Howard Wolowitz est l’un des rares ingénieurs à m’être sympathique.
Les autres conduisent mal, s’expriment avec difficulté ou compensent leur honte de n’avoir qu’un master par une politique de développement sans fin de leur ego. Certes, ce ne sont pas les seuls. L’autre jour j’ai ainsi pu entendre à la télévision un chirurgien plastique se piquer de faire aussi de la philosophie. Tragique. Demain, pourquoi pas, les chirurgiens orthopédistes, ces menuisiers spécialisés, s’inventeront historiens. Et après-demain les journalistes prétendront que leur métier ne saurait être qu’intellectuel.
L’inverse est bien moins vrai.
Eh, ce n’est pas parce qu’un docteur ès sciences économiques passe un jour la tondeuse qu’il se prétendra le lendemain docteur ès sciences économiques-jardinier pour faire bien en société.
Des ingénieurs, vous en avez comme Jean-Marc Jancovici qui, conscient de ses limites, préfère n’expliquer le réchauffement climatique qu’à sa fille. Et vous en avez de l’autre côté qui dénoncent, à la suite de Claude Allègre (qui lui a un doctorat) la réalité de ce réchauffement climatique, a minima dans sa version anthropique.
Autant je comprends aisément pourquoi on peut regarder avec méfiance le phénomène du réchauffement climatique, autant je n’ai jamais compris ces contempteurs soient aussi nuls. Or, amis -ou ennemis- libéraux (puisque contrairement à la légion d’honneur, le titre de bon libéral, s’il est également décerné, l’est par des autorités légèrement plus floues), je ne peux raisonnablement présumer que vous soyez tous nuls. D’autant que cette nullité touche au-delà des libéraux.
Ainsi, Jean-Pierre Bardinet (que je viens de découvrir via le boulevard Voltaire), ingénieur de son état, et ce à l’ENSEM (École Nationale Supérieure d’Electricité et de Mécanique) de Nancy peut-il être libéral -ou non.
Moi, je n’en sais rien.
Et je m’en fous un peu.
Mais pourquoi, pourquoi, ces ingénieurs a priori pas plus cons que la moyenne des français finissent-ils tous par critiquer le phénomène de réchauffement climatique en usant d’arguments scientifiques ? Pourquoi ? Tenez, mon coiffeur aussi me parle de choses qui le dépasse, mais ses interrogations et constats sur le temps restent généralement bon enfant et dénués de tout termes scientifiques.
D’autant qu’en usant de la sorte ils ne peuvent convaincre ni le complet profane qui n’y entend rien mais n’est pas impressionné par des mots compliqués, ni le chercheur qui, au mieux, en fera une blague pour ses collègues à la machine à café.
Ainsi, Jean-Pierre Bardinet écrit en entamant sa conclusion d’un vieil article où il a souhaité démontrer que le réchauffement climatique était un mythe,
Je résume et ne vous fais pas un topo détaillé sur les AMP (Anticylones Mobiles Polaires) ni sur les AA (Agglutination Anticyclonique) – qui sont les ennemis no 1 du GIEC…
Il y en a pour tous dans cette phrase magique. Le profane n’y bite rien, le scientifique explose de rire et se désole de ne pas avoir le topo détaillé mais, en fait, seul le complotiste en a vraiment pour son argent.
Pourquoi s’attaquer aux scientifiques dont les résultats sont publiés dans la première partie des rapports du GIEC alors que les deux autres parties -plus le résumé pour les décideurs- sont nettement plus glissants et ouvrent aisément la porte à des critiques multiples ? Pourquoi se tenir arc-bouté sur le caractère non-anthropique du réchauffement climatique ou même dénier toute réalité à celui-ci ?
Je sais bien que l’idée du réchauffement de nature anthropique est un élément puissant pour culpabiliser, mobiliser et contraindre les populations -et les libertés. Je sais bien qu’il apparaît à beaucoup que cette idée est bien trop commode pour être honnête. Mais, quoiqu’on en pense, ce combat est perdu.
Fini.
Terminé.
Rideau.
Il faudra vous le dire comment ?
Le deuxième combat, en ces heures d’inscription dans la constitution du principe de précaution ou de combats incessants contre toute tentative d’aménagement d’autre chose que des parcs nationaux, est en passe d’être perdu lui aussi. La bio-ingénierie a fini par devenir suspecte, les conséquences du changement climatique sont quasi-uniquement vues comme autant de drames, ces impacts sont maximisés, l’adaptation minimisée et le coût de tout cela s’enfonce encore plus profondément que le fameux trou de la sécu française.
Ce deuxième combat, lui, devrait pourtant être mené.
Tout le monde n’est pas un putain de hippie vénérant Gaïa et considérant que l’espèce humaine est le virus de cette planète et, quasiment, un corps étranger. L’utilisation des sciences du climat pour servir des objectifs politiques est une évidence dénoncée dans bien des pays en voie de développement. La culpabilisation et la repentance écologistes rencontrent certes un terrain favorable dans nos sociétés profondément chrétiennes mais il ne faut pas oublier que, fanatiques exceptés, les européens ont également une bonne tradition de contournements ou d’accommodements plus ou moins hypocrites pour gérer cette culpabilité. Ainsi vend-t-on des indulgences modernes à Nature & Découverte pour compenser ses émissions carbone et tout le monde trouve ça très bien même si aucunes de ces indulgences ne trouve preneur. Et les voitures consommant moins sont également plébiscitées mais surtout parce que l’essence est devenue chère.
D’ailleurs, ce n’est peut-être pas tout à fait un mystère ou un hasard si le thème du réchauffement climatique est apparu avec la raréfaction du pétrole accessible pour pas cher.
Mais je m’avance peut-être un peu trop.
Comprenez moi, il ne serait nullement question d’empêcher, si j’en avais le pouvoir, les ingénieurs d’entretenir et partager leur avis sur le thème du réchauffement climatique et ce même si, manifestement, l’angle scientifique leur semble souhaitable et qu’ils se concentrent précisément sur ce qui est le plus compliqué pour eux de critiquer ou, tel Jean-Marc Jancovici, de justifier.
Je ne suis juste pas certain que l’efficacité -et surtout la pertinence- soit au rendez-vous.
Mais qui suis-je pour le dire n’est-ce pas ?
Vous avez raison. C’est pourquoi je n »hésiterais pas pour dire que le minerai alimentaire, les débris de carcasse de cheval, si ca permet de faire une boite de raviolis de 500g à 1,25 Euros, je suis pour.
Je ne sais pas si vous y avez pensé comme moi, mais les contempteurs des plats surgelés et des boites de raviolis à 1,25 sont les premiers à dénoncer le gaspillage, avant de nous encourager nous encourager à ne plus consommer bêtement.
Et bien le minarai alimentaire, c’est par excellence la chasse au gaspillage, la meilleure manière de ne pas dépenser ses euros bêtement.
C’est digeste, consommable, bon mais sans plus…
Mot pour mot le programme des décroissants et des partisans du retour à la terre. Amusant, non?
Non je voulais seulement faire le lien avec la thématique du principe de précaution (le vrai combat) qu’évoque Blueb.
Je n’y avais pas pensé, mais vous avez tout à fait raison.
Et je trouve absolument scandaleux que toutes ces boites de lasagnes et de raviolis au cheval soient mises au rebut, alors qu’elles pouvaient être proposées aux pauvres. C’est un gachis insupportable que défendait pourtant un mec du Secours catholique ce matin à la radio. La prochaine fois que le Secours catholique me demandera quoi que ce soit, ils verront mes fesses.
J’ai aussi entendu ce connard (il n’y a pas d’autres mots, ici). Le mec propose ni plus ni moins qu’on foute de la viande à la poubelle. Et c’est le même qui doit dénoncer la surconsommation.
Le minarai, c’est non seulement une manière de chasser le gaspillage, mais aussi de réduire l’élevage de tuer moins d’animaux par tête de pipe. L’écolo-tradi-poujadiste qui propose le retour AU boucher du coin propose en fait d’intensifier l’élèvage et qu’on jette de la viande à la poubelle.
du momment que c’est marqué « raviolis au cheval » dessus, ok. Libre à chacun, mais certains ne peuvent pas manger du cheval par principe.
suite au lien sur le pédo écossais, plus de détails
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1178354/Gay-rights-campaigner-led-double-life-leader-paedophile-ring-carried-catalogue-child-abuse.html
c’est hallucinant qu’en pleine affaire Saville il n’y ait pas eu un déluge d’articles contre la loi française dans la presse anglaise et européenne, non?
débat intéressant à suivre l’autre jour à la télé russe (les Russes vont adopter une loi interdisant le prosélytisme homo): vous avez comme à la télé française un panel d’experts polis et biens mis, sauf que l’opinion générale et le sens des débats sont exactement inverses…
Le capitaliste idéal, ce n’est pas le trader qui dilapide tout son fric en oeuvres d’art, c’est l’ascète radin, c’est Emile Grandet. C’est celui qui abat une vache et trouve une part de marché pour chaque morceau. Poils, cuir, cornes, foie, cervelle, muscles… Plus l’économie est dévelloppée, plus la marché est élargi, plus le paysan est susceptible de trouver des clients pour les marchandises les plus étranges. Plus le marché est dévelloppé moins le gaspillage est grand.
Toute l’histoire de l’industrie, du commerce, n’est qu’une longue suite d’optimisation des ressources, de réduction des coûts, et donc de chasse au gaspillage. Celui qui gaspille est moins compétitif que celui qui ne gaspille pas. N’importe quelle ménagère de moins de cinquante ans comprend que recycler la viande en hachis n’a rien d’un geste pour la planète.
Les décroissants sont au contraire de fervents partisans du gaspillage. Il n’y a pas de plus gra
nd gaspillage que de passer des heures, des jours, des semaines en plein hiver les pieds dans la boue pour obtenir deux patates et trois carottes. Celui qui refuse le gaspillage investit son talent ailleurs, dépense une partie de son fric dans l’achat de patates et in fine obtient le même résultat que le décroissant en cinquante fois moins de temps et sans terre sous les ongles.
Le décroissant voudrait contraindre l’informaticien à planter des poireaux, à gaspiller son temps et son énergie dans une telle activité. Avant, l’informaticien gagnait ses poireaux en 10 minutes de travail derrière un ordinateur. C’est ça, la chasse au gaspillage.
pourquoi fini, plié? Un problème en France avec les intervenants non conventionnels c’est qu’on est tout de suite dans l’enfantillage, il n’y pas grand-monde sorti d’Alain Soral et Allègre (que je ne mettrais quand même pas dans le même sac). Il faut se renseigner sur ces sujets en langue anglaise. Ce qui dérange le plus avec les militants climatiques et qui les rend très suspects c’est leurs solutions: solaire, éolien, renoncer, décroître… au lieu de s’intéresser à des sources d’énergie éventuellement meilleures que le pétrole.
florilège citations « changement climatique » à travers le XXe siècle et au-delà…
http://richardalanmiller.com/blog/?p=3547
1902 – “Disappearing Glaciers…deteriorating slowly, with a persistency that means their final annihilation…scientific fact…surely disappearing.” – Los Angeles Times
1932 – “If these things be true, it is evident, therefore that we must be just teetering on an ice age” – The Atlantic magazine
1938 – “Experts puzzle over 20 year mercury rise…Chicago is in the front rank of thousands of cities thuout the world which have been affected by a mysterious trend toward warmer climate in the last two decades” – Chicago Tribune
(ça monte, ça descend…)
Dans les années 70, la grande peur de l’âge de glace:
1970 – “…get a good grip on your long johns, cold weather haters – the worst may be yet to come…there’s no relief in sight” – Washington Post
1974 – “…the facts of the present climate change are such that the most optimistic experts would assign near certainty to major crop failure…mass deaths by starvation, and probably anarchy and violence” – New York Times
1975 – “The threat of a new ice age must now stand alongside nuclear war as a likely source of wholesale death and misery for mankind” New Scientist
1976 – “Even U.S. farms may be hit by cooling trend” – U.S. News and World Report
A partir de la fin des années 80 il se « passe un truc », on ne parle plus de refroidissement:
1981 – Global Warming – “of an almost unprecedented magnitude” – New York Times
1998 – No matter if the science [of global warming] is all phony . . . climate change [provides] the greatest opportunity to bring about justice and equality in the world.” —Christine Stewart, Canadian Minister of the Environment, Calgary Herald, 1998 (!!!)
2006 – “I believe it is appropriate to have an over-representation of factual presentations on how dangerous it is, as a predicate for opening up the audience to listen to what the solutions are, and how hopeful it is that we are going to solve this crisis.” — Al Gore
2006 – “What we have fundamentally forgotten is simple primary school science. Climate always changes. It is always…warming or cooling, it’s never stable. And if it were stable, it would actually be interesting scientifically because it would be the first time for four and a half billion years.” —Philip Stott, emeritus professor of bio-geography at the University of London
Si pour tous les coiffeurs du monde « the science is settled », le reste passera comme un lettre à la poste. Dire d’un combat qui n’a jamais eu lieu qu’il est perdu, c’est pas faux. Je me demande seulement pourquoi s’emmerder à faire un blackout total sur un truc comme le climategate, si la validation scientifique ne revêtait aucune importance.
Le climategate n’a démontré que ce qu’on savait déjà, c’est à dire que le milieu scientifique n’est pas un lieu de bisounours où des gens courtois ne s’opposent jamais entre eux et ne cherchent pas à mener carrière ; et ce qu’on pouvait supposer, c’est à dire une mentalité d’assiégé chez certains scientifiques se trouvant en première ligne des critiques de la part des climato-sceptiques.
Sinon, les militants climatiques, eux, ne sont pas suspects, ils sont coupables.
« Dans dix ou quinze ans l’industrie pétrolifère aura été remplacée par d’autres formes d’énergie, peu importe lesquelles, le prix du baril vaudra un litre d’eau de vaisselle, les pays de la Conférence Islamique qui jouent les gros bras en ce moment vont devoir réinventer le moteur à vapeur. Personne n’a encore compris que l’écologie était une arme stratégique. »
Dantec
Bon, j’espère que sur ce coup-là, l’immense Dantec se plante d’au moins une dizaine d’année, et que les saoudiens retourneront pas trop vite sous leurs tentes.
Le Crude, c’est la matière idéale pour le trading day et le scalping.
>> thermique largement majoritaire (95%) au moins jusqu’en 2020! (le scalping c’est quoi au fait?!)
http://www.autodeclics.com/article/47482-quel_avenir_pour_la_pile_a_combustible.html
Renault, Mercedes, Ford investissent dans la pile à combustible qui avait un peu disparu des nouvelles. Voir le reportage de Top Gear sur la Honda FCX Clarity, il y a déjà trois ou quatre ans.
Le scalping, ça consiste à trader en ne cherchant pas le plus gros gain possible, mais le plus rapide. A fermer sa position et prendre ses gains dès que la position passe au vert.
Merci!
« Bon, j’espère que sur ce coup-là, l’immense Dantec se plante d’au moins une dizaine d’année »
Dantec disait aussi dans les années 2005-2006 que les muzz seraient majoritaires en France dans les années 2015. Par ailleurs il annonçait aussi en ces temps que la guerre civile avançait à grand pas, or force est de constater qu’il n’y a aucune trace à l’horizon d’un semblant de divisions profondes et irréversibles dans la société française, élément essentiel d’une guerre civile.
Dantec est immense, il n’y a rien à dire (quel écrivain!) , mais d’une je pense que prendre ses prises de positions politiques à la lettre est l’une des plus grande insulte qu’on puisse lui faire, et de deux…j’ai bien peur qu’il n’ait pas pris tous les trains depuis l’époque de ses 20-30 ans.
A mon sens, sa plus grande erreur intellectuelle est d’avoir placé autant d’espoirs et d’estimes dans le monde orthodoxe. Sans doute l’héritage d’une époque où il était légitime de penser qu’il n’y avait aucun rapport entre cette église et le communisme, or c’est sans doute ça la révolution majeure de l’après-guerre froide, les profondes convergeances entre le Traditionnalisme et le marxisme…mais inutile de rabacher un sujet déjà évoqué dix mille fois ici, Dantec ferait bien de venir en discuter^^
« Dantec disait aussi dans les années 2005-2006 que les muzz seraient majoritaires en France dans les années 2015. »
Il parlait de la pratique, il y a bien 40 millions de catholiques en France mais combien de pratiquants ? sur Wiki 2,7 millions. Entre 5 et 6 millions de musulmans combien de pratiquants ??? ça par contre boule de gomme.
« Par ailleurs il annonçait aussi en ces temps que la guerre civile avançait à grand pas, or force est de constater qu’il n’y a aucune trace à l’horizon d’un semblant de divisions profondes et irréversibles dans la société française, élément essentiel d’une guerre civile. »
Il me semble que les divergences profondes commencent à s’accentuer même si elles ne sont pas forcément perceptible dans les médias. Je reconnais aussi qu’une colère grandissante n’est pas forcément un signe de divisions profondes.
« Il parlait de la pratique, il y a bien 40 millions de catholiques en France mais combien de pratiquants ? »
Non, pour ce qui est de la pratique, il disait que c’était déjà le cas, et il avait raison d’ailleurs. Il parlait bien de gens de confessions musulmanes qui seraient majoritaires vers 2015.
« Il me semble que les divergences profondes commencent à s’accentuer même si elles ne sont pas forcément perceptible dans les médias. »
Quelles genres de divergences, du type les repas de famille qui ont tourné au pugilat après des débats sur le mariage gay?^^
Je ne vois au contraire qu’un profond formatage des esprits, une défense de plus en plus unanime des principes républicains et des divergences qui n’entrent que dans ce cadre.
Tenez un exemple qui m’a marqué: la façon dont Jean-François Copé est devenu en l’espace de quelques mois plus détesté que le FN. Son tort? Non pas avoir parlé des pains aux chocolats, mais avoir boulversé cette immense pièce de théatre. L’immigrationnisme et l’antiracisme ne sont en fait que des produits collectivisés et redistribués, et j’ai l’impression que la plupart des gens préfèrent la forme du débat au débat lui-même. Les règles sont claires: les problématiques identitaires appartiennent aux pestiférés, et si vous franchissez cette frontière, vous serez haïs par les objecteurs de bonne conscience mais aussi par les pestiférés eux-mêmes.
Les saoudiens sont les premiers conscients du fait que l’âge du pétrole peut se terminer plus vite que prévu.L’un de leurs dirigeants avait même dit : « l’âge de pierre ne s’est pas terminé par manque de pierres ».
Très bon article
http://www.atlantico.fr/decryptage/schizophrenie-francaise-quand-gouvernement-deplore-que-francais-achetent-pas-voitures-mais-fait-tout-pour-en-dissuader-vincent-b-656389.html?page=0,1