je crois que c’est la dernière photo qui résume le mieux le truc
SOS !
en fait , j’ai eu la même impression la première fois que je suis rentré en fac , il y a….33 ans
c’était un truc qui ne pouvait mener nulle part ( si, aux luttes syndicales , genre …. »pour éviter le désengagement de l’état » ou bien « plus de moyens pour les services publics » bref vous voyez le topo)
Sur la dernière photo il s’agit d’une borne fluorescente anti-agression « SOS » visible la nuit qui comprend un bouton permettant d’appeler au secours en cas de viol par exemple mais on ne sait pas si ça fonctionne bien.
La tâche de merde collée juste sous le panneau indicateur des toilettes de la 4ème photo est authentique. Elle a certes le mérite de confirmer à l’usager pressé la bonne voie à suivre mais elle atteste malgré elle de la supériorité de la propriété privée sur les autres formes d’organisation : si personne n’a lavé la tâche de merde sur le mur c’est parce que le mur n’appartient à personne, c’est l’université publique. En fait il y a deux niveaux de lecture dans cette tâche.
Personnellement rien que le fait de voir ce genre de tâche, ça aurait tendance à me constiper à tout jamais, dans tous les cas à fuir ces « toilettes » plutôt que de me « confirmer » dans leur usage.
Ce qui n’est pas forcément une totale avancée. On se retrouve obligés d’attendre 5 min après chaque utilisation que le réservoir se remplisse. Alors qu’avec un système mécanique…
Enfin, peut-être s’égare-t-on. De toutes façons il n’y a pas de progrès, tout le monde sait ça.
Des photos qui en disent long, sur le système dans son entier…
C’est tout de même fascinant. Depuis 68, certainement avant, la jeunesse étudiante a l’obligation sociale d’être révoltée. Concernée. De militer. Depuis 40 ans, certains partis vivent grâce aux votes d’une majorité d’étudiants et assimilés, dont la base électorale se renouvelle sans cesse, en restant exactement la même. Celui qui passe à l’université en 7O aura renié ses « idéaux » en 80. Mais ses enfants feront la même chose. Aurons le même parcours, suivrons leurs parents. Aurons les mêmes idées, les mêmes combats, la même pompe marxiste sur la langue. Le monde a bougé en 40 ans, mais pas l’école, c’est un sanctuaire. Jamais les révolutionnaires n’ont été si frileusement conservateurs.
En ce moment ma fille aînée doit choisir une orientation après deux ans de prépa littéraire (très bonne petite prépa, avec de bons profs) et au départ je n’étais pas très emballée par l’idée qu’elle fasse une école de commerce, je voulais l’orienter plutôt sur la fac. Puis avec mon mari nous nous sommes rendus compte qu’aujourd’hui dans certaines écoles de commerce (Paris ou province), vous aviez d’excellents profs* et une véritable émulation intellectuelle à tous niveaux (commerce, philosophie, artistique, culturel etc…), émulation que l’on ne retrouve plus du tout à la fac. A l’université, la seule motivation concerne les mouvements syndicaux étudiants…
*par exemple P. Nemo enseigne dans une école de commerce et ça n’est qu’un exemple parmi beaucoup de profs « bien » qui bossent dans des structures privées et pas du tout en université.
A la louche, deux ans de « prépa lilttéraire », ça doit être l’equivalent d’une semaine de travail personnel, dans le silence d’une chambre et devant un écran, non?
Je raisonne en libéral, je ne comprend pas cette conception horizontale et socialiste de l’existence (suivre pendant deux ans des coursT magistraux au lieu de se prendre en charge pendant une semaine devant son écran).
En fait dans une prépa, on apprend plus à réfléchir, une méthode de travail… Les cours magistraux ne servent qu’à donner des pistes de boulot, c’est tout. l’élève doit ensuite creuser par lui même. Il n’est pas là pour recevoir le truc tout ficelé, il passe plus de temps à « produire » lui-même.
Tout est gangrené par le socialisme : vous voulez devenir médecin? Vous serez bien obligé de suivre des études spécifiques. Vous deviendrez un fonctionnaire de la santé, en France; il n’y a pas de structure qui ne soit pas imprégnée de mentalité si ce n’est de fonctionnement socialiste. Tout y passe. Même en passant une semaine devant votre écran sur un sujet quelconque vous aurez droit à des dizaines d’articles complètement subvertis intellectuellement. A moins de vivre sur une île déserte vous n’échapperez pas à cette réalité.
C’est le principe de ceux qui ont les mains pures mais ils n’ont pas de mains.
L’idée n’est pas d’y échapper en fait, l’idée est de se construire intellectuellement, moralement, matériellement face (je ne dis pas contre, c’est imbécile) à ces structures étatiques ou idéologiques.
Les hérésies sont un bon exemple : il y a toujours une part de vérité dans une hérésie, mais l’hérésie en tant que telle permet de faire émerger une vérité.
L’avantage de la prépa littéraire est de rencontrer des êtres exceptionnels, profs ou élèves. Ils sont hélas aussi rares qu’à l’université: c’est une question de chance. Schopenhauer attendit 20 ans avant de rencontrer un seul de ces êtres (cf. 2e intro du Monde). Accessoirement, on peut y apprendre à se dépasser, mais se dépasser pour finir fonctionnaire, bon… C’est là que la prépa trouve ses limites.
La meilleure formation reste en effet celle, autodidacte, qui consiste à rencontrer les champions de la pensée dans le sanctuaire même de leurs oeuvres.
Mouais, enfin investir deux ans de sa vie dans l’espoir de rencontrer un ou deux types intéressants…
Ces gens-là cherchent les titres, les gages, ils se foutent de la littérature. Pour un autodidacte, la littérature est un loisir, pour les autres un gagne-pain.
Ca sert à passer de 3 à 14 en thème latin, à apprécier l’interro surprise du mardi (la surprise c’est quand elle n’a pas lieu), à avoir 5 dissertations à rendre en une semaine, et à veiller jusqu’à 3 heures du matin en se relevant à 6 pour réviser des verbes irréguliers allemands obscurs. Et à se ruiner en achat de livres, mais vingt ans près, on continue à en revendre sur Amazon.
^^Pourquoi pour moi? Plus rien ne m’étonne et puis j’aime pas Vice magazine c’est vraiment la fausse avant garde prétentieuse du Marais sans aucune fraîcheur ni street credibility, à peu près du niveau du groupe « Orties ». Les types qui dirigent ça sont des demi-habiles. En 2012 croire encore que la subversion c’est la coke, la hype barbue et les pubs American Apparell ça tient du radotage de vieux con. La vraie subversion aujourd’hui ce serait d’être militaire catho-tradi avec femme à serre-tête et jupe longue. Jooks par contre, http://www.jooks.fr/ est très bien, une très bonne surprise.
Concernant Bukowski faut voir le film sur sa vie intitulé « Factotum » si ce n’est déjà fait.
Ca me faisait penser à un vieux texte sur le porno. Jooks ouais, je connais, mais le meilleur reste leur titre et leur sujet, une fois qu’on clique, on est toujours un peu déçu.
Vice, il se trouve que je connais bien. J’ai découvert ce truc au tout début des années 2000, lorsqu’il était distribué gratuitement à New York. C’est un truc branché-provoc qui suinte la came, et qui a été lancé en France par des gosses de riches, les mêmes qui ont fondés la marque Surface 2 Air.
Les bios des fondateurs canadien de Vice sont à l’avenant.
C’est toujours le même topo : la provoc facile par des gens qui ont tout le confort et la stabilité bourgeoise pour les soutenir et qui se complaisent dans le laid et l’obscène. Eux sont immunisés, au moins matériellement, contre les effets délétères du style de vie qu’ils promeuvent. Pour ceux qui se laissent influencer et qui se retrouvent dans la merde, tant pis. Ce sont des dégénérés, ni plus ni moins.
« immunisés, au moins matériellement, contre les effets délétères du style de vie qu’ils promeuvent »
bien vu; symptomatique de l’époque – encore que, c’est un en fait comme le dit un truc de vieux con, vieux de 40 ans, les Beatles qui déferlent pour libérer la pauvre jeunesse opprimée, tout ça. « Au moins matériellement »: très juste encore, Lennon a payé la note, « vous-savez-qui » est toujours exact au rendez-vous. Une fois encore je suis d’accord avec Lounès, le type qui aime avant tout Jésus et sa famille est bien plus subversif que n’importe quel poseur en phase avec sa merveilleuse époque.
Vous verrez qu’il y aura bientôt des sites hypes tendance « réacs » qui feront des sujets borderline sur les races, l’islam, la gauche, quand ces incapables se rendront compte que leur standard sont épuisés.
Parce que la subversion est un cache misère.
Et que ces gens qui n’ont rien à dire ni à montrer la cherchent comme un graal.
je l’ai vu votre video sur « vice » ( j’attend la suivante sur « vertu » sûrement plus dérangeante)
caricaturale
mais pas tant que ça
du cliché comme s’il en pleuvait
des n’haîgres musculeux et hableurs , exposant leurs zguègues avec complaisance ( quand c’est pas leurs doigts « moi je peut faire éjaculer une femme en 25secondes… » dit le barbichu pourvu de verroterie aux oreilles)
des vieilles peaux infourguables ailleurs autrement ( si ! dans le continent primordial….on peut les échanger contre deux chameaux et trois chèvres…)flappies, obèses, folles de leur corps …
qui , je vous le demande , a envie de tringler ces pouffes?
qui a envie de s’entendre dire « leurs queues sont grosses,elles me remplissent mieux que la tienne »?
qui a envie de voir ces orgies faiblardes?
en fait le titre choisi n’est pas le bon
ça devrait être « quand on n’a plus rien à foutre , on regarde les n’haîgres et les putasses faire leur cinéma cradingue » ou alors « ici , les assurances sociales payent pour occuper les mains oisives »(les queues aussi )
Le drame, c’est justement que n’importe quelle ado paumée qui ne s’est jamais remise de la mort d’un proche, le divorce houleux de ses parents ou tout autre déchirement affectif (autrement dit la majorité) est attirée par ça. Elles veulent qu’on les aime. A n’importe quel prix. Sans parler des pouffes qui n’ont tout simplement jamais eu la présence d’esprit de se détacher des clichés en tout genre du nouvel ordre socialiste (et ses dérivés).
Combien de créatures ai-je vu ainsi se briser sur les sexes d’une autre race? Ben, oui! Quand on t’inculque toute ta vie que si t’as jamais baisé à 17 ans t’es pas normal, que le sexe et l’amour ça n’a rien à voir et que si tu t’attaches t’es une soumise arriérée, ah, c’est sûr, ça finit par faire des dégâts dans une société blanche et chrétienne. Et les années passent, l’ignorance fait toujours autant de dégâts… Mais où sont les triomphes de Voltaire? Dans la même veine que ceux de Marx, sans doute: celle du délire utopique.
En effet, entre les taches de merde, le soviet fleuri et tout le toutim,
mieux vaut orienter sa progéniture vers les écoles de commerce ou les
universités étrangères, pour ceux qui peuvent c’est encore mieux.
Quant à nous nous continuerons à payer pour laisser cette vérole nous ronger
tout à loisir.
Vous devriez faire d’autres « reportages photo » Lounès, vous avez l’oeil, et à ma connaissance il n’y a encore aucun photographe qui a su (eut l’idée ?) photographier notre époque, un Doisneau xxi eme. Il font tous du Doisneau xix eme comme des cons, c’est comme en littérature, ils ont un siècle de retard. Sauf Martin Parr peut-être, et encore..Ils cherchent à photographier « beau » sans comprendre que c’est le Paris des années 50 qui était beau, aujourd’hui c’est très sale alors ils détournent le regard. Y’a qu’à prendre une terrasse de café, comme Doisneau, mettons Bastille un samedi en fin d’après midi, et photographier les bobos avachis, les racailleux en goguette, les filles de 20 ans déjà périmées, « cernées ».
J’enseigne dans cette université. Et quand j’entend les étudiants parler entre eux, ça redonne espoir. La manipulation des étudiants, vestige de la subversion marxiste de l’ex-URSS, est en train de décliner. Ils voient bien que leur ville est envahie et qu’on les prend pour des cons. Quand j’étais moi-même étudiant, je serais passé pour un « facho » pour avoir exprimé ne serait-ce qu’un dixième de ce que j’entend régulièrement en cours. Maintenant, ce sont les gauchistes qui sont marginalisés et traités de « hippies », même si leur propension caractéristique à tracter à tout va et imposer à la vue de tous leurs immondes « oeuvres d’art » leur assure toujours une certaine visibilité.
Ils sont en science dite dure. Physique, chimie, mathématiques. Ils disent sans ambage que si on ne fait rien, d’ici quelques années, leur ville sera une enclave régie par la charia. En même temps c’est tellement évident quand on visite la ville que même le plus soviétique des propagandistes ne peut plus le cacher à personne. Point amusant, ils se plaisent à rire du programme spatial congolais. Le vent est en train de tourner. Les langues se délient peu à peu depuis quelques années.
Ils rouspètent un peu contre le halo de charia qui nimbe la société mais le fond reste le même: s’engluer dans des études interminables, fumer des joints, porter des Vans trouées, laideur et vulgarité à tous les étages, soeur putablack et sketchs de Kev Adams. Y a pas de quoi fanfaronner. Les langues ne se délient pas du tout sauf pour lécher des bottes or la période des études est celle par excellence de la soumission à toutes les modes et de la plus grande vulnérabilité et perméabilité. Cette université est un fief déclarée de la franc-maçonnerie la plus arriérée, est-ce qu’un seul de ces étudiants s’en est un jour ému? Tous les bâtiments sont dégueulasses, jalonnés d’affiches et de références à la gloire du gauchisme le plus doctrinaire mais aucune n’est déchirée, détournée ou dégradée. La vraie subversion consiste à s’attaquer à ce gauchisme automatique qui est soutenu par la plupart des notables, intellos et « gros porcs » qui y ont intérêt mais ça demande du courage et ça cause des ENNUIS. Cette université n’est qu’un avatar de ce gauchisme, on retrouve les mêmes exemples partout en France et dans le monde francophone.
je crois que c’est la dernière photo qui résume le mieux le truc
SOS !
en fait , j’ai eu la même impression la première fois que je suis rentré en fac , il y a….33 ans
c’était un truc qui ne pouvait mener nulle part ( si, aux luttes syndicales , genre …. »pour éviter le désengagement de l’état » ou bien « plus de moyens pour les services publics » bref vous voyez le topo)
j’ai bien fait de bifurquer
les maisons de fou ? à fermer !
Sur la dernière photo il s’agit d’une borne fluorescente anti-agression « SOS » visible la nuit qui comprend un bouton permettant d’appeler au secours en cas de viol par exemple mais on ne sait pas si ça fonctionne bien.
La tâche de merde collée juste sous le panneau indicateur des toilettes de la 4ème photo est authentique. Elle a certes le mérite de confirmer à l’usager pressé la bonne voie à suivre mais elle atteste malgré elle de la supériorité de la propriété privée sur les autres formes d’organisation : si personne n’a lavé la tâche de merde sur le mur c’est parce que le mur n’appartient à personne, c’est l’université publique. En fait il y a deux niveaux de lecture dans cette tâche.
Personnellement rien que le fait de voir ce genre de tâche, ça aurait tendance à me constiper à tout jamais, dans tous les cas à fuir ces « toilettes » plutôt que de me « confirmer » dans leur usage.
Un jour un type demande à Bukowski : croyez vous en l’homme ? Il répond: vous savez qu’on a dû inventer des chasses d’eau automatiques ?
Ce qui n’est pas forcément une totale avancée. On se retrouve obligés d’attendre 5 min après chaque utilisation que le réservoir se remplisse. Alors qu’avec un système mécanique…
Enfin, peut-être s’égare-t-on. De toutes façons il n’y a pas de progrès, tout le monde sait ça.
Des photos qui en disent long, sur le système dans son entier…
C’est tout de même fascinant. Depuis 68, certainement avant, la jeunesse étudiante a l’obligation sociale d’être révoltée. Concernée. De militer. Depuis 40 ans, certains partis vivent grâce aux votes d’une majorité d’étudiants et assimilés, dont la base électorale se renouvelle sans cesse, en restant exactement la même. Celui qui passe à l’université en 7O aura renié ses « idéaux » en 80. Mais ses enfants feront la même chose. Aurons le même parcours, suivrons leurs parents. Aurons les mêmes idées, les mêmes combats, la même pompe marxiste sur la langue. Le monde a bougé en 40 ans, mais pas l’école, c’est un sanctuaire. Jamais les révolutionnaires n’ont été si frileusement conservateurs.
En ce moment ma fille aînée doit choisir une orientation après deux ans de prépa littéraire (très bonne petite prépa, avec de bons profs) et au départ je n’étais pas très emballée par l’idée qu’elle fasse une école de commerce, je voulais l’orienter plutôt sur la fac. Puis avec mon mari nous nous sommes rendus compte qu’aujourd’hui dans certaines écoles de commerce (Paris ou province), vous aviez d’excellents profs* et une véritable émulation intellectuelle à tous niveaux (commerce, philosophie, artistique, culturel etc…), émulation que l’on ne retrouve plus du tout à la fac. A l’université, la seule motivation concerne les mouvements syndicaux étudiants…
*par exemple P. Nemo enseigne dans une école de commerce et ça n’est qu’un exemple parmi beaucoup de profs « bien » qui bossent dans des structures privées et pas du tout en université.
C’est quoi au juste une « prépa littéraire »?
A la louche, deux ans de « prépa lilttéraire », ça doit être l’equivalent d’une semaine de travail personnel, dans le silence d’une chambre et devant un écran, non?
Je raisonne en libéral, je ne comprend pas cette conception horizontale et socialiste de l’existence (suivre pendant deux ans des coursT magistraux au lieu de se prendre en charge pendant une semaine devant son écran).
En fait dans une prépa, on apprend plus à réfléchir, une méthode de travail… Les cours magistraux ne servent qu’à donner des pistes de boulot, c’est tout. l’élève doit ensuite creuser par lui même. Il n’est pas là pour recevoir le truc tout ficelé, il passe plus de temps à « produire » lui-même.
Tout est gangrené par le socialisme : vous voulez devenir médecin? Vous serez bien obligé de suivre des études spécifiques. Vous deviendrez un fonctionnaire de la santé, en France; il n’y a pas de structure qui ne soit pas imprégnée de mentalité si ce n’est de fonctionnement socialiste. Tout y passe. Même en passant une semaine devant votre écran sur un sujet quelconque vous aurez droit à des dizaines d’articles complètement subvertis intellectuellement. A moins de vivre sur une île déserte vous n’échapperez pas à cette réalité.
C’est le principe de ceux qui ont les mains pures mais ils n’ont pas de mains.
L’idée n’est pas d’y échapper en fait, l’idée est de se construire intellectuellement, moralement, matériellement face (je ne dis pas contre, c’est imbécile) à ces structures étatiques ou idéologiques.
Les hérésies sont un bon exemple : il y a toujours une part de vérité dans une hérésie, mais l’hérésie en tant que telle permet de faire émerger une vérité.
dans un tel climat, avant toute chose, apprendre au moins deux langues étrangères…
L’avantage de la prépa littéraire est de rencontrer des êtres exceptionnels, profs ou élèves. Ils sont hélas aussi rares qu’à l’université: c’est une question de chance. Schopenhauer attendit 20 ans avant de rencontrer un seul de ces êtres (cf. 2e intro du Monde). Accessoirement, on peut y apprendre à se dépasser, mais se dépasser pour finir fonctionnaire, bon… C’est là que la prépa trouve ses limites.
La meilleure formation reste en effet celle, autodidacte, qui consiste à rencontrer les champions de la pensée dans le sanctuaire même de leurs oeuvres.
Mouais, enfin investir deux ans de sa vie dans l’espoir de rencontrer un ou deux types intéressants…
Ces gens-là cherchent les titres, les gages, ils se foutent de la littérature. Pour un autodidacte, la littérature est un loisir, pour les autres un gagne-pain.
Ca sert à passer de 3 à 14 en thème latin, à apprécier l’interro surprise du mardi (la surprise c’est quand elle n’a pas lieu), à avoir 5 dissertations à rendre en une semaine, et à veiller jusqu’à 3 heures du matin en se relevant à 6 pour réviser des verbes irréguliers allemands obscurs. Et à se ruiner en achat de livres, mais vingt ans près, on continue à en revendre sur Amazon.
Il faudrait un Tumblr recensant ce type de photos d’universités.
HS, pour Lounès : http://www.vice.com/fr/the-vice-guide-to-sex/mandingo-episode-1-1
^^Pourquoi pour moi? Plus rien ne m’étonne et puis j’aime pas Vice magazine c’est vraiment la fausse avant garde prétentieuse du Marais sans aucune fraîcheur ni street credibility, à peu près du niveau du groupe « Orties ». Les types qui dirigent ça sont des demi-habiles. En 2012 croire encore que la subversion c’est la coke, la hype barbue et les pubs American Apparell ça tient du radotage de vieux con. La vraie subversion aujourd’hui ce serait d’être militaire catho-tradi avec femme à serre-tête et jupe longue. Jooks par contre, http://www.jooks.fr/ est très bien, une très bonne surprise.
Concernant Bukowski faut voir le film sur sa vie intitulé « Factotum » si ce n’est déjà fait.
Ca me faisait penser à un vieux texte sur le porno. Jooks ouais, je connais, mais le meilleur reste leur titre et leur sujet, une fois qu’on clique, on est toujours un peu déçu.
Vice, il se trouve que je connais bien. J’ai découvert ce truc au tout début des années 2000, lorsqu’il était distribué gratuitement à New York. C’est un truc branché-provoc qui suinte la came, et qui a été lancé en France par des gosses de riches, les mêmes qui ont fondés la marque Surface 2 Air.
Les bios des fondateurs canadien de Vice sont à l’avenant.
C’est toujours le même topo : la provoc facile par des gens qui ont tout le confort et la stabilité bourgeoise pour les soutenir et qui se complaisent dans le laid et l’obscène. Eux sont immunisés, au moins matériellement, contre les effets délétères du style de vie qu’ils promeuvent. Pour ceux qui se laissent influencer et qui se retrouvent dans la merde, tant pis. Ce sont des dégénérés, ni plus ni moins.
« immunisés, au moins matériellement, contre les effets délétères du style de vie qu’ils promeuvent »
bien vu; symptomatique de l’époque – encore que, c’est un en fait comme le dit un truc de vieux con, vieux de 40 ans, les Beatles qui déferlent pour libérer la pauvre jeunesse opprimée, tout ça. « Au moins matériellement »: très juste encore, Lennon a payé la note, « vous-savez-qui » est toujours exact au rendez-vous. Une fois encore je suis d’accord avec Lounès, le type qui aime avant tout Jésus et sa famille est bien plus subversif que n’importe quel poseur en phase avec sa merveilleuse époque.
Vous verrez qu’il y aura bientôt des sites hypes tendance « réacs » qui feront des sujets borderline sur les races, l’islam, la gauche, quand ces incapables se rendront compte que leur standard sont épuisés.
Parce que la subversion est un cache misère.
Et que ces gens qui n’ont rien à dire ni à montrer la cherchent comme un graal.
je l’ai vu votre video sur « vice » ( j’attend la suivante sur « vertu » sûrement plus dérangeante)
caricaturale
mais pas tant que ça
du cliché comme s’il en pleuvait
des n’haîgres musculeux et hableurs , exposant leurs zguègues avec complaisance ( quand c’est pas leurs doigts « moi je peut faire éjaculer une femme en 25secondes… » dit le barbichu pourvu de verroterie aux oreilles)
des vieilles peaux infourguables ailleurs autrement ( si ! dans le continent primordial….on peut les échanger contre deux chameaux et trois chèvres…)flappies, obèses, folles de leur corps …
qui , je vous le demande , a envie de tringler ces pouffes?
qui a envie de s’entendre dire « leurs queues sont grosses,elles me remplissent mieux que la tienne »?
qui a envie de voir ces orgies faiblardes?
en fait le titre choisi n’est pas le bon
ça devrait être « quand on n’a plus rien à foutre , on regarde les n’haîgres et les putasses faire leur cinéma cradingue » ou alors « ici , les assurances sociales payent pour occuper les mains oisives »(les queues aussi )
Le drame, c’est justement que n’importe quelle ado paumée qui ne s’est jamais remise de la mort d’un proche, le divorce houleux de ses parents ou tout autre déchirement affectif (autrement dit la majorité) est attirée par ça. Elles veulent qu’on les aime. A n’importe quel prix. Sans parler des pouffes qui n’ont tout simplement jamais eu la présence d’esprit de se détacher des clichés en tout genre du nouvel ordre socialiste (et ses dérivés).
Combien de créatures ai-je vu ainsi se briser sur les sexes d’une autre race? Ben, oui! Quand on t’inculque toute ta vie que si t’as jamais baisé à 17 ans t’es pas normal, que le sexe et l’amour ça n’a rien à voir et que si tu t’attaches t’es une soumise arriérée, ah, c’est sûr, ça finit par faire des dégâts dans une société blanche et chrétienne. Et les années passent, l’ignorance fait toujours autant de dégâts… Mais où sont les triomphes de Voltaire? Dans la même veine que ceux de Marx, sans doute: celle du délire utopique.
En effet, entre les taches de merde, le soviet fleuri et tout le toutim,
mieux vaut orienter sa progéniture vers les écoles de commerce ou les
universités étrangères, pour ceux qui peuvent c’est encore mieux.
Quant à nous nous continuerons à payer pour laisser cette vérole nous ronger
tout à loisir.
Vous devriez faire d’autres « reportages photo » Lounès, vous avez l’oeil, et à ma connaissance il n’y a encore aucun photographe qui a su (eut l’idée ?) photographier notre époque, un Doisneau xxi eme. Il font tous du Doisneau xix eme comme des cons, c’est comme en littérature, ils ont un siècle de retard. Sauf Martin Parr peut-être, et encore..Ils cherchent à photographier « beau » sans comprendre que c’est le Paris des années 50 qui était beau, aujourd’hui c’est très sale alors ils détournent le regard. Y’a qu’à prendre une terrasse de café, comme Doisneau, mettons Bastille un samedi en fin d’après midi, et photographier les bobos avachis, les racailleux en goguette, les filles de 20 ans déjà périmées, « cernées ».
martin parr , je le connais pas comme auteur
qu’a-t-il écrit?
Le photographe, voulais-je dire.
J’enseigne dans cette université. Et quand j’entend les étudiants parler entre eux, ça redonne espoir. La manipulation des étudiants, vestige de la subversion marxiste de l’ex-URSS, est en train de décliner. Ils voient bien que leur ville est envahie et qu’on les prend pour des cons. Quand j’étais moi-même étudiant, je serais passé pour un « facho » pour avoir exprimé ne serait-ce qu’un dixième de ce que j’entend régulièrement en cours. Maintenant, ce sont les gauchistes qui sont marginalisés et traités de « hippies », même si leur propension caractéristique à tracter à tout va et imposer à la vue de tous leurs immondes « oeuvres d’art » leur assure toujours une certaine visibilité.
Ils disent quoi ces étudiants ? Ils sont dans quelle filière ?
Ils sont en science dite dure. Physique, chimie, mathématiques. Ils disent sans ambage que si on ne fait rien, d’ici quelques années, leur ville sera une enclave régie par la charia. En même temps c’est tellement évident quand on visite la ville que même le plus soviétique des propagandistes ne peut plus le cacher à personne. Point amusant, ils se plaisent à rire du programme spatial congolais. Le vent est en train de tourner. Les langues se délient peu à peu depuis quelques années.
Ils rouspètent un peu contre le halo de charia qui nimbe la société mais le fond reste le même: s’engluer dans des études interminables, fumer des joints, porter des Vans trouées, laideur et vulgarité à tous les étages, soeur putablack et sketchs de Kev Adams. Y a pas de quoi fanfaronner. Les langues ne se délient pas du tout sauf pour lécher des bottes or la période des études est celle par excellence de la soumission à toutes les modes et de la plus grande vulnérabilité et perméabilité. Cette université est un fief déclarée de la franc-maçonnerie la plus arriérée, est-ce qu’un seul de ces étudiants s’en est un jour ému? Tous les bâtiments sont dégueulasses, jalonnés d’affiches et de références à la gloire du gauchisme le plus doctrinaire mais aucune n’est déchirée, détournée ou dégradée. La vraie subversion consiste à s’attaquer à ce gauchisme automatique qui est soutenu par la plupart des notables, intellos et « gros porcs » qui y ont intérêt mais ça demande du courage et ça cause des ENNUIS. Cette université n’est qu’un avatar de ce gauchisme, on retrouve les mêmes exemples partout en France et dans le monde francophone.
« Ils sont en science dite dure. Physique, chimie, mathématiques. »
PaulHH, 1+1=vraiment 2, vous avez raison…
Ça manque de stickers « brûle ta fac ».