Comme chacun sait les États-Unis ont droit à ces fichues statistiques ethniques auxquelles nous n’avons pas droit en France.
Ainsi, concernant les meurtres aux États-Unis, le Wall Street Journal a publié une petite infographie. Où à défaut d’apprendre beaucoup, on confirme un peu. C’est vaguement instructif même si cela présente bien entendu le défaut de se concentrer essentiellement sur un crime, le meurtre, qui n’est pas forcément représentatif de l’ensemble des crimes (mais qui peut donner des indications plus générales quand même).
Le Maître, c’est à dire Eolas, suggère que cette banque de donnée démonte les « idées reçues des racistes« .
Ce serait une révolution en la matière.
Voyons donc ça.
Si les blancs (non hispaniques) représentent encore un peu moins de 70% de la population et les noirs aux alentours de 12%, la période 2000-2010 compte plus de tueurs noirs (54 914) que de tueurs blancs (44 241).
D’entrée, c’est ce qu’on appelle une sur-représentation flagrante.
Sans parler de ces tueurs dont on ne sait rien formellement mais dont, statistiquement, vous allez voir, on peut estimer qu’ils pourraient être majoritairement de couleur noire.
Quoiqu’il en soit, on constatera également que les noirs tuent majoritairement des noirs et les blancs des blancs. On compte toutefois un peu plus de noirs tuant de blancs que de blancs tuant des noirs. Ce sont les statistiques brutes. Et si on redresse ces dernières, on compte encore un peu plus de noirs tuant des blancs.
Vous allez comprendre pourquoi.
Il est toutefois dommage que ces statistiques ne fassent pas de différence entre un tueur tout juste majeur et un autre dans sa quarantaine. De même pour les victimes. Une catégorie 18-25, un peu comme à la SNCF disons, n’aurait pas été inintéressante à mon avis. Néanmoins, malgré ce manque, on constate qu’il y a nettement plus de tueurs mineurs parmi la population noire que parmi la population blanche.
Ce qu’on constate rapidement, c’est que les noirs tuent souvent lors de la commission d’autres crimes (vols, drogue, bagarre entre gangs dits juvéniles).
Parmi les tueurs dont la race est inconnue, on retrouve justement aussi beaucoup, surprise, de cas d’histoires de gang, de vols et d’histoires de trafic de drogue. Cela laisse supposer que les auteurs pourraient être majoritairement noirs. Les victimes de ces meurtres étant également majoritairement des noirs, voilà qui laisse également supposer (selon la statistique qui veut qu’aux E-U on se tue avant tout dans sa propre communauté raciale) que les auteurs le sont majoritairement aussi.
Par ailleurs, la première raison pour laquelle des blancs sont victimes de ces meurtres pour lesquels la race de l’auteur est inconnu est… Le vol.
Or le vol est majoritairement le fait de jeunes hommes noirs.
On peut donc postuler qu’on sous-estime le nombre de meurtres commis par des noirs sur des blancs.
Voilà pourquoi le nombre de crimes commis par des noirs est sans doute minoré dans cette étude par rapport à la réalité et pourquoi le nombre de blancs tué par des noirs doit être aussi minoré.
Bon, c’est ce qu’on appelle un redressement pifométrique -mais qui peut raisonnablement être énoncé.
Subsiste sinon une incertitude qu’on retrouve également dans les relations qu’entretenait le tueur avec sa victime et qui ne permet pas de développer plus loin dans ce secteur sans une trop grande marge d’erreur. Cette incertitude liée aux relations entre le tueur et sa victime, on la retrouve notamment pour la population noire, avec un score de Unknown très élevé qui laisse supposer qu’il n’y en avait quand même pas beaucoup. Car les cas de différents familiaux sont bien sûr mieux renseignés.
Bref.
Qu’est-ce que tout cela signifie grossièrement ?
Que l’image idéale-typique du meurtrier comme un jeune noir qui tue lors d’autres activité criminelles (vols, etc.) se retrouve pleinement dans les statistiques.
Ainsi, si vous êtes tué lors d’un vol, vous avez de grandes chances qu’il s’agisse d’un jeune noir qui en soit l’auteur, et vous êtes vous-même, en tant que victime soit blanc, soit noir, à égalité de chance cette fois.
Vous avez même plus de 75% de chance d’avoir été tué lors d’un vol par un jeune noir si vous êtes noir.
Et une victime blanche d’un vol a plus de chance (avec les chiffres redressés) de l’avoir été par un noir. Ou, si on ne redresse pas les chiffres, autant de chance d’avoir été tué par un noir que par un blanc.
Et j’évoque tout cela en rappelant que les blancs représentent statistiquement 70% de la population pour 12% pour les noirs.
Ce qui laisse rêveur en matière de surreprésentation raciale…
De même si vous êtes victimes d’un viol avec meurtre, vous êtes majoritairement une femme blanche tuée soit par un blanc, soit par un noir, à égalité de chance. Tandis qu’une femme noire violée et tuée le sera ultra-majoritairement par un tueur et violeur noir.
Cette sur-représentation de la population noire dans les meurtres issus de la délinquance ou autres crimes se retrouve bien entendu dans les prisons américaines. Elle n’est que le reflet de la sur-représentation des noirs dans la criminalité et la délinquance en général.
En 2009, 40% des détenus étaient noirs pour une représentativité générale dans la population de 12%. Et ce qu’on s’aperçoit ici c’est le chiffre n’est pas moins élevé pour les meurtres.
On ne parle pas de stéréotype ou de préjugé ici, on parle d’une réalité statistique.
Si cette base de donnée ne démonte aucune « idée reçue des racistes » malgré les rêves du Maître, bien au contraire, elle ne dit rien des raisons expliquant cette sur-représentation.
Sans vouloir extrapoler ces statistiques à la France, ce qui n’aurait aucun sens, on peut toutefois se demander si les propos d’Eric Zemmour sur les trafiquants pour la plupart noirs et arabes ne seraient pas également validés si on pouvait effectuer de telles statistiques en France.
Maintenant, encore une fois, cela ne dit rien du pourquoi.
Mais quelles seraient les conséquences effectives de ce genre de statistiques ? Le gauchiste a toujours un lapin à sortir de son chapeau. Affirmative action, etc…
Et dans les prétoires, à l’inverse des médias, il me semble que les arguments d’excuses par explication discriminatoires ne sont que rarement employées, notamment dans les faits de violence.
A la limite, les seuls points positifs seraient de mettre en confrontation les arguments marxistes, féministes et antiracistes. Ce qui implique toutefois d’adopter un de ces points de vue.
D’ailleurs Zemmour a été condamné, nous indique le tribunal pour « «par cette phrase catégorique et péremptoire, il justifie directement et clairement les contrôles, aussi arbitraires que systématiques, envers certaines catégories de population». » ce qui sur le fond ne serait pas modifié par de telles statistiques (il ne me semble pas que ce soit réellement l’aspect catégorique et péremptoire qui constitue une atteinte au droit, simplement du fait qu’un contrôle d’identité n’a jamais permis de démanteler un réseau de trafiquants).
Et je note que le tribunal semble lui disposer de statistiques qui lui permet de dire que ces contrôles ciblent une certaine catégorie de population. A moins qu’il s’agisse d’une affirmation catégorique et péremptoire. 🙂 Anyway, il me semble qu’un pirouette permet à la police de cibler une catégorie population nonobstant sa couleur de peau (âge, sexe, vêtements..)
« Mais quelles seraient les conséquences effectives de ce genre de statistiques ? »
Aucune puisque le gauchiste de l’UMPS trouvera toujours une excuse, quitte à y mettre beaucoup de mauvaise foi. Au pire, le gauchiste écartera simplement la question. On a l’habitude.
En tout cas, nous autres, en France, on saura jamais, c’est la République qui veut ça. En revanche il suffirait de jeter un coup d’oeil sur les données
enregistrés par les commissariats ou sur les registres d’écrou, pour confirmer
haut la main les dires de Zemmour. Mais bien sûr, on peut pas non plus.
La République et ses « valeurs »…
« En tout cas, nous autres, en France, on saura jamais, c’est la République qui veut ça. »
Donc la République est éternelle ?
« Le Maître, c’est à dire Eolas, suggère que cette banque de donnée démonte les « idées reçues des racistes« . »
D’une certaine façon oui. Les idées reçues sont démontées puisqu’elles sont remontées en vérités statistiques !
Zemmour a parfaitement raison, évidement, mais une fois ce constat de fait énoncé, la vrai question, la seule question, celle qui permet enfin de commencer à résoudre le problème, à s’attaquer aux causes, c’est évidement le « Pourquoi ? »…
Question trop métaphysique.
On remigre tout ça et on sera un peu plus tranquille.
ha , remigrer, j’aime beaucoup