Barbarin, tu sais que c’est un putain de rouge, mec

C’en est trop, un courageux évêque a dressé ses petits poings contre la marche du siècle, pour s’opposer au terrifiant mariage gay. Il n’aura pas manquer pour faire ressentir toute la gravité de la situation d’associer dans la même phrase l’homosexualité à la « polygamie », « l’inceste », la « zoophilie » et « l’alienophilie ». Tout plein de pratiques horribles, décrites avec un luxe de détails dans les versions non expurgées de la Bible, qui auront conduites la cité de Sodome à la destruction, comme chacun le sait.

Le mariage gay conduirait à une grave « rupture de civilisation »… Tout cela parce que quelques milliers d’homosexuels vont s’épousailler sur du Lady Gaga suite à un effet d’aubaine. Au bout de quelques temps sans doute que beaucoup moins d’entre-eux franchiront le pas. Premièrement parce que le mariage c’est chiant. Et deuxièmement parce que les homosexuels n’auront plus l’impression de s’affranchir d’un interdit. Ce qui reste la principale motivation de leur démarche avec la quête d’égalité telle que décrite par Tocqueville.

Barbarin veut nous faire croire que quelques unions maritales marginales constitue une rupture de civilisation, mais que la présence de millions d’immigrés sur notre sol n’en constitue pas. Deux personnes de sexe identique devant un maire c’est la porte ouverte à la barbarie. Mais l’immigration de masse de populations aux mœurs très éloignées des nôtres c’est juste de l’accueil chrétien de l’Autre. Merveilleux. L’Eglise a d’étranges priorités…

Si on suit en fil rouge la ligne temporel/spirituel, le mariage ne devrait pas être plus du ressort de l’Eglise que ne l’est l’immigration. Le mariage est entré tardivement dans le périmètre de l’Eglise. Longtemps elle a eu une répulsion à s’occuper des affaires maritales. Les prêtres se contentaient alors de bénir l’union, comme des prêtres bénissaient des maisons, des troupeaux, des navires, ou que sais-je. Le sacrement du mariage avec sa cérémonie est apparu dans la seconde partie du Moyen-Age. Et encore c’est le seul sacrement où les époux sont les ministres du culte, tandis que le prêtre agit comme une sorte de grand témoin. C’est pourquoi le mariage religieux n’existe pas. Il s’agit d’une union, avec échanges d’engagements et de serments, comme on le fait dans les contrats, en prenant à témoin Dieu. Un mariage même à l’église est une affaire juridique, contractuelle, comme la vente d’une vache. C’est pourquoi les témoins sont nécessaires, ils permettent d’apporter la preuve que l’accord a bien eu lieu.
Le mariage est la reconnaissance par une communauté de l’union de personnes. C’est une affaire laïque, profane. Au mieux les prêtres peuvent dire que leur dieu ne veut pas de l’union de deux personnes du même sexe, et qu’elle ne peut donc pas être bénie par lui, ni donc logiquement avoir lieu dans une église. Mais rien de plus.
L’Eglise, si on suit ce fil rouge, aurait plus de raisons d’être hostile à l’immigration, parce que cela finit par des églises en flamme. Si cela n’est pas le cas c’est qu’elle est infiltrée par des communistes et des crypto-musulmans, comme ce Barbarin.

Au-delà de cela, la délégitimation du mariage étatique est une excellente chose. Chacun peut remettre en cause le rôle de l’Etat en tant qu’autorité morale.

Plus largement le mariage est devenu la manière qu’ont les femmes de profiter financièrement des hommes par l’attribution d’une rente à vie. La conception ancienne du mariage est très nuisible aux hommes dans une société qui n’a plus rien à voir avec celle de nos grand-parents, parce que les obligations masculines se sont accrues, tandis que les obligations féminines ont quasi disparues. La délégitimation du mariage va dans le sens d’unions non officielles dont les hommes sortent gagnants. Il leur reste juste à comprendre que vivre en concubinage n’est pas non plus une bonne idée, parce que les obligations du mariage sont petit à petit en train de se reporter sur les concubins.

36 réflexions sur « Barbarin, tu sais que c’est un putain de rouge, mec »

  1. RG de Severac

    Ça, c’est culotté.
    Je ne sais pas si je dois dire Bravo.
    Seul point où je n’ai pas de doute : l’aveuglement du haut-clergé relativement à l’invasion musulmane (sous prétexte qu’ils « croient » en Dieu).

  2. daredevil

    Amusant Ivane disait à peu près la même chose que vous.
    Seulement l’Église est dans son rôle quand elle soutient la venue de personnes pauvres cherchant une meilleure situation et qu’elle s’oppose au mariage « homosexuel ». L’immigration massive ça concerne César et il n’a qu’à faire son travail.

    Le mariage homosexuel butte sur la différence sexuelle et sur la procréation puisque le mariage est avant tout fait autour ou pour l’enfant. Pourquoi empêche-t-on les frères et sœurs de se marier sinon ?

    1. XP

      On peut voir ça comme ça.

      Mais on peut dire aussi que le role de l’Eglise, c’est de ne pas pécher contre l’Esprit. Ce qu’ele fait quand elle accorde une importence disproportionnée à cette histoire de mariage et aucune (ou presque) au remplacement des populations.

    2. Vae Victis Auteur de l’article

      Le mariage n’est pas plus du ressort de l’Eglise que ne l’est l’immigration. Le mariage est entré tardivement dans le périmètre de l’Eglise, longtemps elle a eu une répulsion à s’en occuper. Pendant fort longtemps les prêtres se contentaient de bénir l’union, comme des prêtres bénissaient des maisons, des troupeaux, ou que sais-je. Le sacrement du mariage avec sa cérémonie est apparu au cours du XIIIème siècle, je crois. Et encore c’est le seul sacrement où les époux sont officiellement les ministres du culte, tandis que le prêtre agit comme une sorte de grand témoin. C’est pourquoi le mariage religieux n’existe pas. Il s’agit d’une union, avec échanges d’engagements et de serments, comme on le fait dans les contrats, devant la divinité. C’est une affaire juridique, contractuelle, comme la vente d’une vache. C’est pourquoi les témoins sont nécessaires, ils permettent d’apporter la preuve que l’accord a bien eu lieu.

      Le mariage est la reconnaissance par une communauté de l’union de personnes. C’est une affaire laïque, profane. Au mieux les prêtres peuvent dire que leur dieu ne veut pas de l’union de deux personnes du même sexe, et qu’elle ne peut donc pas être bénie par lui, ni donc logiquement avoir lieu dans une église. Mais rien de plus.

      L’Eglise aurait si on suit cette ligne temporel/spirituel plus de raisons d’être hostile à l’immigration. Parce que cela finit par des églises en flamme. Si cela n’est pas le cas c’est qu’elle est infiltrée par des cocos et des crypto-musulmans.

      1. Il Sorpasso

        Si on se base sur la logique du contrat, l’Eglise catholique n’a pas signé de contrat avec l’Etat au sujet de l’immigration. Mais elle l’a fait à propos du mariage. L’Etat est en train de bafouer ce contrat. L’Eglise a donc tout à fait son mot à dire.

        1. Vae Victis Auteur de l’article

          Il serait tant que ni l’Eglise ni l’Etat ne puisse se substituer aux individus pour s’engager envers d’autres personnes.

          J’aime bien la conception américaine du mariage, du moins celle qui a cours dans certains Etats, où n’importe qui avec une licence délivré par l’Etat devient un représentant de celui-ci, et devient apte à acter qu’un mariage a eu lieu. Ce devrait être cela un mariage. Des gens qui décident de s’unir devant le représentant de leur choix, qu’il soit catholique, musulman, hindouiste, raëlien, athée, païen, mithaïste, croyant aux dieux de Battlestar Galactica, de Dune ou du Trône de fer, et qui prend acte pour l’Etat qu’un mariage a eu lieu.

            1. Vae Victis Auteur de l’article

              C’est une question intéressante pour les hommes gays. Si chaque père l’a un week-end sur deux, où le gamin sera-t-il le reste du temps ? 😀

          1. Aquinus

            Vous savez très bien que l’on touche là au coeur de toute civilisation: qu’est-ce que la famille, comment s’opère un héritage, quels sont les droits et devoirs des parents sur les enfants, des tiers sur ces enfants, des époux entre eux, etc, etc… il est bien beau de dire que chacun s’organisera et passera le contrat qui lui plaira, dans la réalité vous savez fort bien que ça n’a aucun sens pour 90% des gens et qu’ils finiront inévitablement par se trouver une communauté avec des règles culturelles et des tabous sur toutes ces questions, règles qu’ils s’empresseront de suivre afin d’éviter le chaos le plus complet.

            1. nicolasbruno

              Oui. Et il me semble que dans la société laique et de moins en moins attachée à la chrétienté qu’est la notre, que le mariage civil reste un pilier de ce qui fait encore une nation. C’est en fait le double du mariage chrétien sans les oripeaux devenus « politiquement incorrects ». En réalité, les Français se marient à la mairie, comme s’ils se mariaient à l’église, car c’est un moment fondamental de leur vie de chrétien, même s’ils ne vont plus à la messe.
              Donc l’impression que ce qu’ecrivent Blueberry ou Vae Victis est presque plus « libéral » encore que ce qu’ecrit Kaplan. De ce point de vue, je rejoins beaucoup plus ce qu’en pense RObert Marchenoir.
              Qui a répondu sur le sujet bien avant la publication dans Causeur: http://ordrespontane.blogspot.com/2012/08/reprivatiser-nos-vies.html#comment-form

            2. Blueberry

              Ah ben je n’avais pas vu que Kaplan avait déjà publié ça ailleurs et qu’on lui avait déjà répondu (notamment Nicomaque) très bien.

              Cela aurait pu m’éviter un post…

              Sinon, j’observe juste que c’est précisément la partie contrat du mariage qui ne fait pas recette aujourd’hui. On ne va pas (ou plus) à la mairie comme à l’église. Après, je présume que cela dépend des régions ou des milieux sociaux, mais la désaffection me semble générale. On va à la mairie parce que c’est la loi. Le fait de voir se développer des « cérémonies laïques » en dehors de l’enceinte de la mairie me semble assez significatif de ce que les futurs mariés attendent de leur mariage. C’est à dire du cérémonial, du sens et peut-être même, parfois, l’impression que leur union les dépasse, qu’elle s’inscrit dans quelque chose de plus grand qu’eux.

              On en revient toujours à là pour moi.

  3. Vae Victis Auteur de l’article

    Ce qui est le plus urgent aujourd’hui ce n’est pas de définir la famille, c’est de s’éloigner le plus possible de l’islam et de créer des points de fixation de la détestation. Accepter des mariages gay, de notre côté ça nous coûte rien, ce sera marginal, mais ça renforce les haines de leur côté, et cela rend la cohabitation encore plus difficile.

    1. Aquinus

      On peut le voir comme ça, sur la forme je suis assez d’accord que le mariage gay en soi est anecdotique. Néanmoins il va accélérer l’écroulement des lambeaux de ce qui tient de notre vieil ordre patriarcal. Les légistes sont déjà en train de revoir tout le principe de filiation, ce qui s’avère être un immense bordel. Ils manient de la dynamite et ils le savent, j’en discutais encore récemment avec un magistrat et derrière, on va graduellement tirer toute la pelote – héritage, enfants ayant 3, 4 et plus de parents au gré des familles décomposées, luttes acharnées entre homme(s) et femme(s) autour de la garde et des droits des enfants, bordel administratif sans nom, etc…

      Il est en outre bien évident qu’une porte s’ouvre pour que le droit musulman, polygamie en tête, vienne faire son nid au sein même de la législature républicaine. Je crois qu’on s’oriente plutôt vers ça, une sorte de communautarisme législatif contrôlé par l’Etat. Alors certes on peut s’en réjouir si cela débouchait sur un communautarisme indigène renforcé et qui entame un bras de fer avec le dit Etat. J’ai cependant quelques doutes, ce qui sera valable pour « eux » ne le sera pas pour nous, qui serons sommés de nous diluer avec le reste des zombies néo-occidentaux dans la perte de tout, jusqu’à ne plus savoir ce que veulent dire les mots « père », « mère », « fils », « fille », « frère » et « soeur ».

      Hank y verra là encore un désir d’Afrique: dans certains villages africains, tout est tellement indifférencié que l’on ne sait plus très bien qui est parent de qui, puisque c’est tout le village qui élève les enfants. Il existe même certains dialectes où les mots « frère » et « cousin » sont identiques…

      1. Nicolas

        Euh ce qui reste du vieil ordre, c’est pas justement ce qui nous a menés là où nous en sommes en remarquablement peu de temps ?

        On peut effectivement imaginer que l’idéal serait de revenir en arrière, de renouer les choses là où elles ont foiré, de les empêcher de foirer, etc. En un sens je suis bien d’accord.

        Mais l’ennui avec la tradition, c’est justement que sa principale caractéristique est de ne pas pouvoir être renouée quand elle a été rompue.

        Nous sommes enfermés dans un bocal social et politique. Ce bocal est sur une étagère et on y crève. Le couvercle s’appelle Etat, loi, code civil, église, mariage, bref toutes nos institutions très belles en théorie mais qui ont déraillé et jouent maintenant contre nous, en proie à un universalisme dévoyé. Qu’est-ce qui peut arriver de mieux que ce qui agite le bocal, le pousse, voire menace de faire tomber l’étagère ?

        Quand quelqu’un comme Barbarin, qui n’hésite pas à citer le Coran le doigt en l’air, archevêque de l’une des villes dont les banlieues sont les plus tranquillement envahies, grand défenseur de tout ce que l’Eglise compte de pourri, immigrationiste et plein de sollicitude pour la diversité qui s’affiche dans toutes ses églises et dont il farcit la tête de tous ses enfants du catéchisme s’oppose à quelque chose, il faut sérieusement se demander si un premier mouvement d’adhésion à ce qu’il dit est bien avisé.

        Défendre la civilisation, est-ce défendre ce que promeut habituellement Barbarin ? Ce que promeuvent habituellement, à longueur d’année, la plupart des évêques français ?

        Refuser que la société fasse sa place à la pure subjectivité dans certains domaines comme le mariage, c’est bien dans une société qui vous favorise, vous conforte, et qu’il faut à ce titre étayer autant que possible. Mais sommes-nous encore dans une telle société ? Au profit de qui joue aujourd’hui l’ordre social qu’il s’agirait ici de conserver ?

        (PS1 : je comprends mal que le sort de petits adoptés haïtiens ou africains achetés par des couples homos émeuve tant que cela les foules. Moi le sort des négrillons, hein… et s’ils utilisent les techniques de procréation médicalement assistés, on sait très bien qu’ils choisiront statistiquement plus des petits nenfants blonds dans des catalogues de gamètes scandinaves.)

        (PS 2 : j’ai toujours soupçonné que les unions incestueuses divines et royales antiques avaient fait plus pour l’interdiction des mariages entre frères et soeurs par les religions monothéistes qu’une consanguinité qui, si elle peut donner naissance à des enfants tarés, est assez loin des délires édifiés sur ce point au XIXe siècle et qui imprègnent encore les représentations. Souvenons-nous d’une des plus belles bourdes de Sarkozy, qui avait expliqué que sans immigration les Français risquaient la consanguinité…)

        1. kobus van cleef

          le corrolaire de cette afirmation sarkoziste « sans immigris , les vronzais risquent la consanguinité » pourrait être
          1 – c’est pourquoi j’ai répudié carla pour faire un gosse à nafissatou
          2 – et d’ailleurs , la vronze soucharde va aussi donner des gênes pour mélanger ceusses de l’immigrie

          à ce propos, ma femme , dont le boulot touche un peu à tout , génétique, tératologie, pédiatrie , soutient que c’est au magrehb que le taux de consanguinité est le plus fort….
          comme dans ces pays là , on n’avorte pas….
          je vous fait pas de dessins…

  4. vlad tepes

    Vae, les musulmans ont voté à 93% pour le parti qui va mettre en oeuvre cette horreur, s’ils étaient aussi dérangés que ça par la chose, ça se verrait un peu plus dans les votes quand même. Vous avez une grosse tendance à oublier les fondamentaux de l’islam sur le coup, dont l’essence est quand même de ne développer aucun précept moral et de ne veiller qu’à, sinon l’expansion, au fait que l’oumma ne soit pas égratignée. Ils se ficheront totalement que des fds s’abaissent à ce point tant qu’ils continueront à recevoir des visas, des régularisations et autre. Surtout si le pouvoir continue à autant relativiser le fait qu’ils sont les auteurs de la quasi totalité des agressions sur les homo.

    1. Vae Victis Auteur de l’article

      Premièrement je ne cautionne pas le terme s’abaisser. Nous ne nous abaissons pas. Je dirai plutôt qu’on laisse de la place à la fantaisie.

      Deuxièmement la gauche souffre en ce moment. On s’invective violemment dans ses rangs et ce n’est que le tout début. On peut penser que les futurs partis sortiront de cette division.

      Il se peut qu’un jour on vitrifie toute ces régions du monde parce qu’ils auront fait du mal à un Juif, à une femme ou un gay, ou plus probablement une femme juive lesbienne et handicapée. ^^

    2. Nicolas

      « Vae, les musulmans ont voté à 93% pour le parti qui va mettre en oeuvre cette horreur »

      Vous êtes vraiment, vraiment, vraiment sûr que c’est cette question qui a été déterminante dans leur démarche ?

      Non, parce que les socialistes ont aussi promis de fermer Fessenheim. Peut-être que les muzs sont écolos, finalement…

      Ou alors ils ont tous des livrets A pleins et ils ont voté pour le doublement du plafond de dépôt. Peut-être. Sait-on jamais.

      Ou alors c’est la proposition d’inscrire la laïcité dans la constitution qui les a séduits, en vrais fils de Jules Ferry intégrés au destin républicain-national, c’est la version Soral, ça.

      Ou enfin ils font juste comme la majorité des autres électeurs et votent sur des impressions vagues, des habitudes, des slogans parfois, des stéréotypes, sans jamais rien lire des programmes. La plupart des segments en lesquels ont peut découper l’électorat vote de manière remarquablement prévisible : vous pouvez attacher une chèvre à un piquet avec la bonne pancarte au cou, ils voteront pour la chèvre. C’est leur manière à eux d’être choux. Les muzs ne font pas exception, du moins pour ceux qui votent.

      1. vlad tepes

        A mon avis, ils ont mal compris ce qu’était Fessenheim. Non seulement ils devaient croire en sa réouverture, mais en plus les consonnances germaniques du site ont du leur faire rêver à des projets industriels plus gazeux que nucléaires^^

        1. Nicolas

          Ah Vlad ! et moi qui rêve toujours que pour clore définitivement certaine querelle historique, on procède à une simple expérience sur environ six millions de cobayes pour enfin savoir la vérité de la possibilité de ce qu’on nous affirme ou de ce qu’on nous nie. Les musulmans devraient se méfier. Ils sont officiellement combien en France ? à peu près, non ? Oui. L’expérience, il n’y a que ça de vrai.

      2. Gil

        Votre comm est très drôle, Nicolas, m’enfin, quand on en est à 90 ou 95 % d’une catégorie (les muzz, ou les immigrés, sont-ils une catégorie ?), del’Arabe CSP+ à la racaille, du dealer au chirurgien, on ne peut plus parler d’impressions vagues ou de slogans… c’est le paradoxe, la partie la plus con de la population est celle qui vote le plus rationnellement; la gauche a parfaitement ciblé son public, et ce public a farpaitement compris.

        1. Nicolas

          Si justement. Si les musulmans lisaient les programmes, ils se répartiraient autrement, ils voteraient selon leurs intérêts, qui sont divers, même en tant qu’ils sont musulmans (et il resterait à prouver qu’ils ne voteraient qu’en fonction de leur religion). Là ils votent par automatisme, et parce que leurs « leaders » sont vendus aux socialistes et rabâchent les mêmes antiennes d’une élection sur l’autre sans que personne au sein même des musulmans ne leur porte la moindre contradiction ou incite seulement à réfléchir.

          1. vlad tepes

            Exactement, donc pour le musulman moyen, seul importe qu’on ne mette pas en péril sa communauté. L’islam pensant clanique et pas en cheminement individuel, on peut donc logiquement en conclure que les musulmans de France préfèrerons toujours un dégénéré homosexuel communautariste gay qui leur ouvre la porte et les brosse dans le sens du poil qu’un fds du genre ultra-patriarcal qui veut leur rentrer dans le lard.

            Oui, je persiste et signe en disant que si l’islam s’opposait réellement au mariage des gays pour des raisons de précepts moraux universels, il n’y aurait jamais eu 93% à la gauche, le fait que les musulmans se basent sur l’avis de quelques têtes pensantes de leur communauté ne fait que renforcer ma position.

            1. Nicolas

              Bien sûr que si. Je vais le dire plus simplement puisque vous faites semblant de ne pas comprendre : ils ont voté pour ceux qui leur filent du fric, c’est tout. Le PS pourrait faire des petits mickeys à tête de Mahomet toute la sainte journée, les muzs continueraient à voter PS.

            2. vlad tepes

              « ils ont voté pour ceux qui leur filent du fric, c’est tout. »

              Oui, ils ont voté pour ceux qui favorisent le plus leur communauté, peu importe la façon.

              « Le PS pourrait faire des petits mickeys à tête de Mahomet toute la sainte journée, les muzs continueraient à voter PS. »

              Exactement, parce que dans le contexte x à l’endroit y, l’islam n’est pas menacé par des caricatures ou par des mariages de gays mais par l’anti-immigrationnisme et les coupes budgétaires.

              Et c’est moi qui fait semblant de ne pas comprendre?

  5. Gil

    « Si les musulmans lisaient les programmes, ils se répartiraient autrement, ils voteraient selon leurs intérêts, qui sont divers, même en tant qu’ils sont musulmans » (Nico)

    Oui, à 100 % – mais :

    « Exactement, donc pour le musulman moyen, seul importe qu’on ne mette pas en péril sa communauté » (Vlado)

    C’est en gros ce que j’aurais répondu, ou quelque chose du genre : la communauté est plus importante pour le muzz que sa catégorie sp, ou son « segment » comme vous disiez plus haut. En fait on compare des choses pas comparables (communautés, segments socio-pro et intérêts écos), d’où le quiproquo.

    Mais fondamentalement, ce jeune con albano-gay de Vlad a raison. Même si Nicolas n’a pas tort, en fait. N’oubliez pas de m’envoyer vos chèques pour avoir si brillament résolu le conflit et vous avoir jeté des fleurs.

    1. vlad tepes

      Tu te permets d’insulter les basques catalan poilu?^^

      Oui, Nicolas et moi disons en fait exactement la même chose, les divergences portant uniquement sur le mécanisme.

      Bref, pour résumer, accorder de tels droits à ces dégénérés n’embêtera pas le moins du monde les muzz^^

  6. Vae Victis Auteur de l’article

    Vous n’avez pas compris ce que je voulais dire. Les muzs votent socialistes, les socialistes représentent tout ce qu’ils détestent, ils votent pour eux parce qu’ils leur versent un tribut, mais ils ne pourraient pas coexister dans une même pièce.

    On peut acheter les muzs mais ça ne crée pas de liens durables. Les bobos du PS sont aussi compatibles avec ces populations que l’eau et l’huile. Actuellement l’argent rend l’émulsion vaguement stable mais sur le long terme c’est intenable.

    1. vlad tepes

      J’ai parfaitement compris ce que vous vouliez dire, et comme depuis le début je ne suis pas d’accord avec vous.
      Le mécanisme qui pousse les muzz à haïr les homos est totalement différent de la détestation que peut éprouver un occidental contre ces gens.
      L’occidental considèrera soit que cela heurte sa morale personnelle, soit que cela nuit à l’organisation sociale.
      Le muzz moyen lui hait les gays parce qu’ils ne sont pas comme lui, point final.

      Ce que je veux dire, c’est que fondamentalement, les cpf n’éprouve pas plus de haine pour les gays que pour les juifs ou les blancs qui ne baissent pas les yeux, il n’y a aucune considération morale ou positiviste dans leurs têtes, uniquement de bêtes réflexes d’arriérés.
      Donc conclusion, miser sur le fait que autoriser les homos à se marier et à adopter des enfants conduira les muzz à éprouver plus de haine est un non-sens, puisque seul la baisse des rentes et de l’immigration est susceptible de produire cet effet.

      Après notre avis personnel sur cette question sociétale, c’est un autre sujet.

    2. vlad tepes

      A la limite, la seule chose qui est intéressante en effet, c’est d’étudier la réaction du bobo-gaucho moyen quant au fait que les arabes soient totalement imperméables à toutes leurs lubies, mais s’imaginer la chose dans l’autre sens est fallacieux à mon sens.

  7. nicolasbruno

    Magnifique émission du passeur de plats Yves Calvi avec l’inénarrable Christophe Barbier, parfaite illustration de la fonctionnarisation des esprits et de la lâcheté érigée en dogme.

    http://www.france5.fr/c-dans-l-air/videos/37143

    L’islam qui mène la partie pendant que nos petits blancs se laissent piétiner avec le sourire. « La liberté s’arrète là où commence celle des autres » nous dit le musulman de service. Pas de réaction. Personne pour lui dire qu’il suffit de ne pas acheter l’hebdo. Personne pour relever que c’est juste la fin de la liberté d’opinion.
    Où la musulmane de service explique sans faire broncher personne sur le plateau, qu’elle est fondamentaliste et qu’il faut se méfier des faux salafistes; ce sont eux qui sont dangereux. Ah oui.
    Christophe Barbier, c’est la Droite des temps modernes, pensée administrative, rond de cuir prétentieux, l’autoroute des idées.

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