La splendeur des palais d’Angkor, de Versailles ou de Kyoto coïncide généralement avec la surprenante beauté physique des filles autochtones, constatera le vaillant explorateur du globe. A l’inverse, la médiocrité architecturale voire l’absence de style qui prévaut en Algérie, au Yémen ou en Nouvelle-Calédonie fait étrangement écho à la générale laideur physique des femmes du lieu, en tout cas à leur mauvaise volonté érotique (démarche, mimiques, soin du visage et de la pilosité…). On constatera aussi dans de tels pays la systématique laideur de ce que les hommes sont capables de produire. Allez on trouvera bien quelques charmes fugaces dans un plat en argent ciselé pas trop brutalement, une jarre en terre cuite ou un petit assemblage heureux de branchages. Mais rien de comparable avec le moindre bas-relief khmer, avec la moindre parcelle de vitrail d’église ou l’ergonomie du poste de conduite d’une BMW. Comme si la condition nécessaire pour « créer » de la beauté était d’être soi-même entouré de beauté physique comme source d’inspiration.
Pour s’en convaincre il suffira de citer l’étonnant exemple de la peinture figurative. Où dans l’histoire ont été produits les exemples les plus aboutis de cette branche de l’art ? les portraits les plus ressemblants ? les interprétations les plus objectives ? Réponse : dans ce bon vieux sale Occident. C’est-à-dire que les personnages représentés avec le plus d’exactitude l’ont été là où les filles sont les plus belles (toutes les filles du monde essaient de ressembler à la fameuse « aryenne »). Et que l’on mette cette insupportable et péremptoire assertion à l’épreuve des faits en prenant à témoin n’importe quel tableau le moins connu de l’école de Barbizon, de la renaissance italienne ou d’un anonyme petit maître flamand du XVIIe : c’est mieux, c’est plus beau, c’est plus difficile à faire.
En effet, à côté de ce raffinement et de ce foisonnement on ne pourra par la suite qu’hausser les épaules devant l’aspect rudimentaire d’une statuette baoulé ou d’une mosaïque saoudienne (pompée sur une byzantine). Oui c’est pas mal mais l’Occident peut le faire aussi, mieux, ou l’a déjà fait il y a très longtemps auparavant. L’inverse n’est pas vrai : l’Afrique et le Moyen-Orient ne sont pour le moment pas parvenus à produire des représentations objectives du monde ni des objets techniques complexes et fonctionnels. Leurs éventuels interdits religieux en la matière, opportunément appliqués à la lettre, (et non « en l’esprit ») permettent de masquer une évidente incapacité générale à produire du beau, du raffinement et de l’ordre. Assertion péremptoire qui une fois de plus se vérifie par analogie : leur musique, leur architecture, leurs productions manufacturées… On a là plutôt affaire à du grossier et à du facile, qui s’est très peu perfectionné en mille ans, voire ne fonctionne pas.
Il semble que les gens à la fois beaux et rares, physiquement difficiles à faire (yeux clairs, cheveux souples, hautes pommettes, longues jambes, longues mains…) aient plus que les autres, tendance à produire des œuvres et des objets difficiles à faire.
Le difficile à faire est de fait, rare, mais il est aussi unanimement recherché : toutes les nations aiment avoir des « aryens » qui travaillent pour elles car ces derniers ont tendance à améliorer les conditions de vie générales (industrie, technique, organisation, rationalisation…), tous les hommes rêvent de posséder les « aryennes » car elles sont prestigieuses et belles, tous les êtres humains aiment à s’entourer d’objets difficiles à faire (voitures allemandes, électronique japonaise, peinture italienne, mode anglaise…) car ces objets sont beaux, fonctionnels, et qu’ils se rapprochent le plus de la perfection dans leur domaine.
La diversité et la beauté plastique des paysages et des populations d’Europe ont semble-t-il poussé des artistes (toujours des hommes) à les fixer, à les recopier sur des toiles. Qualité de l’art fonction des qualités de la muse ?
Il suffit de s’essayer au dessin même pendant des années pour comprendre combien l’art objectif est plus complexe que tous les autres. Les derniers tenants de ce parti pris (école de Barbizon, Courtois, Philippoteaux, Bouguereau…), méprisés par les tenants de l’art moderne et par les parasites qui squattent les écoles des Beaux-arts, sont les derniers peintres du difficile à faire. A côté de ces travaux, l’art abstrait, l’art conceptuel ou le minimal trahissent l’évidente fuite de leurs auteurs vers le concept pour mieux justifier leur flemmardise et leur médiocrité : le figuratif, l’objectif c’est difficile à faire. Pour légitimer une évolution vers l’abstrait il faudrait d’abord avoir fait ses preuves dans le figuratif. Picasso et consort seraient crédibles s’ils avaient commencé par surpasser Caravage dans la maîtrise de la perspective, du modelé et du clair/obscur or ils n’ont pas fait cela.
Les villes françaises berceaux de tant d’artistes incomparables recèlent de splendeurs architecturales à la fois très variées et très cohérentes malgré leur éloignement géographique. A Beauvais, à Reillanne, à Rouen ou à Blois on sera frappé par les prouesses esthétiques de la cathédrale ou même de la mairie, mais aussi si l’on veut bien y regarder de plus près, de n’importe quel bâtiment construit avant 1940. C’est bien fichu, c’est fin, c’est fignolé, c’est fait. On décèlera en filigrane la marque d’un style commun à toutes les constructions malgré leur éloignement. Puis on regardera les filles qui passent dans les rues monotones de ces villes ni trop glorieuses ni trop touristiques (on pense à Clermont, à Alençon, Angers, Bourg-en-Bresse, Nancy…). Des filles belles, bien mises, féminines et surtout incroyablement diverses : leurs yeux, leurs peaux, leurs statures aux multiples possibilités de couleur, de texture, de nuances, forment ensemble l’un des exemples de diversité génétique les plus extraordinaire à l’échelle d’une nation. Des apports extérieurs monochromes (yeux, cheveux et peaux sans couleurs c’est-à-dire sombres) ne peuvent, c’est une évidence, qu’appauvrir cette diversité.
Le réseau ferré français semble héberger en son centre un cœur battant dont les pulsations recueillent et expulsent les trains à travers toute la France. Ce centre, ce cœur battant c’est Lyon-Part-Dieu. Cette gare s’avère être l’étape la plus couramment observée dans un trajet longue distance avec correspondance. Sous la gare de Lyon-Part-Dieu il y a cette vaste plateforme souterraine qu’empruntent les voyageurs le temps d’un changement de quai. On peut raisonnablement penser ainsi croiser en ce lieu-là plutôt qu’ailleurs un échantillon représentatif de la population de France, de toute la France.
La beauté des flamandes par exemple est une beauté sans discussion possible, une beauté toute en santé physique : structure osseuse, teint, bouche, jambes, tout est arrangé par la nature en forts contrastes et audacieuses proportions. Il n’y a pas débat. La laideur magrébine est elle aussi sans discussion possible : tout ou presque est désespérément et uniformément noir et brunâtre (comme chez 80% de la population mondiale y compris moi-même : teint sombre ou thalassémique, yeux et cheveux sombres) avec en plus certaines dystrophies et épaisseurs, y compris dans les manières. Là non plus il n’y a pas débat.
Mais en France comment dire… A Lyon-Part-Dieu, chaque fille qui passe est le maillon d’un tout, d’une longue chaîne ondulant en déclivités et montées douces, laissant discerner à chaque visage le jalon d’un ensemble tout à fait cohérent : la blondeur cendrée de l’une annonçant le châtain clair de l’autre dont la blancheur d’ivoire va rééquilibrer le teint mat d’une troisième tout en subimant son carré plongeant « noir-de-geai » etc… Pas de contrastes brutal, non jamais. Toujours cette harmonie subtile, surprenante, gallo-romaine. Ainsi on obtiendrait si l’on pouvait le peindre, un tableau extraordinairement coloré au sens propre du terme. Et plus on s’approche de cette galaxie pour en mieux saisir un détail, et plus la beauté surgit à chaque étoile, l’une nuançant l’autre, concourant l’air de rien à une harmonie générale qui ne dit pas son nom.
Un jour que je me trouvais sur cette plateforme je sentis monter un étrange malaise. La présence fourmillante de toute l’authentique diversité féminine alentour peut-être, une propension mal maîtrisée aux épanchements sans doute, le café aussi sûrement. Ou encore la conscience d’une menace invisible qui pèserait sur cette population majoritairement acquise à un mainstream mortifère que nous connaissons très bien, et à sa tendance lourde (tendance détaillée ici), quelque chose de tragique. Peut-être est-ce là mon imagination (« mais ça c’est TES névroses ça Darbois »), ou des relents de cette idiosyncrasie du métis que l’on retrouve souvent paraît-il, chez certains déracinés, adoptés, et autres bâtards (mais moi je sais de quoi je parle). En tout cas les rimes venaient toutes seules.
Elles courent altières toujours
Pour monter dans un train
Et traînent une valise, une main d’homme
Comme un petit chien
Qui sont-elles ou vont-elles
Je ne saurai jamais
Sur une affiche les Accor hôtels
Promettent un certain rabais
Déployée santé des jeunes Lyonnes
Promesses tenues d’une dynastie éteinte
La France ainsi parée encore rayonne
D’un blanc manteau d’exquises teintes
Le fin nez droit des filles sages
Hérité d’empires de mille ans d’âges
Comme une étrave de trirème légère
Eperonne lentement ma poussive galère
Et leurs jambes dessinées au fusain
Portent un buste signé Le Titien
Charmantes d’à côté que ne sont-elles
A poser nymphes pour American Apparel
Des affolantes jeunes filles faire le froid examen
Aux tendons de leurs chevilles passer la main
A leur plat nombril, à leurs glabres perspectives
Pour constater l’évidence : cette avance objective
Qu’elles détiennent sur le commun des terriennes
On les appelle blanches je les sais aryennes
Leurs jambes gainées de noirs leggins
Pourraient ne jamais toucher terre
C’est pourquoi les blanches hermines
Se chassent dans la stratosphère
Pour les cueillir au bonhomme il faut
Argent et beauté, spatial vaisseau
Figures nuptiales coûteuses en kérosène
Affaire d’un jour un mois d’une vie même
Et ces traînées de fumée dans le ciel
Témoignent de l’âpre lutte concurrentielle
Il n’est point de paisible amour des filles de ces sphères
Il est un permanent tourment à vitesse de croisière
avez vous déjà rencontré des islandaises?
contre exemple !
ces jeunes femmes sont resplendissantes ….jusqu’à 20ans, après….la statistique montre une évolution vers l’obésité ( pas seulement occidental comme défaut , loin de là )les tatouages et le divorce….mais pas pour toutes, loin s’en faut …..
contre exemple, dans le sens où il n’y a pas eu de réalisation architecturales ou artistiques majeures en islande
sauf des réalisations géographiques …voyez ?
L’Islande est un petit pays, très peu peuplé (tout juste autant que quelques arrondissements parisiens) et somme toute assez récent.
Si vous voulez considérer les Islandais dans ce contexte, c’est tout l’ensemble scandinave qu’il convient d’étudier. Et d’un coup la conclusion est complètement différente.
Un peu partial et systématique,à mon sens. La France profonde est remplie de
boudins et la Belgique en regorge. Picasso, en son jeune temps, produisit des
merveilles, on ne peut pas comparer au Caravage, c’est autre chose, essayez donc de hiérachiser Vinci et Van Gogh, c’est quoi le mieux, à votre avis?
Et puis, relisez donc Baudelaire et Verlaine aussi, là vous comprendrez qu’on
ne peut pas s’aligner.
Cela dit, dans l’ensemble, vous n’avez pas tort.
Amitiés.
Oui mais ce côté « partial et systématique », cette mauvaise foi affichée dirait XP, c’est ce qui fait aussi bien sûr l’intérêt de ce texte, il faut l’avouer, c’est une réflexion qui se défend!
Et cette idée d’un lien de cause à effet entre beauté physique sophistiquée et sophistication de l’art, c’est pertinent.
Et pour finir, j’aime beaucoup les vers.
C’est un texte stimuulant,et les points de vues défendus sont ORIIGINAUX. Il n’y a rien à demander de plus…
Moi aussi, j’aime les vers.
Le plus frappant, c’est que ce sont les Arthur Bridgman et les Delacroix qui ont su extraire la beauté des coins chauds et huileux, pas les natifs.
Lounès, jetez un oeil à Alexei Harlamoff, un peintre russe, il s’y connaissait bien niveau aryenne.
La meilleure définition de l’Occident, c’est le visage.
Dès qu’il y a visage, c’est l’Occident.
Parfaitement.
Les abrutis détestent que l’on parle de ça, d’aileurs, ils trouvent que c’est irrationnel, pas sérieux… Ce qu’on appelle une structure mentale de sociologue.
Excellent, mais je séparerais Picasso des consorts. Il maitrisait tout à fait les techniques classiques, dès son plus jeune âge.
http://frans16611.artblog.fr/163530/Musee-Picasso-de-Barcelone/1
Mais, et ça rejoint ce que vous dites, la seule critique « valable » qu’on puisse lui faire, n’est pas de l’ordre de la technique a priori, mais du sentiment :
http://www.nouveau-reac.org/textes/jean-clair-contester-picasso/
Pour synthétiser, ce n’est pas tant la difficulté, bien réelle, de la technique qui prime, mais la finesse du sentiment. Et donc que la finesse de l’occident est tout autant des les traits de ses femmes que dans l’esprit de ses hommes. Sans déconner. Mais bon, c’est l’oeuf et la poule.
(mais l’analyse de Clair n’est pas définitive, on peut voir dans les femmes monstrueuses post 50’s de Picasso les prémisses du néomatriarcat/féminisme)
Pour poursuivre, on peut aussi constater qu’avec l’autonomie de la femme, sa masculinisation, sa perte de « mystère », l’architecture moderne s’en ressent: froide, transparente, sans noblesse, fonctionnelle.
Bon, il y aurait encore des choses à dire pour affiner cette histoire de gout, des sous-catégories à faire au sein de l’occident en fonction de l’égalitarisme homme/femme et économico-social..
Me fait aussi penser au fils Gavras, que son esthétisme repose en fait sur ces traits occidentaux habillés de tribalisme, ou des comportements tribaux filmés avec grâce, ce choc infâme, ce mensonge de l’esthétisme de la violence urbaine (dans sa tête) à cette jouissance de la beauté « aryenne » sous barbelés, déguenillée. Roux esclaves de luxe, janissaires sous cloche, aryens ghétoïsés..Anoblissement terminal par le ghetto, suicide par la repentance absolue esthétisée, victimaire pas du tout second degré (colonisation, esclavage, shoa retournés, volontaires et moraux). Le petit-bourgeois gauchiste qui se fantasme pourchassé (par lui-même, finalement, « ses » fautes, formes protofascistes), fin de race pure qui se termine tout seul en pulsion de mort dans un héroïsme nihiliste de bazar (ralentis, travelling, crépuscule rosâtre)…
« Me fait aussi penser au fils Gavras, que son esthétisme repose en fait sur ces traits occidentaux habillés de tribalisme, ou des comportements tribaux filmés avec grâce, ce choc infâme, ce mensonge de l’esthétisme de la violence urbaine (dans sa tête) à cette jouissance de la beauté « aryenne » sous barbelés, déguenillée. Roux esclaves de luxe, janissaires sous cloche, aryens ghétoïsés..Anoblissement terminal par le ghetto, suicide par la repentance absolue esthétisée, victimaire pas du tout second degré (colonisation, esclavage, shoa retournés, volontaires et moraux). Le petit-bourgeois gauchiste qui se fantasme pourchassé (par lui-même, finalement, « ses » fautes, formes protofascistes), fin de race pure qui se termine tout seul en pulsion de mort dans un héroïsme nihiliste de bazar (ralentis, travelling, crépuscule rosâtre)… »
Très juste ! Merci Il Sorp’. 🙂
***
La Gare de Lyon, je suis flattée, c’est celle des trains qui partent vers chez moi… jusqu’à Marseille (l’enfer marseillais…). Mais les arrivages de celle Montparnasse, qui dessert la Bretagne, doivent valoir le coup d’œil aussi ; Lounès serait peut-être bien inspiré d’y aller faire un petit reportage. 😉
Dans le temps, les maquereaux parisiens étaient réputés pour venir faire leur marché de chair fraîche à l’ombre des piliers de l Montparnasse, ils guettaient les petites bretonnes naïve et désargentées justes tombées du wagon venues chercher à se placer comme bonnes-à-tout-faire ou gardes d’enfant à la capitale… Montparnasse était réputée pour cela. L’attrait de la blonde celte, opulente et gaie, qui tient bien l’alcool, n’a pas de frontières… ^^
Oups, commentaire parti trop vite… mais peu importe. ^^
C’est mon jour de bonté^^
« Me fait aussi penser au fils Gavras, que son esthétisme repose en fait sur ces traits occidentaux habillés de tribalisme, ou des comportements tribaux filmés avec grâce, ce choc infâme, ce mensonge de l’esthétisme de la violence urbaine (dans sa tête) à cette jouissance de la beauté « aryenne » sous barbelés, déguenillée. Roux esclaves de luxe, janissaires sous cloche, aryens ghétoïsés..Anoblissement terminal par le ghetto, suicide par la repentance absolue esthétisée, victimaire pas du tout second degré (colonisation, esclavage, shoa retournés, volontaires et moraux). Le petit-bourgeois gauchiste qui se fantasme pourchassé (par lui-même, finalement, « ses » fautes, formes protofascistes), fin de race pure qui se termine tout seul en pulsion de mort dans un héroïsme nihiliste de bazar (ralentis, travelling, crépuscule rosâtre)… »
Très juste ! Merci Il Sorp’.
***
La Gare de Lyon, je suis flattée, c’est celle des trains qui partent vers chez moi… jusqu’à Marseille (l’enfer marseillais…). Mais les arrivages de celle Montparnasse, qui dessert la Bretagne, doivent valoir le coup d’œil aussi ; Lounès serait peut-être bien inspiré d’y aller faire un petit reportage.
« Dans le temps, les maquereaux parisiens étaient réputés pour venir faire leur marché de chair fraîche à l’ombre des piliers de l Montparnasse, ils guettaient les petites bretonnes naïve et désargentées justes tombées du wagon venues chercher à se placer comme bonnes-à-tout-faire ou gardes d’enfant à la capitale… Montparnasse était réputée pour cela. L’attrait de la blonde celte, opulente et gaie, qui tient bien l’alcool, n’a pas de frontières… ^^
Ah là je suis scié pour Picasso, j’ignorais qu’il avait réalisé ce genre d’oeuvre donc mea culpa. Bon, Picasso est un mauvais exemple alors. Je n’ai pas une connaissance de la peinture moderne suffisante pour pouvoir citer avec certitude les auteurs qui « fuient » vers le concept mais il y en des centaines c’est une évidence. Ces demi-escrocs qui ne travaillent pas assez, et justifient leurs trucs abstraits par un baratin conceptuel et philosophique sur « l’objectivité de l’art ». Un tel baratin bien mis en forme a permis à beaucoup de faire fortune.
« l’art conceptuel ou le minimal trahissent l’évidente fuite de leurs auteurs vers le concept pour mieux justifier leur flemmardise et leur médiocrité »
Bingo !
« Ainsi on obtiendrait si l’on pouvait le peindre, un tableau extraordinairement coloré au sens propre du terme. »
Lounès, vous êtes pour l’authentique diversité, vous au moins… ^^
Moi j’aime bien les arts dits « conceptuels »… ils peuvent être habités par le lyrisme, le regretté et génial Georges Mathieu l’a très bien démontré. Mais j’aime les « arts conceptuels » à la condition que soit comme Picasso les artistes qui s’y adonnent soient passés à ce type d’expression par lassitude vis-à-vis de l’art figuratif et « objectif » qu’ils maîtrisent et dont ils estiment (c’est leur droit) d’avoir fait le tour ; soit qu’ils ne savent faire que ça mais qu’ils ne la ramènent pas sur les anciens, se contentant de s’exprimer avec les moyens qui sont les leurs sans mépris et sans péter plus haut que leurs culs.
Le pire, selon moi, dans ces pays que les barbares aiment à maintenir dans la Ténèbre pour la gloire de leur dieu, c’est d’interdire l’accès à la beauté et ne la circonscrire qu’à l’abstraction chatoyante et sans très grand intérêt :
http://www.nouveau-reac.org/textes/claude-levi-strauss-extraits-doeuvres-et-dentretiens/