Pourquoi s’entêter ?

Cet Or est sans doute une représentation de la Force, mais dépourvue de la signature du fort. On peut assassiner le puissant qui abuse ; l’Or échappe à la désignation et à la vengeance. (Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence.)

Il est incompréhensible que François Hollande ne retire pas le projet de loi contre le mariage homosexuel.

Politiquement, le coût de cette loi prise pour complaire à quelques homos-bobos devient ahurissant si l’on se souvient que le président de la République a fait campagne sur le thème de « la France apaisée » : les manifestations sont quotidiennes même si les grands médias aux ordres de la place Beauvau en parlent a minima, les forces de l’ordre sont mobilisées jusque dans les provinces pour se relayer à Paris, l’image du gouvernement français à l’étranger commence à se dégrader – des élus italiens en particulier se sont émus de l’interdiction effarante de porter des vêtements siglés Manif pour tous au jardin du Luxembourg. Qui plus est, n’importe quel conseiller un peu malin devrait être en mesure d’expliquer à Hollande que susciter une culture de la contestation et de la manifestation chez des adversaires qui en étaient à peu près dépourvus est une faute politique.

(Voir ici.)

Le moment n’est pas loin où certains fonctionnaires de police renâcleront, ulcérés du rôle de gaystapo socialiste qu’on leur fait jouer.

On a dit de cette loi qu’il s’agissait d’une diversion. Peut-être. Mais la situation empirant dans plusieurs domaines, le calcul devrait être inverse : retirer ce projet de loi donnerait un peu d’air politique au gouvernement, lui rendrait un peu de respiration en ne lui faisant perdre qu’une frange négligeable d’électeurs au regard de sa popularité effondrée et qui a peu de chances de se rétablir d’ici les prochaines échéances électorales si rien ne change, or l’amélioration économique promise devient chaque jour plus improbable.

Enfin croire que la contestation s’arrêtera avec le vote à l’Assemblée est une naïveté telle qu’on n’imagine pas François Hollande la considérer sérieusement.

Alors pourquoi ?

Il ne reste plus guère qu’une solution : François Hollande n’est pas libre de retirer ce projet.

Plusieurs question donc, en rappelant qu’il est rigoureusement impossible de mener une campagne au 2e tour de l’élection présidentielle sans dépasser les plafonds de dépenses fixés par la loi : comment la campagne électorale de François Hollande a-t-elle été financée au delà de ces plafonds ? par qui ? quel rôle a joué Pierre Bergé et ses réseaux dans ce financement ? et certains financiers occultes de la campagne de François Hollande menacent-ils de dévoiler ce financement illégal si François Hollande recule sur le mariage homosexuel ?

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

58 réflexions sur « Pourquoi s’entêter ? »

  1. Julius

    Cette vidéo du député UMP de Belfort en dit long sur l’absence totale de combativité et de conscience militante de la droite. N’importe quel élu socialiste aurait compris qu’il fallait saisir l’opportunité et rentrer dans le lard des CRS, pour ensuite aller exhiber ses bleus au Grand Journal, en versant une larme sur l’Etat totalitaire et violent. Au lieu de ça ce brave monsieur préfère invoquer le droit, s’empêchant de porter un coup au gouvernement socialo déjà presque à terre.

    Ces gens n’ont pas pris assez de coups.

        1. Jacqueline Yule

          Sauf que ces manifs ne réunissent pas que des gens de droite… Elles réunissent le « bon populo », celui qui jusque-là observait, incrédule et ricanant, des androïdes hallucinogènes aller se ridiculiser dans des émissions de télé-réalité dégradantes… « le bon populo » qui n’est pas préparé à vivre dans un monde orwellien 2.0 parce que pour lui les délires d’Attali appartiennent encore à la science-fictions. Le « bon populo » qui ne descend ordinairement pas dans la rue, qu’il vote à gauche ou à droite, parce qu’il a les pieds du terre et toujours assez de jambon dans son frigo.

          En 68 c’étaient les « androïdes hallucinogènes » qui étaient dans la rue. Ils avaient du temps libre et envie de faire la foire. Forcément que leurs méthodes d’attaques étaient plus inventives : on est toujours plus inventif & libre de ses actions, lorsqu’on défend le droit d’aller dormir dans le dortoir des filles, que lorsqu’on défend platement son droit à vivre dans des conditions décentes et à protéger l’avenir de ses enfants. Il y a toujours comme une sorte de pesanteur – la pesanteur du sérieux, voyez-vous – qui s’abat sur les gens qui luttent pour de justes et tragiques causes…

          Evidemment, en 68 il y avait aussi des ouvriers qui s’étaient soulevés, mais ce ne sont pas ces derniers qu’on a le plus entendus. Eux d’ailleurs ont détesté la façon dont les étudiants parisiens, fils-à-papa bien nourris aux mains blanches, ont récupéré et transformé leur mouvement de contestation populaire originel.

            1. Jacqueline Yule

              « Cette vidéo du député UMP de Belfort en dit long sur l’absence totale de combativité et de conscience militante de la droite. »

              « Manque de combativité, vous dites? Peut-être. Moi c’est le manque d’intelligence de la droite, qui me saute aux yeux. »

              C’est à cela que je réponds. Je vous parle de culture militante (de culture de l’insurrection, d’intelligence de l’insurrection), et je vous rappelle que le fossé ne se trouve pas tant entre la droite et la gauche qu’entre monsieur popu’ (la formule est d’Audiard) qui veut du jambon dans son frigo et la folle jeunesse dorée « Bohême » qui se branle la mémoire sur les reliques artistico-libertaires du quartier latin.

              Le vrai problème c’est qu’aujourd’hui ce sont les puissants – les ex-trostsko, les socialos, les décroissants hippiesques – et non les pauvres, qui sont les héritiers légitimes de notre culture française de l’insurrection.

              See ?

            2. Vermine

              idem, certes, mais on parle ici de personnages publics, avec accès et possibilité d exploitation des canaux médiatiques. Ce que ne peut pas faire la foule, ou avec bcp moins d impact. Vous parlez de la foule, on parle ici de ses représentants, plus spécialement de ceux encartés à droite.

              et je pense que manque d intelligence des droitards ≠ manque de roublerie des droitards, pr la raison évoquée ds mon premier com

            1. Yulie-Anna

              Pas que, pas que… ‘faut pas croire tout ce que montrent les journaux TV. ^^

              Et quand bien même ? Ils sont aussi le peuple, n’est-ce pas ? Ils sont à proprement parler le « bon peuple de France » ; d’où mon utilisation du terme – affectueux en l’occurrence – « bon populo ».

              Le mot peuple n’est pas un mot péjoratif, en démocratie, vous savez. Pour avoir /droit de cité/ dans une démocratie il faut accepter de dire : « Je suis le peuple ».

              Il faut non seulement l’accepter, mais savoir le dire avec fierté, madame ! Même lorsqu’on porte un carré Hermès autour du cou. ^^

    1. Anne Onyme

      Depuis quand un député UMP défendrait-il les intérêts de son électorat ? On sait que c’est fini depuis la trahison du RPR dans les années 1980-1990.

      Effectivement ces gens n’ont pas pris assez de coups.

  2. nathan

    Eh bien moi, au fil des semaines j’ai fini par devenir favorable à cette loi.

    La raison? Si je trouve bien évidemment la démarche du mariage pour tous très malsaine, je trouve encore plus malsain qu’on y accorde autant d’importance.
    La plus grande menace pour la France et l’Occident à terme, et les plus précieux alliés de l’islam se trouveront dans ce courant traditionnalo-souverainiste au premier rang de la contestation beaucoup plus que chez les gauchistes, qui eux sont de plus en plus balayés entre leur amour pour les CPF et leur attachement à la laïcité, au féminisme et aux HLPSDNH.

    1. Jacqueline Yule

      Je comprends votre point de vue. Mais vous savez, les grands soulèvements populaires fonctionnent la plupart du temps ainsi : le pouvoir en place abuse dans tous les sens, et dans des proportions dantesques, et puis c’est un détail à la noix, parfois un fait-divers, qui met le feu aux poudres. Il faut un prétexte à la masse pour se mettre en branle, c’est tout. Une goutte d’eau doit faire déborder le vase.

      « les plus précieux alliés de l’islam se trouveront dans ce courant traditionnalo-souverainiste au premier rang de la contestation beaucoup plus que chez les gauchistes »

      Vous semblez oublier une chose : pour réunir autant de monde, il faut que ces manifestations rassemblent des gens d’obédiences politiques très diverses, et même un certain nombre de gens qui votent ordinairement à gauche, et d’a-politiques. Ces personnes que nous voyons ne défilent pas derrière un drapeau ou mus par un esprit de clan. L’UMP aurait été incapable de créer un tel soulèvement contre une loi PS. A mon humble avis ils ne sont pas récupérables. Ni par la guerre des partis, ni par celle des religions. C’est cela qui est intéressant.

      Nous ne riverons pas non plus son clou à l’Islam en jouant la carte de la putasserie libérale-sadienne à tous les étages, car cela reviendrait à lui laisser le monopole de la sauvegarde des bonnes mœurs, du noyau familial traditionnel et du schéma patriarcal. – Un comble !

      1. nathan

        Disons que j’ai une définition un peu plus large de ce que j’appelle le traditionnalo-souverainisme que celle de l’appartenance à tel ou tel parti. Le Républicain tendance gauche qui pense que cela blasphèmerait son code civil est le même personnage que le catholique intégriste qui y voit une menace à sa bible.
        Je ne vise qu’une seule et même personne: celui qui est persuadé qu’il existait autrefois une sorte d’ordre naturel idyllique qui a été attaqué par des méchants mal intentionnés.
        Non désolé, que les gens se mobilisent autant pour un article de loi à la con, c’est très mauvais, ça veut dire qu’ils ont pleinement intégrés l’idée que seul l’institutionnalisme est capable de construire et de détruire, qu’il n’y a pas d’autres alternatives.

        « Nous ne riverons pas non plus son clou à l’Islam en jouant la carte de la putasserie libérale-sadienne à tous les étages, car cela reviendrait à lui laisser le monopole de la sauvegarde des bonnes mœurs, du noyau familial traditionnel et du schéma patriarcal. »

        Certainement pas, ça n’a jamais été mon propos, mais l’islam n’est pas obnubilé par UNE loi mais par SA loi, fondamentalement il se fiche pas mal des mœurs ayant cours au Dar-el-arb.
        Mais vous touchez juste malgré vous: les français sont devenus obsédés par la loi, quand l’islam en a une toute prête qui n’attend plus qu’à être appliquée: voilà ce que j’appréhende.

        1. Nicolas Auteur de l’article

          « qu’il n’y a pas d’autres alternatives »

          Tactiquement il n’y en a pas : la loi qui s’applique – plus ou moins – c’est celle des institutions.

          Stratégiquement vous avez sans doute raison.

          Reste qu’à cheval donné on ne regarde pas les dents : c’est une difficulté supplémentaire pour le pouvoir socialiste au moment où il s’en passerait bien, ça suffit à soutenir je crois. Sans illusions. Mais somme toute, il vaut mieux agir sans illusions.

          1. nathan

            « c’est une difficulté supplémentaire pour le pouvoir socialiste au moment où il s’en passerait bien »

            Certes, mais pour quelle alternative? Pour quoi ces gens manifestent autant, que veulent-ils à la place?
            Le FN qui avant parlait d’inverser les flux migratoires parle maintenant de simplement fortement réduire l’immigration et refuse d’attaquer l’islam. Dupont-Aignan parle lui de couper la France de l’Occident pour une alliance avec le Maghreb. Voilà la seule et unique direction où nous conduit cette droite stupide qui pense qu’une civilisation est menacée par un acte de mariage entre deux hommes ou par le trader juif de Wall Street. Voilà où conduit cette consécration du droit: à tourner le cul vers la Mecque.

            Allez, on prend les paris? Retour sur le mariage pour tous, BHL et Fourest en prison, propos antiaméricains et israéliens, loi sur le blasphème et arrêt de la reconnaissance du Kosovo, et plus personne ne se souciera du Grand Remplacement.

            1. Vittorio

              vous espérez quoi ? une contestation à votre gout (et au mien) clé en main ? une pipe et un mars aussi ? ce n’est parce que les anti Grand Remplacement n’arrivent pas à mobiliser plus de 500 gonzes que c’est de la faute aux anti mariage pour tous. Pareille moue de dégoût chez certains libéraux.

              Je rappelle qu’une loi sur le droit de vote des étrangers est toujours dans les tuyaux, si le mariage homo était passé sans problèmes, les élus UMP n’auraient que très faiblement fait obstruction à cette nouvelle plaie (et vas-y pour mobiliser sur ce sujet), aujourd’hui c’est tellement mort que même au PS on n’en parle guère plus.

            2. nathan

              « une pipe et un mars aussi ? »

              huhuhuhuhuhu

              « ce n’est parce que les anti Grand Remplacement n’arrivent pas à mobiliser plus de 500 gonzes que c’est de la faute aux anti mariage pour tous. »

              Je n’en veux absolument pas aux anti Grand Remplacement de ne pas mobiliser plus de 500 gonzes. Je ne sais que trop la haine dont on est l’objet dès lors que l’on défend ces positions à visage et nom découvert.
              Ne pensez pas que je m’oppose par principe à ce que l’on puisse plus s’investir pour le mariage pour tous que contre l’immigration, mais par contre permettez-moi d’avoir quelques réticences vis-à-vis de gens (pas tous les manifestants) que je sens et sais qu’à l’avenir ils en seront les principaux complices.

              « Je rappelle qu’une loi sur le droit de vote des étrangers est toujours dans les tuyaux, si le mariage homo était passé sans problèmes, les élus UMP n’auraient que très faiblement fait obstruction à cette nouvelle plaie (et vas-y pour mobiliser sur ce sujet) »

              Vous avez raison, j’ai (re)changé d’avis^^

            3. Nicolas Auteur de l’article

              Pour quoi est secondaire. Pour qui serait déjà une question plus pertinente.

              Car si vous attendez d’avoir une solution qui vous semble idéale dans l’empyrée des idées, elle n’arrivera jamais dans le monde empirique, historique. Vers 1400, ce qui restait de Byzantins n’ont pas voulu de l’aide des latins, ce n’était pas assez ci, trop ça. On sait le résultat.

              Il y a un ennemi identifié. Cet ennemi est de gauche, c’est à dire légèrement pire que d’autres. Feu dessus.

              C’est vain ? oui c’est vain. Mais tout est vain si l’on se meut dans un monde idéal, dès lors…

              Car enfin on peut vous retourner le compliment : quelle alternative avez-vous ? ce que vous souhaiteriez, qui me semble très recommandable, n’a pas d’existence politique. Il n’y a pas d’apparence que cela en ait autre que marginale (et on souhaite que la marge progresse, sans doute) dans les quatre ans à venir.

              Mélanger les ordres pour penser ne mène à rien. Dans l’ordre de la stratégie politique, vous avez raison, il n’y a rien à attendre d’essentiel de cette question. Mais cet ordre-là ne se modifie que lentement, de manière méta-politique (d’ailleurs la fabrication d’une certaine culture de la manifestation chez des gens qui n’en avaient pas y concourt).

              Dans l’ordre plus immédiat des préoccupations politiques, il y a un coup à donner à un ennemi. Peut-être pas le pire. Peut-être pas le plus inquiétant à plus long terme. Peut-être aux côtés de gens d’avec qui les chemins divergeront ensuite. Mais donner des coups à un ennemi, ça permet d’exister. Et ce qui s’exprime dans la rue, en gros une droite qui ne se laisse pas emmener pour protester dans les clous comme d’habitude mais qui déborde un peu des clous cette fois, ce qui s’exprime là peut-il se payer le luxe de ne pas saisir cette occasion d’exister ? Y a-t-il tant d’autres manières d’exister que cela pour faire la fine bouche ?

              Deux choses encore, mais qui sont question de tempérament plus que de raisonnement :

              – La théorie du bocal : vous êtes enfermé dans un bocal de verre, vous allez y crever de manière quasi-certaine. L’étagère tremble : vous lui reprochez de ne pas trembler dans le bon sens ? ou de peut-être jeter le bocal par terre d’un côté qui ne vous plaît pas ? ou encore vous ne vous réjouissez pas avant de savoir qui fait trembler l’étagère et pourquoi ? ou enfin vous ne voulez surtout pas que le bocal où vous crevez tombe parce que vous préférez la mort à l’inconnu ? (si c’est le cas, vous n’avez rien retenu de valable de Star Trek, et ça c’est impardonnable !)

              – Vous n’êtes pas sensible à la jubilation des trucs qui éclatent, comme l’écrit quelque part Céline ? vous n’aimez pas les feux d’artifice ?

        2. Vittorio

          « ça veut dire qu’ils ont pleinement intégrés l’idée que seul l’institutionnalisme est capable de construire et de détruire, qu’il n’y a pas d’autres alternatives. »

          ben fondamentalement, à l’échelle d’un peuple, il n’y a jamais eu aucune construction qui s’est faite en dehors d’une forme plus ou moins aboutie d’institutionalisme, des tables de la loi des juifs aux mythes oraux et traditions des peuplades primitives en passant par le droit romain ou la constitution américaine…

          de plus, une remise en cause soudaine et globale des institutions en cours chez une frange significative de la population, faut pas rêver non plus, dans un déroulement historique à long terme dans ce sens, ces contestations sont plutôt bien orientées (faut pas pousser mémé, sa retraite et sa sécu dans les orties trop vite)

          je crois tout de même qu’ils-ou au moins une partie- se sont rendu compte qu’il n’y avait pas plus de laïcards que de muzz à leurs côtés et que leur souverainisme se relativise (lorsqu’on se prend les crs et préfets de Valls, les profs de Peillon, les impôts de Moscovici dans la face et que les élus UMP leur courent après avec autant de conviction- morale- que des gerboises du désert (et je ne parle même pas du FN), ça aide, c’est une étape, rien de tel qu’un peu de lacrymo pour écarter-un peu- les œillères, même F. Barjot a dû intégrer le fait que ses copains homos de soirée club ou son boeuf-canal+ refoulaient un peu du goulot, alors…sans illusions c’est bon à prendre


          Houellebecq : "je suis accro à Internet" par Europe1fr

          1. nathan

            La constitution Romaine reposait dans les faits et dans les consciences sur un équilibre des forces entre le Patriciat et la Plèbe, certainement pas sur l’idée qu’il existait une sorte d’ordre idyllique où chacun aurait des « droits ».

          2. Gil

            Ce qui est marrant et paradoxal, c’est que Nathan, à force de ne voir et définir l’Occident que par son aspect mobile, changeant, et de se vouloir ainsi lui-même, finit par être curieusement immobile. Il est par exemple obsédé par l’obsession des Français pour la loi, bien réelle certes, mais ne résume pas, tout, surtout quand on parle d’action politique en cours, qui pourrait, « par la bande », comme dit Vittorio, un peu changer la situation (non pas que j’y crois beaucoup, mais allez savoir – l’avenir n’est pas écrit, pas autant en tout cas que le voudrait Nath).

            1. Gil

              Nathan est très fort, brillant. Mais il finit parfois par se prendre lui-même à revers, justement. Enfin, j’ai essayé de résumer le plus brièvement possible une impression que j’avais depuis un moment, et qui m’est revenue très forte à propos de son 1er comm.

              Au fait, j’ai trouvé la première réponse que vous lui avez faite parfaitement juste.

            2. nathan

              Vous avez raison, ainsi que vittorio pris de façon brut on pourrait le traduire ainsi.
              Bien évidemment qu’agir par le biais de la loi est un moyen comme un autre, et parfois le seul moyen, mais moi ce qui m’interroge c’est la forme de la loi en elle-même.
              Une loi simple instrument, OK, mais pas une loi vue comme une sorte de talisman qui permettrait de ne plus essayer de construire soi-même et de se remettre en question. Or j’ai l’impression que cette définition de la loi est devenue quasi-unanime.

              Pour le reste, étant donné que je me foire 4 fois sur 5 sur mes prédictions, il ne faut pas trop me prendre au sérieux là-dessus, c’est juste que j’aime bien me mousser^^

            3. Gil

              Allons Jackie, vous devriez savoir que je suis un vrai facho: je suce partout.

              Sinon, puisque vous avez si bonne mémoire, vous devez vous rappeler que j’ai toujours été partant pour vous lécher. Les nibards. Mais c’est vous qui n’avez jamais voulu :'(

              (Là, le script indique que pour me remercier d’avoir ainsi accédé à vos désirs troubles, vous m’envoyez une volée de bois vert indignée)

            4. Jacqueline Yule

              Oui.

              Oui, il est possible de réellement faire du mal à son prochain via le net.

              Non, je ne lui pardonnerai jamais. Ni à ceux qui l’ont autrefois suivi dans ses dérives sadiques, ses désirs de mort à mon égard, sa volonté d’utiliser le net comme une zone de non-droit où réaliser certains fantasmes de toute-puissance ordinairement interdits/refoulés par la société des hommes. Toujours je vous ferai chier avec ça. Nietzsche disait : « Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire ».

              En dehors de tout cadre social contraignant, quand ils n’ont plus peur du regard d’autrui, de l’indignité sociale, d’aller en prison, beaucoup d’hommes hélas redeviennent des bêtes. Rousseau se trompait évidemment lorsqu’il prêtait au système social l’intégrale responsabilité de la corruption des hommes.

            5. Jazzman

              « La dernière fois où j’ai fait du mal à un être humain, j’ai aussitôt remis du beurre » (Nietzsche sauf erreur, ou alors Delanoë)
              Jacqueline/Millie/Irena/etc. ma proposition tient toujours: vous mettez un serre-tête à oreilles de mickey et je vous alèse la rondelle après lubrification au beurre des Charentes « The Sego way » comme dit DSK, pendant que vous chantez du France Gall pour entretenir l’atmosphère « débile léger ».

  3. Nebo

    Moi je pense que ce mouvement risque de dépasser largement ses revendications initiales. La sagesse de Hollande serait de faire marche arrière sur cette loi bidon afin de désamorcer la situation, ce qui apaiserait tout le monde.

    En même temps je me dis, mais peut-être que je me trompe, que si Hollande maintient son cap au moins les français seront définitivement sûrs que les socialistes les méprisent comme ils méprisent, de toute façon, ce pays à genoux. Et là ça pourra, enfin, peut-être partir en vrille parce que là on est en pleine dictature communiste, certes plus douce qu’au temps des goulags staliniens et des îles ré-éducatrices titistes, mais tout de même. Du miel avec du poison dedans.

  4. Nebo

     » La constitution Romaine reposait dans les faits et dans les consciences sur un équilibre des forces entre le Patriciat et la Plèbe, certainement pas sur l’idée qu’il existait une sorte d’ordre idyllique où chacun aurait des « droits ».  »

    Euh Nathan, ne dites pas de bêtises… les grecs ont fait émerger le politique tel que nous le connaissons, même si notre démocratie parlementariste est loin de la politique pratiquée du côté d’Athènes avant l’ère du Christ, les ROMAINS, par contre ont fait émerger le principe juridique, précisément parce que l’Empire était bien trop vaste, aux peuplades nombreuses et bigarrées et que ça n’était pas par la force qu’il fallait régner (sinon l’Empire n’aurait pas tenu aussi longtemps sans voler en éclats) mais bel et bien par le juridique. Les Droits sont essentiels dans une société civilisée et les Devoirs qui vont avec. Mais Droits et Devoirs en question sont tout ce qu’il y a de plus concrets et certainement pas abstraits comme ceux que l’on exige de nos jours.

    Les pratiques homosexuelles, par exemple, au temps des romains étaient banales et courantes, mais jamais elles n’auraient donné lieu à des exigences de droits au mariage… pour ne donner que cet exemple.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ius_civile

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_des_gens

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ius_naturale

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ius_scriptum

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ius_non_scriptum

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ius_commune

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ius_singulare

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ius_publicum

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ius_privatum

    L’idée selon laquelle les romains marchaient à la trique est une belle invention post-républicaine franchouillarde, comme lorsqu’on veut nous faire croire que le Moyen-Âge n’était que Ténèbres !!!

    C’est l’honneur de l’Occident que d’avoir su faire le distinguo entre la Force et le Droit afin de rendre les choses vivables pour les puissants comme pour les faibles et que l’on soit, même, prêts à mourir pour ça.

  5. Nebo

     » Nietzsche disait : ‘ Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire. ‘ « 

    Ouais… et il a dit aussi que celui qui a oublié est guéri ! Mais ce n’est qu’un détail, il faut croire.

    Et il a précisé que ceux qui ressassent sans cesse une envie de vengeance, c’est qu’ils sont bouffis de ressentiments, rongés de remords qu’ils projettent sur les autres. « Le remords c’est comme une morsure de chien dans une pierre, une vilaine bêtise. »

  6. nathan

    @Jacqueline

    « Toujours je vous ferai chier avec ça »

    Mais justement il est bien là le problème, vous ne faites chier personne, vous ne faites que vous faire du mal à vous-même. Au mieux vous ennuyez, au pire vous passez pour une folle.

    « En dehors de tout cadre social contraignant, quand ils n’ont plus peur du regard d’autrui, de l’indignité sociale, d’aller en prison, beaucoup d’hommes hélas redeviennent des bêtes. »

    Eh oui, et dans ce cadre-là, à moins de ne pas se placer sous la protection d’un mâle viril, il n’y a aucune place pour les femmes. Un moyen idéal pour éviter les féministes et autres emmerdeuses.
    Le jour où l’Occident sortira de sa torpeur, il arrêtera de dépenser autant de moyen pour punir les viols et les violences conjugales…comme ça la grande majorité des femmes seront forcées de comprendre où est leur véritable place.

    1. Gil

      « « Toujours je vous ferai chier avec ça »

      Mais justement il est bien là le problème, vous ne faites chier personne, vous ne faites que vous faire du mal à vous-même. Au mieux vous ennuyez, au pire vous passez pour une folle. »

      +1

      Je rajouterais, Jackie, que je vous trouvais dernièrement nettement plus lisible et équilibrée qu’à la « grande époque ». Et même intéressante. Mais je me gardais de vous en toucher un mot, sachant comment ça terminerait (et supposant d’instinct que votre mémoire était increvable). Là, comme c’est vous qui m’avez « interpellé » la première, je vous ai répondu et dans la foulée je n’ai pas vu de problème à vous féliciter, pas pour faire de la lèche, mais parce que j’avais vraiment trouvé votre réponse à propos. Et paf, voilà, comme prévu.

      Mais je ne sais pas pourquoi je vous dis ça. Vous le savez déjà. J’ai mis un « +1 » à Nathan, mais c’est peut-être votre but plus ou moins conscient. J’ai marché, vous m’avez insulté, moi aussi, le bon vieux temps. Là, vous ne pouvez plus que me dire que vous n’en avez rien à fouttre des remarques d’un débile, ou trouver une solution qui se voudra surprenante. Dans tous les cas, ça sera prévisible. Tout est prévisible en fait, c’est bizarre. C’est bizarre Bizette. Il y a quand même de l’émotion là-dedans, j’aime bien.

  7. nathan

    @Nicolas

    Vous avez tout à fait raison, je m’incline^^
    Ce n’est pas vraiment que je m’imagine un monde idéal, mais plutôt que j’ai tendance à prendre un peu trop de hauteur et de finir par perdre de vue des éléments concrets essentiels.

    Et puis l’un des rare mec sain de ce pays, Philippe Herlin, est contre, ça suffit largement pour approuver.

    1. Gil

      Aussi, passque ça me trotte et passque ça rejoint peut-être le bouzin:

      « Je ne vise qu’une seule et même personne: celui qui est persuadé qu’il existait autrefois une sorte d’ordre naturel idyllique qui a été attaqué par des méchants mal intentionnés. »

      En penseur détaché, OK, pas d’ordre idyllique etc. Mais le fantasme d’un ordre idyllique me semble lui parfaitement réel, ie éternel, faisant partie de l’ordre naturel pour ainsi dire, liant nécessaire d’une nation ou d’une civilisation. Et donc nécessairement à prendre en compte, à s’en convaincre même pour en convaincre les autres, dans l’ordre de l’action politique. Sinon on devient irréaliste (en politique) à force de vouloir être réaliste (dans la pensée). Quelque chose comme ça.

      1. nathan

        Vous avez tout à fait raison, l’être humain ne se motive pas pour agir s’il ne se persuade pas qu’il agit pour quelque chose qui quelque part le libèrera à l’avenir de la nécessité d’agir. Et pour ça s’imaginer l’existence d’un ordre jadis idyllique est la seule solution, je suis tout à fait d’accord.

        MAIS, il y a une différence bien notable entre celui qui se force à le penser pour décupler sa motivation et celui qui le pense réellement, et c’est là je pense que le travail de l’artiste intervient.
        Prenons l’exemple de l’immigration: concrètement, c’est parce que les français sont devenus doux et pacifiques que le Grand Remplacement a lieu, et si les choses venaient à s’inverser, sans doute que la France d’après qui en résulterait serait autant violente voir plus que celle avec les CPF aujourd’hui. Mais je comprend parfaitement que le militant moyen se lève le matin avec dans l’idée que renvoyer les immigrés chez eux fera revenir une sorte de France bon enfant qui n’a jamais existé, ou en tout cas qui a existé juste assez longtemps pour permettre de se mettre en place ce que l’on connait aujourd’hui.
        Si ce militant partait avec l’idée que de toute façon, ses enfants connaitraient de toute façon des problèmes avec ou sans immigrés, il ne trouverait très vite plus la force.

        Alors comment distinguer celui qui se dit que renvoyer les africains chez eux ramènera un ordre idéal pour se motiver à agir, et celui qui pense RÉELLEMENT qu’il existait un ordre idéal avant l’immigration qui permettait de ne pas avoir à agir et à se remettre en question? Là est toute la nuance, car si le premier trouvera toujours la force d’aller dans le bon sens, le second finira inévitablement par avoir des positions pro-immigrées et pro-islam à terme, car il pleure les conséquences dont il chérit les causes.

        Faire l’exégèse de cette distinction relève de l’impossible, mais on peut je pense dire sans se tromper que celui qui ne fait que trouver une source de motivation ne fera pas une obsession malsaine sur le libéralisme, les USA, les juifs, ou que sais-je encore. En revanche le second, si, inévitablement.

        1. XP

           » l’être humain ne se motive pas pour agir s’il ne se persuade pas qu’il agit pour quelque chose qui quelque part le libèrera à l’avenir de la nécessité d’agir. Et pour ça s’imaginer l’existence d’un ordre jadis idyllique est la seule solution »

          Parfait. Je tweet^^

        2. Gil

          C’est finement observé, mais justement, il me semble que du point de vue de la politique et de l’efficacité, tout ce qu’on peut faire (en général, puisque vous décrivez une loi générale, mais en particulier dans la France de 2013) est de faire passer les gens d’un type d’ordre fantasmé à un autre. Les souverainistes seront tentés par l’islam, parce qu’ils fantasment au 1er degré et qu’ils ont une vision constructiviste de la loi? Eh bien, dans l’immédiat et dans l’action politique, que faire d’autre que les attirer vers une conception fantasmée identitaire qu’on rendra plus affirmée et qu’on opposera avec plus de force à l’islam, Mème par des moyens artificiaux? En fait, paradoxalement, vos thèses devraient même renforcer la vision réac-identitaire de le résistance à l’islam et à l’immigration. Dans l’action politique, je veux dire, car évidemment personne n’est forcé à faire de la politique ou à vouloir sauver la France. Et sans abandonner une réflexion à plus long terme visant à faire évoluer la mentalité française. Pour sûr aussi qu’il serait préférable que cette résistance identitaire soit conçue de manière plus vaste (les Blancs, l’Occident) que purement française, pour noyer un peu la vision constructiviste à la française.

          1. nathan

            Je comprend parfaitement ce que vous voulez dire, et vous avez raison. Mais je ne crois pas qu’il y ait quelque chose tirant dans ce sens dans la société française.

            Je me fais souvent la réflexion: si j’étais militant du Bloc Identitaire, Le Choc des Civilisations de Huntington serait ma bible, le livre sacré que je montrerai à chacune de mes interventions publiques. Pourquoi n’est-ce pas le cas alors que ce bouquin est un condensé de toutes leurs thèses? Toute la pensée de Huntington est un appel à mettre fin au système droit-de-l’hommiste universel actuel, à pousser les blancs à prendre en compte leurs spécificités et à mettre fin au modèle de société d’aujourd’hui.
            Sans doute ce ne sera jamais le cas parce que l’auteur a une définition extensive de l’Occident: le militant moyen du BI ne pourra sans doute jamais comprendre le lien profond qu’il a avec le trader de Wall Street, pour lui ce sera toujours une anormalité, quelque chose qui lui est étranger, et il n’aura même pas peur de dire que l’arabe moyen est plus proche de lui.

            La démarche du BI est la bonne: aucun mouvement politique ne pourrait percer en faisant dans le suprématisme blanc et en se revendiquant des Croisés. Inculquer l’idée, même si elle est fantasmagorique, qu’en étant chacun chez soi tout ira pour le mieux est la seule manière possible d’aborder le sujet. Mais normalement, cette démarche devrait logiquement conduire à mettre fin à la social-démocratie!
            Je m’explique: Si je préfère un italien à un algérien même français de papier, cela vaut aussi pour les relations individuelles: je préfèrerai toujours un membre de ma famille à un inconnu. Dès lors, le principe même de me demander de payer des impôts pour aider quelqu’un d’autre est une horreur, car mes sous, je préfère les dépenser pour moi et les miens que pour des étrangers. Un parti qui inculquerait ça irait franchement dans le bon sens, mais allez expliquer ce genres de choses au français lambda, et encore plus aux zids.

            1. nathan

               » il faudra quand même que je le lise un jour, ce Huntington^^ »

              Non, finalement non…ça m’apprendra à donner mon avis sans lire les ouvrages en question jusqu’au bout. Le début est intéressant et a le mérite de démontrer l’ineptie des visions planétariennes post guerre froide des occidentaux, l’ensemble n’a strictement aucun intérêt intellectuel. Tout au plus un bon instrument politique, et encore…au mieux un bon livre de sociologie, mais rien de plus.

              Le livre est sorti en 1996 il me semble, et Huttington annonçait l’arrêt inéluctable de l’immigration massive en France dans les années qui allaient suivre. Il part d’un postulat global assez juste (le renforcement des identités civilisationnelles dans le monde d’après la chute du mur) et en fait une règle absolue, sans jamais prendre en compte que l’idéologie socialiste n’a en rien perdu de son importance (aussi bien au niveau économique que culturel), ce qui le conduit à émettre des débilités assez hallucinantes, comme par exemple affirmer que le sentiment pro-occidental allait s’affirmer dans le Frankistan…et bien d’autres choses.

              Bref, un nanard sans intérêt qui ne vous apportera rien.

  8. nathan

    « Vers 1400, ce qui restait de Byzantins n’ont pas voulu de l’aide des latins, ce n’était pas assez ci, trop ça. On sait le résultat. »

    Je vais vous faire une confidence: j’ai participé à la IV° Croisade dans une vie antérieure, et je considère les chevaliers teutoniques comme l’incarnation de l’âge d’or de l’Occident.

    Vous ne m’émouvrez pas avec les malheurs de Byzance^^

  9. Gil

    Moi j’en ai un depuis 15h26, une réponse à Jackie, sans importance, mais bon, si ça peut faire sourire, y compris l’intéressée (sans être pour autan un « feu d’articfice »)…

    Sinon, votre excellente réponse à Nath m’a donné raison de ne pas essayer de lui répondre longuement et lourdement. Et merci pour ça, « Vous n’êtes pas sensible à la jubilation des trucs qui éclatent, comme l’écrit quelque part Céline ? vous n’aimez pas les feux d’artifice ? », je n’osais pas le dire à Nath de peur de paraître bas, mais là bourré, j’ose le dire.

      1. Nicolas Auteur de l’article

        Mais je n’attendais que votre récrimination pour débloquer aussitôt perfidement et vous faire passer pour un abruti qui se plaint sans rime ni raison. C’est bien connu, j’adore faire ça 😮

  10. Rosco

    Surtout que Hollande ne retire pas sa loi !! S’il le faisait, ça serait la mort de la contestation dans l’oeuf. Qu’il persévère, au contraire, histoire que la masse se rendent bien compte que tous ces politicards socialauds sont pédés du cul et maçonico-satanistes.

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