Aurélie Philippetti, ça n’est pas n’importe qui, puisque c’est la ministre de la Culture du Président de la République Française François Hollande.
Cette femme, elle a tenté de se suicider deux fois, en sautant par la fenêtre, pour échapper aux coups de son conjoint, et la seconde fois, elle a été sauvée d’une fin de vie atroce par une branche d’arbre… Alors qu’elle avait déjà plongé, que le sort en était jeté, le jean de la dame d’Etat a miraculeusement rencontré une branche, et les pompiers ont réussi à la décrocher, après qu’elle se soit agitée 30 minutes sous les regards des voisins.
La petite frappe, le mari violent de cette histoire, c’est Thomas Piketty, l’économiste officiel de la gauche socialiste, l’homme qui défend bec et plume la justice fiscale, parce qu’on ne badine pas avec la justice et la défense des plus faibles, quand on est de gauche.
Quand on a un peu de culture historique, ce Piketty qui balance sa femme par la fenêtre ou qui la pousse à se balancer par la fenêtre, il renvoie à Althusser, ce théoricien marxiste qui voulait sauver l’humanité mais qui a étranglé sa femme, en attendant mieux.
Tout ça pour dire que les idées de Piketty ou d’Althusser, ce sont des repas pris en rêve par un type qui crève la dalle, des thèses de laborieux sans talent couchées sur du papier… Pour se tailler une idée juste de ce qu’ils faudrait faire pour que les faibles ne soient pas trop écrasés par les forts, il faut en même temps comprendre ce que l’on doit faire, pour que sa femme ne se précipite pas dans le vide.
¨Je ne pointe pas ici la tartufferie de Piketty ou d’Althusser, je dis que leurs déboires privés démontrent à quel point ce sont intellectuellement des quiches… Et si la paresse intellectuelle était la mère de tous les vices?
On note une tendance très nette à tabasser les grognasses, chez l’Homme de Gauche.
Cela dit, on ne saurait franchement lui jeter la pierre à Piketty, Aurélie, à part la balancer par la fenêtre…
en même temps ,piketty,il a un nom célèbre
c’est celui d’un résistant polonais, jozef piketty ( j’ignore s’ils sont apparentés), pendant la ww2 enfermé volontaire ( pour pouvoir témoigner)par les Hallemands à dachau ou à buchenvald , évadé puis chopé par les russes , enfermé au goulag ( karaganda )et là …décédé….
l’arrière petit neveu tenterait-il de reproduire le processus qui a mené à l’anéantissement du grand oncle ?
je ne peut le croire un seul instant….
Excellent!!
Lisez-donc « L’Argent » de Zola, page 352 à 357, juste ça.
Vous avez un lien? Parce qu’on a pas ça en bibliothèque^^
Coup de bol, j’ai un domestique sous la main.
– Diego, arrêtez de ramasser les feuilles et retranscrivez, s’il vous plaît.
» Du même pas pénible et chancelant, il retourna, suivi du visiteur, dans la chambre qu’il occupait, sur la place de la Bourse. [bla, bla, bla]. La pière était d’une nudité froide, avec son étroit lit de fer, sa table et ses deux chaises, ses quelques planches encombrées de livres, sans un meuble. Devant la cheminée, un petit poele, mal entretenu, oublié, venait de s’éteindre.
» Asseyez-vous, monsieur. Mon frère m’a dit qu’il ne faisait que descendre et remonter. »
Mais Saccard refusait la chaise en le regardant, frappé des progrès que la phtisie avait faits chez ce grand garçon pâle, aux yeux d’enfant, des yeux noyés de rêve, singuliers sous l’énergique obstination du front. Entre les longues boucles de ses cheveux, son visage s’était extraordinairement creusé, comme allongé et tiré vers la tombe.
» Vous avez été souffrant? » Demanda-t-il, ne sachant que dire.
Sigismond eut un geste de complète indifférence.
» Oh! comme toujours. La dernière semaine n’a pas été bonne, à cause de ce vilain temps… Mais ça va bien tout de même… Je ne dors plus, je puis travailler, et j’ai un peu de fièvre, ça me tient chaud… Ah! on aurait tant à faire! »
Il s’était remis devant sa table, sur laquelle un livre, en langue allemande, se trouvait grand ouvert. Et il reprit :
» Je vous demande pardon de m’asseoir, j’ai veillé hier toute la nuit, pour lire cette oeuvre que j’ai reçue hier… Une oeuvre, oui! dix années de la vie de mon maître, Karl Marx, l’étude qu’il nous promettait depuis longtemps sur la capital!… Voici notre Bible, maintenant, la voici! »
Curieusement, Saccard vint jeter un regard sur le livre, mais la vue des caractères gothiques le rebuta tout de suite.
» J’attendrait qu’il soit traduit « , dit-il en riant. »
Le jeune homme, d’un hochement de tête, sembla dire que, même traduit, il ne serait guère pénétré que par les seuls initiés. Ce n’était pas un livre de propagande. Mais quelle force de logique, quelle abondance victorieuse des pauvres, dans la fatale destruction de notre société actuelle, basée sur le système capitaliste! La plaine était alors rase, on pouvait reconstruire.
» Alors, c’est le coup de balai? » demanda Saccard, toujours plaisantant.
– En théorie, parfaitement! répondit Sigismond. Tout ce que je vous ai expliqué un jour, toue la marche de l’évolution est là. Reste à l’exécuter en fait… Mais vous êtes aveugles, si vous ne voyez point les pas considérables que l’idée fait à chaque heure. ainsi, vous qui, avec votre Universelle, avez remué et centralisé en trois ans des centaines de millions, vous qui ne semblez absolument pas vous douter que vous nous conduisez tout droit au collectivisme… J’ai suivit votre affaire avec passion, oui! de cette chambre perdue, si tranquille, j’en ai étudié le développement jour par jour, et je la connais aussi bien que vous, et je dis que c’est une fameuse leçon que vous nous donnez là, car l’Etat collectiviste n’aura à faire ce que vous faites, vous exproprier en bloc, lorsque vous aurez exproprié en détail les petits, réaliser l’ambition de votre rêve démesuré, qui est, n’est-ce pas? d’absorber tous les capitaux du monde, d’être l’unique banque, l’entrepôt général de la fortune publique… Oh! je vous admire beaucoup, moi! je vous laisserais aller, si j’étais le maître, parce que vous commencez votre besogne, en précurseur de génie.
Et il souriait de son pâle sourire de malade, en remarquant l’attention de son interlocuteur, très surpris de le trouver si au courant des affaires du jour, très flatté aussi des éloges intelligents.
» Seulement, continua-t-il, le beau matin où nous vous exproprierons au nom de la nation, remplaçant vos intérêts privés par l’intérêt de tous, faisant de votre grande machine à sucer l’or des autres, la régulatrice même de la richesse sociale, nous commencerons par supprimer ça. »
Il avait trouvé un sou parmi les papiers de la table, il le tenait en l’air, entre deux doigts, comme la victime désignée.
» L’argent! s’écria Saccard, supprimer l’argent! la bonne folie! »
– Nous supprimerons l’argent monnayé… Songez donc que la monnaie métallique n’a aucune place, aucune raison d’être, dans l’Etat collectiviste. A titre de rémunération, nous le remplaçons par nos bons de travail; et, si vous le considérez comme mesure de la valeur, nous en avons une autre qui nous en tient parfaitement lieu, celle que nous obtenons en établissant la moyenne de journées de besogne, dans nos chantiers… Il faut le détruire, cet argent qui masque et favorise l’exploitation du travailleur, qui permet de le vole, en réduisant son salaire à la plus petite somme dont il a besoin, pour ne pas mourir de faim. N’est-ce pas épouvantable, cette possession de l’argent qui accumule les fortunes privées, barre le chemin à la féconde circulation, fait des royautés scandaleuses, maîtresses souveraines du marché financier et de la production sociale? Toutes nos crises, toute notre anarchie vient de là… Il faut tuer, tuer l’argent!
Mais Saccard se fâchait. Plus d’argent, plus d’or, plus de ces astres luisants, qui avaient éclairés sa vie! Toujours la richesse s’était matérialisée pour lui dans cet éblouissement de la monnaie neuve, pleuvant comme une averse de printemps, au travers du soleil, tombant en grêle sur la terre qu’elle couvrait, des tas d’argent, des tas d’or, qu’on remuait à la pelle, pour le plaisir de leur éclat et de leur musique. Et l’on supprimait cette gaieté, cette raison de se battre et de vivre!
» C’est imbécile, oh! ça, c’est imbécile!… Jamais, entendez-vous! »
– Pourquoi, jamais? pourquoi imbécile?… Est-ce que, dans l’économie de la famille, nous faisons usage de l’argent? Vous n’y voyez que l’effort en commun et que l’échange… Alors, à quoi bon l’argent, lorsque la société ne sera plus qu’une grande famille, se gouvernera elle-même?
– Je vous dit que c’est fou!… Détruire l’argent, mais c’est la vie même, l’argent! Il n’y aura plus rien, plus rien!
Il allait et venait, hors de lui. Et, dans cet emportement, comme il passait devant la fenêtre, il s’assura d’un regard que la Bourse était toujours là, car peut-être ce terrible garçon l’avait-il, elle aussi, effondrée d’un souffle. Elle y était toujours, mais très vague au fond de la nuit tombante, comme fondue sous le linceul de pluie, un pâle fantôme de Bourse près de s’évanouir en une fumée grise.
» D’ailleurs, je suis bien bête de discuter. C’est impossible… Supprimez donc l’argent, je demande à voir ça.
– Bah! murmura Sigismond, tout se supprime, tout se transforme et disparaît… Ainsi, nous avons bien vu la forme de la richesse changer déjà une fois, lorsque la valeur de la terre a baissé, que la fortune foncière, domaniale, les champs et les bois, a décliné devant la fortune mobilière, industrielle, les titres de rente et les actions, et nous assistons aujourd’hui à à une précoce caducité de cette dernière, à une sorte de dépréciation rapide, car il est certain que le taux s’avilit, que le cinq pour cent normal n’est pas atteint… La valeur de l’argent baisse donc, pourquoi l’argent ne disparaîtrait-il pas, pourquoi une nouvelle forme de la fortune ne régirait-elle pas les rapports sociaux? C’est cette fortune de demain que nos bons de travail apporteront.
Il s’était absorbé dans la contemplation du sou, comme ‘il eu rêvé qu’il tenait le dernier sou des vieux âges, un sou égaré, ayant survécu à l’antique société morte. Que de joies et que de larmes avaient usé l’humble métal! Et il était tombé à la tristesse de l’éternel désir humain.
» Oui, reprit-il doucement, vous avez raison, nous ne verrons pas ces choses. Il faut des années, des années. Sait-on même si jamais l’amour des autres aura en soi assez de vigueur pour remplacer l’égoisme, dans l’organisation sociale… Pourtant, j’aurais espéré le triomphe plus prochain, j’aurais tant voulu assister à cette aube de justice! »
Un instant, l’amertume du mal dont il souffrait brisa sa voix. Lui qui, dans sa négation de la mort, la traitait comme si elle n’était pas, eut un geste, pour l’écarter. Mais, déjà, il se résignait.
» J’ai fait ma tâche, je laisserai mes notes, dans le cas où je n’aurais pas le temps d’en tirer l’ouvrage complet de reconstruction que j’ai rêvé. Il faut que la société de demain soit le fruit mûr de la civilisation, car, si l’on ne garde le bon côté de l’émulation et du contrôle, tout croule… Ah! cette société, comme je la vois nettement à cette heure, créée enfin, complète, telle que je suis parvenu, après tant de veilles, à la mettre debout! Tout est prévu, tout est résolu, c’est enfin la souveraine justice, l’absolu bonheur. Elle est là, sur le papier, absolue, définitive. «
Qu’est-ce que j’aime pas Zola, moi alors… on dirait une sorte de didacticiel… c’est plat, rien que des archétypes bien grossiers, bien secs, une gazette des fait-divers… Il faut aimer les faits-divers pour comprendre Zola… moi j’aime les cas particuliers.
Ce qui me botte, dans un roman, c’est quand ça traite d’une configuration exceptionnelle, que ça assume le genre du singulier, qu’on y voit l’oiseau rare – pas quand ça brasse l’humanité en termes généraux, pas quand ça se veut exhaustif sur le « divers ».
Votre marxiste phtisique en chaussettes à trous dans sa piaule miteuse, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu partout. On dirait du Dostoïevski passé à l’eau de Javel.
[C’est vrai quoi, il est tellement antipathique, ton crève-la-faim vaniteux monomaniaque, avec ses coupons-travail de rationnement /comme pendant la guerre/, on a envie de se dire qu’il y a une justice divine, et qu’il n’a pas attrapé la mort pour rien. Or c’est complètement con comme réflexion : on n’attrape pas la tuberculose parce qu’on le mérite. ‘Faut être une brute pour penser des choses pareilles…]
[P.s : j’ai les frères Goncourt avec moi sur ce coup, citation qui tue prête à être dégainée. ^^]
En tout cas, elle les conduit à sincèrement se persuader que leurs convictions doivent être imposées aux autres par la force, la paresse intellectuelle. Des gens comme Piketty ou Althusser adhèrent à des thèses qui les placent loin au-dessus du reste de l’humanité et ce faisant, ils se privent sensiblement de la capacité de comprendre pourquoi elle n’est pas aussi coopérative qu’elle devrait, l’humanité.
C’est sans aucun doute valable aussi pour Aurélie Filipetti. J’ai peine à imaginer ce qu’un couple de gens de gauche haut placés doit s’infliger comme torture mentale pour réconcilier la croyance qu’ils ont chacun que leur vision des choses mérite d’être imposée partout et toujours, et l’évidence que c’est impossible, renvoyée en permanence par leur partenaire. Il doit bien y avoir là de quoi céder à la violence ou se défenestrer dans une crise d’hystérie.
En plus ce pipoconomiste truque les chiffres pour que sa démonstration colle à son idéologie…
Une fois la supercherie révélée, il est passé pour un con devant tous les économiste du monde.
Il tape sa femme en défendant des idées de justice et de paix, il truque les chiffres, tout est en ordre.
Quand vous êtes dans le faux, vous êtes dans le faux.
…et il ferait, au choix, un bon gardien de goulag (advis m’est qu’il boit), un excellent doyen de l’Université Christiane Taubira de l’Amitié entre les peuples non-babtous, un loyal chef de service du Gosplan…d’ailleurs, s’il a la main leste, c’est qu’il est frustré que ses théories fumeuses n’aient pas été appliquées par Grollande, qui avait dû le lui promettre (ah ! l’andouille ! encore un qui a mordu à l’hameçon !).