« Transposer, ou c’est la mort. » (Céline.)
Mille jours de gouvernement de
l’Unité PopulaireFrançois Hollande suffirent à démentir l’utopie de la « voiechilienneapaisée vers le socialisme », autrement dit l’utopie de la mise en place d’un socialismed’Étatavancé de manière pacifique. L’idée qu’une grande partie desChiliensFrançais s’était faite de la construction d’une société plus juste céda rapidement la place à un sentiment de crise et d’insécurité qui ne fit que croître. Dans cette évolution rapide du capital de sympathie dont avait pourtant jouil’Unité PopulaireFrançois Hollande à ses débuts, les manifestations de rue ont joué un rôle fondamental. Mais elles permirent également, et surtout, un renversement complet du rapport de force entrel’Unité PopulaireFrançois Hollande et son opposition.(…)
La distance que le discours avait prise sur les actes eut rapidement des conséquences politiques concrètes.
(…)
L’opposition, sortie du malaise qu’elle avait connu au lendemain de sa défaite électorale, se regroupa autour de positions défendues initialement par l’extrême droite. L’alliance des principaux partis de l’opposition, inédite dans l’histoire
du Chilide la France, s’effectua et gagna sa légitimité à travers les manifestations de rue. (…) À partir de ce moment-là, les manifestations de rue de l’opposition marquèrent les moments cruciaux de son évolution et entérinèrent la naissance de deux camps politiques opposés. Ces deux camps ne se construisirent pas uniquement autour de positions politiques distinctes, mais également autour d’oppositions sociales et idéologiques.À travers ses grandes mobilisations, l’opposition réussit à créer une nouvelle identité, ainsi qu’un projet politique global qui répondait au projet socialiste de
l’Unité PopulaireFrançois Hollande. Cette identité fut construite autour du respect des valeurs du passé, mais également autour d’un projet original pour l’avenir du pays. La sociétéchiliennefrançaise devait être une société pacifique, harmonieuse, bâtie sur les valeurs du travail et de la famille.(…)
Toutes les manifestations organisées par l’opposition, unie ou divisée, se plaçaient dans un cadre idéologique unique ayant un seul discours et une seule vision politique et sociale cohérente et solide. L’opposition réussit, à travers ses manifestations, à placer son discours dans la continuité de la culture politique nationale, tout en renouvelant ses repères et en s’inspirant d’autres univers symboliques. Des symboles traditionnellement populaires ou même de gauche furent ainsi intégrés à son répertoire. L’opposition sut également s’adapter aux nouvelles données que la situation avait créées. Elle sut profiter de la transformation du conflit politique en un affrontement dont le cœur était à présent la société civile dans son ensemble. Elle garda une présence constante et régulière dans la rue, en y confirmant constamment sa domination. Cette domination de l’espace public par l’opposition passait aussi par l’utilisation de la violence. Elle réussit toutefois à intégrer cette violence dans un discours, stigmatisant l’incapacité du gouvernement à maintenir l’ordre social.
Là, avec quelques modifications.
On cherche donc un général décidé, libéral-conservateur, n’aimant pas la violence inutile mais sans faiblesse coupable. CDI (renouvelable) d’une petite dizaine d’années le temps de remettre de l’ordre dans un pays européen prestigieux mais en perte de vitesse et menacé de subversion par son élite vendue au socialisme clientéliste et apatride. L’aptitude à bombarder sans scrupules inutiles un édifice officiel sera considérée. Transmettre les candidatures à la rédaction. Tickets restaurants, véhicule de fonction et autres avantages, mais ni 35 heures ni RTT. Joindre états de service et certificat de baptême. Date indicative de début de contrat : 11 septembre 2013.
Le 11 septembre 2013 me parait un peu tôt. 2014 me semblerait beaucoup plus plausible.
Je pense sincèrement, Nicolas, que vous seriez le candidat parfait, même si vos compétences économiques pourraient vous orienter naturellement vers un Ministère. XP est LE candidat naturel mais son addiction pour les idées nouvelles, les ruptures intellectuelles risque d’en faire un personnage trop perturbant pour la populace.
Si l’on doit chercher dans les personnages publics, Guillaume Peltier me semble être un bon candidat.
Je vous suis tout à fait sur l’analyse. La très rapide dégradation de la situation économique et l’effondrement de la confiance envers Hollande peut conduire à ce type de scénario. La solution devra venir de l’UMP, des mouvements droitistes / libéraux en son sein, qui devront évincer les pro-Fillon. Et qui devront réduire l’influence grandissante du FN en transformant la pensée et le discours politique de l’UMP.
Un courant libéral-conservateur émerger dans le contexte actuel? Tous les ingrédients me semblent plutôt réunis pour l’émergence et la victoire d’un courant anti-libéral anti-impérialiste à la Chavez, dont le leader serait Mélenchon.
Certes, les gens sains sont encore très nombreux, et peut-être même majoritaires, mais leurs visions trop policées du monde, et le refus de ce courant de pensée de mordre et de frapper aussi fort que les militants anti libéraux vont conduire à leur écrasement assuré.
Bidou fera la synthèse des deux : le chavezo-pinochétisme comme modèle de tropicalisme français sur fond de réchauffement climatique !
Vous dites ça sur le ton de la plaisanterie mais vous touchez très juste. Ou comment l’anti-impérialisme de l’extrême-gauche et l’anti-mondialisme de l’extrême droite ne sont qu’une seule et même chose vue d’un oeil différent.
Mélenchon n’aura qu’à prendre à son compte un mot magique pour que le pays soit à lui. Quel est ce mot? Je suis sûr que tu le sais au fond de toi camarade.
Pffff quel rabat-joie !
Puis Pinochet c’est l’extrême-droite qu’on aime, celle qui supprime les régimes par répartition.
Le courant anti-libéral et anti-impérialiste à la Chavez, c’est plus surement MLP que Mélenchon qui pourrait le remporter.
Une Evita Peron le style en moins.
Espérons qu’on trouvera un candidat possédant le profil…ça ne court pas les rues.
En attendant, pour nous c’est le chili con carne…con vieille carne!
Un Chilien à moustache ferait l’affaire, mais on pourrait avoir un Allemand à moustache, dans un style un peu différent mais tout aussi efficace.
Bref, la moustache semble être un indicateur fiable d’efficacité politique. Quoique je ne recommanderais pas un Géorgien à moustache. Un peu trop rustre dans ses manières.
D’ailleurs, ça fait bien longtemps que nous n’avons pas eu de leader moustachu en France.