Va te faire foutre

A nous les catholiques, le Ciel ne nous a rien épargné, depuis 1978.

Figurez-vous qu’à cette date, a commencé l’un des plus longs magistères de toute la papauté, celui de Jean-Paul II, un ancien évêque de la Pologne communiste. Ce fût donc un Pape moulu et pondu par le socialisme, issu de la sphère géographique et culturelle du socialisme,  imbibé de socialisme jusque dans l’os et dans la chair, parce que les hommes sont des hommes et qu’ils ne peuvent rien faire tout seul, les hommes, au milieu d’un territoire conquis par Satan, qu’ils ne peuvent alors même pas l’empêcher de pénétrer les fors intérieurs…..

Pareil à ce que la puanteur des gitanes venues de Roumanie apparait par contraste insupportable à ceux qui respirent dans le même temps les effluves du Chanel 7 qu’elles ont volé chez des vieilles et dont elles se sont aspergées, l’anticommunisme politique bien réel de ce Pape ne sert qu’à faire ressortir devant l’histoire combien il était spirituellement vaincu par le communisme, le jour de son accession au trône de Saint Pierre…. les Etats-Unis et le Président Ronald Reagan ont éteint l’incendie socialiste qui menaçait au passage de s’étendre sur le monde occidental sous la forme d’une guerre nucléaire, ce pape est allé dans sa Pologne natale pour secouer l’arbre et faire gagner trois, quatre ans à l’administration américaine, mais pour autant le Vatican n’a pas couché par terre le bloc socialiste, c’est mentir que de l’affirmer, et le mensonge est un péché mortel, si je m’en réfère aux bribes de catéchisme qui me reste.

Tout ce que je dis ici est tellement vrai, tellement frappé au coin de la finesse qu’il y a des images, pour le prouver… Sur l’une d’elles, on peut y voir ce Pape exalter une foule de Polonais sachant qu’elle sera bientôt délivrée du joug marxiste par les Wasp et parce que les Etats-Unis n’avaient pas cédé à la moindre des sirènes de leurs maîtres socialistes depuis quarante ans, mais sur d’autres, on peut le voir en train de  faire repartir le feu ailleurs, en Amérique Centrale, en sermonant le présidant Reagan avec autant de fougue que s’il frottait deux pierres…. Il a embrassé des mineurs casqués devant cinquante mille ouvriers en délire de je ne sais plus quel trou du cul de l’Amérique Latine pour les exorter à se lever contre les multinationales, l’égoïsme qui ronge les âmes, le capitalisme et la mentalité texane,  la peste socialiste s’est répandue de plus bel du Mexique jusqu’au Brésil dès lors qu’elle fut enfin éradiquée à l’Est de l’Europe,  et le catholique que je suis est obligé de prendre acte de ce que le Pape culturellement socialiste Jean-Paul II n’y est pas étranger…. Sans ce Pape venu du bloc socialiste, il y aurait bien longtemps que le monde libre aurait couché par terre les Farcs, Chavez et toutes les crapules indiennes par leurs mères et marxistes par leurs pères qui infestent ce repère à moustiques qu’est cette Amérique dominée par d’autres que  nos cousins  les Pères Fondateurs.

A ce Pape Jean-Paul II qui avait une âme prompte mais dont la chair était décidemment plus faible que celle d’un Borgia, a succédé son homme lige, le Cardinal Ratzinguer, à savoir Benoît XVI… Avec celui-ci, il faudrait tout reprendre au début, faire comme s’il avait huit  ans, en dépit de ce qu’il en a quatre-vingt deux à l’heure où je vous parle,  en l’an deux mille dix après le Christ…. On l’a vu cacher sa croix avant de se débarrasser de ses souliers pour entrer dans la mosquée d’Istanbul, et il vient de s’enfoncer encore un peu plus en  sommant le président français Sarkozy de laisser les gitans de toute l’Europe s’installer partout en France au mépris des droits fondamentaux des plus faibles, les français de souche pacifiques, travailleurs et sédentaires auquel il est refusé le simple droit de se défendre  de ces nomades sans travail armés de couteau…. Si Ratzinger n’était pas le Pape et s’il s’agissait de mon voisin de palier, je crois bien que j’essayerais de lui expliquer combien c’est dégueulasse, de s’obstiner comme ça dans le mensonge et dans la complaisance à l’égard du plus fort. Ce serait en pure perte, sans aucun doute, mais enfin  j’entreprendrais tout de même de lui faire entrevoir combien la morale la plus élémentaire nous oblige à condamner le nomade, le parasite et le prédateur qui vit de son couteau, et dans la foulée  le journaliste qui inverse les mots comme le sataniste inverse les prières.  Ce Pape se range du côté du plus fort et cherche à faire croire que le gitan avec un couteau est un faible, alors que le sédentaire menacé par lui est un fort. Il fait tout ça par bêtise ou par lâcheté, sans doute, par une méconnaissance des principes cardinaux de cette chrétienté qu’il est censé guider, certainement, mais je pense surout qu’à la source de son erreur gigantesque, il y a le Diable.

C’est terrifiant, d’être catholique à une époque où pour bien faire, il faudrait faire le catéchisme au Pape, lui apprendre à vivre et lui faire entrer dans la tête que celui qui crie le plus fort n’a pas toujours raison, que l’opprimé n’est pas celui que la foule ou les puissants désignent comme tel.

Nicolas Sarkozy a pour le  coup bien évidemment raison de protéger les faibles, les pacifistes et les sédentaires et de chasser les Roms armés de couteaux. Un chrétien qui ne comprend pas ça n’est pas un chrétien, mais un un infiltré, une balance, un agent de Satan. … J’ai bien entendu  raison de décrire les catholiques qui défendent les gitans sous les traits des défenseurs du Diable, et un curé socialiste infiltré de Lille vient de nous en donner la preuve : il a publiquement affirmé qu’il priait pour que Sarkozy meurt d’une attaque cardiaque.

Donc, en l’An 2010, un évêque socialiste affirme publiquement faire des prières pour que les gens qui ne pensent pas comme lui meurent de crises cardiaques…. Comme le président Sarkozy a pour le coup la majorité silencieuse derrière lui, on peut logiquement  penser que cet évêque socialiste souhaite à la majorité dE’ntre nous de mourir d’une crise cardiaque ou de se faire égorger par le couteau de l’un de ses gitans chéris…. Si vous n’y voyez pas la présence de Satan dans l’Eglise et la nécessité d’un gigantesque coup de karcher, alors je ne peux rien pour vous.

49 réflexions sur « Va te faire foutre »

  1. UnOurs

    Bien que ça me fasse un peu mal au cul de l’avouer, je dois dire, finalement, que vous n’avez pas tout tort quant au concept du « catholicisme à babouches ». On peut certes en discuter les causes (pour moi, un avatar terminal du « judéo-christianisme » comme néo-religion du Tout-autre), mais pas ses manifestations qui deviennent, régulièrement, de plus en plus flagrantes.

    Trois éléments m’ont fait changer d’avis :

    1: Mgr Genoud s’adressant au colonel Khadafi (dans l’affaire des otages suisses), lui disant que « nous chrétiens et lui, musulman, partagions le même Dieu. » Blasphème, apostasie de fait !!!

    2: Les évêques suisses se prononçant pour l’érection de minarets lors de la votation sur le sujet (ici, avatar terminal du libéralisme sociétal auquel adhère évidemment l’église post-Vatican II, comme structure moderne). (1)

    3: expérience personnelle, dans ma cathédrale, avoir vu, pendant le denier Avent, exposé dans une chapelle latérale un fort joli diorama de Jérusalem (rien d’étonnant pour la période de Noël)… mais avec une grande mosquée en son centre (ai fait remarquer au curé que je ne savais pas que Jésus était né 800 ans après lui-même; lui ai demandé si c’était le nouveau catéchisme) !!!

    Evidemment, tout cela me laisse avec un goût de cendre et de fiel dans la bouche, ulcéré d’imaginer qu’il faudra peut-être un jour défendre l’Eglise contre l’église.

    (1) La devise du Parti radical genevois (donc la droite dite économique)est: «Liberté humaine, justice sociale».

    P.S: quant à Ronald Reagan, admirable à bien des égards, il faut cependant rappeler, avec dépit, que c’est sous présidence que passèrent les premières régularisations massives de clandestins, mesure socialiste s’il en est, et que débuta vraiment la machine socio-mémorielle avec l’instauration du Martin Luther King’s day.

  2. la crevette

    XP : « Si vous n’y voyez pas la présence de Satan dans l’Eglise et la nécessité d’un gigantesque coup de karcher, alors je ne peux rien pour vous. »

    Le coup de karcher pour virer Satan de l’Eglise,est d’une naïveté un peu gentillette : c’est comme si vous demandiez, je sais pas moi, que le mal ne soit plus de ce monde…

    XP : « Ce fût donc un Pape moulu et pondu par le socialisme, issu de la sphère géographique et culturelle du socialisme, imbibé de socialisme jusque dans l’os et dans la chair,  »
    Certes, certes, mais je connais pas plus socialiste dans l’âme que le franchouille moyen : pas besoin d’avoir vécu le joug communiste pour être complètement marxiste!

    XP : « il vient de s’enfoncer encore un peu plus en sommant le président français Sarkozy de laisser les gitans de toute l’Europe s’installer partout en France au mépris des droits fondamentaux des plus faibles, »
    Faux, Benoît XVI n’a rien sommé du tout, c’est un journaliste qui a « traduit » les propos du Pape et qui a expliqué que Benoît XVI se préoccupait des Roms. Le Sorpasso était plus nuancé dans son texte à ce propos.Et le curé de Lille complètement déjanté n’est pas évêque.

  3. Vertumne

    Je pense que si cette affaire de Rroms peut faire sortir tous les « démocrates chrétiens » (la grosse Boutin et ses affidés), la « droite modérée » (les semi-centristes), et les gaullistes (Villeputain et ses sbires) de la l’UMP, c’est peut-être la meilleure stratégie adoptée par Sarkozy depuis qu’il a été élu.

  4. Le Plouc-émissaire

    1° L’Eglise, institution humaine, a ses écuries d’Augias, ses taupes et ses faux prophètes (ceux qui ont la Foi la plus monolithique n’étant généralement pas les plus fiables des vrais prophètes) – 2° Le christianisme est, par nature LE signe de contradiction. – 3° JiPiTwo (l’homme) était tout sauf un libéral et jouait un max de son charisme d’homme de théâtre (son petit faible, on se refait pas) – 4° Benoît 4×4 n’est pas un communiquant mais un théologien qui n’a jamais dit qu’un carré était rond…
    Mixez tout ça et observez ce que ça donne quand c’est interprété par des bobos-gogos festifs à l’onanisme nourri à la dérision et au ressentiment, idiots utiles servant la soupe à toute la nébuleuse mondialisante, affairiste et franc-mac pour la plus grande joie des barbus en babouche et des staliniens reloaded. Au vu du résultat, évidemment, pour faire quelque chose plutôt que de baisser les bras, on a envie d’étrangler lentement le curé de Lille avec son étole (si tant est qu’il en ait encore une) Et je comprends XP… Reste à pas risquer de jeter le bébé avec l’eau du bain….

  5. Tomichi

    XP n’a évidemment pas toujours raison, car c’est impossible. En revanche il analyse les mécanismes mentaux de notre époque de façon remarquable. Les concepts de Gardien de Vache diplômé et de Chrétien à Babouche sont tout simplement géniaux.
    Qui donc dans notre époque osera admettre qu’éduquer les masses n’a conduit qu’à affaiblir comme jamais le niveau intellectuel du pays et que les musulmans ne sont là que parce que nous sommes devenus comme eux?
    Bien sûr dans cent ans, ça sera une évidence, mais comme Dostoïevski avait vu avant tout le monde la nature du communisme, c’est avant tout le monde qu’il faut voir juste.
    Chapeau XP!

  6. UnOurs

    Le terme de « chrétien à babouches » sonne bien et correspond, malheureusement, à une réalité.

    Néanmoins, pour être plus précis, il conviendrait de dire « judéo-chrétien à babouches », car si certains de nos co-religionnaires naïfs ou faibles accueillent si rapidement le Musulman, ce n’est pas d’abord en raison d’une sympathie spontanée pour l’islam, mais au nom de la néo-religion de l’Autre, du grand culte du « melting pot », exaltation quasi messianique qui n’est pas exactement « catholique », ni même chrétienne d’ailleurs :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Melting_pot

  7. Restif

    « Gardien de Vache diplômé  » est une expression savoureuse. Pour autant la méfiance envers le normalien est déjà ancienne -lire Rebatet. C’est peut être l’occasion de dire que cette confusion entre « intellectuel » et diplômé » et assez récente. En 1900 on aurait même pas compris qu’on puisse accorder une compétence spéciale dans le domaine de la culture à un normalien, un agrégé.C’étaient là des concours qui ouvraient à la carrière de professeur.Bref, tout ça concernait les gamins et les ados, aucunement les adultes. Je crois que c’est à partir de Sartre et Nizan normaliens, de Camus agrégé de philo qu’on a

  8. Restif

    commencé cette ridicule confusion entre diplôme et intelligence.Avec Bartes, Derrida et les « nouveaux philosophes », c’est devenu une idée reçue.Et comme beaucoup d’idées reçues, c’est évidemment une idée fausse.

  9. Vertumne

    @ UnOurs: « car si certains de nos co-religionnaires naïfs ou faibles accueillent si rapidement le Musulman »

    Je ne veux pas répondre à la place de XP mais il me semble que la notion de CAB n’a rien à voir avec une quelconque islamophilie. On peut être parfaitement islamovigilant ET un CAB pur et dur si on a une structure mentale de musulman.

  10. Misanthrope modéré

    Je ne veux pas répondre à la place de XP mais il me semble que la notion de CAB n’a rien à voir avec une quelconque islamophilie. On peut être parfaitement islamovigilant ET un CAB pur et dur si on a une structure mentale de musulman

    Enfin, il ne faudrait pas pousser le paradoxe trop loin. Le concept de CAB est pertinent si la personne en question a vocation a devenir islamophile au moins à terme, quand bien même elle ne le saurait pas encore.

    Autrement, les vices dénoncés dans la personnalité du CAB me paraîtraient beaucoup moins détestables. En plus, ce serait se mettre à dos des gens potentiellement du bon côté ans le combat contre l’Islam, n’est-ce pas ? Alors que les contributeurs de ce blog ont a coeur, je crois, la nécessité de ne pas diviser « le camp occidental » face à l’Islam au nom de préoccupation secondaires (fétichisme national, etc.).

  11. UnOurs

    Je ne veux pas répondre à la place de XP mais il me semble que la notion de CAB n’a rien à voir avec une quelconque islamophilie. On peut être parfaitement islamovigilant ET un CAB pur et dur si on a une structure mentale de musulman.
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    Oui, je vois ce que vous voulez dire, une certaine rigidité de l’esprit et du raisonnement, pris dans des strates de divers conformismes empilés. Ce qui n’est, effectivement, pas totalement conforme à l’esprit européen.

    Mais attention, dans le sens opposé, une certaine plasticité bien trop grande, c’est-à-dire celle qui s’exprime au sein d’identités sans véritables attaches concrètes, alors, cela n’est pas non plus conforme à l’esprit européen.

    Certains disent « ni kippa, ni keffieh ».
    Je serais tenté d’ajouter : « ni taliban, ni transnational ».

    P.S. Sinon, dans un pays en voie rapide d’islamisation, l’établissement de l’église conchie le seul parti dont les ambitions politiques pourraient éventuellement garantir que quelques églises subsistent encore à l’avenir en Grande-Bretagne :

    http://www.thisisleicestershire.co.uk/news/Church-plea-avoid-BNP-like-plague/article-1030462-detail/article.html

  12. Vae Victis

    Si combat il y a – ce que je ne crois pas, il y a simplement liquéfaction – vous croyez vraiment qu’il se fait contre l’islam ? C’est l’Occident qui « lutte » contre l’Occident. L’islam n’est qu’un acteur malgré lui, instrumentalisé de part et d’autre dans ce « combat » entre Occidentaux.

    Le concept de CAB renvoie à cela, non pas tellement à l’islam, mais aux Occidentaux pensant comme des musulmans. L’Occident n’est pas conquis, il se suicide par tribus interposées.

  13. Vae Victis

    Nous agiter sur les Arabes, les Africains, les Gitans, les Chinois ou je ne sais ne sais quels peuples, c’est nous éloigner de la vraie problématique : la folie qui s’est emparée de l’Occident.

    Le Vatican comme le reste des églises de l’Occident, laïques ou non, est devenu un asile de fous.

    Il ne s’agit plus de ne pas « jeter le bébé avec l’eau du bain », mais de constater que le bébé flotte dans l’eau la tête tournée vers le fond du baquet.

      1. j.ax

        Mince espoir je sais mais:

        « Le mérite éminent de Jeanne d’Arc reste en premier lieu d’avoir ranimé la confiance et l’espérance au sein du royaume de France. Alors que tout semblait se liguer pour que soit définitivement engloutie dans les brumes du passé l’entité française surgit l’héroïne de Domremi. Contre toute logique, une simple et ignorante jeune fille va réussir là où les experts de l’époque ont déjà échoué. »
        (…)
        Elle affirme [au cours de son procès] qu’un signe secret perpétue l’alliance entre Dieu et la France.
        – « Il durera mille ans et plus… »

        http://www.gallican.org/jeandarc.htm

  14. Vae Victis

    Vladimir Vladimirovich > Il existe des époques troubles où l’on ne peut savoir où nous conduirons les forces en présence, de quel côté penchera la balance, ni dans quelle proportion. La spécificité de la notre c’est son incroyable clarté.

    Il est rare au cours de l’histoire que se fasse un tel unanimisme sur un projet de société. Toutes les forces, ou presque, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite désirent l’islam. Pour des raisons différentes. Mais l’unanimité est là.

    Les communistes et trotskistes par internationalisme et parce que l’immigré a remplacé ce traitre d’ouvrier comme rédemption post-christique. La gauche bobo et classique par tiers-mondisme et culpabilité post-coloniale. Comme force anti-capitaliste aussi, l’islam est perçu comme la religion des pauvres, des va-nu-pieds, des miséreux de ce monde en révolte contre les banquiers. A l’extrême-droite on partage cette appétence pour un islam qui serait anti-capitaliste (lire ADB), héroïque, anti-bourgeois, et on l’aime aussi pour sa force supposée et son exaltation de la virilité. Les souverainistes y voient une force anti-américaine, anti marché, intégrable à la France, qui même composée de 65 millions de musulmans serait toujours la France. Seule la droite umpiste se démarque, mais elle suivra ou initiera par opportunisme. Quant à l’Eglise elle offre déjà des cours d’initiation à l’islam.

    Un musulman d’élite, aumônier au sein de l’armée de terre, et promoteur des rations halal, et certainement attaché à la France, faisait récemment remarqué avec beaucoup beaucoup de lucidité et de clairvoyance que, la France est une chance historique pour l’islam. Une France musulmane serait la première puissance islamique au monde. Et du syncrétisme entre islam et République naitra un modèle nouveau, actuellement inconnu dans les pays musulmans assoupis, qui ranimera la flamme de l’islam. Un pays moderne, puissant, rigoureux et musulman. La France est sa chance de connaître une Renaissance, ses Lumières, après plusieurs siècles d’éclipse.

    1. Vladimir Vladimirovich

      La seule valable puisqu’il est incréé!

      Sans rire, dans votre réponse ne parait pas le moindre espoir que la tendance change. C’est que vous pensez? Que tout est perdu?

      Il faut penser à l’après, alors?

      1. j.ax

        Un espoir à l’est, peut-être, que dit Vladimir Vladimirovitch ? Revu ces jours-ci une ex ukrainienne (se considérant russe) perdue de vue depuis des années qui entretemps s’est installée à l’ouest et a appris le français. Son jugement sur la situation française – on n’avait jamais causé politique avant: lucide, ironique et brutal, comme on le dit souvent des gens de l’est sur Ilys. Elle ne comprend pas du tout qu’on se laisse envahir et marcher dessus en prime par l’immigration. Elle a bien voulu me concéder que la France est faite pour un roi, mais ce n’était pas le moment de rêver, dans l’immédiat il fallait un dictateur genre Poutine pendant au moins 10 ans pour faire le ménage à tous points de vue.

        1. Vladimir Vladimirovich

          Comme dirait Vladimir Vladimirovitch (le vrai): « Mais qu’est-ce qu’ils attendent pour tirer? »

          Ceci dit, la situation en Russie est inquiétante. Ils font venir des millions de mousoul’manes d’Asie centrale pour reconstruire le pays avec l’essort économique actuel (ça vous rappelle quelque chose?). On verra dans cinquante ans si ils l’auront géré mieux que nous.

          L’avantage énorme qu’ils ont, évidemment, est d’être encore vivant à l’heure actuelle.

          1. Vae Victis

            La démographie à l’Est est encore plus inquiétante qu’à l’Ouest. La Russie a perdu plusieurs millions d’habitants depuis 1993, malgré l’immigration et la mise en place d’une politique d’allocations familiales.

            1. Vladimir Vladimirovich

              On peut considérer que c’est lié à la dépression du communisme, puis des années Eltsine.

              Les choses évoluent. En plus du martelage médiatique et des allocs, il y a une croissance économique très forte. Les Russes en sont parfaitement conscients. D’ailleurs, les rugissement médiatiques du gouvernement ont plus vocation à renforcer le moral des troupes qu’à réellement provoquer l’ouest.

              Est-ce que ce sera suffisant, je n’en sait rien. Mais la situation est bien différente de la France.

  15. Misanthrope modéré

    @UnOurs

    Néanmoins, pour être plus précis, il conviendrait de dire « judéo-chrétien à babouches », car si certains de nos co-religionnaires naïfs ou faibles accueillent si rapidement le Musulman, ce n’est pas d’abord en raison d’une sympathie spontanée pour l’islam, mais au nom de la néo-religion de l’Autre, du grand culte du « melting pot », exaltation quasi messianique qui n’est pas exactement « catholique »

    Je comprends votre idée mais les préoccupations universalistes en Occident ne datent pas de l’émergence d’une certaine pensée juive dans ces régions. On glissera sur le fait que catholique signifie « universel » ; il est vrai que la pensée grecque pré-chrétienne elle même, en tant qu’elle recoupait au moins l’ébauche d’une pensée scientifique, avait déjà une dimension universelle (1).

    Vous ferez bien entendu valoir qu’une telle universalité, qu’elle soit celle des lois mathématiques et physiques ou celle d’une « Vérité » métaphysique abstraite, n’implique pas forcément l’unification de l’espèce humaine en une seule communauté politique.

    L’aspect universel de la démarche philosophique grecque, puis occidentale, a tout de même bien fini par susciter une spéculation sur la cité universelle, des stoïciens jusqu’à Kant (et au-delà, mais tout s’est ensuite gâté pour de mystérieuses raisons).

    Que cette spéculation apparaise aujourd’hui oiseuse, cela va sans dire.

    Il me paraîrait cependant excessif, sinon carrément erroné, d’attribuer la responsabilité de notre décadence actuelle à quelque « vice de conception » de l’Occident, lié à cette matrice universaliste.

    Intellectuellement, j’ai franchement du mal à établir la jonction entre les considérations d’un Kant, par exemple, avec la folie de nos ethnomasos de 2010. Je vais tâcher d’expliquer la différence que je perçois entre ces deux pentes de l’esprit. Lorsque les « natios » comparent la patrie, la race ou l’entité qui leur est chère à « une grande famille », les anti-racistes s’amusent souvent à faire remarquer que les frères et soeurs ne couchent pas ensemble. Et bien soit, imaginons qu’on étende l’interdit de l’inceste aux relations entre compatriotes ; il n’en resterait pas moins que les gens dotés d’une fibre nationale ainsi entendue, quand bien même ils rechercheraient le métissage pour ces raisons, ne toléreraient pas qu’on insulte les membres de leur grande « famille », comme cela est pourtant permis et encouragé à l’encontre de la nation.

    Il y a tout de même dans le mode de pensée « anti-raciste » d’aujourd’hui, avec sa novlangue, son refus de considérer les faits lorsqu’ils dérangent, quelque chose n’ayant plus guère de rapports avec les grands systèmes philosophiques « universalistes » – quoi qu’on pense dans l’absolu des mérites ou démérites desdits systèmes. On est largement au-delà , il me semble : avec les antiracistes actuels, on est très souvent dans la contestation des principes logiques, notamment celui du tiers exclu, cette idée que A ne peut pas à la fois être égal à B et différent de B. Exemple : un blanc et un noir sont pareils mais il y a trop de blancs dans les médias (« la télé est encore trop blanche »), « il faut lutter contre les discriminations » sauf la discrimination positive, etc.
    _________

    (1) On discutait récemment avec Restif du philosophe Husserl. C’est un penseur très universaliste, une sorte de judéo-grec, dirais-je. Mais, honnêtement, je le trouve un peu plus « grec » que « judéo ». En vertu d’un tropisme qui vous semblera « messianiste », il voulait établir une morale absolue et universelle. Sa pensée est pourtant « grecque » en ce sens qu’elle prétendait fonder cette morale non pas sur la religion, juive ou chrétienne, mais sur la Raison, en reprenant à son compte – pour la pousser au bout de sa logique – l’ambition scientifique de la pensée grecque. Philosophie et science devaient en effet, pour Husserl, participer d’une démarche unique. Il entendait donc démontrer la morale comme on démontre les vérités mathématiques régissant le monde physique. Ce rapport entre universalité de la science avec l’universalisme moral, très souligné chez Husserl, est bien entendu problématique : à ma connaissance, le projet husserlien de fonder la morale sur des bases aussi incontestables est demeuré inachevé.

  16. UnOurs

    Au fait, j’ai oublié de vous dire le plus important: très heureux de vous voir traîner par ici à nouveau^^

    On va pouvoir s’engueuler comme dans le bon vieux temps!
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    Avec grand plaisir, XP 🙂

  17. UnOurs

    Je comprends votre idée mais les préoccupations universalistes en Occident ne datent pas de l’émergence d’une certaine pensée juive dans ces régions…
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    C’est juste, on peut penser à l’opposition Gladstone-Disraeli, où l’on voyait Disraeli défendre la « britannicité » et le concept de race, tandis que Gladstone portait déjà en lui tout le libéralisme sociétal, l’ethnomasochisme et la culpabilité blanche qui se sont imposés partout aujourd’hui.

    Sur l’universel, le drame de notre époque, c’est qu’il y a eu une translation quasi diabolique de l’universalité (que ce soit d’une idée ou d’une perspective de foi, par exemple le salut offert à tout homme) à l’universalisme, véritable machine de guerre à broyer le concret. Malheureusement, l’église, dans son actuation présente, n’est pas la dernière à entretenir la confusion (dit plus simplement, l’universalité du salut offert par le Christ à tout homme n’implique en rien, pas le même plan, que toute la planète soit appelée à débarquer en Europe pour y toucher des allocs’).

  18. Vae Victis

    Je me souviens d’un post de ChicType fort pertinent à ce sujet :

    vendredi, 14 janvier 2005
    Je discute du FN avec un ancien franc-maçon alcoolique

    Moi : Pourquoi t’as été exclus de la F.M alors?

    Mr X : J’avais mon problème d’alcool, une affaire de moeurs au cul, et surtout j’avais perdu mon job. Un jour je me suis pointé bourré à une assemblée. Voilà quoi. Tu reprend un ballon de cote du Rhône?

    Moi : Volontiers, c’est ma tournée.

    Mr X : Patron, deux côtes du Rhône. Donc, tu vois, au début des années 80 on étudiait pas mal le cas Le Pen. On avait à l’époque la possibilité de le laisser dans les oubliettes ou de le faire décoller. Une place était à prendre, Le Pen nous convenait pas mal, il était tellement tricard, poujadiste, dans son entourage il y avait des anciens de la Waffen SS, de vieux petainistes, des gens politiquement cramés de l’OAS, tout un tas de bras cassés presque attendrissants tu vois, tellement ils étaient à la masse. On préférait un mec comme ça dans la droite conservatrice, plutôt qu’un Ronald Reagan ou une Margareth Tatcher, tu vois.

    Moi : Forcement

    Mr X : Le Pen, on en avait besoin pour occuper l’espace, comme je te le disais, mais aussi pour aider Mitterand. Pas spécialement pour soutenir Mitterand, hein, nous, Mitterand ou pas Mitterand, on s’en foutait un peu. Le Pen, il sert à celui qui a le pouvoir. Il bénéficiait à Mitterand avant, et à Chirac maintenant. Nous on était progressistes, avec Chirac ou Mitterand, on s’en moquait. Par contre on ne voulait pas que l’un ou l’autre se mettent à faire les populistes, et c’est à quoi servait Le Pen. On mettait un type bien vilain qui représentait les idées populistes, et les Chirac-Mitterand et compagnie n’avaient plus qu’à se positionner à l’opposé.

    Moi : Comment ça?

    Mr X : Tu vois, à l’époque, la base ouvrière qui votait communiste était contre l’immigration. Les types n’en pouvaient déjà plus de voir les jobs pris par des types du tiers-monde, ne rien revendiquer, et devenir leur voisin de HLM. On parlait d’un complot du capitalisme international, tu vois le genre. Georges Marchais à l’époque avait déjà soulevé le problème du racisme ouvrier, et le message de lutte antiraciste à la fin des années 70 et au début des années 80 s’adressait au prolétaire, l’immigration était un phénomène qui les concernait eux d’abord . Dans cette configuration là, nous on avait besoins de lancer la lutte anti-raciste mais sans être contre les ouvriers, on avait besoin d’être contre un symbole du fascisme et de la bourgeoisie conservatrice, ainsi ce fut contre Le Pen que le mouvement anti-raciste s’est crée. Sans Le Pen, pas de grands mouvements comme SOS-racisme. De plus sans Le Pen, peut être qu’un mouvement ouvrier ou un syndicat aurait pu occuper le créneau de l’immigration , comme en Allemagne dans les années 30, tu vois le tableau. Sans Le Pen aussi, on peut très bien imaginer Chirac ou même Mitterand appliquer des lois réclamées par la base ouvrière, comme la préférence nationale ou le protectionnisme. Le Pen s’accaparait des thèmes qui sont les siens aujourd’hui, en parallèle on dénigrait Le Pen, tout en lui donnant une certaine importance, et on obligeait la classe politique au pouvoir à faire exactement le contraire de ce que Le Pen proposait. C’est cela qui était voulu.

    Moi: Le Pen est conscient de cela ?

    Mr X: Bien entendu. Il sait ce qu’on attend de lui. C’est aussi cela qui a séduit chez Le Pen; c’est un arriviste, un type qui a été pauvre et qui a bouffé des racines, c’est aussi un type qui a assisté à ce qu’il considère comme le « déclin » de la France, la décolonisation, la perte des valeurs conservatrices, l’américanisation, etc. Il fait parti des gens qui pensent que la France est morte et enterrée. Ils ne savent pas exactement quand elle est morte, si c’est en 14-18, en 40, lors de la décolonisation ou vers 68, mais ils savent qu’elle est morte, et en parlent comme on parle de Rome ou d’Athènes. Donc tout cela n’a pas d’importance pour lui, il ne souhaite pas véritablement arriver au pouvoir car ça ne l’intéresse pas de régner sur un pays mort, on l’a bien vu entre les deux tours de l’élection présidentiel, il était une caricature de lui même. Il ne souhaite pas non plus disparaître car le FN est une affaire de famille qui tourne bien, il sait que dès qu’il dit ou propose quelque chose, c’est le contraire qui sera appliqué et que ça arrange tellement les partis politique que c’est du pain béni pour eux.

    Moi: Par exemple ?

    Mr X: Par exemple, quand Le Pen fait du révisionnisme sur les chambres à gaz, la conséquence directe est la mise en place des lois Fabius Gasso. Quand Le Pen fait un bon score électoral, la conséquence c’est du bourrage de crâne antiraciste et c’est toute une série de mesure contre le racisme et pour l’aide aux immigrés (plan Borloo, organisation du culte musulman, discrimination positive), et si demain Le Pen décide de dire que la Révolution c’est de la merde et que Vichy c’était pas si mal, on peut être sûr qu’il y aura en retour la mise en place de lois pour empêcher de dire cela.

    Moi: Mais pourquoi fait il cela?

    Mr X: Mais je te l’ai dit, c’est le système qui l’a placé où il est, Le Pen sait ce qu’on attend de lui, et il fait ce qu’on attend de lui, car ça paye, regarde, il est riche, il a du pouvoir, le FN lui appartient personnellement et il va le léguer à sa fille, sa fille qui de toutes façon ne décollera jamais, comme son père, les Français n’aimant pas le népotisme politique, et en plus Le Pen croit avoir raison historiquement, et s’imagine qu’il sera réhabilité dans le futur, après sa mort . Ça arrange tout le monde là haut. La pire chose qui puisse arriver au camp progressiste, c’est que le FN soit interdit ou qu’il fasse un score ridicule. D’ailleurs, lorsqu’il s’est effondré à l’époque du départ de Bruno Megret, la conséquence dans la société a été un durcissement, même à gauche, du discours sur l’immigration et une fronde contre le politiquement correct.

    Moi: Et ben dit donc

    Mr X: Tu l’as dit bouffi. Une autre tournée, c’est moi qui rince !

    Quand on prend du recul, historiquement, quand on lit Céline, quand on étudie le XXème siècle, on voit que la tendance est lourde, qu’elle s’est amplifiée sur un siècle. Que rien ne pourra l’infléchir. Qu’il n’y a plus rien à lui opposer. Que tout était joué bien avant notre naissance.

    Le reste n’est qu’aveuglement volontaire. Goût pour les happy ends.

  19. Misanthrope modéré

    @Vae Victis

    Comme l’explique votre texte, les quelques résistances un peu efficaces à la pensée antiraciste ont émergé au coeur du système de façon complètement indépendante des « succès » de l’extrême-droite.

    Votre gars dit même que les succès de cette dernière inhibaient les évolutions souhaitables du « centre ». OK, empiriquement, je veux bien qu’on ait constaté cela jusqu’à présent mais ça n’est peut-être vrai qu’en deça d’un certain seuil. On l’a oublié mais il s’en est fallu de peu, naguère, pour que la fière résistance du système à Le Pen se lézarde : lors des élections régionales de je ne sais plus quelle année de la fin du siècle dernier, quand Charles Millon a conquis la présidence de la région Rhône-Alpes avec le soutien du FN, une grande partie du RPR à l’échelon local commençait à prôner l' »alliance ». Le niveau national, du fait de Juppé, a certes tenu bon.

    Néanmoins, je pense que si tournant il y a, le FN n’y sera fondamentalement pour rien, c’est vrai.

    Mais je crois assez à une crise au coeur du système, comme en URSS. Aujourd’hui, par exemple, en Italie, Berlusconi – qui est un homme du « centre » à tous les sens du terme – est plus à droite que l’ex-fasciste Fini. Une telle évolution n’est pas impossible en France. Selon cette idée, ce ne seront donc pas les partis « extrémistes » qui infléchiront les positions des partis de gouvernement mais ces derniers partis (l’UMP surtout, le PS ayant peut-être opté définitivement pour la clientelle immigrée) qui viendront sur les positions actuellement « extrémistes » dès qu’ils le jugeront dans leur intérêt. Et je ne désèspère pas que cet intérêt se manifeste un de ces jours.

    Quant au fait que je vote FN, cela satisfait un certain goût du geste inutile assez compatible avec l’esprit d’Ilys, ai-je cru comprendre.

    ————

    En passant, une chose devrait titiller les distingués élitistes fréquentant ces lieux : l’aveu par notre franc-mac que la partie la plus ethno-centriquement saine de la population était « les ouvriers ».

    Bon, c’est sans doute pour ça que les idées d' »extrême droite » ont échoué jusqu’à présent, me fera-t-on observer… Eh bien justement, c’est parce que ces idées ont désormais davantage de chances de s’implanter dans une bourgeoisie toujours plus « haute », avec la généralisation des « incivilités » à des parties de plus en plus importantes du territoire, que j’ai davantage confiance en la possibilité d’inflexions politiques intéressantes d’ici quelque temps.

  20. Bob Arctor

    Au moment où j’écris, les seules solutions viables qui existent sont illégales. Et les hommes prêt à braver la légalité, si dérisoires qu’il convient de ne pas en parler.

    En attendant que ce qui est aujourd’hui « tabou » devienne demain « nécessité », la problématique du moment aura totalement changé.

    Je rentre de la région marseillaise et au rythme où le Grand Remplacement a lieu, je crains que les « problématiques » à venir soient tout autre que celles du droitard moyen, voir du leucoderme tout court.

    De toutes façons, ce n’est déjà plus la priorité pour personne alors à quoi bon se tanner le cul pour un peuple et des élites qui ne demandent qu’à crever ?

    Je ne sais pas trop d’où vient ce masochisme des nationalistes à vouloir ré-informer des troupes qui sont déjà au courant des mouvements de l’ennemi et à vouloir sauver des gens qui leur crachent ouvertement à la gueule.

    Il doit y avoir une extrême imbécilité derrière tout ça voire une espèce de « haine » rentrée à l’égard de ce qu’ils voudraient sauver. Il est en effet fréquent de voir sur Fdesouche le commentateur lambda se réjouir de l’insécurité: « ça leur apprendra à mal voter, ah ces sales bobos ».

    C’est assez surréaliste ce désir d’insécurité chez le faf pour se prouver qu’il a raison. Cet amour de la France, de la race etc… qui se vautre dans le contentement gras quand le Réel lui donne raison à coup de bastonnades de gauchos et de communes PS ravagé par le manouche.

    Un peu comme les communistes proclamaient leur amour pour l’Humanité… On sent chez le fdesouchien moyen une ambivalence trouble.

  21. Bob Arctor

    Je tiens à préciser que je me fous totalement du sort de ce pays et de ses habitants..

    Qu’il n’y a rien à regretter de la France, de sa culture et de sa grandeur passée.

    Car, du reste, existe-t-il un seul crétin sur Terre pour regretter les sumériens ou les akkadiens, peuples long-vivtans et talenteux au demeurant ?

    Allons allons, les civilisations meurent aussi..

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