Les manifs pour tous et le modèle évolutif K

Deux pédés qui se roulent une pelle, ça me fait drôle, comme à tout le monde… Il n’empêche que plus les opposants au mariage homosexuel se sont exprimés, et plus ils m’ont convaincus qu’ils avaient tort.

Le texte qui m’a définitivement convaincu que le mariage homosexuel est légitime et que ses contempteurs n’avaient pas pris la peine de gamberger deux secondes avant de descendre dans la rue, c’est celui-là:

« In three words I can sum up everything I’ve learned about life — It goes on. »
— Robert Lee Frost

Nous, homo sapiens, sommes une espèce de la famille des hominidés, une ramification de l’ordre des primates et donc des mammifères placentaires. De toute évidence, nous sommes une espèce particulièrement douée. On a souvent cité ce fameux pouce opposable, notre capacité à coordonner nos actions, notre faculté à échanger et transmettre nos expériences – après tout, peu importe : le fait est que nous sommes, jusqu’à preuve du contraire, l’espèce la plus évoluée de cette planète mais que nous n’en demeurons pas moins une espèce animale.

Comme tous les animaux, nous avons développé – sélection, adaptation ou combinaison des deux – un modèle évolutif propre à assurer la survie de notre espèce. En l’occurrence, et pour retenir la classification proposée par MacArthur et Wilson [1], nous sommes la quintessence du modèle évolutif K.

Collaboration sociale

Contrairement à de nombreuses espèces – en général des animaux de petite taille à courte durée de vie – qui misent sur le nombre de leurs descendants pour compenser le fort taux de mortalité de ces derniers (modèle évolutif r), toute l’histoire de notre espèce tend vers une amélioration de nos conditions de vie qui améliore notre espérance de vie, retarde notre maturité sexuelle et nous pousse à prendre soin de nos enfants.

C’est de cet impératif qu’est née notre cellule sociale la plus élémentaire : la famille. Nous n’avons pas besoin de familles pour nous reproduire ; nous avons besoin de familles pour élever nos enfants, pour les protéger et les nourrir alors qu’ils ne peuvent subvenir eux-mêmes à leurs besoins, pour leur transmettre nos connaissances et nos expériences. C’est, pour suivre Hume [2], probablement de cette forme la plus élémentaire de coopération sociale que découlent toutes les autres.

Nos familles sont un lieu de coopération sociale, de division du travail. Pendant des millénaires et dès leur plus jeune âge, les garçons étaient élevé dans l’idée qu’ils auraient, le jour venu, la lourde responsabilité de subvenir aux besoins de leur future famille tandis que les filles grandissaient dans l’attente du moment où elles seraient appelées à veiller à l’organisation interne du foyer.

Mettez de côté les artifices légaux qui privaient les femmes de droits civiques et les revendications féministes modernes et que reste-t-il ? Une organisation rationnelle qui, dans un monde où la force physique était un déterminant essentiel de la capacité d’une famille à subvenir à ses besoins (du point de vue de la production – chasse, travaux des champs… – mais aussi de la protection) attribuait ce rôle aux hommes ; une société dans laquelle hommes et femmes se partageaient la charge de travail de la manière la plus efficace qu’il puisse être.

Le monde de l’intelligence

Mais les temps changent. Pour la première fois dans l’histoire de notre humanité, la force physique devient une qualité subalterne dès lors qu’il est question d’assurer la subsistance d’une famille. De sociétés essentiellement agricoles puis industrielles, notre monde évolue irrémédiablement vers une économie massivement dominée par les services ; c’est-à-dire par l’intelligence. C’est un monde dans lequel les attributs naturels des hommes ne justifient plus le rôle que nos antiques traditions leur attribuaient jusque-là : dès lors que le bien-être matériel du foyer dépend plus de l’intelligence que de la force, les femmes font jeu égal avec nous.

Si vous êtes trentenaire ou jeune quadra, vous savez nécessairement ces choses-là. Comparez votre implication en matière d’éducation de vos enfants et de travaux ménagers à celle de votre père ; considérez l’implication professionnelle de votre épouse par rapport à celle de sa mère : nous sommes, dans toute l’histoire du genre humain, la première génération à connaitre une telle révolution. La féminisation du monde du travail et le partage accru des tâches domestiques ne doivent rien au hasard, ce sont des conséquences logiques des progrès techniques que nous avons réalisé.

Cette évolution, selon toute vraisemblance, est inévitable et elle est déjà largement entamée. Mais notez bien ceci : c’est une évolution spontanée de notre organisation sociale, elle est intervenue, partout dans le monde développé, sans qu’aucun plan centralisé ne l’ai imposée. Elle s’est imposée d’elle-même. C’est, là aussi, typique des espèces à stratégie K : nous nous sommes adaptés à un changement de notre environnement sans que personne ne l’organise, sans que rien ne nous l’impose. Sans grands discours ni grandes théories, la vie continue.

75 réflexions sur « Les manifs pour tous et le modèle évolutif K »

  1. Blueberry

    Je ne comprends même pas comment on peut écrire « le mariage homosexuel est légitime » en introduction d’un texte se finissant, lui, par « Sans grands discours ni grandes théories ». Ce doit effectivement être un problème de gamberge.

      1. Blueberry

        Et tu as même le droit de contredire le texte que tu cites.

        D’ailleurs, pourquoi ne pas discuter sérieusement de la légitimité du vote par notre beau parlement cinquième république, ses dorures et ses chauffeurs fonctionnaires de la République, de lois sociétales ? Je crois qu’on appelle ça « accompagner les évolutions de la société ». Remarquez qu’on a déjà renoncé -dans le discours- à les susciter ou les devancer.

        C’est peut-être ça le vrai progrès.

        Accompagner les évolutions de la société alors ? C’est bien comme ça qu’on dit ? Faut me dire hein. Enfin, je crois que c’est ça ou quelque chose dans le genre.

        Et moi je suis content que mon député accompagne les évolutions de la société par la loi. Je me sentirais drôlement mal s’il ne le faisait pas.

        Ne serais-ce que parce qu’il en a le pouvoir et l’envie.

        Les esprits chagrins trouveront qu’il est peut-être là le problème. Qu’au-delà des grands discours, des grandes théories, des grands plans décennaux et des grandes lois de société, la vie aimerait peut-être encore mieux continuer sans avoir à se préoccuper de temps à autre de quelques centaines de connards réunis en deux assemblées.

        Ce serait un beau choc de simplification ça.

        1. kobus van cleef

           »Accompagner les évolutions de la société »?
          Ferait mieux de se questionner sur les dites évolutions
          Et sur la dite société, tant qu’on y est
          Mais je suis taquin, on évoluera sans se poser de question

            1. kobus van cleef

              Non
              Par contre qu’on soit d’accord ou pas, on est obligé de banquer
              De cracher au bassinet
              De financer
              De rendre gorge
              De douiller
              De raquer

              En bref, de s’alléger de pepettes,de brouzouf,de sonnants et trébuchants doublezons,durement gagnés et pour une »évolution » qu’on ne cautionne pas forcément et pour laquelle on n’a pas été consultés

              Un peu comme la diminution du quotient familial, voyez, pas que ça me concerne, mes gosses sont élevés ou presque, mais ça signifie en gros que mon boulot, le vôtre, celui de l’électricien qui vient chez moi ce matin, tout ça va continuer à financer l’importation d’allogènes dont nous n’avons que faire, à tel point qu’on pourrait repeupler le Sahara avec
              Ça tombe bien, me direz vous, c’est leur biotope, justement, pourquoi les en avoir extrait ?

            2. kobus van cleef

              Donc même si l’évolution de la société ne me plait pas, je suis sommé d’y participer
              Au moins/et au plus, surtout !/financièrement
              Ça invalide donc votre propos sus jacent

            3. Blueberry

              L’avenir est de tout façon soit à la collaboration la plus éhontée, soit au départ, soit à la sécession intérieure.

              Il n’y a que dans le premier cas que vous raquez. Et encore. Volontairement. En tâchant que cette collaboration vous rapporte plus qu’elle ne vous coûte. Si vous partez la question ne se pose plus. Et en cas de sécession intérieure, il y a des stratégies de contournement de l’impôt qu’il faut mettre en oeuvre.

  2. XP Auteur de l’article

     » C’est un monde dans lequel les attributs naturels des hommes ne justifient plus le rôle que nos antiques traditions leur attribuaient jusque-là : dès lors que le bien-être matériel du foyer dépend plus de l’intelligence que de la force, les femmes font jeu égal avec nous. »

    Ce que ça veut dire, c’est qu’il ne faut pas avoir une vision gramsciste, donc socialiste de l’histoire. Ce ne sont pas les idées qui mènent le monde, ceux qui cherchent à imposer des grandes théories n’ont pas plus de chance d’influer sur la marche du monde que les planificateurs sont en mesure de contrôler l’économie.

    Le modèle patriarcal ne s’est pas imposé parce que je ne sais quel Père de l’Eglise ou quel Prince avait décidé que c’était le meilleur, il s’est juste imposé parce qu’il était indispensable, incontournable… Il n’est plus indispensable ni incontournable, il disparait donc tout naturellement, sans que personne n’ait rien planifié, sans que Mai 68, les féministes ou Jean-Paul Sartre n’y soient pour rien.

    Pour dire les choses autrement, une femme rouée de coups et très malheureuse en couple ne POUVAIT PAS divorcer, sous peine de se retrouver à la rue et envoyer ses enfants à l’assistance, alors elle fermait quoi qu’il arrive les yeux de son mari… Aujourd’hui, des millions de femmes ont le choix entre deux inconvénients, faire durer un très mauvais mariage ou divorcer… Partant, il y en en a qui font le choix de divorcer pour rester seuls, se remarier ou se mettre en couple ave leurs voisines…

    C’est ni bien ni mal, ça existe. On peut en penser ce qu’on en veut, mais une famille, ce n’est plus seulement un géniteur + une génitrice + leurs enfants biologiques.

    Moi, je suis un conservateur, je prend acte de ce qui existe, des réalités, et j’estime qu’il faut tout faire pour qu’on gère au mieux les réalités… je ne suis pas un révolutionnaire qui rêve d’une table rase et d’un retour à un âge d’or où présumé tel… Si un enfant de 15 ans est élevé par deux gouines depuis sa naissance, que c’est sa famille, je ne suis pas idéologue au point de décréter qu’il n’a pas de famille.

    la famille est une institution culturelle, mais le divorce, puis le mariage pour tous relève bien d’une évolution naturelle de cette institution.

    1. Blueberry

      Mais c’est quoi cette douce folie de décréter ou de prendre acte ? Et, pire encore, de vouloir le faire par la loi ? C’est une nouvelle passion que vous avez ? Il est où ce monde parallèle où on décrète qu’un enfant élevé par deux lesbiennes n’aurait pas de famille ? Je décrète donc cela est ? Faut aussi considérer qu’on ne peut pas élever un enfant sans être sa mère-de-papier ? Vous croyez au pouvoir magique des tampons administratifs ? Que tant que la loi vous donne pas votre petit statut à la con vous n’existez pas ? Je suis tamponné donc je suis ? Et avec mon beau tampon tout neuf je décrète que l’évolution naturelle de la société ben ça va par là, et puis aussi par là…

      1. XP Auteur de l’article

         » Il est où ce monde parallèle où on décrète qu’un enfant élevé par deux lesbiennes n’aurait pas de famille ? »

        Bin dans les manifs pour tous, et chez tous les opposants au mariage homo.

        C’est bien dans les manifs pour tous qu’on a lu sur des pancartes « Taubira, les familles sont là », où « une famille, c’est un papa, une maman et des enfants. »

        C’est pas seulement blessant pour les enfants élevés par deux gouines, c’est aussi faux.

        1. Blueberry

          Je crois moi aussi qu’il faut être littéral de temps en temps. Cela fait du bien avant d’aller à la mosquée.

          Cela dit, en tant qu’opposant au mariage gay et avec mon nouveau superpouvoir, puis-je décréter que mon voisin n’existe pas pour qu’il disparaisse corps et biens ? C’est que ça m’arrangerait voyez-vous.

          Sans vouloir blesser quiconque hein. Cela me ferait mal au cœur de blesser quelqu’un.

          1. Blueberry

            Plus largement, je crois que le libéral a un vrai problème avec la coutume. C’est pourtant bien la coutume. En France on a quelque chose qui s’appelle la jurisprudence et on oublie de dire qu’elle avait déjà beaucoup bougé sur la question des familles homoparentales… Mais c’est sale la coutume. C’est un truc pour anglo-saxons. C’est quand même drôlement mieux de faire des lois et de décréter. Déjà ça permet d’avoir un beau parlement. Même quand tout le monde peut s’acheter un billet pour la Belgique pour se payer sa PMA. Mais c’est sale de partir à l’étranger. Vaut mieux faire une loi ici, prévoir des cas de remboursement par l’Etat, des règlements et des personnels autorisés par tamponnage administratif. C’est tellement mieux. Vite, prenons acte de la réalité et décrétons ensuite sur l’évolution naturelle. Même si, bien sûr, ce qu’on décrète n’a de réalité que sur un territoire dont tout le monde peut s’échapper à tout instant. Décrétons.

          2. XP Auteur de l’article

            J’essaye de comprendre votre raisonnement:

            Il n’ y a aucune raison de reconnaitre que la famille a évolué, puisqu’elle a évolué… Il n’y a aucune raison de dire que la terre est ronde, puisque de toute façon, elle est ronde.

            Il n’y a aucune raison de dire qu’une famille, ça n’est plus obligatoirement un père, une mère et leurs enfants biologiques, puisqu’on sait que ce n’est pas vrai.

            ca se tient. Décréter que la terre est plate ne l’empêchera pas de tourner, en effet…

            Mais ceci étant posé, une question me brûle les lèvres: quel intérêt de continuer à faire comme si la terre est plate?

            1. Blueberry

              Ce serait une bonne question si elle concernait plus de quelques personnes sur des millions. Qui, de toute façon, font bien ce qu’elles veulent par ailleurs. Les personnes étant sûres que la terre est plate n’empêchant ni celle-ci de tourner ni de continuer à être ronde, on peut éventuellement les mettre dans des camps de rééducation pour leur faire admettre que la terre est ronde, mais bon. Peut-être qu’ils aiment bien cette idée que la terre est plate.

              Maintenant, je suis fatigué.

              Reconnaissez si ça vous chante. Décrétez si ça vous amuse. Prenez acte si ça vous est indispensable. Et dites exactement le contraire du texte qui vous a convaincu que le mariage gay est une bonne chose si cela vous plaît.

      2. XP Auteur de l’article

        Vous dites que ce mariage homo ne sert à rien, qu’on était pas obligé de légiférer.

        Je ne suis pas loin de penser la même chose. Seulement, si ça ne sert à rien, ça n’a aucune conséquence négative… Ca ne mange pas de pain, comme on dit.

        Alors dans ce cas, pourquoi dépenser autant d’énergie pour s’y opposer?

        Appeler l’union homosexuel « mariage », on peut penser que c’est saugrenu, mais ça ne remet pas en cause le mariage hétéro, ni a perpétuation de l’espèce, ni la famille traditionnelle, et encore moins la civilisation.

        Je doute que les femmes des couples hétérosexuels cessent soudainement de faire des enfants, sous le prétexte que les homosexuels peuvent se marier : « pas se soir chéri, j’ai la migraine… » devrait se remplacer par : « pas ce soir chéri, les homo se marient » ? Arguments ridicules et qui ne tiennent pas la route deux secondes.

        Quant à imaginer que des types qui se seraient mariés avec des femme pour faire des enfants et les élever dans un cadre traditionnel vont finalement se marier avec un autre homme parce que la loi le permet, c’est encore plus loufoque.

        En réalité, ce mariage pour tous, très peu de gens sont pour et très peu de gens sont contre.

        1. nicolasbruno

          La loi en elle-même n’aura que peu de conséquences pour chacun d’entre nous.
          On paiera un peu plus d’impôts pour payer les mariages gay. Et puis voilà.
          Ah oui! On devra subir un prochain débaut sur la CPA, la PMA, et le mariage polygame. Pas de quoi non plus fouetter un chat.
          Les couples hétéros auront encore plus de mal à adopter en France. Puisque parité oblige, il faudra faire 50/50 avec les homos.
          Les enfants de parents homos seront influencés d’une manière ou d’une autre. Il y aura peut-etre plus d’homos chez ces enfants que ceux issus de familles hétéros.
          Il y aura des cas d’abus sur enfants liés à l’hypersexualité des gays. SO what? ET il ne faudra pas généraliser.

          C’est pour cela que les arguments des pro-famille traditionnelle et les manifs pour tous ont réuni toute la bourgeoisie dans la rue. Mais pour les raisons que les muzzs. Faut pas manger de porc. Faut pas de parents gays.
          ET c’est pour cela que les gauchos sont allés jusqu’au bout. C’est un électorat de droite. Et l’argumentaire était d’une rare faiblesse. Ils se sont tous pris les pieds dans le tapis au commentaire « ca ne changera rien pour les hétéros ».

          Pourtant, je suis contre. Simplement parce que c’est un pas de plus dans l’égalitarisme forcé. Que ce n’est pas plus de liberté, mais moins de liberté pour plus d’égalitarisme. On ne pourra plus rien dire sur homos, gouines et tapettes. Ce seront nos nouveaux héros. Seule le ressentiment anti-hétéro devra persister. Ressentiment anti hétéro-blanc- chrétien-occidental.
          Puis on continuera le festivus avec les polygames, les quotas de noiresarabes dans les entreprises, etc…

          Mais le problème n’est pas là. Il n’est pas celui

  3. Nicolas

    On s’en fout qu’ils aient tort ou raison. C’est pas la question.

    1° Ça embête le petit gros bafouilleux qu’il faut virer ou neutraliser avant la fin de son mandat et toute sa clique avec, c’est ce qui importe.

    2° Les théories du genre et queer sont en elles-mêmes légitimes : elles prétendaient rendre compte de différences sexuelles mal explicables par la biologie. Mais dans un processus bien banal, elles se sont autonomisées ; d’une manière de rendre compte de ce que le reste n’expliquait pas, elles sont devenues des idéologies, et elles se sont dans le processus unifiées avec les autres minority studies. On ne peut prétendre les détacher les unes des autres dans l’état où elles sont à présent. En ce sens, Taubira raison : l’homophobie est un racisme. Un succès lgbt c’est un succès antiraciste, au sens idéologique du terme (qui n’a rien à voir avec le fait d’être raciste ou pas, rappelons-le, puisque cet antiracisme idéologique à usage politique, c’est en réalité un racisme anti-blanc fondé sur une culpabilité construite et entretenue chez les peuples européens et d’ascendance européenne.) Toute contestation est donc bienvenue.

    3° Le mariage homo, c’est le point où s’est cristallisée la résistance au socialisme qui croit qu’en changeant les mots, les textes, le blabla législatif-citoyen-républicain-poil-aux-mains on change la réalité. On pourrait préférer que ça concerne le démantèlement de l’ed nat ou de la sécu, ou encore la résistance à l’impôt, mais c’est ça qui semble plus préoccuper le monde, alors va pour ça.

    4° Rappelons qu’ici on aime bien les LGBT, on est même assez favorable à l’ambiguïté entre le L et le B dans les mêmes jeunes femmes. C’est dire si on est progressiste…

    1. XP Auteur de l’article

      « Le mariage homo, c’est le point où s’est cristallisée la résistance au socialisme qui croit qu’en changeant les mot… »

      Justement, je ne suis pas sûr que ce mariage ne soit pas une magouille typiquement Mitterrandienne. Un peu comme Mitterrand qui avait un bilan objectivement catastrophique à la fin de son premier mandat et qui a réussi à se faire réelire en agitant le chiffon du droit de vote aux étrangers, je vois bien Hollande, en fin de mandat, agiter le chiffon de la PMA pour relancer les manifs pour tous.

      A noter que Marine Le Pen a bien senti le piège et qu’un Copé cherche à sortir de cette galère.

      Toutes choses égales par ailleurs, Boutin est à Hollande ce que JMLP était à Mitterrand. Les socialistes gouvernent mal, mais se défendent bien, pour paraphraser quelqu’un que vous connaissez bien^^

  4. beamm

    Je me trompe ou ce texte est une parfaite analyse marxiste ? les infrastructures conditionneraient les superstructures ? L’homme et la femme ne seraient que des amibes indifférenciées dont la substance changerait selon l’environnement ? Il n’y aurait pas de femme et pas d’homme ?

    1. JeanMoulin

      Oui, c’est ce que je pense aussi… du bon vieux matérialisme qui sent bien mauvais…

      Je peux comprendre que ce texte paraisse convaincant, mais les marxistes oublient le point essentiel : pourquoi veux-t-on avoir des enfants ?

      Pour sursoir à l’angoisse de mort. Ce qui nous amène sur le terrain de la réalité interne et psychique que les marxistes fuient comme la peste… car c’est le lieu de leur ressentiment…

      Ce genre d’étron marxiste nous invite à la régression. Après des millénaires d’efforts pour différencier homme, femme et enfant, cet étron marxiste aspire à l’avenir radieux du paradis perdu : tous pareils, tous de la viande, et tous dans le même bidonville… Cela rejoins pareil le désir d’enfant des homos qui est purement narcissique, et qui tend vers le clonage, c’est-à-dire vers du même. L’issue probable ? Le bidonville pour tous ! Autrement dit la même maison-poubelle pour tous…

  5. XP Auteur de l’article

     » L’homme et la femme ne seraient que des amibes indifférenciées dont la substance changerait selon l’environnement ? Il n’y aurait pas de femme et pas d’homme ? »

    Il ne s’agit pas de dire que l’homme et la femme sont des notions dépassés, mais de constater que leurs fonctions sociales respectives ont évolué.
    Avant, l’homme était indispensable pour assurer la survie et la protection des femmes et des enfants. Je n’ai pas dit utile (il l’est certainement encore) j’ai dit indispensable. De même que la mère au foyer était indispensable à son mari et à ses enfants.

    Ca voulait dire qu’un homme marié à une mégère insupportable ou une femme mariée à un abruti violent n’avaient pas d’autre choix que de rester mariés jusqu’à a fin.

    Maintenant, un divorce ou une déconstruction/reconstitution de la famille reste quelque chose de douloureux, peut-être malvenu, mais on a désormais le choix entre deux maux. Par exemple, un divorce, ça coûte cher, c’est une très mauvaise opération financière, mais on peut se le payer. Avant, c’était juste impossible, de verser une pension alimentaire pour échapper à la mégère.

  6. beamm

    Mais c’est justement cela que les socialistes et les utopistes veulent nous faire coire : que l’homme n’est plus indispensable à la femme. D’abord le signe le plus flagrant que l’homme reste indispensable à la femme n’est pas complètement disparu, il est moins visible, j’en conviens. Mais même cela, il serait difficile à quiconque de nier que la force masculine n’est plus nécessaire à la vie et à la survie de la femme: encore aujourd’hui. Qui peut ignorer,en réfléchissant un peu, que les parachutistes au Mali sont des tous des hommes ? que si les policiers mâles désertent les rues, il n’y aurait plus une femme gambabant dans les rues de France ? on peut multiplier les exemples, et ce ne sont pas des « sentiments d’insécurité » mais bel et bien une violence réelle et physique qu’exercent les hommes sur les autres et sur les femmes. Il n’y a que des hommes qui peuvent protéger les femmes contre d’autres hommes. Mais à ce stade, nous n’avons qu’effleuré la surface ( et c’est déjà bien car les faits montrent tous les jours la fausseté des assertions de la prétendue évolution du rapport entre les hommes et les femmes qui restent en substance identiques depuis toujours). La substance de l’homme et de la femme ? c’est bien là le problème de ceux qui veulent changer « l’Homme » qui ne changera jamais. Emasculation, destruction des ovaires, MPA, GPA, tentative de clonage, travestis, trans, bi…rien ne pourra changer les sexes, car ne n’est pas seulement les attributs physiques qui font les hommes et les femmes. Economiquiement l’approche est différente puisque c’est l’efficacité et la rentabilité qui sont les facteurs de critères d’appréciation. On veut du chiffre, il n’y a plus d’homme, plus de femme…ça oui, d’accord. Oui l’intellignce d’une femme et celle d’un homme se valent. C’est ce que le christianisme n’a pas cessé de répéter, prônant l’égalité des droits, héritage, responsablités, etc. Mais cette égalité de dignité n’efface pas l’altérité et la complémentarité affective. Le couple hétéro est la base de la société, de la construction organique, naturelle, et culturelle. La filiation en découle. L’être humain est un héritier. Il ne dispose pas de sa propre substance. Il ne se crée pas lui même. Les idées de Sartre, les délires de fusion, et les fantasmagories de Prométhée, sont voués à l’échec, même s’ils ont une influence sur les masses, détruisent leur esprit critique, et les enchaînent. L’argent et le budget de la femme « libérée », l’indépendance financière, mal compris à cause de ces idées et de ces fantasmes, aggravent aujourd’hui le mouvement de haine, et de rivalité…
    « tu seras comme une déesse » a dit l’ennemi du genre humain à Eve, et elle s’est retrouvée nue.

    1. Gil

      « et c’est déjà bien car les faits montrent tous les jours la fausseté des assertions de la prétendue évolution du rapport entre les hommes et les femmes qui restent en substance identiques depuis toujours »

      Ah ah, en tout cas, pour qu’on parle autant de cette question et de celle de la légitimité du mariage homo, et de la normalité de l’homosexualité en général, le moins qu’on puisse dire est qu’on peut douter que cette évolution « naturelle » soit accomplie. D’ailleurs, peut-on parler aussi légèrement d »évolution naturelle » dans le domaine des sociétés humaines ? Une évolution sociale (ou sociétale) est accomplie une fois que la plupart l’ont acceptée. Et elle ne se fait pas si on la refuse, consciemment ou inconsciemment.
      Et symétriquement, si cette évolution (relations h/f, mariage homo), n’est pas encore accomplie, c’est qu’elle est se décide maintenant, par nos discussions, notre acceptation ou répugnance de ces évolutions, même inconscientes, etc.
      Mais XP réussit l’exploit d’à la fois discuter cette question, et donc reconnaître qu’elle n’est pas réglée, et de faire comme si elle était déjà réglée : l’évolution a eu lieu, a lieu, aura lieu, dans 100 ans tout ça aura l’air normal (alors qu’on peut se demander, si le mariage homo existe toujours dans 100 ans, s’il ne rendra pas encore plus criant le fossé entre l’idéologie genrée et la réalité, et donc si tout ça n’aura pas l’air encore plus anormal qu’il le paraît à beaucoup aujourd’hui). Sacré XP.

        1. Gil

          D’abord, parce que « sacré Nicoulaud », franchement, ça rend pas. Alors que « sacré XP », avouez que ça claque comme un coup de fouet sur les fesses tendres de Najou.

          Ensuite parce que je connais moins Nicou et Baroque et qu’il me semblent à peu près toujours sur la même ligne, alors que vous, hein.

          Et enfin parce que c’est aussi pour ça qu’on vous aime, même si vous avez tendance à me donner mal à la tête, dernièrement. Enfin…

          1. XP Auteur de l’article

            Vous me faites le coup de la migraine? Et bien vous avez gagné, je ne vous demanderais pas en mariage.

            Qu’est-ce que vous faites, quand vous avez la migraine? Vous vous faites les ongles des pieds?

          2. Gil

            Tsss… si la Crevette n’est pas encore occupée à empaler une bétaillère sur un plot et qu’elle passe par ici, ça va chier pour votre matricule.

            Et je m’en fous, je suis déjà fiancé avec Paul Hoddell. Les gros roux m’ont toujours attiré, j’avoue. Nous adopterons un petit Chinois, deux ou trois Haïtiens, une ou deux rouquines, et nous avons même pris une option sur un petit Haïtien roux sosie de Martina Navratilova, exemplaire unique que nous avons déniché sur e-bay. Le bonheur, c’est maintenant. Et la Crevette pourra aller se rhabiller avec ses quelques mômes monochromes et pâlichons.

            1. XP Auteur de l’article

              M’en fous… Si vous aimez les poils de chat et les odeurs de litières, c’est vous que ça regarde.

            2. la crevette

              La crevette a déjà donné avec XP, par tel, par tweet, manque plus que le coup de batte quand il viendra à la maison. Et là il nous dira, lui : « j’ai la migraine ».
              En tout cas, pour une évolution « naturelle », elle est sacrément appuyée par l’idéologie socialiste ou égalitariste effectivement. Et après de nous dire que les idées ne mènent pas le monde…

      1. la crevette

        Cette évolution n’a rien de naturel, elle est le fruit du lobbying intensif de quelques homos déterminés et puis c’est tout.Une super minorité qui casse toute évolution naturelle justement.Comme un syndicat avec trois pelés dedans réussit à bloquer un pays.

            1. la crevette

              Ciel! mais en parlant comme cela je me demande si je ne suis pas complètement masculinisée!! Ce sacré Nicoulo aurait raison? Je suis un homme qui s’ignore?! J’aime les grosses voitures et me comporter comme une brute? Tout ceci m’inquiète…

            2. Gil

              Nan, vous êtes tout simplement un tomboy, qui existent de toute éternité, et que j’aime de toute éternité. (heu, serais-je moi-mème un peu féminisé pour les aimer?- oh bah)

          1. Gil

            On menace pas de vous frapper, c’est de la prévention des risques psychosociaux, la Crevette a le diplôme (Université des Dodgers de Los Angeles).

            Sinon merci Crevette de dire en 3 mots ce que j’ai pas réussi en 357.210.

    2. XP Auteur de l’article

      Vous avez raison à un détail près: je n’ai jamais dit que la force masculine n’était plus d’aucune utilité, ni que la complémentarité Homme/femme n’existait pas, ni même qu’une famille monoparentale valait une famille hétéro classique.
      Ce que je dis, c’est que cette supériorité physique n’était plus indispensable au point qu’un homme où qu’une femme ne puisse pas imaginer se sortir d’un mariage devenu un enfer. Encore aujourd’hui, une femme seule est moins en sécurité qu’une femme mariée? C’est possible, mais plus au point que sa vie est en danger si elle se retrouve seule, et qu’il est forcément préférable qu’elle endure un enfer, où que son mari endure un enfer.

      Partant, il y a des millions de familles monoparentales ou recomposées. On peut le regretter, les juger moins efficaces, mais on ne pas nier que ce sont des familles, et surtout on ne peut strictement rien faire contre ça. Là pour le coup, on serait dans le constructivisme, l’utopie, le raisonnement hors sol. La famille traditionnelle n’est plus le seul modèle existant. Je ne sis pas qu’il ne doit plus l’être, je dis qu’il ne l’est plus.

  7. Gil

    Et elle est très bien, très classe, la petite Najou à droite, mais je vais vous demander, ilys, d’arrêter avec ça. Je vous rappelle que le prèz’ m’a donné un monopole d’État sur l’exploitation du culte idolâtrique najatien de droite, pour avoir été le premier réacofachosphérique à avoir les couilles de confesser mon amour, enfin, ma bandaison tout du moins, envers le petit hamster pré-gouvernemental, il y a bien deux ans déjà, au temps béni du PJ. Merci de votre attention.

  8. beamm

    c’est la relation avec l’autre qui peut devenir un enfer, relation hétéro, ou homo, amicale, etc. C’est l’être humain qui est capable de n’importe quoi, qu’il soit homo ou hétéro…c’est entendu. L’âme humaine est mauvaise, et « tout a toujours très mal marché.. » mais cela n’efface pas le fait qu’il existe une loi naturelle inscrite dans nos gènes, dans notre psychologie, confirmée et consolidée par la culture traditionnelle : l’altérité et la complémentarité de deux sexes. Il y en a deux et seulement deux. Il n’est pas question de construire un totalitarisme de la famille tradi, chacun fait ce qu’il veut, en privé… mais la promotion de l’homosexualité agravent les tensions entre la femmee et l’homme. Plus de couple. Moins de motivation. Moins de travail. Moins d’argent. Moins de construction. Moins de conquête. Moins ce croissance. Moins d’enfants. Moins d’avenir. Plus de guerre. Plus d’invasion. Le vide sera comblé par d’autres. Non, la femme ne dira pas à son mari: ‘je ne veux pas d’enfant » il ne lui dira rien, elle ne sera pas mariée.

  9. beamm

    la femme sera de plus en plus seule. deux ou trois expériences homo, des amants, un par semaine, une envie de pleurer chaque soir, un ou deux avortements, et un je ne sais quoi de vide dans la tête et le coeur, un joint pour dormir, des vacances à Marrakech avec sa meilleur copine, une vie Face Book, des photos instagram, des partages en rien, avec personne, non incarnés. pas de couple. pas de construction. des clones isolés. pas de couple pas de protection. alors un gouinage célébré à la mairie ? mais connaissez vous des femmes qui s’entendent bien ? une mère avec sa fille, oui peut être ? « Nous les femmes … » ça n’existe pas. c’est un mythe, comme la fumeuse intuition féminine, ou je ne sais quel autre délire des stats des résultats de QI féminin. Et pour les hommes ? et bien c’est pareil. alors on eput prendre des exemple, mais oui Albertine est super heureuse avec Gisela, bien plus que Chantal avec Marcel, peut être, qui sait vraiment ? d’ailleurs ce n’est absolument pas la question. La question est politique. C’est la filiation qui est en jeu. L’origine et la construction de la personnalité. un enfant aura toujours un père et une mère. Il faut voir l’importance des origines aux yeux des enfants adoptés qui veulent tous savoir d’où ils viennent. le monde est horrible. Le mariage homo va le rende pire.

  10. xyr

    Je pense que dans l’optique où tout le monde se précipite vers l’homme nain de jardin, le mariage homo est légitime oui, comme tout progrès vers l’égalité des droits. J’avais écrit un truc là-dessus qui s’appelait « Mourir avec son temps » faisant référence à un certain concept allemand de « Dernier homme », mais je pense que tout le monde s’en branle.

    Le texte de ce gars est extrêmement pauvre. Ça me fait penser aux geeks qui t’expliquent la vie avec trois équations et un épisode de Stargate, les mêmes qui disent « Le christianisme ? C’est n’importe quoi vu que la Terre a plus de 6000 ans », ce genre de choses, de la pseudo-science ultra superficielle, du bavardage de nains de jardin.

    Pour en rester aux arguments et à la précision, je ne vais dire que cela :
    la « démonstration » de cet homme part du postulat que la seule différence entre un homme et une femme c’est la force physique. Ça sent quand-même la fin, des trucs pareils. Si Boutin est stupide, ces gens qui pense que les choses arrivent d’elles-mêmes, qui ne savent pas que rien n’arrive qui n’est profondément voulu, et quand je dis « voulu » je parle pas d’un complot à la Soral mais de la puissance des idées et des représentations dans la transformation du monde, ces gens-là n’ont rien à envier à Boutin en terme de platitude d’esprit et de remise en question.

    Les seuls gens intéressants dans cette histoire, comme dans toutes les autres, sont ceux qui n’en ont pas parlé.

  11. Paul Hodell-Hallite

    Le fait est que les manifs n’ont qu’un très lointain rapport avec le mariage gay ou l’adoption, c’est une mobilisation contre un symbole, rien de plus.
    Le mariage symbolisait la stabilité, le cercle privé, la famille, ça a bougé.
    Dans la loi. Pas vraiment dans les faits. Oui, c’est symbolique, comme un gri-gri ou un totem tabou.
    On peut bien sûr regretter que la mobilisation ai lieu à propos d’un sujet aussi con, mais c’est ainsi. On peut bien sûr regretter le manque d’arguments et les gueules des acteurs, mais c’est ainsi.
    Il ne faut pas s’attendre à des miracles, mais l’essentiel, c’est que quelque chose s’est créé. Des mouvements sont nés, des gens ont appris à s’organiser, à se mobiliser (« comme de vulgaires gauchistes », je l’attends celle-là), la rue n’appartient plus qu’au cégétiste barbu dégueulasse mais aussi à la vieille grenouille moisie dégueulasse.
    Pour l’instant c’est certes ridicule.
    Mais il y a du potentiel.
    On entend parfois que la droite se casse les dents et tombe dans le piège de la gauche en s’impliquant. *
    Pendant ce temps le gouvernement se casse les dents en cassant des dents, il devient chaque jour plus illégitime, les caméras étrangères filment et diffusent, la France passe enfin pour un pays du tiers-monde, des organisations des droits de l’homme en sont à taper sur les doigts du gouvernement, les masques tombent encore, les socialistes sont comme un gosse mal-élevé qui trouve un flingue et menace la bonne, des petites frappes, des Adolfo Ramirez…

    Et c’est plutôt jouissif.

    1. kobus van cleef

      L’Afrance passe pour un pays du tiers monde….
      Pourquoi »passe pour »?
      Le monde entier sait que L’Afrance EST un pays du tiers monde

      Tiens ce matin sur vronze cul, Philippe Meyer, qu’on a connu mieux inspiré, a tenté de démontrer que si L’Afrance et les afrancais passait ( sent) pour si détestables et arrogants, c’était la faute des … Bourges du 11eme arrondissement….
      Et qu’il y avait pas assez de diversité….
      Là, on rêve….
      Lorsque le parigot moyen peut aller de Kinshasa à Bamako sans changer de ligne de métro….
      Georges Freches( plus trop fraiche) prétendait que le tunnel de Montpellier était le plus long du monde  »tu le prends à la Pailladeu ,cong ,et tu descends à Ouarzazate ! »

  12. nathan

    Ne vous découragez surtout pas XP!

    Certes, ce texte a très peu d’intérêt et est même stupide si on l’essentialise, mais absolument pas si on le place dans le contexte du mouvement « anti mariage pour tous ».

    Comme toujours, ce n’est pas le mariage homosexuel qui est important, mais la façon dont il est perçu par les contemporains. Le MPT est la continuation d’une longue décadence, mais que dire de ceux qui le perçoivent comme la fin d’un modèle et non comme la fin d’une civilisation?

    La société moderne n’a pas mis fin aux différences entre les hommes et les femmes, des faits quotidiens sont là pour nous le rappeler. La négation des différences et l’égalitarisme ne conduit qu’à une seule et même fin: la disparition de l’homme blanc, certainement pas de celui du génie humain. Pendant que la France reconnait le mariage gay, le monde musulman, la Chine, l’Inde, et tant d’autres ne cessent de prendre confiance en eux et d’affirmer clairement leurs spécificités et leurs ambitions. La critique du mariage pour tous, quand elle est faite dans une perspective de dénonciation de l’uniformisation et non de remise en question du modèle occidental actuel, est bien plus néfaste que le mariage pour tous lui-même.

    Merde à la fin, on voit bien que toutes ces conneries ne font qu’une seule et même victime, à savoir l’homme européen, et que les bicots, les bamboulas, les chinetokes et autres, ça leur en touche une sans toucher l’autre. A quoi ça sert de dénoncer l’uniformisation de l’homme, le mondialisme et autres débilités alors qu’il y a qu’une seule et unique personne qui se fait baiser au final? Parce que les musuls se sentent concernés peut-être par le fait que le mariage homo est une étape vers le dernier homme? Ca les fait mourir de rire, c’est tout.

    Bien que je sois passé par tous les états concernant ce débat, j’en reste finalement à mon opinion initiale: la seule critique politique du MPT qui a de l’intérêt, c’est de le mettre en perspective avec les conceptions sociétales de Farid de La Courneuve, et mettre la gauche face à son hypocrisie et sa stupidité.

    Le dernier stade de la décadence, ce n’est certainement pas BHL et Caroline Fourest, mais ceux qui finissent par se sentir plus proche d’un taliban que d’un GI’s américain.

  13. Vertumne

    XP a raison parce que le mariage pour tous découle de la féminisation de la société, elle-même découlant de la l’avènement du tertiaire. Le travail de bureau est une sorte de troisième révolution mondiale (après l’agriculture et l’industrie) incroyablement égalitariste. Les caméras de surveillance, l’efficacité de la police et de la justice comparées aux siècles précédents font que le monde n’a jamais été aussi sur qu’aujourd’hui. La société du tertiaire traite le flux de l’information mondiale. Elle met le grand gars costaud, le petit nerd, l’homo, la femme féminine et la butch au même niveau puisqu’elle ne sélectionne que leur intellect et leur efficacité. Devoir rester 7-10h par jour assis devant un ordinateur a assimiler plus d’information en une journée qu’un paysan du XVIIe siècle en recevait en une année pourrait être considéré comme une forme de torture pour nos ancêtres du pré-néolithique. C’est pourtant le job quotidien de milliards de gens sur cette planète. La différenciation sexuelle est donc moins prononcée qu’auparavant, les limites entre les sexes se superposant allégrement puisqu’il n’y a plus de sélection pour des femmes féminines et des hommes masculins. La tendance historique est une diminution de l’agressivité et de l’impulsivité violente (cf. Gregory Clark), c’est a dire de la masculinité au cours du processus de civilisation. Chasse -> Agriculture -> Industrie -> Services. La société des services aboutit donc a des êtres androgynes, des femmes viriles, les deux courbes de testostérone se superposant.

    1. Gil

      Problématique comme toute tentative d’approche des sociétés humaines en les décrivant comme s’il s’agissait d’entités purement biologiques soumises à l’évolution naturelle. En fait vous confondez allègrement le mode de travail et de sélection produit par l’avènement du tertiaire avec la différenciation sexuelle.
      L’homme s’est féminisé, d’accord (mais c’est déjà problématique de dire ça, en fait, puisque ça revient à réduire la masculinité à la force physique et à l’impulsivité, mais passons), mais vous omettez de dire que la femme aussi s’est féminisée. L’homme du XVIIème siècle était bien viril, d’accord, mais la femme devait être assez virile aussi, pour survivre à un tel environnement (et je vous raconte pas au temps des chasseurs-cueilleurs). Aujourd’hui, la société a féminisé l’homme, OK, mais elle permet aussi à la femme d’être vraiment féminine. Abstrait ce que je dis ? Il suffit de regarder les femmes d’aujourd’hui, même celles qui s’habillent en mec, et d’imaginer une femme du XVIIème (même une baronne^^).

      Donc on peut dire que l’écart homme-femme s’est maintenu (en fait je pense qu’il s’est même accrû), même si globalement la société s’est affaiblie en termes de virilité physique et de violence. Et à partir de là, le mariage gay et l’idéologie du genre deviennent plus contestables que jamais, et certainement pas la traduction d’une évolution déjà accomplie.

      1. Vertumne

        « Il suffit de regarder les femmes d’aujourd’hui, même celles qui s’habillent en mec, et d’imaginer une femme du XVIIème »

        Ce n’est pas parce que les femmes du passé ne correspondent pas aux canons de beauté actuels qu’elles n’étaient pas féminines dans leur tenue et leur comportement. Une femme qui devait effectuer des taches physiques s’habillait comme une femme, meme si la coquetterie n’était pas la portée des classes les plus basses. De nos jours, une femme devant effectuer des taches physiques s’habille comme un homme (ou presque). La différentiation sexuelle est bien moins marquée.

        D’ailleurs les gouts des hommes ont beaucoup changé au cours de l’histoire. Durant les dernieres decénnies en tout cas, il semblerait que des visages plus « masculins » (machoire carrée, yeux plus petits, peau plus halée) aient la préférence des hommes. Laquelle de ces deux femmes a le visage le plus féminin? (on ne parle pas du plus beau, c’est tout autre chose)

        http://dienekes.blogspot.com/2008/03/which-of-these-two-women-is-more.html

        1. Gil

          Voilà, vous réduisez la différence sexuelle à une question d’habillement. Mais tenez, même si on se limite à l’habillement, peut-on dire qu’une femme du XVIIème en robe est plus féminine qu’une femme du XXIème en falzar, mais maquillée, séductrice, moulée ?

          (d’ailleurs en fait, le thème du pantalon est foutrement intéressant: a priori c’est un vêtement d’homme. Oui, mais sur une femme, moulant, il devient plus féminin, puisque mettant plus en évidence les attributs féminins, que ne le seraient certaines robes)

          Quant aux goûts plus « masculins » des hommes d’aujourd’hui, c’est possible, mais ça n’est pas contradictoire avec ma thèse sur l’accroissement de la différenciation h/f, puisque ça ne démontre(rait) qu’une chose: que l’homme s’est féminisé dans ses goûts. Mais ça ne démontrerait pas que la feme se soit tant masculinisée.

        2. Paul Hodell-Hallite

          Je ne sais plus qui disait qu’aimer les anorexiques était le premier pas vers l’homosexualité.
           » http://boobstagram.com/2013/04/22/les-hommes-machos-attires-par-les-grosses-poitrines/  »
          Les femmes mises en avant sont de moins en moins proches du modèle de la mère idéale, ressemblent de plus en plus à des hommes.
          Comme si le but biologique de la séduction et de l’acte sexuel était déconnecté de la procréation, la beauté devient un critère de plus en plus dominant, et elle n’est même plus sexuée. Beauté masculine et féminine se rapprochent du même modèle.
          Curieux de voir à quoi ressemblerait les hommes et femmes d’un pays donné, en 200 ans, si le même phénomène existe et se poursuit.

      2. XP Auteur de l’article

        Je crois que vous êtes HS.

        Personne n’a dit qu’il n’y a plus de différences entre un H et une F, où que ces notions ne sont que le produit d’un contexte, ou qu’il n’a aucune différence d’ordre essentialiste entre eux.

        Ici, on parle du mariage homo, et plus généralement, de l’évolution de l’institution familiale…. Et on constate que s’il y a toujours des H et des F, s’ils sont toujours une différents entre eux, cette différence n’est plus de nature à ce qu’il y ait un modèle familial unique… Et encore une fois, il ne s’agit pas d’approuver où de le déplorer, il s’agit juste de comprendre… Et de constater que l’argument cardinal des opposants au mariage (une famillle ça ne peut être qu’un père biologique + une mère biologique + leurs enfants) est faux… On peut regretter qu’il soit faux, mais ca ne le rendra pas vrai pour autant.

        1. Gil

          Bon sang, mais « l’argument cardinal » des anti-MPT est un argument autoperformatif (?), comme dans n’importe quelle propagande ou lutte politique… vous pouvez mépriser cette lutte politique ou toute lutte politique en général, mais ça fait partie du jeu.
          Il faut traduire: « nous savons bien que ça existe, que ça tient pour l’instant (oui, mais à long terme ?), mais nous ne voulons pas que la société accentue sa course vers ce type de modèle, et il est évident que le mariage homo et le « genrage » y concourent… »

          (et en fait ce n’est pas que toute cette histoire m’obsède particulièrement, vu le contexte actuel éconmico-immigrationnel, mais ce qui me gêne c’est votre : ‘tout a déjà eu lieu’, alors que c’est la question même qu’on discute: est-ce que ça a eu lieu, la différence h/f est-elle si réduite qu’on peut désormais tout laisser passer, et oui le modèle père bio + femme bio n’est plus le seul, mais est-ce que pour autant les choses, « souterraienement », ont tellement changé ??)

          1. XP Auteur de l’article

            « Bon sang, mais « l’argument cardinal » des anti-MPT est un argument autoperformatif (?), comme dans n’importe quelle propagande ou lutte politique… »

            Fort bien. Alors que les opposants au mariage défendent réellement leur position, et cessent d’argumenter avec leurs « arguments autoperformatifs » et leurs slogans de propagande…

            Parce que pour l’instant, la moindre discussion sur le sujet laisse entendre que pour eux, il ne s’agit pas que de ça.

            « Une famille c’est un papa+une maman », Frigide Barjot elle ne fait pas que le gueuler dans les manifs^^

            1. nicolasbruno

              RIen trouvé de mieux surle sujet que ce qu’en a déjà écrit RM:

              http://oralaboraetlege.blogspot.de/2012/02/pouvoir-par-robert-marchenoir.html

              http://ordrespontane.blogspot.de/2012/08/reprivatiser-nos-vies.html

              « Le mariage est l’institution par laquelle une société humaine domestique l’instinct sexuel de ses membres, tout en assurant sa perpétuation. »
              « …une institution sociale, une institution indispensable à la cohésion de la société, à la paix et à la prospérité. »

            2. Gil

              Hé, ho, y a quoi, en face, pour justifier le passage à l’acte, excepté le fait qu’une évolution aurait déjà eu lieu (argument autoperformatif ?^^), et qu’il faudrait la prendre en compte ? Je suis HS ? mais c’est bien Vertumne, que vous ne contredisez pas, qui nous dit que la différence sexuelle s’est réduite à peau de chagrin, et que donc l’idéologie genrée et le mariage gay en découlent. Moi je dis que non, la différence n’est pas aussi réduite, qu’on n’est pas passé dans une société androgyne. Je me trompe peut-être, mais je suis en plein dans le sujet. Et si j’ai raison, ça veut dire que c’est l’idéologie qui exige le mariage pour tous, certainement pas une demande spontanée. Vous avez quand même le droit de vouloir le mariage gay, mais alors c’est à vous de trouver de vrais arguments, et pas une soi-disant « évolution naturelle ».

  14. Vertumne

    Quand je lis les commentaires pleins de finesse et de nuance de XP et les réactions absurdes et non argumentées de bien des commentateurs, cela me fait penser a la caricature de Charlie-Hebdo: « c’est dur d’être aimé par des cons » ^^.

    1. XP Auteur de l’article

       » Le travail de bureau est une sorte de troisième révolution mondiale (après l’agriculture et l’industrie) »

      C’est bien pour ça que les arguments du « changement de civilisation » et pire encore d’une « attaque contre les fondements de notre civilisations » sont absurdes; ce changement de civilisation a déjà eu lieu, et même, d’une certaine manière, depuis longtemps.

      Ce que je trouve excellent dans ce texte, c’est qu’il relève d’une grille de lecture libérale, laquelle permet de comprendre que l’avènement, la disparition où la mort d’une civilisation ne se planifie pas plus que l’économie, Quand on commence à percevoir des changements dans une civilisation, c’est qu’elle a déjà changé depuis longtemps sans que personne n’ait rien fait pour ça.

      L’ordre spontané, la main invisible, ce n’est pas qu’une vulgaire théorie économique permettant de comprendre les mécanismes de l’offre et de la demande.

      Il ne sert à rien d’apprendre par cœur Milton Friedman si on continue à raisonner en gramsciste^^

  15. Paul Hodell-Hallite

    Je ne résite pas à l’envie de placer un extrait des « Beaux Draps ».

     » Quand les femmes dominent à ce point, que tous les hommes rêvent comme elles, on peut dire que les jeux sont faits, que grandeur est morte, que ce pays tourné gonzesse, dans la guerre comme dans la paix, peut plus se défendre qu’en petites manières, que les mâles ont plus qu’à entrer faire leur office de casseurs, saillir toutes ces mièvreries, abolir toutes ces prévoyances. Ça sera-t-y des jaunes ? des blancs ? des noirs ? des purs ? des compliqués ? Est-ce qu’on périra dans la noce ? C’est bien possible, c’est même probable. Toujours est-il que ça sera des hommes et des butors, des dominants qu’iront pas demander aux grand’mères comment faut rêver dans la vie, qui seront disposés comme des ours. « 

  16. nathan

    La façon de Vertumne d’exprimer la chose est peut-être un peu trop matérialiste, mais l’esprit est le bon: la société actuelle a totalement rendu obsolète le modèle familial traditionnel. Ca ne veut pas dire que l’on doit s’en réjouir, ça ne veut pas dire que celui-ci n’a rien de bon, ça ne veut pas dire que l’on peut rien y faire, ça ne veut pas dire que l’on va dans la bonne direction…ça veut juste dire que l’argument « un père = une mère » est totalement bidon s’il est cru sincèrement…or au vu de l’acharnement et de tout ce que l’on voit et entend, il y a de fortes chances que ce mouvement s’inscrivait pour sa très grande majorité dans cette croyance sincère.

    Il ne s’agit pas ici de porter un jugement de fond sur le mariage pour tous (je suis persuadé que tout le monde ici y compris XP ne voit pas la chose comme une avancée civilisationnelle majeure) mais de dépeindre comment il est perçu par ses opposants.
    Est-ce que Frigide Barjot s’est opposée à cette loi en y ayant réellement réfléchi, s’oppose-t-elle réellement à l’idéologie inhérente à la légalisation du mariage homo ou n’en est-elle qu’une autre facette, voir une incarnation encore plus avancée de la décadence?

    Je ne dirais pas que les anti-MPT m’ont convaincu du bien-fondé de cette loi (peut-être XP a-t-il un peu exagéré, mais après tout la création vient toujours de la provocation et de la subversion), mais par contre qu’aucun ne m’a convaincu qu’il était une alternative préférable, sinon en apparence, oui.

    Merde, on est sur ilys, on est là pour déconstruire^^

    1. Paul Hodell-Hallite

      M’enfin, des formes alternatives de familles émergent, il n’en reste pas moins que le modèle traditionnel restera le business-plan le plus efficace.
      Ce modèle n’est plus automatique, il ne va plus forcément de soi, il n’est plus forcément désiré…
      Mais il donne les plus beaux fruits.

      1. Vae Victis

        > « des formes alternatives de familles émergent »

        Moui la famille monoparentale ou recomposée c’est super nouveau… Combien de familles monoparentales et recomposées après 1914 – 1918 ?

        La différence aujourd’hui c’est qu’on tente politiquement d’en faire un modèle. La démocratie d’opinion est à ce niveau très efficace, puisque après des décennies de propagande elle finit par convaincre les gens qu’ils pensent par eux-mêmes et qu’ils défendent « leurs » idées. Quand la propagande a fait son oeuvre, on appelle cela une évolution de société, qui évidemment est totalement inarrêtable. La marche l’histoire, le progrès, tout ça.

        1. la crevette

          On pourrait même dire que la forme traditionnelle du mariage est relativement récente… elle est encore à mon sens à ses balbutiements; l’Eglise a beaucoup œuvré et oeuvre encore pour renforcer cette forme classique du mariage (par exemple en exigeant la liberté des consciences dans l’engagement et en affinant les procédures de nullité de mariage)mais aujourd’hui, par cette propagande artificielle qui tend à faire de la norme le mariage gay, ce mariage « traditionnel » (comme s’il datait de la nuit des temps!) est effectivement fragilisé.

          Et par cela même ce qui est fragilisé aussi c’est la conscience de la différence sexuelle homme-femme : peut-être que l’homme s’est féminisé (je ne pense pas du tout que la femme se soit masculinisée), pour autant l’homme est justement la seule créature à pouvoir penser et dire que telle « évolution naturelle » est à combattre. Avec le mariage gay se serait plutôt retour à la case départ où l’homme agit en fonction de ses pulsions ou passions et pas en vertu de ce qui le rend éminemment humain, sa raison, son esprit.

        2. Paul Hodell-Hallite

          Il y avait probablement beaucoup d’enfants élevés par un seul parent avant le XXème siècle, des enfants élevés par leurs oncles, leurs tantes, leurs grands-parents…
          La différence, c’est que c’était des accidents de la vie, pas des choix ou des conceptions différentes de la famille.
          Quand aux enfants… Je doute que le gamin dont le père meurt à la guerre et laisse sa femme seule il y a cent ans vive de la même manière que l’enfant élevé par une mère célibataire aujourd’hui, et indépendamment de l’époque.
          L’un a un père mort, l’autre n’a juste pas de père.

        3. j.ax

          « Propagande » est le mot important. La campagne est lancée depuis longtemps, disons depuis la fin des années 70 et l’organisation du militantisme gay. Mais on en est à une sorte d’apothéose. Bon gré mal gré la France n’a rien d’autre à faire que de parler du mariage pédé pendant 6 mois, on peut parler de succès, c’est passé sans trop de problème et il y a même eu quelques convertis en chemin. C’est déjà 6 mois de pris pour le gouvernement Hollande.

          Ailleurs, Obama donnait aux gays une place de choix dans son discours sur l’Etat de l’Union; félicitait officiellement un basketteur pour son coming out. Hollywood et l’industrie musicale avaient préparé le terrain. C’est comme par hasard un film de gouines qui obtient la palme d’or à Cannes. Au Royaume-Uni à la même période deux affaires particulièrement sinistres de pédophiles en série auraient pu faire réfléchir: l’affaire Saville, ami des puissants, et celle impliquant l’un des principaux promoteurs de la loi écossaise sur le mariage gay. Mais non. Actualité insignifiante pour les médias français qui n’en ont pas dit un mot. Maintenant on attend ce que la France va bien pouvoir trouver pour tomber encore plus bas, si c’est possible.

          Dans des médias français libres on aurait peut-être entendu des psychologues, ou ne serait-ce qu’un seul, évoquer le problème comme le voient apparemment beaucoup de leurs collègues russes: un problème d’origine psychologique qui se traite. Le mariage ne rendra pas ces gens plus heureux.

          Un jeune connard se fait tuer par d’autres jeunes connards, Pierre Bergé en attribue dans un tweet la responsabilité au climat pendant le débat sur l’adoption de la loi, donc assez clairement aux opposants à la loi. Ce genre de drame est quotidien dans la France rêvée de Pierre Bergé, mais quand l’agresseur est de couleur comme dans presque tous les cas, c’est pas du fachisme, c’est pas pareil, on ne tweete pas.

          Tout cela pue la manipulation experte, autant de raisons de refuser de même entrer dans le débat. Le mariage gay ce sont des maîtres chanteurs qui se sont bien payé votre tête et puis c’est tout.

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