L’antilibéral est une petite catin

Il suffit de parler dix minutes avec ces gens-là pour l’apprendre, le modèle des mongaullo-souverainistes en particulier et des socialo-patriotes en général, c’est Poutine…

Leur rêve commun, c’est un souverain tout-puissant, maître chez lui, jamais empêché par ce qui pourrait ressembler à un premier amendement, capable de les envoyer, eux, quand ça lui chante, dans un camp de Sibérie ou du plateau des Millevaches, mais aussi, pour les mêmes raisons, de « protéger leurs emplois » en foutant les méchants valets du capitalisme international en prison…

Ça dénote une mentalité de pute, de petite salope amoureuse du souteneur qui la taloche, la fracasse à coups de ceinture mais la « protège », pense-t-elle.

Dans la vidéo qui suit, on voit Poutine humilier un Mittal local et l’obliger sous la menace implicite d’un emprisonnement à maintenir avec son argent des emplois inutiles et obsolètes… Il est à noter que les petites catins qui le trouvent couillu se trompent… Les petites frappes qui vivent de l’argent de leurs filles ne sont pas étouffées par le courage, ce sont des pleutres qui frappent les femmes, et Poutine ne fait que jouir de la supériorité que lui procure la souveraineté nationale, ce que même un petit pédé effrayé par son ombre pourrait faire et ferait d’ailleurs jusqu’à plus soif, après avoir gagné les élections dans un pays arriéré, protégé de la mondialisation.

La mondialisation libérale nous protège des souverainistes, de leurs ambitions de femelles et de leurs envies de coups de ceinture, on ne le dira jamais assez


Quand Poutine fracasse le Capitalisme-Libéral ! par DJAMELITO-UPR

 

30 réflexions sur « L’antilibéral est une petite catin »

  1. Nicolas

    Traiter les souverainistes de gagneuses énamourées qui travaillent pour payer des chaussures en croco à leur mac, c’est facile. Même si c’est vrai et si ça fait du bien et s’ils le méritent amplement.

    Mais ces emplois inutiles et pas rentables, on sait très bien qu’il y en a aussi dans les entreprises les mieux gérées, comme des gaspillages insensés, des idées à la Nimbus et autres conneries sidérantes. La première question n’est donc pas tant, je crois, celle d’une allocation des ressources bonne ou mauvaise que de savoir avec quel argent c’est fait : ce n’est pas la même chose de garder des emplois inutiles avec son argent et de le faire avec l’argent des autres. C’est toute le différence entre Mittal (dont les haut-fourneaux sont à l’arrêt depuis plusieurs années, les employés auraient peut-être pu commencer à chercher une solution de repli en se doutant que c’était mal barré) et Montebourg (qui veut garder indéfiniment, ou du moins jusqu’aux prochaines élections, ces emplois avec de l’argent qu’il devra voler – peu importe qu’on appelle ça impôt et que ce soit légal).

    Notons au passage que tout cela apparaît donc plus compliqué que la simple fable pour libéraux de première année d’une absence de régulation qui fonctionnerait comme la meilleure régulation possible sur fond d’une rationnalité absolue – et si possible concordante avec un mystérieux droit naturel – garante de l’excellence ipso facto du libéralisme.

    La question est donc de savoir ce qui pour les souverainistes justifie le vol. Car il faut bien noter que ces putes-là ne sucent ni n’écratent les cuisses, elles ne gagnent rien, elles se contentent de voir leur mac l’État comme une instance collective revêtue d’une légitimité magique (le droit) sur laquelle il faut faire du lobby pour qu’il vole les autres et leur donne le produit du vol, ou l’affecte selon leurs vues. Les mauvais esprits diront que la démocratie électorale a fait que le mac élu doit garder l’affection de ses filles sous son folklore un peu sadique qui leur donne des frissons de Belle de jour, les coquines.

    Or si les deux termes du vol (donner/affecter) reviennent en gros au même pour le volé, les souverainistes eux, y voient sincèrement une différence.

    Ils le justifient in fine par quoi ? par la théorie proudhonnienne de la puissance collective. Trois cent types peuvent lever l’obélisque de la Concorde en une journée, un seul type n’y arrivera pas en 300 jours d’efforts acharnés. Bref la collectivité est plus efficace, ou seule efficace, pour certaines tâches vues comme indispensables : construire des autoroutes, avoir une armée, fournir de la protection sociale… (Et ces âches sont indispensables dans la mesure où d’autres structures concurrentes les ont adoptées : une fédération de petits propriétaires libres ne résiste pas à une armée impériale, ou pas généralement.)

    De plus, ajoutent-ils, parce qu’ils sont Français, le cadre naturel et indépassable de ces efforts collectifs c’est la nation. On peut même dire qu’ils n’en imaginent pas d’autre. Pesanteurs historiques, formation aberrante de nos élites dans des grandes écoles administratives, jacobinisme préfiguré par l’absolutisme royal et même lointainement le modèle de l’Etat normand, organisation politique clanique pour ne pas dire mafieuse, poids de la maçonnerie dans les structures publiques, inceste perpétuel entre grandes entreprises et haute fonction publique… les causes sont multiples mais le résultat est là.

    D’ailleurs ceux de nos responsables qui se sont coulés avec cette mentalité dans les instances européennes y sont restés des souverainistes, seulement un peu plus larges.

    Et de fait, de ce point de vue, leur admiration pour Poutine est compréhensible : il a quand même une gueule de mac plus crédible que Hollandouille, qui six mois seulement après son élection commence à s’arrondir à force de bien bouffer et continue de bredouiller lamentablement des textes aussi pompeusement ridicules que mal appris.

    Or une gueule de mac plus crédible, c’est meilleur pour les affaires sur le trottoir.

    Et comme les sophismes économiques sont indéracinables et que la démocratie est notre régime politique, ce n’est pas près de changer (c’est d’ailleurs aussi une contradiction du libéralisme, cet attachement viscéral au régime qui peut le moins porter ses idées).

    1. j.ax

      ma femme étant russe force est de constater la plupart des Russes ont une très bonne opinion de Poutine et une très mauvaise des gens qu’il a mis au pas, notamment un certain nombre de ces voleurs appelés oligarques. La prédation du peuple russe initiée par les bolcheviques aura laissé des traces.

      1. XP Auteur de l’article

        Votre femme a peut-être raison.
        Mais ce dont on parle, ce n’est pas de Poutine, mais du Poutine admiré par les mongaullo-souverainistes.

        Ce n’est pas l’éventuel chasseur d’oligarques issus de la nomenklatura communiste, qu’ils ovationnent. C’est le type qui selon eux, expropirait Mittal.

        1. j.ax

          Elle va plus loin, elle dit que sans Poutine la Russie n’existerait plus. Et c’est peut-être vrai, comme il est vrai que De Gaulle a « sauvé la France », mais ce sont des phénomènes très exceptionnels en politique, or ces gens-là attendent toujours un sauveur… il est tragique d’ailleurs que les gens continuent d’encenser les politiques quels qu’ils soient, les politiques sont censés être là pour servir, point. Si plus de politiques se contentaient d’être des serviteurs humbles, honnêtes et compétents, il y aurait un plus grand vivier de sauveurs quand on a besoin d’eux.

          Non que cela ait le moindre rapport a priori avec Mittal, mais Poutine en a bien exproprié, ou fait exproprier quelques-uns, Khodorkovski par exemple, qui avait obtenu d’un Eltsine arrivant à peine à tenir un stylo la moitié des ressources pétrolières du pays (1/5e des réserves mondiales). C’est bien raconté dans le documentaire de la BBC Russian Godfathers qui se contente de montrer sans états d’âme.

  2. Paul Hodell-Hallite

    Admettons que le mantient d’une fonderie qui emploie 1700 personnes coûte au contribuable 10 millions, et que 8O% de ces 17OO ouvriers soient plus tard au chômage si elle ferme et que ce coût avoisine les 25 millions pour l’état (chiffres bidons, bien entendu).
    Il serait mathématiquement plus rentable de maintenir temporairement cette entreprise sous perfusion, plutôt que de maintenir une masse de chômeurs sous perfusion pour un coût encore plus élevé.
    Si la fièvre fait moins de mal que le choléra, mieux vaut choisir la fièvre… Seulement, n’y a-t-il pas chez les libéraux un dogmatisme comparable à celui des antilibéraux? Une croyance, certes plus proche des réalités, mais qui reste du domaine de la croyance « par principes »?
    Combien de libéraux, entre ces deux options, choisiraient la moins coûteuse et la plus efficace, et combien choisiraient d’agir « par principes » sans se soucier du coût et de l’efficacité réelle?

    1. XP Auteur de l’article

      Argument intéressant.

      Ceci-dit, à coùt égal, il vaut mieux un chomeur qu’un travailleur qui occupe un emploi inutile. Parce que le chomeur, on va lui chercher, iL va en principe chercher un emploi rentable, on entre ainsi dans un cercle vertueux, tandis que le travailleur inutile va tout faire pour le garder.

      Là où i y a vraiment du dogmatisme chez les libéraux, c’est qu’ils sont accrochés à la « valeur travail » comme de vulgaires marxistes.

      Ils devraient comprendre que même d’un point de vue moral, il est plus digne de survivre en ne travaillant pas que de bien vivre en occupant un emploi inutile. D’un point de vue libéral, toujours, l’allocation donnée au sans emploi relève de l’impôt négatif, et il a une vertu: permettre la destruction des emplois obsolètes.

      1. Paul Hodell-Hallite

        Bien sûr, mais à condition de considérer le chômeur dans sa définition originelle, c’est-à-dire comme un « actif temporairement sans emploi ». Quel pourcentage de la population de chômeurs a vraiment une chance de trouver un emploi? Certainement moins de 5O%. L’Europe manque d’emplois faiblements ou pas qualifiés, mais a un surplus énorme de gens qui ont ce profil. A écouter les libéraux, une abolition du smic permettrait de créer, d’un coup, des légions de travailleurs sans qualifications. Qu’une abolition du smic permette une baisse du chômage, peut-être, mais la demande n’est pas si forte que ça. De fait, cette population devrait être destinée à disparaître progressivement. La spécialisation, la robotisation, les délocalisations, la hausse spectaculaire de la productivité moyenne rend ces gens inaptes à exister seuls.
        L’état-providence a créé un boulet démographique énorme, qui en empêchera toute réforme. Que faire de ces gens? Leur verser une sorte de tribut payé par les sur-actifs qui les ont remplacés, en attendant qu’ils disparaissent tout seuls?
        Cette horde vote. Elle a vocation, elle aussi, à se « sentir utile ». A se croire « exploitée ». C’est ce qui la fait tenir debout.
        L’auto-régulation par la main invisible, c’est bien gentil, mais cela suppose que des millions de gens acceptent d’être inutiles, acceptent de vivre de ce qui est de la simple charité obligatoire, acceptent de disparaître progressivement, acceptent d’être obsolètes.
        La seule solution pour eux consiste à revenir en arrière, et ils le font. Ils votent.

        1. kalex

          Sauf qu’en maintenant artificiellement une activité économique qui devrait mourir, on paralyse le mécanisme de destruction créatrice. Non seulement aucune activité nouvelle ne viendra remplacer l’activité obsolète, mais cette activité, artificiellement gonflée d’argent public, en pénalisera d’autres. Ces dernières, pour peu qu’elles soient plus ou moins en concurrence avec l’activité subventionnée, ne pourront se permettre de dégager la marge nécessaire à leur survie. Il ne faudra pas longtemps avant qu’elles demandent, à leur tour, l’aide de l’Etat…

          Il faut savoir ce que l’ont veut : soit une politique économique dirigiste, soit une politique sociale. On peut avoir les deux, certes, mais ce n’est pas la même chose.

          1. Paul Hodell-Hallite

            Oui, oui, de la même manière qu’en maintenant artificiellement en vie une population qui devrait mourir, on paralyse le mécanisme de destruction créatrice.
            C’était un exemple… Peut-être pas le meilleur, sans doute. Je part du principe que les nouveaux chômeurs coûteront plus d’argent, directement et indirectement, que le maintient temporaire de l’entreprise via des subventions de l’état.
            Ce qui n’est certainement pas le cas, mais c’est une question technnique, ce qui n’était pas mon propos, j’ai juste pris un exemple pour illustrer un principe.

            1. kalex

              A mon sens, les deux exemples confondent deux notions très différentes : les individus et les entités. Si une entité meurt, les individus qui la composent restent vivants et peuvent s’agréger à de nouvelles entités.

              Qu’il y ait une phase transitoire de chômage (parfois très longue) pour les individus et qu’elle coûte de l’agent au système social, c’est un fait. Mais dire que le financement de cette phase coûte plus cher que le maintien de l’activité, en réalité personne ne peut le dire. Si, par miracle, l’Etat se révèle bon stratège et que l’aide apportée à l’activité se révèle temporaire, on peut l’envisager. A l’inverse, et permettez moi de dire que l’expérience me fait pencher pour cette hypothèse, l’Etat se trouve condamné à renflouer sans fin un bateau ivre, la solution parait beaucoup plus coûteuse. Et ce, sans même évoquer les coûts indirects pour la concurrence et l’innovation d’un tel « sauvetage ».

            2. Paul Hodell-Hallite

              C’est vrai.
              Il y a aussi un Génie de l’étatisme… Toutes les idéologies/stratégies étatistes ne peuvent fonctionner qu’a condition que l’état soye dirigé par des visionnaires, de fin stratèges, des prophètes ayant 50 ans de longueur d’avance, un bon-sens de maquignon, une radinerie exemplaire, une discipline personnelle incroyable, sachant s’entourer des meilleurs, sachant mettre de côté leur intérêt, sachant se retirer, faire reculer l’état si besoin est…
              Ce qui fait beaucoup de conditions…
              Ceux qui possèdent ces qualités vont dans le privé, et heureusement.

  3. Vladimir Vladimirovich

    @XP

    C’est etonnant votre commentaire. La Russie de Poutine est infiniment plus liberale que le Frankistan. Les business sont florissant. Le taux d’imposition sur les revenu est a 13%. La seule raison pour laquelle il est critique par nos petits journalistes est qu’il refuse de s’ecraser devant l’occident. Et pourquoi devrait il?

    Quand a Deripaska, c’est une pute du systeme qui a effectivement fait fortune de maniere sale et qui a l’epoque du film etait particulierement au crochet de Poutine, pour refinancer ses differends plantages financiers. Du coup, on lui a colle la besogne du figurant pour un petit numero populiste, a l’epoque ou la crise renforcait les communistes.

    Bref. Pas tout a fait ca

      1. Vladimir Vladimirovich

        Je ne connais pas vos amis de l’ED qui aclament Poutine, mais je vous assure que l’image qu’il fait paraitre est nettement plus variee que son petit numero socialo-populiste.

        Le meme est capable de declarer que « les investisseurs etrangers ont le droit de bien gagner leur vie en Russie », et de mettre en postes des hommes qui ont une position extremement liberale.

        Apres, peut etre que certaines personnes ont une vision un peu selective de l’info. Je veux bien l’imaginer

  4. XP Auteur de l’article

    Hors Sujet:les raisons pour lesquelles Depardieu avait le DEVOIR de quitter la France. Il aurait pu, en égoiste, rester en France, et dormir en bon bourgeois sur les 25% que lui laissent les socialistes, en se contentant de tourner un ou deux films par ans, et en passant le reste du temps dans des relais-chateaux. Il préfère se servir de son argent pour bâtir, investir, construire.

    Doté d’un solide sens paysan des affaires avec une préférence pour les placements sûrs comme la pierre, ­Gérard Depardieu, 64 ans, est aussi un entrepreneur très actif, notamment dans la bonne chère. Aux États-Unis, on pourrait le comparer à Robert De Niro, propriétaire d’un empire immobilier avec restaurants et hôtel à New York, mais aussi à Francis Ford ­Coppola pour la partie vignobles. Rien qu’en France, Depardieu emploie plus d’une centaine de personnes à travers une quinzaine de sociétés. Très discret, il publie rarement ses comptes annuels. À tel point qu’il est quasiment impossible d’évaluer avec précision le montant de sa fortune.
    • Restaurants de luxe

    À Paris, Rive gauche, près du Bon Marché, Depardieu possède un bar à vin Le Bien Décidé (3 salariés) où l’on s’attable devant de solides côtes de bœuf en dégustant ses vins angevins suivis de fromages affinés. Rive droite, sur une jolie place à deux pas de l’Opéra ­Garnier, Depardieu emploie 39 salariés dans La Fontaine Gaillon et l’Écaille de la Fontaine. Il y a pour associés ­Bernard Magrez et la société Pharaoh SA, de droit luxembourgeois, représentée par Roger ­Zannier, le roi du textile exilé en Suisse.

    • Petits commerces

    À Paris, la rue du Cherche-Midi pourrait être rebaptisée la rue Depardieu. Outre la poissonnerie Moby Dick au no 50, où il lui arrive d’officier en tablier derrière le comptoir, l’acteur féru du Japon et coprésident de l’Association des amateurs de saké a ouvert au no 110, une épicerie fine japonaise avec le groupe Issé.
    • Investissements dans le cinéma

    Comme Dany Boon et Jean Dujardin, Gérard Depardieu aime être coproducteur de ses films. Dès 1983, il a créé DD productions. Grâce à son agent Claire Blondel chez Artmedia, Depardieu possède par exemple 10% de son prochain film, L’homme qui rit, qui sortira le 26 décembre. Il peut ainsi tirer profit de la carrière des films via la cas­cade de droits dont le pourcentage sur les recettes, avant et après amortissement, les ventes DVD, télévision… Surtout, il se constitue un catalogue qu’il pourra revendre à un grand groupe (comme Pathé, EuropaCorp…) quand l’envie lui en prendra. DD productions loue aussi du matériel de tournage dont des caravanes loges et des cantines roulantes.
    • Vignobles

    Depuis la fin des années 1980, Depardieu investit tous azimuts dans la vigne. Outre le Château de ­Tigné en Anjou, il s’est associé avec le puissant Bernard Magrez dans la société Clé du Terroir. L’acteur possède des terres en Bourgogne, dans le Médoc et dans l’Hérault, mais aussi au Maghreb, en Europe de l’Est et en Amérique du Sud. Rien que des parcelles de qualité. Dans le lot de stars qui s’amusent à se lancer dans le vin, Depardieu fait partie des rares qui, tel Francis Cabrel, arrivent à en tirer profit.
    • Immobilier

    Comme Johnny Hallyday, Gérard Depardieu adore investir dans la pierre. Mais, contrairement au rocker, l’acteur inves­tit beaucoup en France. Dans le Val de Loire, il possède le château de Tigné. Dans les Yvelines, à l’ouest de la capitale, il possède la SCI La Maison bleue à ­Bougival. À Paris, outre les murs de certains commerces, il a acheté en 1994, pour 25 millions de francs payés comptant, le magnifique hôtel particulier du 95, rue du Cherche-Midi. En travaux, ce lieu doit devenir un hôtel chic. À Trouville, l’acteur a vendu à la fin de l’été à un couple de Parisiens sa splendide villa en cèdre rouge entourée d’arbres fruitiers et de pins centenaires. C’est pour aussitôt en cons­truire une autre, toujours sur les hauteurs de la ville. Dessinée par un cabinet d’architectes rennais, cette villa de 242 m2 sera entourée d’un immense terrain. À cela, il faut ajouter son nouveau pied-à-terre belge, à ­Néchin, à deux pas de la frontière française.
    • Objets d’art

    Discret collectionneur, Depardieu vend, de temps en temps, un tableau. En mai dernier, c’était Le Lézard aux plumes d’or, une grande gouache du peintre surréaliste Miro cédé à un Américain aux enchères chez Christie’s pour 1 million d’euros.
    • Motos

    Amateur de deux-roues, Depardieu a inauguré fin 2009, à Roissy-en-France (95), Les 2 Roues, l’une des plus grandes concessions Yamaha d’Europe (3000 m2) via sa SCI Carré d’As.

  5. Lounès

    Ce qui plaît dans cette fameuse vidéo de Poutine c’est que le personnage va au bout de sa posture de président et « prend toutes ses responsabilités » comme demandent souvent les profs (« il faut que l’Etat prenne ses responsabilités ») dans la mesure ou il venge par ce geste tout plein de petits souchiens de Russie de France et d’ailleurs qui vivent dans la terreur quotidienne de se faire virer et dans la terreur du monde de l’entreprise qui est un fachisme autrement plus virulent, impunissable et pervers que celui très modéré d’un sympathique autocrate slave.
    Paul-Hodell marque un point : en l’occurence la fin peut éventuellement justifier les moyens sans compter qu’en cette saison l’arrêt des revenus pour un Russe peut signifier la mort.
    Un ami de retour de Russie confirmait récemment l’idée que la Russie est une sorte de Far-East très anarcho-libéral ou des SUV roulent à 130 sur des périph à 6 voies autour de Moscou et ou l’on fout une paix royale aux entrepreneurs.

  6. UnOurs

    Ce qui plaît ici chez Poutine, que l’on soit « mongolo-souverainiste » ou non, c’est de voir un dirigeant qui met au pas ceux que l’on n’aime pas, parmi certains « mercuriens ». Sur la réalité de cette mise au pas (qui me semble très intelligemment réalisée et avec balance), je n’en parlerai pas ici.

    En fait, ce qu’il faudrait vraiment analyser ce sont les ressorts psychologiques qui ceux qui n’aiment pas spontanément ce genre de spectacles, de ceux qui n’aiment pas voir un des siens l’emporter sur un des leurs?
    Il y a là comme quelque chose d’anti-naturel.

    Ah, et sur les impôts, je crois (je peux me tromper) qu’il y a en Russie une « flat tax » très raisonnable et plutôt équitable, ce qui en fait un pays objectivement plus libéral que la nation-suzeraine des atlantolâtres dont les impôts sont (je crois toujours) plus élevés, inégalitaires (notamment pour la classe moyenne) et perçus selon des modalités très « ancien-régime » (comme par exemple le fisc américain qui poursuit ses citoyens installés depuis longtemps et même toujours à l’étranger, quasi considérés comme des « sujets »; ce qui fait qu’un bon nombre d’entre eux se résolvent finalement à abandonner leur citoyenneté américaine).

    P.S: sur le montant des impôts, au-delà de 25%, la fraude ou l’évasion deviennent un devoir civique envers les siens.

    1. XP Auteur de l’article

      « sur le montant des impôts, au-delà de 25%, la fraude ou l’évasion deviennent un devoir civique envers les siens. »

      Excelllentissime, je vous le pique!

      J’ajoute que c’était en gros l’avis du GdG, l’idole des mongaullo-souverainistes, lequel disait qu’au delà de 30%, c’est de la spoliation.

  7. UnOurs

    …et dans la terreur du monde de l’entreprise qui est un fachisme autrement plus virulent, impunissable et pervers que celui très modéré d’un sympathique autocrate slave…
    ++++++++++++++++++++++++++++++++

    Pasolini disait, dans cet esprit, un truc assez similaire sur le fascisme italien (truc de surface n’ayant jamais vraiment bloqué les reflexes normaux d’une société fonctionnellement libre) opposé au monde « libéral », bien plus subtil et profond dans la coercition, donc au final pas libéral du tout, sauf en surface.

    « Le centralisme fasciste n’a jamais réussi à faire ce qu’a fait le centralisme de la société de consommation. Le fascisme proposait un modèle, réactionnaire et monumental, qui est toutefois resté lettre morte. Les différentes cultures particulières (paysanne, prolétaire, ouvrière) ont continué à se conformer à leurs propres modèles antiques : la répression se limitait à obtenir des paysans, des prolétaires ou des ouvriers leur adhésion verbale. Aujourd’hui, en revanche, l’adhésion aux modèles imposés par le Centre est totale et sans conditions. Les modèles culturels réels sont reniés. L’abjuration est accomplie. On peut donc affirmer que la « tolérance » de l’idéologie hédoniste, défendue par le nouveau pouvoir, est la plus terrible des répressions de l’histoire humaine. Comment a-t-on pu exercer pareille répression ? A partir de deux révolutions, à l’intérieur de l’organisation bourgeoise : la révolution des infrastructures et la révolution du système des informations. Les routes, la motorisation, etc. ont désormais uni étroitement la périphérie au Centre en abolissant toute distance matérielle. Mais la révolution du système des informations a été plus radicale encore et décisive. Via la télévision, le Centre a assimilé, sur son modèle, le pays entier, ce pays qui était si contrasté et riche de cultures originales. Une œuvre d’homologation, destructrice de toute authenticité, a commencé. Le Centre a imposé – comme je disais – ses modèles : ces modèles sont ceux voulus par la nouvelle industrialisation, qui ne se contente plus de « l’homme-consommateur », mais qui prétend que les idéologies différentes de l’idéologie hédoniste de la consommation ne sont plus concevables. Un hédonisme néo-laïc, aveugle et oublieux de toutes les valeurs humanistes, aveugle et étranger aux sciences humaines. (Ecrits corsaires, 1973) »

  8. UnOurs

    C’est clair qu’un état qui fonctionne bien n’a pas besoin d’un impôt de plus de 30%.
    Que le gars soit riche ou non, c’est pas la question, lui prendre les 3/4 de son revenu, c’est un racket que même la pire des mafias n’oserait pas.

  9. UnOurs

    Je note aussi que c’est le monde prétendumment libéral qui est en train d’imposer un système qui rend impossible l’échange d’argent entre particuliers sans l’intermédiaire d’une banque. Que, dans des pays dits « libéraux » (en fait, ce mot n’est là que pour masquer un étagement d’oligarchies) il devienne impossible à des particuliers de procéder à des achats d’une certaine importance en cash, c’est juste une abomination.

  10. Grant

    9. Une prolifération de lois, et la perte de liberté qui en résulte, sont un signe, directement proportionnel, de maladie spirituelle dans une nation.

    33. La compassion inter-raciale est contraire aux lois de la Nature et, par conséquent, suicidaire. Si un loup intercédait pour protéger un agneau d’un lion, il serait tué. Aujourd’hui, nous observons l’homme blanc être si lourdement imposé qu’il ne peut plus se permettre d’avoir des enfants. Les impôts sont levés pour subvenir aux besoins alimentaires de dizaines de millions de non-Blancs, dont beaucoup demandent les dernières femmes blanches pour partenaires de reproduction. Or l’homme est soumis aux Lois de la Nature.

    43. Choisissez et jugez vos chefs, ou gardiens, ainsi : ceux qui cherchent sans cesse à réduire le pouvoir du gouvernement, ont bon coeur et bonne conscience. Ceux qui cherchent à augmenter le pouvoir du gouvernement sont de vils tyrans.

    47. La façon la plus simple de décrire une démocratie est celle-ci : trois personnes forment un gouvernement, chacune ayant une voix. Puis, deux d’entre eux se votent le droit de voler les biens du troisième.

    50. A une démocratie succède toujours un homme fort… que certains appellent dictateur. C’est le seul moyen de restaurer l’ordre dans le chaos causé par la démocratie

    77. Une nation avec une aristocratie d’argent, d’avocats et de marchands, deviendra une tyrannie.

    78. La façon la plus simple de décrire un système usuraire, centrée sur la banque, est la suivante : les banquiers demandent la propriété de la Nation comme caution pour leurs prêts. Avec les intérêts, d’avantage d’argent leur est donné qu’il n’en ont créé avec les prêts. Donc, finalement, les banquiers contrôlent la Nation.

    88. Voici les Signes incontestables que la Nation est mourante. Si vous observez l’un d’entre eux, vos gardiens sont des traîtres :

    1) Métissage et destruction de la race fondatrice.
    2) Destruction des unités familiales.
    3) Oppression fiscale.
    4) Corruption du Droit.
    5) Persécution et répression contre ceux qui mettent en garde la Nation contre ses erreurs.
    6) Immoralité : drogues, ivrognerie, etc.
    7) Infanticide (aujourd’hui appelé avortement).
    8) Destruction de la valeur de l’argent (inflation et usure).
    9) Etrangers dans le pays, culture étrangère.
    10) Matérialisme.
    11) Guerres à l’étranger.
    12) Gardiens (chefs) qui recherchent les richesses et la gloire.
    13) Homosexualité.
    14) Religion non-basée sur la Loi Naturelle.

    http://shumuleforever.blogspot.ch/2010/02/les-88-preceptes-de-david-lane.html

    1. nathan

      Une nation qui fait des guerres à l’étranger est une nation décadente?? Je n’aimerai pas entrer dans le cloitre infect qui vous sert d’esprit.
      Et dire qu’après les gens comme vous donnnent des certificats de décadence.

  11. nathan

    Désolé d’y revenir, mais je ne trouvais plus le temps et j’avais fini par oublier.

    Dire que la Russie est un pays libéral parce que le taux d’imposition y est faible et les entravec à l’entreprise quasi-nulle, c’est quand même d’une sacrée paresse intellectuelle.
    La Russie n’est pas un pays libéral parce que la culture qui y règne fait de l’exécutif celui qui tire les ficelles du pays, dans les faits, et surtout dans les consciences.
    En revanche, les USA et la Grande-Bretagne sont des pays libéraux parce que dans les faits et dans les consciences, l’exécutif ne représente qu’un pouvoir comme un autre, et ce même si ces pays peuvent avoir des taux de taxations plus exigeants, ce n’est tout simplement pas le même sujet.
    Cela se voit particulièrement dans le fait que les entreprises d’exploitations pétrolières et de gaz, point central de la politique étrangère russe, sont elles des entreprises d’état.

  12. nathan

    Par ailleurs, ce texte entre autres choses, a grandement contribué à apporter de réponse à une question auquel je n’arrivai pas à trouver beaucoup de signification: pourquoi diable les maurassiens pensent-ils en tout point comme des républicains de droite, sur à peu près tous les sujets? (Dom-tom, assimilation, réussites pour tous, etc…).
    Je pense tenir une piste: la populace aime l’Etat, elle aime ce pouvoir supérieur qui la rassure et qui lui permet d’oublier les lourdes responsabilités et les innombrables défis que lui imposent sa présence sur terre. Que cet Etat ait la forme d’une démocratie ou d’une monarchie n’a pas grande importance à ses yeux. Historiquement, c’était très souvent l’aristocratie qui cherchait à amoindrir le pouvoir royal, et la plèbe qui le chérissait. D’ailleurs en 1789, les gueux chérissaient le roi, son renversement vient des bourgeois et des idéalistes.

    On a trop tendance à opposer démocratie comme le système des médiocres, et la monarchie comme celui des élites, mais si cela a du vrai, les choses sont comme toujours beaucoup plus complexes. Un roi au pouvoir aurait tout intérêt à se faire aimer du peuple et à mettre des batons dans les roues aux meilleurs d’entre nous. Le système parfait n’existe pas et n’existera jamais, juste une éternelle où participent aussi le ressentiment populacier et cet insupportable vice humain qui consiste à vouloir donner une explication et un sens à tout. Ces deux forces sont actuellement en haut de l’échelle, mais comme toujours elles finiront par s’effondrer pour laisser place à autre chose, jusqu’à que leurs tour revienne.

    Cela confirme une autre de mes intuitions: la pensée contre-révolutionnaire est aussi stupide que la pensée révolutionnaire.

  13. nathan

    Et pour finir, la « diabolisation » dont font preuve les médias du Frankistan à l’égard de la Russie me font rudement penser aux relations entre les gauchistes et les mongaulo-souverainistes. Les relations sont tendues beaucoup plus sur des sujets particuliers que sur un véritable désaccord de fond, l’un est l’autre sachant très bien qu’ils sont beaucoup proches l’un de l’autre que des libéraux, même quand ceux-ci ont les mêmes opinions qu’eux sur les sujets de sociétés.
    La relation avec les USA est à peu près l’exacte inverse, à savoir qu’il y a en ce moment de grandes convergences factuelles, mais un profond désaccord de fond qui saura toujours sortir au bon moment.

    Pour le moment, la France trouve parfaitement son compte avec l’UE et l’OTAN, donc malmener la Russie va de soi étant donné la guerre d’influence que livre Poutine avec les USA et l’Allemagne en Europe de l’est, au moyen-orient et dans le Caucase. Mais dès l’instant où le président n’était pas noir et était républicain, et qu’en plus les intérêts n’étaient pas convergents, on a vu et on voit encore toute la haine et le fiel dont la société française est capable.

    Dès lors que la zone euro obligera le Frankistan à remettre en cause son modèle social, il se remettra le plus naturellement du monde à redevenir russophile et serbophile, ainsi que germanophobe et antiaméricain.

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