Voilà bien longtemps que je ne m’étais pas aventuré chez ceux qui sont parfois surnommés les libertarés.
Qu’est-ce que le libertaré ?
Non. Il ne s’agit pas seulement d’un libéral.
Le libertaré est un stalinien se revendiquant du libéralisme plus pur que pur. D’ailleurs, en hommage au petit père des peuples, il purge parmi ses membres a minima tous les ans. Et, tel un administrateur de fdesouche, il passe sa journée à rentrer les faits d’actualités dans des cases et à se demander ce qu’il est libéralement juste d’en penser.
Parfois il y apporte des solutions estampillées libérales.
Qui se révèlent généralement compliquées à faire comprendre aux profanes.
Ainsi le libertaré peut-il se demander un beau matin quelle est la position libérale vis-à-vis du foulard islamique à l’école publique, statuer que selon la grille de lecture libérale l’interdiction n’est pas correcte, constater donc qu’il n’y a pas de problème lié au foulard islamique à l’école publique, assurer que ceux qui y voient un problème sont des racistes et finir par conclure que de toute façon l’unique vrai problème c’est l’école publique.
Tout cela représente un travail de chaque instant.
Mais, assidu à ses cours d’économie au lycée, il sait que le libéralisme est bien souvent chose contre-intuitive.
Et d’ailleurs, spontanément, le libertaré se retrouve parfois à ne pas penser comme ces camarades. Parfois, même s’il ne l’avouera que sous la torture, il arrive au libertaré de rater d’emblée la réponse parfaitement libérale à une question. Il estime donc tout à fait normal de se surveiller étroitement afin de bien rester dans la ligne du parti libéralisme.
D’ailleurs, régulièrement, des libéraux jusqu’ici tout à fait respectables finissent par dévier. Généralement vers la droite.
D’où la purge quasi-perpétuelle.
Pour mieux se surveiller, le libertaré a bien entendu ses références libéral-compatibles dans lesquelles il peut se plonger en cas d’égarement. Voire psalmodier dans les moments de doute intense. C’est que parfois surviennent de menues difficultés théoriques. Par exemple lors d’un animé dîner de famille avec Tata Fabienne -qui a voté François Hollande dès le premier tour.
Sans même mentionner Tonton Jules qu’il soupçonne de ne pas être tout à fait insensible à Marine Le Pen…
Il a également ses amis du forum liberaux.org vers qui se tourner lorsque il ne trouve pas la réponse en lui ou dans ses livres.
Là-bas le libertaré rejoint une chapelle dont il porte sur son blason rhétorique les armoiries.
Le libertaré peut donc être anarcho-capitaliste, minarchiste, libéral-conservateur, etc. Et changer d’appartenance au gré de ses lectures ou de ses alliances. Les différentes tendances s’étripant régulièrement entre elles et cherchant sans cesse à devenir les plus puissantes sur leur petit monde et à y régner sans partage.
La moindre incohérence dans l’anarcho-capitalisme étant immédiatement traquée et éliminée par des théoriciens de très très haut niveau, ces derniers considèrent donc leur forme de libéralisme comme la plus parfaite qui soit sur terre.
Les anarcho-capitalistes étant aussi purs en libéralisme que les wahhabites en islam, ils sont également les plus féroces.
Dans la pratique, plus que des incohérences théoriques dans leur puissante construction intellectuelle, les anarcho-capitalistes se concentrent sur les fautes de leurs petits camarades.
Tels des militants de trente ans de Sos-Racisme, il luttent sans pitié -et par exemple- contre le racisme. Faut comprendre, l’extrême-droite tenterait régulièrement de gangrener le libéralisme -afin de le décrédibiliser encore plus dans l’opinion. Les paroles racistes font ainsi l’objet d’une dénonciation morale, d’un blâme administratif, voire d’une exclusion en cas de récidive.
Parvenu ici, certains assureront que le libertaré est en réalité une sorte de musulman modéré ou un ancien militant du NPA doté d’un néocortex. C’est à dire un mythe visant à masquer le fait qu’aucun libéral n’est sain d’esprit, heureux dans la vie et un hétérosexuel ayant accompli son devoir au moins une fois.
Moi, je ne le crois pas.
Le libertaré n’est qu’un gauchiste qui n’a pas adopté les mêmes postulats de départ que ce dernier. Mais d’une part le monde réel le dégoûte tout autant et d’autre part il s’y sent très seul. Vraiment très seul.
Bon.
Moi aussi je me sens seul.
Très seul.
Mais, même si je méprise moi aussi mes semblables, je ne les hais pas au point de vouloir changer le monde.
Et aucune envie de décerner des brevets en libéralisme ou en arctophilie.
L’espace d’un bref instant en lisant le titre, j’ai cru qu’il s’agissait de Libertarès, imaginant des libertariens mexicains, sombreros et viva Pancho Villa. Mais non.
Vous imaginiez donc que je puisse sombrer un jour dans l’information et non dans le commentaire suffisant de celle-ci.
Je me sens insulté.
Des hamsters maintenant. Je me sens irritée.
Leur polygamie ? Le fait qu’ils puissent avoir treize petits par portée ?
Mais non, perfide.
Et je ne me sens pas concernée!
Les chatons sont en vacances. Ils soignent leur pelage au soleil, afin d’éviter de déglutir trop de boules de poils l’hiver. C’est donc petits animaux divers en ce moment. Voilà, voilà.
(D’ailleurs le cochon d’Inde grillé est un plat de chrétiens, comme le prouve une peinture dans la cathédrale de Cuzco.)
Doux Jésus. Ce plat ne me paraît pas très catholique!Je suis dégoûtée.
Et voilà la crevette se dévoile, elle commence à se dire dégoûtée, à penser que tel animal est impure, que tel autre ne l’est pas. Mais elle devrait savoir que la crevette, justement, comme les fruits de mer (pour résumer parce que ces sémitoiseries sont compliquées), sont impurs dans les religions du Livre.
Bah moi je veux bien être considérée comme pécheresse ou impure -ce que je suis effectivement- à condition de m’en remettre à la miséricorde divine! Dans laquelle je crois plus encore que dans mon péché.
Je rentre du cinéma, je suis allée voir un film assez rigolo sur les parieurs sportifs à Las Vegas( le genre de comédie qui donne VRAIMENT envie de parier et de jouer à la « bookmakeuse » mais bon..dans une autre vie peut-être… soupir de regrets)et à la fin il est dit du couple de héros : « ils adoptèrent un hamster handicapé! »
Des libertarés au grand coeur, je vous le dis moi! (mais comme j’ai bu un mojito et que ça a suffi à me rendre bizarre, je vais arrêter là les frais et surtout cette intéressante conversation sur la culture chrétienne occidentale.
Tu te saoules au Mojito, maintenant???
De mieux en mieux! J’epère que tu en as pris qu’un… Parce qu’à partir de deux, il faut demander un crédit à sa banque^^
Ben le crédit à la banque je verrai demain matin lorsque je me rendrai compte des paris lancés!^^ Je vous assure, le mojito, c’est pas génial pour l’esprit d’une crevette! C’est une boisson impure VV je crois bien…
> « et finir par conclure que de toute façon l’unique vrai problème c’est l’école publique. »
Faisons un effort d’imagination. Imaginons que l’école publique n’existe pas, qu’elle ne soit ni « gratuite », ni « laïque », ni obligatoire. Déjà les filles voilées n’iraient pas à l’école en gaspillant notre argent. Poussons la rêverie un peu plus loin, les petits français n’auraient pas été éduqués dans le culte étatique de l’islamo-tolérance. Ils se pourraient même alors qu’ils aient assez peu aimé ces mœurs d’un autre temps et qu’ils aient été bien moins prêts à renier leurs valeurs et à transiger. Ect…
L’Etat ne sera jamais la solution pas plus qu’un homme providentiel. Pour une raison simple : l’intérêt des hommes de l’Etat les poussera à poursuivre sur la même voie qu’actuellement dans tous les cas. Pourquoi ? Parce que c’est la voie la plus simple, la moins brutale dans l’immédiat, celle qui a le soutien des journalistes, des leaders d’opinion, des pays voisins, des USA, des pays arabes et de leurs pétrodollars. Une voie qui in fine trouve fort peu de résistance dans la population. C’est la voie qui permet de s’enrichir, qui permet d’espérer un prix Nobel, de devenir un conscience mondiale, de vendre des conférences à 100 000 de dollars, de se voir offrir des riads au Maroc. Et puis ce que l’on veut quand on est un politicien c’est plus de pouvoir et l’islam offre cela. Le christianisme a joué le même rôle il y a fort longtemps. Il a permis à des princes païens d’obtenir une légitimité divine, de se faire vénérer comme le lieutenant de Dieu sur Terre. Eux qui n’avaient qu’une vague faveur divine dans leurs religions ancestrales, où l’égalité des hommes entre eux étaient assez acquises, ont renforcés leur pouvoir avec une religion d’Etat, un clergé, un magistère moral, ect… Ils se convertis massivement pour profiter de l’idéologie chrétienne. L’islam, anti-démocratique par nature, jouera le même rôle en accordant aux hommes de l’Etat un pouvoir plus absolu.
Soit nous connaitrons un réveil libéral, civique, comme nos pays en ont connus à la Renaissance, soit le pouvoir étatique se muera en pouvoir plus absolu sous une caution islamique.
Votre commentaire est assez déroutant, il y a je trouve à la fois beaucoup de vrai et beaucoup de faux, si bien que je ne sais pas vraiment quels mots trouver.
« Poussons la rêverie un peu plus loin, les petits français n’auraient pas été éduqués dans le culte étatique de l’islamo-tolérance. Ils se pourraient même alors qu’ils aient assez peu aimé ces mœurs d’un autre temps et qu’ils aient été bien moins prêts à renier leurs valeurs et à transiger. Ect… »
C’est là je pense une énorme erreur d’appréciation de votre part.
Sans doute ai-je des vues différentes, mais moi il m’a surtout semblé que l’école républicaine a tenté de me laver le cerveau sur l’antiracisme, de me faire accepter momo parce qu’il est un homme de couleur, pas parce qu’il est musulman.
L’islam, bien au contraire, dans sa dimension « moeurs d’un autre temps » est je trouve assez rudement combattu par le système français actuel dans la mesure du possible de la non remise en question du vivre-ensemble. Ce n’est pas un hasard si la quasi-totalité des personnes qui ouvrent les yeux sur la réalité du modèle actuel le font par peur de l’islam. Il y a là une réelle faille, ce qui est à la fois une très bonne chose (la question ethno-raciale étant quasi-inabordable, autant commencer par quelque chose), mais qui à mon avis se révèlera néfaste sur le long terme, car rendant l’enjeu purement idéologique et ayant une trop forte tendance à simplifier les grilles de lecture de ce monde si complexe, laissant ainsi le champ libre aux CAB.
Un peuple éduqué dans le plus simple appareil, ce serait avant tout un peuple qui laisserait aller ses saines pulsions xénophobes et racistes et qui n’aurait jamais laissé le taux d’allogène dépasser les 3%.
» L’islam, anti-démocratique par nature, jouera le même rôle en accordant aux hommes de l’Etat un pouvoir plus absolu.
Soit nous connaitrons un réveil libéral, civique, comme nos pays en ont connus à la Renaissance, soit le pouvoir étatique se muera en pouvoir plus absolu sous une caution islamique. »
Cela dépend de comment on entend le terme « démocratie », mais je pense que vous êtes dans le faux.
L’islam n’a je pense pas besoin ni même intérêt à l’absolutisme, bien au contraire, cette démocratie participative de l’éducation de masse est un pain béni pour lui.
En premier lieu, et contrairement à ce que répend trop souvent la propagande islamophobe actuelle, l’islam ne hait pas les non-musulmans mais ceux qui refusent sa « paix ». Il peut donc parfaitement s’acclimater d’un pouvoir qui n’applique pas la charia, voir même qui la refuse ouvertement.
En second lieu, l’islam en tant que tel s’impose beaucoup moins par la force que parce qu’il répond à une pulsion humaine naturelle, la pulsion de « la tour de Babel », celle de trouver la formule qui permet d’organiser la vie terrestre et de lui donner un sens.
Les dérives modernistes de l’égalitarisme, de la démocratie pour tous et de la non-acceptation du conflit et de la souffrance feront un lit très confortable à l’islam, cela n’étant d’ailleurs pas du tout incompatible avec un possible renforcement du pouvoir de l’état, après tout l’URSS se disait démocratique et anti-impérialiste…
L’hyper-président Sarkozy était un rempart bien plus solide aux barbus que Hollande le normale, et d’ailleurs ceux-ci n’ont jamais hésité quant à la question.
une controverse ilysienne comme on les aime et comme on les trouve nulle part ailleurs… En plein été… Espérons qu’Aquinus n’est pas en vacance^^
Tient et d’ailleurs pour la petite histoire, la situation actuelle de la Turquie est un assez étrange contre-exemple qui nous apprends beaucoup de chose.
Depuis l’instauration de la république par Ataturk, jamais il n’y a eu autant de démocratie et de libéralisme, jamais il n’y a eu une telle prospérité économique, jamais le sentiment panturque et d’amitié avec les azéris chiites n’a été aussi fort, jamais les tensions et les haines avec les kurdes sunnites d’anatolie n’ont été aussi féroces…bref, autant d’élément qui devrait laisser à penser à un renforcement de la laïcité, mais qui ne l’ont jamais rendu aussi fragile sur le plan intérieur.
Sur le plan intérieur, c’est important de le préciser, parce que je reste persuadé même si ça ne concerne que moi que la Turquie ne se fondra pas dans la vague du panislamisme actuel et qu’elle en sera même un redoutable ennemi objectif à terme, mais à l’intérieur des frontières, les gens cèdent de plus en plus aux discours simplistes des barbus et des erdoganiens du « soit vous êtes un paumé drogué et alcoolique, soit vous êtes un musulman pratiquant ».
La Turquie subit une vague sans précédent d’islamisation des esprits et de la vie politique, mais uniquement une certaine dimension de l’islamisation, c’est assez fascinant je trouve…
Oui, exactement, cela nécessite un effort d’imagination. Et c’est très bien l’imagination.
Si les petits français n’avaient pas l’école publique alors…
Mais comme il est compliqué d’expliquer à ceux qui ne souhaitent pas faire cet effort pour des raisons qui leur appartiennent et qui ne sont pas forcément mauvaises, qu’ils sont à côté de la plaque et/ou racistes sur le sujet du voile à l’école !
Vouloir démontrer du caractère désirable du libéralisme me semble une excellente chose, mais fuir totalement dans un monde fictif n’aide guère.
On peut très bien, et c’est mon point de vue, penser que l’école publique n’est pas une bonne solution, pour des motifs inspirés du libéralisme en bonne partie, et considérer également que le voile à l’école est un problème qui doit être réglé aujourd’hui et maintenant (pour des raisons qu’il faudrait développer mais ce n’est pas mon sujet ici).
En cela et par exemple, je ne suis pas assez pur pour certains libéraux.
Pourquoi pas ?
Je m’en fous un peu.
Mais il ne faut pas que les mêmes se plaignent ensuite du fait que le libéralisme ne fait pas un tabac en France si dans le même temps on excommunie un bon paquet de ceux qui en sont pourtant déjà proches. Remarquez, ceux-là geignent peu à ce sujet. Sans doute leur envie de faire partie d’une élite éclairée et incomprise par le commun des mortel.
Et il convient aussi de ne pas trouver absurde que l’effort d’imagination demandé pour comprendre les thèses libérales soit parfois peu goûté.
C’est précisément pour cela que les libéraux seront toujours considérés comme d’extrême droite, même quand ils auront fini de purger le dernier qui trouverait, le sale raciste, que l’os dans le nez n’est pas un signe de progrès très éclairée : cette mentalité janséniste de petit reste vertueux qui s’auto-purge en permanence en croyant qu’avoir la meilleure théorie, la plus inoxydable morale ou la plus pieuse considération hors de toute réalité leur donnera la victoire politique, c’est typiquement un comportement d’extrême droite qui fait tout sauf de la politique, celle-ci consistant essentiellement en compromis — ce qu’ils appellent des compromissions.
Perso, je trouve que « mIlitant libéral », c’est une contradiction dans les termes, et que le mot « libertarien » est à lui tout seul, une contradiction dans les termes.
Si j’ai tout compris, C’est quoi un libéral militant? Quelqu’un qui attend que l’élection d’un chef de l’etat, et que le bon choix du chef de l’Etat le délivre d’une pression trop forte de l’Etat…
Pire, le libertarien programme la destruction de l’Etat, c’est à dire qu’il s’inscrit dans une démarche programmatique, comme un vulgaire étatique….
Le libéralisme, le liéertarisme, c’est un état d’esprit, rien d’autre… Si vous attendez que l’Etat impose moins d’état, c’est qu’en vérité, vous n’attendez rien…
Je crois que la Frnce n’ a eu qu’un vrai libertarien jusqu’à présent: Georges Brassens.
Il disait en substance « je déteste les flics. les militaires et l’autorité en générale », dans ses chansons…
Quand on lui demandait de venir jouer dans des spectacles contre l’armée, la guerre du Viet-nam… il répondait « attendez, j’ai dit que moi, je n’aimais pas ces gens-là, maisje ne pense pas que j’ai la moindre autorité pour imposer mes dégoûts.. »
Voilà, un militant libéral devrait se contenter d’exprimer PAR SES ACTES son aversion PERSONNELLE pour le suffrage unniversel, mais aussi l’académisme, l’autorité sous toute ses formes…
Tout à fait, le « libéral » ou « libertarien » contemporain se place dans les mêmes perspectives qu’un vulgaire antilibéral. Le second pense que l’économie doit être régulée pour donner toute son efficacité, le premier pense que l’économie ne doit pas être régulée pour donner toute son efficacité…ce qui est strictement la même chose, les deux font de l’économie un objet politique, une entité définissable alors qu’elle n’est à la fois que le tout et le rien de chaque action humaine, elle n’est par définition que la volonté du libre-arbitre et fait feu de tout bois dans sa nature même.
Faire, ou finir par faire de l’économie un sujet central en se présentant pour « moins d’état » est une des forme les plus aboutie du nihilisme moderne. Quant on voit que même Marine Le Pen s’oppose à l’immigration massive parce que l’économie ne peut pas se le permettre, ça fait sacrément peur, et effectivement la moindre des choses est de refuser de participer de près ou de loin à ce système.
Ceci dit, je ne mettrai pas sur le même plan les Mélenchon/Le Pen et les libéraux politiques façon PLD ou Liberté Chérie, dans la mesure où les seconds, partant du principe que l’économie est un sujet en tant que tel, font au moins l’effort de jouer le jeu et de s’intéresser à la chose sérieusement, tandis que les seconds ne font même pas l’effort de cacher qu’ils s’en fichent royalement de tout ça.
Cela se répercute sur leurs façons d’être, un type du PLD, aussi naze qu’il soit, on pourra toujours avoir une conversation sereine et sympathique avec lui sans que ça ne dégénère aucunement, et on pourra toujours lui faire confiance pour qu’il décrive les évènements de façon objective.
Un communiste ou un réac…ce n’est même pas la peine d’en parler, ces gens portent la graine de la haine et du mensonge pathologique à tel point qu’on se demande si ils ne sont pas possédés pour de vrai.
Le mélenchonisme est en fait à la social-démocratie ce que le wahhabisme est à l’islam.
Les deux ne représentent concrètement qu’une minorité dans leurs environnement respectif, mais les deux en représentent sa source fondamentale, si bien qu’il est impossible pour les quelques esprits sains et modérés de faire face à leurs vagues de haines, soutenus par le silence bienveillant de la majorité.
« Le mélenchonisme est en fait à la social-démocratie ce que le wahhabisme est à l’islam.
Les deux ne représentent concrètement qu’une minorité dans leurs environnement respectif, mais les deux en représentent sa source fondamentale, si bien qu’il est impossible pour les quelques esprits sains et modérés de faire face à leurs vagues de haines, soutenus par le silence bienveillant de la majorité »
A l’affichage!
Plus gnéralement, je pense qu’il ne faut se passer du vice de la discussion… Je suis en trai d’arrêter de fumer, je m’aperçois que la clope, c’est un vice, et que s’adonner à une dicussion avec une quelconque émergence de la populace, c’est un vice.
Pour vous en convaincre, regardez les vidéos de Georges Marchais: si vous n’arrivez pas à comprendre que devant ce genre de saloperie, vous pouvez soit perdre au premier tour parce qu’il vous aura avec son caca verbal, soit au second parce qu’il aura été chronophage et que le premier de votre devoir autait été de le considérer comme une chaise….
« Pour vous en convaincre, regardez les vidéos de Georges Marchais »
J’en avais vu il y a quelques années, je me souviens particulièrement qu’à la moindre contradiction de journalistes, il les accusait de s’opposer à lui uniquement parce qu’ils étaient des nantis et que leurs impôts seraient très augmentés avec son élection.
Mais je ne sais pas ce qui est le plus effrayant: que de telles ordures puissent avoir la part belle, ou qu’elles soient mises en avant et bien notés par fdesouche parce qu’elles prennent des positions contre l’immigration?
« Je crois que la France n’a eu qu’un vrai libertarien jusqu’à présent: Georges Brassens. »
C’est très exactement observé. Brassens disait même qu’il était tellement anarchiste qu’il ne traversait jamais en dehors des clous, de telle sorte à n’avoir jamais à fréquenter la maréchaussée. Ça donne à penser.
Merci Hank!
Votre anecdote illustre autrement mieux mon propos que la mienne.
Je me corrige : « de telle sorte à » est une formule aussi laide qu’incorrecte. « De manière à » convient.
En outre, s’il fallait une preuve « ilysienne » du caractère libéral de Brassens, je dirais que l’homme qui m’y a initié est un véritable gentleman – un modèle à suivre à tous niveaux, un homme véritablement rare – à des kilomètres du punk à chiens de type mélenchoniste.
Sans doute parce que Brassens avant d’être libertaire (et surement pas libertarien) était un lâche.
Ci-joint un article que vous avez peut-être lu sur la même thématique.
http://institutdeslibertes.org/author/oliviergarand/
Avec sans doute moins de talent d’écriture, mais peu^t-être plus modéré dans l’approche.
Je n’avais pas lu et il me semble au contraire bien moins modéré que moi.
J’ai le sentiment que vous pourriez être d’accord avec cette citation?
Quand je parlais de modération, je parlais de la taille du gourdin et utilisé sur les ayatollahs du libéralisme.
DIsons que je suis globalement d’accord avec les deux articles. Ce qui me chiffonne je crois, c’est qu’il me semble que les « libéraux » les plus influents dans la sphère publique ne sont pas ceux sur lesquels vous tapez (ceux-ci réussissant très bien à maintenir l’idée libérale en France là où elle est c’est à dire nulle part)mais surtout les adeptes centristes qui tiennent à « la libre circulation des hommes et des biens ». Libre circulation des hommes avec comme corrolaire imposé le vivrensemble Bénetton comme dogme et le super-Etat Européen comme n.
Kaaba