Avec deux puces dans son cou

– Eh ! Eh ! Oui. Toi. Toi avec le pancho et les cheveux sales, tu voudrais pas me sucer ? S’il te plaît ? Non ? Pourquoi ? T’as au moins quinze ans. Eh, quitte à garder ton petit air supérieur et plutôt qu’avoir le cul coincée, tu voudrais pas t’y rentrer mon balai ? Hein ? Salope !

Foutre.

Ce doit bien être la trentième manifestante de moins de dix-huit ans que je croise à la parade du mariage pour tous. Et la trentième qui rejette mes avances. Qui, pourtant, me semblent plutôt coller avec les mots d’ordre de la parade. Ce doit être des lesbiennes. Toutes. Et les lesbiennes, c’est bien ce qu’on en dit. Complètement coincées. Mais ça porte les mêmes petites bottes et jean serré que les petites catholiques. Ça veut mettre son cul en valeur comme les petites orthodoxes. Ça prend les mêmes petites mines excédées-overbookées que les petites protestantes dans la rue.

Toutes des petites cochonnes.

A vous donner envie de ne pas forwarder le futur nouveau blog secret d’Uno quand il aura supprimé l’actuel pour cause de popularité et juré qu’on ne l’y reprendrait plus.

Mais je ne veux pas en arriver jusque là.

Voilà pourquoi j’en ai kidnappé une.

De lesbienne de plus de quinze ans mais de moins de vingt et un.

C’est un très mauvaise idée d’enlever une lesbienne de plus de quinze ans mais de moins de vingt et un.

Déjà parce que ce ne sont pas des lesbiennes par inclination. Mais juste pour faire chier, faire l’intéressante ou coller au plus proche de ce qui est cool et subversif selon Canal +. C’est moi qui vous le dit. Moralité, le fantasme de l’enlèvement est très présent chez elles. L’idée d’avoir un vrai mec dans le lit et pas une adolescente maladroite les excite à mort. Rien qu’à l’idée que vous allez la forcer elle a du mal à vous dire non sans qu’une once de gourmandise lui traverse les yeux jusqu’à la culotte.

Pour vous dire, c’est à peine si elle ne m’a pas supplié de la prendre violemment dans un recoin sombre entre Denfert et Bastille.

Qu’est-ce que vous voulez faire avec ça hein ?

Moi ça me coupe toute envie de faire quoique ce soit. D’autant qu’avec mon surpoids morbide, les films pornos que j’enchaîne toute la journée et le fait que je sois un peu porté sur la bibine, il faut quand même que je sois excité à mort pour obtenir un début d’érection.

Alors si on casse tout le scénario et qu’on me met la pression pour assurer…

2 réflexions sur « Avec deux puces dans son cou »

  1. kobus van cleef

    voilà , le nom du mec au poncho , c’est clint eastwood
    dans « le bon , la brute et le truand »
    mais aussi dans « l’homme des hautes plaines »

    pourquoi ligoter ces malheureuses?

    il est bien mieux lorsqu’elles peuvent bouger en rythme les jambes , les bras et le reste

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