L’Union Européenne, l’UE, est comme une pieuvre qui étend ses tentacules sur l’ensemble du paysage politique, économique et social européen. Qu’est-ce que ça veut dire un « paysage politique, économique et social » ? Rien.
Or ce truc, cette UE, possède une face bien visible et concrète avec des bâtiments, des employés, des réunions, des repas de midi etc. On peut résumer cette face bien visible à deux bâtiments principaux: La commission et le parlement.
C’est la planque de rêve pour les recalés de l’ONU, pour les parasites diplômés de sciences-po, les invertis intellectualisants, les fausses Agyness Deyn à lunettes vraies moches qui veulent jouer à celle qui est « busy » en retard pour le bureau (jupe-collants-baskets, talons dans le sac) le tout dans un sous-New-York dont aucun habitant, absolument aucun, n’est « du coin ».
L’UE paie
Le travail consiste à monter pendant des mois un dossier pour présenter un projet d’ordre général sur un sujet ayant trait au « paysage politique, économique et social européen». Personne ne lira le dossier, et lorsque la présentation sera faite il y aura une commande pour un nouveau dossier à rendre dans 6 mois.
Ce travail là est payé de 4000 à 9000 euros/mois. Pour devenir « fonctionnaire européen », planque idéale, il faut passer tout un tas de concours très pénibles comparable au GMAT.
L’UE régale
Un nombre incalculable, incroyable, inarrêtable de sous-commissions travaillent pour la commission et le parlement : UE press club, la représentation de la ville de Mâcon auprès de l’Union Européenne, la représentation de la région de Bade-Wurtemberg auprès de l’Union Européenne (il y en a pour toutes les régions, districts et départements), la délégation croate auprès de la commission européenne (à ne pas confondre avec « auprès du PARLEMENT européen ni avec l’ambassade croate), le groupe des jeunes du parlement, le pôle des auditeurs indépendant de la commission… bref des centaines d’officines, de congrégations, de groupuscules.
Bon. Tous ces gens lorsqu’ils ont terminé de fabriquer des dossiers il faut qu’ils BOUFFENT. Et pour ça ils sont extrêmement fournis en restaurants internes (« ah LE restaurant de la commission ») payés avec tes impôts mais aussi très gâtés en cadeaux, paniers-repas, invitations à dîner, tous payés avec tes impôts c’est entendu.
Exemple de restaurant fréquenté par la commission, situé à 20 mètres de la commission.
Et encore dans cet établissement les prix sont très raisonnables. Mais lorsque les impôts des autres t’invitent, pourquoi ne pas prendre le Argentinian Filet 500 grammes après tout?
L’UE offre toute l’année aux groupes cités précédemment des tas de cocktails, apéros dînatoires, buffet typiques dans de somptueuses maisons de maîtres dont j’apprécie régulièrement la qualité sous le pseudonyme Doktor Müller, glissé au vigile à l’entrée qui très impressionné me laisse entrer malgré l’absence de Doktor Müller sur la check-list.
L’UE emmène
Pour bien aider ses collaborateurs à fabriquer leurs dossiers, l’UE prend à sa charge (à ta charge) le coût des déplacements, nuits d’hôtel, visites nécessaires. Et le coût des Argentinian Filet 500 grammes + vin + dessert évoqués plus haut c’est entendu.
Difficile de chiffrer les sommes dépensées par les milliers d’employés de l’UE en taxi, hôtels, billets d’avion et restaurants mais il doit d’agir de plusieurs centaines de milliers d’euros par an.
Les enfants des employés de l’UE sont quant à eux gracieusement scolarisés dans des écoles internationales qui ne lésinent sur aucune dépense de ton argent pour élever le jeune au grade d’éco-citoyen, homosexuel si possible. Prix de la scolarité d’une école internationale : entre 10 000 et 50 000 euros/an.
Voilà.
Que l’UE paie, que l’UE régale, que l’UE emmène sont 3 manières très fortes d’intéresser une petite coterie de fonctionnaires à ce que la machine continue de tourner.
Ainsi il y a ceux qui en croquent…
… et les cons qui n’ont rien compris. Pour eux c’est une toute autre musique.
L’UE vole
Toutes les montagnes de fric englouties dans l’UE ne viennent pas d’un casino. Elles viennent d’incompréhensibles cotisations, taxes, impôts, mille mots creux pour finalement justifier la spoliation des classes moyennes (toi, tes amis, ta famille). Que les fonds soient prélevés à la source ou réclamés sous forme de facture il s’agit bien d’un vol : pas un centime au-dessus de 20% d’impôt qui ne soit employé aux fonctions régaliennes de l’Etat (police, justice…) ou à un travail productif (routes…). Non, tout est déversé dans les associations de profs retraités, dans les HLM, et dans des Argentinian Filet 500 grammes + vin + dessert.
L’UE se fait construire sans cesse de nouveaux locaux, rachète à prix d’or, ravale, rembourse… Tout cela représente des sommes colossales. Et plus il naît de nouvelles sous-commissions et plus il faut de nouveaux locaux pour les loger et plus il faut de voyages et d’hôtels etc…
L’UE affame
Les éleveurs et agriculteurs, pour des raisons complexes, sont réduits au statut de fonctionnaire de kolkhoze ce qui est très déprimant, et de surcroît sont ruinés par les exigences de l’UE. Sans entrer dans les détails ils sont pieds et poings liés à un système qui tout à la fois les ruine et juste après se présente en sauveur pour leur verser juste le minimum vital.
Quand aux bruxellois de souche (l’UE siège surtout à Bruxelles), leur mode de vie qui ne manquait pas de charme a été entièrement dévasté par le désordre qu’a provoqué l’UE physiquement dans leur ville. « Dynamiser l’économie »? Lorsque le prix du mètre carré triple en 10 ans sous l’effet des salaires extraordinaires des employés de l’UE, plus aucun souchien ne peut survivre. D’ailleurs c’est bien le cas: on ne croise jamais de citadin de souche à Bruxelles.
L’UE écœure
Peu de gens savent ceci : les employés de l’UE qui fabriquent des dossiers tombent souvent en dépression. Ces dédales de couloirs post-staliniens cachent des stéréotypes d’employé de bureau engoncés dans des costumes mal choisis qui dépriment parce qu’ils n’ont aucune prise sur le réel et ont très conscience que leur travail ne sert à rien. Vivre derrière un ordinateur pour fabriquer des dossiers, même à 7000 euros net par mois (les fonctionnaires européens ont un régime fiscal spécial) est très déprimant. Ce sont des vies impossibles en réalité : laptop dans un attaché-case, bureaux coupés du monde, aucune production concrète. A la clé : bide, flemme, divorce.
On redistribue juste de quoi tenir tranquilles les gens, le truc est vieux comme l’homo sapiens.
Tableau final. Lorsqu’il fait beau, le couple d’employés de l’UE va promener son enfant au parc. Son enfant estonien, allemand, espagnol, tchèque etc…. Et il y croise les enfants des habitants locaux c’est-à-dire les fils d’immigrés araméens, turcs et marocains. Examinons très exactement le panorama sociologique concret, l’immense réussite de cette Union Européenne, cela tient en 3 observations. 1 : Personne n’est du coin et n’a de réel attachement au terroir local. 2 : Les gens ont peu de choses en commun et se méfient les uns des autres (souvent à juste titre). 3 : Contrairement à ce que l’on croit les relations fondées sur la différence, le genre « ah vous venez de quel pays ? » font s’enliser la conversation et après 3 ou 4 fois, découragent de recommencer.
Eh oui, on veut toujours bien faire et voilà ce que ça donne. C’est trop tard pour arranger tout ça, pour essayer de revenir à du raisonnable. Non, on va continuer jusqu’à la catastrophe finale, inévitable, inscrite dans l’absurdité ambiante. Dépenser tout ce pognon pour créer du chaos et du malheur ça ne peut que mal finir.
Vachement bien, votre article.
Il faut lire, pour appréhender quelques solutions, ce petit livre : « Dépasser la démocratie ». Ecrit par des néerlandais, disciples de Hans-Hermann Hoppe.
http://oralaboraetlege.blogspot.fr/2013/03/depasser-la-democratie-dautres-extraits.html
Un passage :
« L’usage de la démocratie pour la prise de décision est utile dans certains contextes, dans les petites communautés ou au sein d’associations. Mais une démocratie parlementaire nationale, telle qu’elle existe dans quasiment tous les pays occidentaux, a bien plus d’inconvénients que d’avantages. Comme nous l’expliquons, la démocratie parlementaire est injuste, elle amène la stagnation économique et davantage de bureaucratie, elle met en péril la liberté, l’indépendance, et l’esprit d’entreprise, et amène inévitablement conflits, ingérence, léthargie, et excès de dépenses publiques. Et cela n’est pas dû au fait que certains hommes politiques ne font pas leur travail -ou parce que le mauvais parti a été porté au pouvoir- mais parce que le système fonctionne ainsi. »
Vous avez l’air d’un allemand ou vous parlez allemand, Doktor Müller ?
HS:Chavez, une racaille à la rête d’un pays de racailles.
http://www.routard.com/forum_message/1894068/venezuela_franchement_a_eviter_trop_dangereux_mon_experience.htm
Ce texte de routard m’a fait crever de rire! C’est pas charitable mais vraiment le gars a tout eu…
C’est vrai qu’on présente toujours les gentils et malheureux peuples exploités par leurs dirigeants.
« Regarde, Chavez c’est un bon président, il a été réélu et les vénézueliens l’aimaient. »
On parle rarement de la médiocrité, de la veulerie des peuples.
On a pris tellement l’habitude de dire en démocratie que le peuple est bon, qu’il a raison, qu’on ne trompe pas le peuple, …
Le peuple français pourra très bien s’accoutumer de violence, vol d’etat, vol de l’UE; il pourra très bien s’accomoder un jour de Mélenchon. Le peuple se corrompt facilement dans la fange.
En fait, le bon plan,tant que l’Union européenne respire encore, c’est de faire du bizness avec
Bourlanges disait il y a des années sur France culture que son budget représentait l’équivalent d’une tasse de café/jour/habitant
J’ai vu à la réunion un café vendu 250 euros/kg, spécial sans caféine pour les japonais
Comme en Europe, y a pas une personne/2 qui paye ses impôts, ça met d’emblée la contribution assez haut
Si en plus le café est servi à la coupole….