?

    Kerviel, s’il n’a pas signé, avec le sang d’une vierge, un contrat de domination sur le peuple en échange de son âme, est cependant l’esclave du système économique virtualisé. Un acteur paraphrénique de la finance mondialisé (de « à l’échelle de la planète » et non de « la domination du juif mangeur d’enfant »).
    De plus, je ne présente pas cela comme une conspiration. Ne me prêtez pas des idées sorties de chez E&R, merci. C’est une convergence d’intérêt que certains veulent voir aboutir en une gouvernance mondiale (pour la France : de Guéant à Guaino en passant par Attali et Minc -conseillers interchangeables selon le parti Socialiste-Libérale ou Libéraliste-Sociale au pouvoir-).

    Et excepté vos vannes bien tournées (elles m’ont vraiment fait rire), j’attends toujours vos arguments économiques, ô maitre.

    ps : que je vous balance des références à des auteurs ou des vidéos, cela ne vous convient pas dans les deux cas…

    @ Tomichi,

    je suis d’accord avec vous dans une certaine mesure, Mamadou n’étant qu’un exemple (cela dit, allez voir quel genre de type travaille dans la campagne italienne ou espagnole). Quant au grands patron de l’industrie, je doute qu’ils ne s’intéressent pas à une main d’œuvre corvéable. Ceux du tertiaire, oui, n’en n’ont effectivement que faire, leurs Kerviel (c-a-d, le bon français formé et absorbé par l’idéologie de l’argent-dieu) sont au garde-à-vous, prêt à servir de chaire à canon, du moins psychologiquement, dans l’actuel guerre économique.
    Du reste, vous devez être au top de l’actuel élite ILYSienne, pour vos offusqué des 4-5 commentaires du gueux que je suis ?

    @ ILYS

    je suis effectivement en hôte ici, qui ne demande qu’a débattre (débat que vous autorisez largement pour peu que quelqu’un le provoque, malgré votre FARCE sur l’élitisme). Argumentez, orientez vers certains auteurs (au travers d’article de fond, à moins que votre nouvelle vocation soit d’être un mixe entre jeuxvidéos.com et bonnegueule.fr, ce qui est relativement honnête… comparé à skyblog) ou dites clairement merde en instaurant une vrai dictature du comm’ (à moins que la situation actuelle, qui n’est pas si mal, convienne, sans toutefois se ridiculiser en article-fatwa appelant à la non lecture 😉 ).
    Cela dit, ce bordel à le mérite de vous sortir de votre torpeur, les choses stagnaient un peu trop au niveau idéologique, la preuve, vous en étiez à mettre, entre deux bons articles « littéraires », des commentaires piochés sur d’autres sites (à moins, encore une fois, que l’orientation du site ait changé ; je me contenterais dès lors de réagir, éventuellement, à vos deux articles sérieux par trimestre, avec vot’ permission) !
    Cordialement.

    1. Coriolan

      « je suis effectivement en hôte ici, qui ne demande qu’a débattre »

      Si j’ai retenu quelque chose d’ILYS, c’est bien Fernand Raynaud et les croissants. Vous pouvez discuter, mais à partir du moment où on vous signale qu’il n’y a plus de croissants, vous ne pouvez pas répondre « très bien, dans ce cas apportez moi des croissants à la place ». C’est un principe de base, depuis Aristote.

      « mais abattons l’idéologie du consumérisme et de la maximisation des profits. »

      Ça vous est apparu comme ça, un matin, au sortir de la douche ? Quelle serait la raison d’être d’une entreprise si on lui interdisait le profit ? Le profit et sa maximisation, c’est ce qui fait qu’il y a des gens qui décident, malgré la pieuvre étatique, de créer de l’emploi.

      Eh, c’est grâce aux connards qui veulent un deuxième hélicoptère privé que vous avez de l’emploi, pas grâce aux gentils qui veulent vous faire porter des pulls qui grattent et vous faire manger leur fromage ancestral de l’époque où on mourrait à 40 ans.

      « Le but est-il de faire le plus d’argent possible, pour jouir de l’instant, ou pérenniser le Verbe tout en en améliorant le compréhension ? »

      Verbe avec un « v » majuscule, au sens chrétien ? Améliorer la compréhension de quoi ? Arrêtez d’écrire des choses que vous ne comprenez pas. Le but d’une entreprise, c’est de gagner le maximum d’argent. Vous demanderiez à votre boulanger de « pérenniser le verbe et d’améliorer la compréhension » ? Non, vous lui demandez de faire du pain. Pire, vous comptez sur son avidité à gagner un maximum d’argent, qui le pousse à vendre le plus de pains possible, donc à le faire aussi bien qu’il le peut.

      « C’est une convergence d’intérêt que certains veulent voir aboutir en une gouvernance mondiale »

      Ça vous excite le gouvernement mondial et les conspirations, pas vrai ? Gouvernance mondiale de quoi ? De l’économie ? C’est à dire en fait, de centaines de millions de décisions individuelles ? Grâce à TF1 et M6, toujours, je suppose.

      « j’attends toujours vos arguments économiques »

      Quand on raconte de la merde, on ne se permet pas d’exiger quoi que ce soit de ses interlocuteurs.

      C’est fort ça, maintenant ils se mettent à exiger qu’on leur dise quel auteur, quel livre, quelle page et à quelle ligne parce qu’ils y connaissent rien …

      « Argumentez, orientez vers certains auteurs »

      Vous voyez, c’est je crois pour ce genre de raisons que l’article « Ne nous lisez pas » a été écrit. Ce n’est pas un débat citoyen participatif, on n’exige pas du rédacteur qu’il justifie longuement que la terre est ronde parce qu’un mec s’est pointé et a dit qu’il n’était pas d’accord.

      Même s’il ne veut que le débat, qu’il s’interroge et cherche à comprendre, ce qui est quand même l’excuse du premier Noam Chomsky venu pour raconter de la merde.

      La base d’un débat sain et intelligent, au delà d’une gestion pinochetiste des commentaires, est qu’il incombe au lecteur de faire l’effort d’élever son niveau à la hauteur de celui du rédacteur et pas au rédacteur de satisfaire à la fainéantise du lecteur en s’abaissant au sien.

  25. Axiome

    Il y a effectivement un gros problème de compréhension :

    que je parle du Verbe, du Logos ou de leur synthèse chrétienne, je veux souligner que le plus important est la recherche de la vérité comme, probablement, on pouvait la rechercher à « l’époque où l’on mourrait à 40 ans », même époque où cette recherche est née pour ensuite essaimer jusque dans les plus basses couches de la société « il y a peu », pour être aussi vague que vous.

    Pour rester dans la parabole de la baguette et du croissant, si mon boulanger ne me vent pas de la métaphysique, doit-il pour autant me vendre de son emprunt alors que je ne demande que du pain ? Emprunt concédé par nos amis les banquiers de la Société Générale, qui, tellement attachés à faire de chaque français un entrepreneur modèle, ne voient pas -merde- que Kerviel fait le con à l’étage du dessous… Sachant, de plus, que le boulanger du XVIème arr., s’il n’est pas une attraction pour touriste, n’est qu’un entrepreneur (et non un boulanger) dont les franchises ouvrent à Singapour (ce qui est fort bien pour sa gueule, mais s’apparente dès lors à l’industrie du luxe) grâce à un business-plan bien ficelé et fiancé, non pas par la plus-value de la production réel (des autres vrais boulangers) mais par la spéculation des ses amis banquiers. Ce boulanger devient la norme quant il n’est pas remplacé par la grande surface. Donc, pour conclure, la maximisation des profits poussée à son paroxysme ne permet nullement, d’après ce que l’on voit dans la rue, de donner du travail mais fait disparaitre nos boulangers au profit de la grande surface lowcost.

    La gouvernance mondiale m’excite bien moins que la langoureuse attente entre deux de vos commentaires, mais, sachez, qu’elle n’est point un fantasme, pas encore une réalité mais tout simplement un projet avancé et, s’il n’est pas humaniste, tout simplement économique (vous voyez, le rasoir d’Ockham fait son effet, je mets des « simplement » partout).

    Je ne me place pas dans une position d’exigence expectative, surtout par rapport à vous, mais de franchise générale : si vous prenez le temps de répondre, pensé à copier/coller, outre mes remarques, une référence bibliographique, non pas pour me faire la lecture, mais pour voir dans quelle sphère vous vous situez.

    Sans dec, Coriolan, vous y croyez vraiment à cette histoire d’élite ?! Surtout que vous n’avez pas obtenu le diplôme d’après l’article.

    1. Vladimir Vladimirovich

      Cher Axiome

      Vous dites tellement de conneries que c’est plus fort que moi. J’interviens. Je vais rester sur les principes de base, rassurez-vous!

      « mon boulanger […] doit-il pour autant me vendre de son emprunt alors que je ne demande que du pain »

      Votre boulanger a investit pour lancer son affaire (loyer, droit au bail, équipement, etc) qui rappelons-le, lui permet de vivre. Il parait donc assez indispensable, d’un simple point de vue mathématique, qu’il compense son investissement en vendant son pain. Car contrairement à l’état, votre boulanger ne peut pas augmenter mes impôts pour compenser ses déficits.

      « que le boulanger du XVIème arr., […] n’est qu’un entrepreneur(et non un boulanger) »

      Les artisans sont TOUS des entrepreneurs, en plus d’être des artisans. Pas seulement dans le XVIe, et avec ou sans franchise.

      « la spéculation des ses amis banquiers »

      Le près n’est PAS de la spéculation. Vous confondez près et investissement. La base de la base.

      « la maximisation des profits poussée à son paroxysme ne permet nullement, […] de donner du travail mais fait disparaitre nos boulangers »

      C’est évident, un boulanger qui maximise ses profits n’aura pas du tout tendance à embaucher plus de monde pour développer son business. Par contre celui qui pert de l’argent à chaque baguette, lui, va embaucher, pour pouvoir perdre encore plus.

      C’est affligeant, affligeant… Pas étonnant que les anglo-saxons nous dominent dans absolument tous les domaines.

    2. j.ax

      « The French have no word for entrepreneur »
      George W. Bush

      Il est on ne peut plus mal choisi votre exemple, parfait contre-exemple de la finance spéculative que vous dénoncez… et puis quel est votre problème avec un boulanger qui ouvrirait des filiales à Singapour ?

  26. Coriolan

    « même époque où cette recherche est née pour ensuite essaimer jusque dans les plus basses couches de la société « il y a peu », pour être aussi vague que vous. »

    Oui, et quand elle est née, on a eu la bonne idée de la réserver aux poètes et pas aux boulangers, cette quête, ce qui évitait au poète de perdre de l’énergie à débattre tous les matins avec le boulanger.

    Aujourd’hui on a l’école publique, l’académie française et la brioche industrielle, alors vous voyez que c’était réservé pour une très bonne raison, « jadis ».

    « doit-il pour autant me vendre de son emprunt alors que je ne demande que du pain ? »

    C’est ce qu’il fait tous les matins en incluant le coût de son investissement de départ dans le prix de ses pâtisseries. Il vous vend ses matières premières, son amortissement et son salaire dans chaque miche de pain.

    « Donc, pour conclure, la maximisation des profits poussée à son paroxysme ne permet nullement, d’après ce que l’on voit dans la rue, de donner du travail mais fait disparaitre nos boulangers au profit de la grande surface lowcost. »

    Oui, sauf qu’à la place du boulanger, il y a maintenant une entreprise qui fabrique les pains précuits, et plusieurs employés qui sont chargés de cuire les pains et de remplir les rayons. Et peut-être même que l’entreprise ouvrira un second magasin, pour encore gagner plus.

    « mais, sachez, qu’elle n’est point un fantasme, pas encore une réalité mais tout simplement un projet avancé et, s’il n’est pas humaniste, tout simplement économique »

    Oué, et si un de ces gouvernants du monde en devenir était capable de prévoir les cours de la bourse du lendemain (Ce qui est quand même un minimum quand on veut diriger le monde), il gagnerait des dizaines de milliards de dollars et n’aurait besoin de personne et surtout pas d’un plan secret. (Il aurait bien trop peur de Thierry Meyssan et de Michael Moore).

    « si vous prenez le temps de répondre, pensé à copier/coller, outre mes remarques, une référence bibliographique, non pas pour me faire la lecture, mais pour voir dans quelle sphère vous vous situez. »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Economie

    Puis vous faites comme tout le monde, vous cliquez sur les noms des gens, vous regardez ce qu’ils ont fait, vous faites des recherches sur Google, vous consultez les blogs et après quelques années, vous aurez une idée très claire des ouvrages qu’il vous faut.

    Non, sans rire, que voulez-vous que je fasse de plus ? L’exemple du boulanger, c’est un exemple donné par Adam Smith dans « La richesse des nations », qui est un essai de quatre tomes. Je dois avoir schématisé très fort Ricardo, Say, Bastiat et l’école autrichienne, en très gros, dans l’ensemble de mes messages sur ce sujet, qui sont des gens que je n’ai pas forcément énormément lus dans le texte mais dont j’ai étudié les théories.

    « Surtout que vous n’avez pas obtenu le diplôme d’après l’article. »

    Ah mais c’est intimement lié à ce que je viens d’écrire. Je ne vais pas corriger un intervenant sur le principe d’individualisation chez Schopenhauer sans avoir de bonnes bases en philosophie grecque. Alors je lis et je ne réponds pas, parce que je n’ai rien à dire de pertinent.

    1. Coriolan

      Et puis si vous voulez des blogs, il suffit de suivre les blogrolls. J’ai découvert le blog d’Anthony Naar via la liste des sites de l’ancien ILYS, de là j’ai découvert Nicomaque, puis le réseau LHC, puis d’autres blogs bien faits, puis des chaines sur Youtube comme celle de Lee Doren, jusqu’à me constituer une petite liste que je visite régulièrement. Mais le réseau LHC, c’est un bon point de départ.

  27. Restif

    (Puisque je suis de passage sur le fil) -Bon, moi je n’ai pas lu Adam Smith et je suis bien content que Coriolan m’en donne une becquée. Il a tous les diplômes qu’il faut pour se faire lire.
    juste un truc : je ne crois pas à une gouvernance mondiale politique, par contre il me semble qu’effectivement plusieurs personnes d’importances diverses dont des poids lourds désirent qu’on en arrive à une économie mondialisée basée sur des règles communes. En ce sens le but serait donc une gouvernance économique , pas politique (même si certains espèrent que l’économique entrainera le politique; soit dit en passant l’idée que l’économique conditionne le politique est une idée marxiste.). J’ose la question provocatrice pour certains : en quoi est-ce un mal? Pourquoi le fait de créer plus de bien serait-il LE Mal? C’est la révolution marchande du 12ème siècle qui a permis les cathédrales.Ce sont les sociétés d’économie capitalistes -quel que soit en France la ponction étatique elle reste capitaliste- qui ont permis l’incroyable hausse du niveau de vie et un confort inconnu jusqu’alors. Il y a de quoi critiquer, d’accord, mais encore une fois,en quoi le désir de produire, de vendre, de s’enrichir serait-il le mal ? surtout quand on voit ce qu’on amené les sociétés basées sur des principes inverses? Les gens ne sont pas « esclaves du consumérisme » à cause de la pub ou des méchants patrons, mais parce qu’ils veulent ces biens. au nom de quoi brider leur liberté?(et je parle d’autant plus librement que je n’ai (à priori?) aucun intérêt direct dans ce modèle, mais ça, ce n’est pas un argument).

    1. j.ax

      Sans l’avoir encore lu j’entends dans ses interviews que Houellebecq parle beaucoup dans son nouveau roman de bagnoles et de biens de consommation qui ont marqué sa vie ou celle du narrateur. Cette honnêteté est touchante. J’ai signé récemment pour une nouvelle bagnole, après avoir mis une demi-journée à me remettre de l’émotion qu’elle m’avait procuré à l’essai, tout simplement extraordinaire… Il y a des produits prodigieux, un consumérisme qui rend heureux.

      Et savez-vous, Axiome, combien va coûter la future égérie des anti-voiture, une anti-voiture précisément (après les anti-manuel de tout) électrique pompée par PSA sur Mitsubishi… 35 000 euros ! Future autolib’ qui doit faire déjà bander Delanoë, future cata financière pour la ville de Paris, vélib puissance 100. Dans leur grande bonté Peugeot et Citroën acceptent de la louer aux anti-voiture pour « moins de 500 euros par mois ». La société consummériste est quand même bien faite.
      Une option beaucoup plus intéressante pour l’avenir de la bagnole serait celle-ci:
      http://www.youtube.com/watch?v=ffRagsjSpkE
      ce modèle Honda, la FCX Clarity, offre l’agrément d’une voiture traditionnelle en rejetant de la vapeur d’eau. Obama a plus ou moins enterré la pile à combustible, à laquelle Bush était favorable, peu après son entrée en fonction. Chez nous le pot de yaourt électrique, à peine évolué qu’il y a vingt ans, prépare son come-back.

  28. Coriolan

    « par contre il me semble qu’effectivement plusieurs personnes d’importances diverses dont des poids lourds désirent qu’on en arrive à une économie mondialisée basée sur des règles communes. »

    Bien sûr. Des règles communes, ou qui les avantagent eux. C’est du lobbying comme il y en a partout. Mais c’est très différent de l’idée de « diriger » l’économie comme on dirigerait une entreprise. C’est ce qui est d’ailleurs fascinant, de voir comment le prix d’un bien à la bourse arrive à un équilibre alors qu’il dépend des décisions individuelles de milliers de producteurs et de dizaines de milliers d’intermédiaires, ainsi que d’autres centaines de milliers de décisions sur un autre marché.

    C’est pour ça qu’aucune tentative de contrôler le marché n’a jamais marché. Jamais un fonctionnaire dans son bureau, en y réfléchissant attentivement, même avec beaucoup de diplômes, ne pourra trouver d’équilibre aussi parfait.

  29. Grant

    >>C’est leur faire bien trop d’honneur que de penser qu’ils ont un plan machiavélique pour exécuter leurs sombres desseins. Ils soutiennent l’immigration comme d’autres un club de foot, sans raison objective

    Oui certainement. Il n’y a rien de planifié… De Pompidou à Sarkozy, en passant par Giscard, Mitterand et Chirac, tous ont ouvert grand les vannes de l’immigration et ils continuent, probablement sans même s’en rendre compte ou par masochisme, altruisme, christianisme, idiotisme, mon cul fait de l’alpinisme…

    Voilà en résumé la pensée d’ILYS… Démonstration Magistrale, une pensée d’élite à des siècles lumière de la plèbe… plus haut c’est le soleil comme dirait le Bretounais.

    Et plus c’est con plus ça (X)pète que c’est d’élite, bateleurs de foire virtuelle à la mords-moil.

  30. Coriolan

    « Oui certainement. Il n’y a rien de planifié… De Pompidou à Sarkozy, en passant par Giscard, Mitterand et Chirac, tous ont ouvert grand les vannes de l’immigration et ils continuent, probablement sans même s’en rendre compte »

    Oula, ah oui, maintenant c’est devenu très clair, je commence à voir les contours de la main qui tire les ficelles. Je ne vois plus ILYS du même œil maintenant, et je les soupçonne de faire partie du complot.

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