Quelques jours avant son décès, le patron de Stock, Jean-Marc Roberts, qui venait d’éditer Belle et Bête de Marcela Iacub (roman sans concession sur Dominique Strauss-Kahn) écrivait (Libération, 9-10 mars) : « Dans Le Monde, des éditeurs, libraires, attachés de presse, auteurs rédigent et signent des pétitions parce qu’une maison comme Stock, qui a édité Zweig, s’abaisse à publier ce livre infâme. Et le misérable, c’est moi […] Alors, je me suis demandé, et ça, ça m’a légèrement troublé : combien de signatures de droite et combien de gauche pour ce truc ? Et force est de constater qu’ils sont tous de gauche. C’est tout de même pénible. Mais évidemment, ils appartiennent à cette gauche qui, elle, a choisi le bon côté du flingue, cette gauche des nantis qui tient les médias et l’édition. Cette gauche qui prétend savoir ce qu’est la littérature, puis que la littérature, c’est forcément elle ! Des gardiens du temple, d’un mausolée… Ils me prennent pour un infiltré, ils n’ont pas tort, et ça, ça les rend dingues. »
(Faits et Documents n° 355.)
Hi hi hi ! On vit quand même une époque rigolote.
J’aime bien cette atmosphère de chaos… ^^
http://www.chunx.com/e2a/pages/Chaos%20Field.htm
Hé oui, évidemment, ils sont tous de gauche vu que dans ce pays le mec de droite se retrouve immédiatement ostracisé, vilipendé, écarté et, le cas échéant lynché. C’est vrai pour les arts, pour les media, pour l’administration, pour la politique…pour tout quoi. Et comme on laisse faire, ils auraient bien tort de se gêner.