42 réflexions sur « Le plus grand acteur français »

  2. vlad tepes

    Ca fait plaisir de savoir que nous avons les mêmes goûts cinématographiques! Série noire est l’un des très rare beau film français de ces dernières décennies.
    Dewaere, acteur de génie que je n’aurais même pas connu de mon vivant…

    Tient, et le hasard faisant bien les choses, celui-ci n’existant pas vraiment, une des meilleure chanson de Raphael lui est dédiée: http://www.youtube.com/watch?v=9EgOhzzzGxo
    Cette chanson est-elle vraiment belle où le simple nom de Dewaere dans le titre m’en donne-t-il l’impression?

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          1. XP Auteur de l’article

            Disons que Coluche est le seul comique français qui ait offert à P.Dewaere une carabine pour ses trente-cinq ans, carabine avec laquelle il s’est suicidé à trente-cinq ans et six mois.

            les autres sont souvent très mauvais, poussifs, il y a des rires enregistrés derrière, etc, mais aucun n’est allé aussi loin.

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            1. vlad tepes

              Bon sang, et le pire c’est que vous ne faites même pas du mauvais humour!
              Sa fiche wikipedia confirme non seulement cette anecdote, mais enplus les meli-melo avec sa femme d’avant.

              Avant Coluche m’était indifférent, maintenant je le hais ce gros porc.

            3. Vae Victis

              Aujourd’hui ce serait impossible. La presse pourrait bien ne pas en parler, tout le monde en parlerait d’autant plus sur internet. Et ça marginaliserait ces nuisibles.

            4. Il Sorpasso

              Il avait quand même une sérieuse tendance à s’entourer d’enculé(e)s. J’ai aussi l’impression que Blier était pas clair dans sa façon de tirer profit de ces bisbilles, voire de les remettre carrément en scène, pas sain. Son cinéma non plus, il est pas sain, avec ces ménages à trois, sa provoc ringarde, ces semi-cailleras, ces personnages féminins incestueux. A part Calmos!, ça pue l’anti-bourgeoisisme opportun de l’époque, le gauchisme psycho, cra-cra, la haine du flic, le surréalisme de bazard, sa vision bourgeois de gauche des marginaux forcément poètes. D’ailleurs il a une tronche de curé de gauche. De lire que « la femme de mon pote » devait être joué-et était inspiré-par le trio coluche Dewaere, mioumiou, ça m’a conforté dans mes conclusions. Les années Mitterrand, c’était vraiment de la merde.

            5. GriBleu

              Il n’a jamais « maitrisé » son entourage, tout le monde lui a dit merde à un moment, surtout ses plus intimes.

            6. Jacqueline

              > Il Sorpasso : +1

              C’est le milieu du cinéma qui veut ça. Ce sont quasi tous des charognards assumés qui se repaissent des troubles de leurs acteurs et actrices, voire les créent de toute pièce pour ensuite pouvoir les exploiter, et cela depuis la Nouvelle Vague.

              Il n’y a vraiment plus aucune dignité dans ce métier aujourd’hui. Autrefois la société bourgeoise les considérait peu ou prou comme des putes, alors ils travaillaient à ne pas en devenir tout-à-fait. Aujourd’hui qu’on les glorifie, qu’ils sont vénérés comme de nouvelles idoles, ils ne s’embarrassent plus aucunement de morale. Et gare à celui qui osera pointer du doigt leur idéologie de la transgression systématique et de la débauche à tout-va – surtout au sein-même du milieu : ces messieurs-dames les prêtres-prostitués babyloniens s’empresseront si nécessaire de le décrédibiliser dans les grands médias et de jeter sur lui l’anathème.

              Une bonne illustration de la dérive d’un tel système est cette image de la pauvre Isabelle Ajdani (elle-même ancienne brebis sacrifiée sur l’autel du grand maquerellage cinématographique sacré – (dé-)formée aux Cours Florent) s’entichant du néo-monstre Zahia Dehar :

              http://lci.tf1.fr/people/isabelle-adjani-dans-le-camp-des-fans-de-zahia-6991652.html

              ***

              En ce sens, je vois plutôt Patrick Dewaere comme une victime qu’un collaborateur de ce système déviant. Il s’est laissé crucifier, sans doute à moitié consciemment, par amour, par une société de type Babylonien gonflée de belles images et de beaux principes, mais perverse de par sa profonde hypocrisie et sa profonde superficialité, dont il n’a pas saisi à temps le caractère délétère, et cela à cause de sa propre sincérité et de sa grande candeur… Sa foi étant trop pure, trop nécessaire, trop concrète, pas suffisamment cynique – car au contraire de beaucoup, il n’était pas un Tartuffe, mais un vrai grand acteur -, ils ne le lui ont très-certainement pas pardonné. il a très-certainement suscité autour de lui une jalousie secrète, et c’est leur médiocrité angoissée à tous, risquant d’être démasquée par son talent véritable, qui s’est empressée de se débarrasser de sa pesante présence, en l’envoyant paître au-delà, là où l’herbe est plus verte : c’est-à-dire dans les champs élyséens réservés aux martyrs…

    1. Gil

      Ah oui, sur cette histoire avec Coluche, il faut savoir que Paradis pour tous, a été tourné entre le départ de sa femme et son suicide. Il est même sorti après sa mort, je crois. Savoir ça redouble l’étrangeté du film, dans lequel Dewaere joue un dépressif qui se fait « flasher », ie administrer un traitement révolutionnaire qui rend heureux et détaché jusqu’à l’insensibilité totale au malheur d’autrui… et Dewaere l’interprète à la perfection. Ensuite il se suicide.

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        1. Gil

          « sa toute dernière interview, chez lui, trois jous après sa mort » – ce qui prouve bien que Patrick est immortel^^

          Les 30 dernières secondes, vous parlez de Dewaere qui parle du Québec (il a à un moment un éclat de rire assez inquiétant) ou du générique avec cette musique horripilante qui est très « paradis pour tous », de fait…

          Sur Paradis pour tous, je me souviens m’être demandé si ça avait été un supplice pour PD de jouer un tel rôle avec la dépression qui le ravageait à ce moment, ou si au contraire ça lui avait permis d’oublier un peu sa souffrance en s’imaginant ne plus rien ressentir… le résultat en tout cas donne le malaise.

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  5. Spiridon

    Il Sorpasso : + 50
    Le reste, foutaises, ce type est tout à fait représentatif du ciné dégénéré produit en Europe à la fin des années 70 pour essayer de contrer l’influence du cinéma anglosaxon, en fronce on a eu ces ploucs de Blier’fils et Mocky, en Italie ce crétin de Ferreri
    La posture artistisque de ce ..PD se résume à ceci : Faiblesse ahurie singeant l’inspiration.
    Ce qui m’étonnera en revanche toujours c’est que des auditeurs préoccupés du niveau culturel de ce pays applaudissent aux pauvres élucubration de cet abruti
    A la limite…merci Coluche !

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    2. Il Sorpasso

      Sans oublier les habiles Téchiné, Chabrol, Tavernier, Depardon, toujours bien dans le sens du vent, les fausses valeurs intégrales. A part des seconds couteaux corrects comme Lautner, Rohmer, Verneuil, Schoendoerffer, Corneau, il n’y a personne, absolument rien dans le cinéma français depuis 40 ans (depuis que la culture est subventionnée en fait). Le vide intégrale. Et avant, Clouzot, Renoir, et un ou deux autres peut-être. Ça date. En fait, le cinéma français n’a probablement fait aucune œuvre importante de toute son histoire, tout ça est incroyablement surévalué.

      amha comme on dit

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      1. XP Auteur de l’article

        Blier a fait une oeuvre magistrale, et pareil à Corneau dans « Serie noire », il a parfaitement exploité la figure christique de Patrick Dewaeare, car c’est bien de ça dont il s’agit.

        Quand on regarde un film avec une sensiblilté de chrétien, on la voit, cette dimension christique…

        Quand on n’a pas une sensibilité chrétienne (je ne juge pas, chacun est fait comme il est), on ne voit rien, on trouve ça glauque, aussi glauque que la curieuse notion de « corruption de la chair », et l’on préfère les niaiseries poétiques d’Henri Bordeaux ou de Péguy.

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        1. XP Auteur de l’article

          Quand on parle de l’oeuvre artistique de Blier ou de Dewaere, un mot épouvantable revient très souvent:

          c’est spécial…. Variante: c’est particulier.

          Cette gifle, ce mot, Dewaere a dût se le prendre en pleine tronche jusqu’à a la fin, et il en est sans doute mort….

          « Tu n’as pas de talent, tu ne mets pas ta peau sur la table, tu n’as pas le don de l’authenticité, non, non, tu es spécial. »

          … Ca fait froid dans le dos…

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        2. Il Sorpasso

          « , il a parfaitement exploité la figure christique de Patrick Dewaeare, car c’est bien de ça dont il s’agit. »

          Tout à fait et c’est bien là le problème que je soulevais, un type exploité à fond pour ses talents, pressé comme un citron, ils n’ont pas vu que le type ne faisait pas semblant, alors que ça saute aux yeux. Il faut voir le nombre de films qu’ils lui ont fait joué, en quelques années, avec peu ou prou toujours le même personnage, le rôle « taillé sur mesure » : la bête de concours utilisée à fond. Jusqu’à vouloir le faire jour sa rupture avec les « vrais personnages ». C’est ça que je vois en premier, d’où mon jugement global sur Blier : il met en scène des personnages de marginaux, mais est incapable de voir le vrai qu’il a en fasse de lui, fondamentalement, ou alors c’est un salaud. Évidemment que Dewaere crève l’écran, c’est justement ça qui est glauque, on devine-comme tu l’as fais remarqué sur l’extrait- que ça va mal finir à lui faire jouer combien, 20-30 films les 5 dernières années. Donc, ceux qui disent « c’est spécial » (je développe un peu, tu auras remarqué) ce n’est pas forcément par « insensibilité chrétienne », ou bêtement du manque de goût, mais justement par excès de sensibilité, par instinct, on se dit « Putain il va se flinguer. Pour de vrai ». C’est les mecs comme Blier qui disent « mais non, mais non, c’est un acteur. Il va bien. D’ailleurs, il boit de l’eau, en ce moment. »

          Après c’est le débat sur la différence entre la littérature et le cinéma, la façon de « mettre sa peau sur la table », le cinéma, dans ce cas, ça a toujours plus ou moins à voir avec le chantage, la prise de distance est moindre, le temps est imparti, y’a du pognon en jeu, il faut charger un max. D’ailleurs, Céline, dans Bagatelle, charge le cinéma et parle de Fairbanks, le prod, qui est aussi le nom d’un film ou devait jouer Dewaere, écarté au profit de Julien Clair qui en profita pour lui piquer mioumiou qui jouait dedans. La littérature, c’est processus de création puis dés-identification d’avec les personnages pour l’auteur, le rôle d’acteur c’est quasiment l’inverse. Il incarne. La possibilité de pétage de plomb est amplifiée, après coup.

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          2. Dotchi9

            « Il incarne », en même temps, physiquement et dans son jeu, il est décalé, un apache sorti de Casque d’Or, le voyou enfant d’alcoolique vaguement rachitique et pas fini des quartiers populaires d’avant les grandes invasions. Il aurait été magnifiquement employé dans les Tontons Flingueurs.

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      2. Gil

        Sorpasso, c’est marrant, je viens de relire une phrase de Borges dans un texte réédité récemment du début des années 30, qui dit en substance, après avoir parlé du ciné allemand et russe : « quant aux Français, ils font tout leur possible pour que leur cinéma ne ressemble pas au cinéma américain… oh, qu’ils n’aient pas d’inquiétude, aucun risque » 😆

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        1. XP Auteur de l’article

          En littérature comme au cinéma, on peut faire de bonnes choses en France, mais à condition que ce ne soit pas vraiment français, et que l’on accepte de se mettre à dos la France… Rien de ce qui est intrinsèquement français n’a de l’intérêt, rien.

          Dewaere? Pas français.
          AntHonin arthaud? Pas français.
          Céline? Pas Français.
          Mallarmé? Pas Français.
          De Funes? Pas Français.

          la France est éprise de clarté et de précision, tout ce qu’il faut éviter pour faire une oeuvre.

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            1. XP Auteur de l’article

              Et pourquoi pas?

              Houellebecq aussi, pense que De funès était un génie, il en parle longuement dans l’entretien accordé à Ring.

              Je parlais d’authentiques génies dans leur genre, qui on également en commun ne rien devoir à « l’Esprit Français », et de l’avoir payé cher.

          2. Jacqueline

            « Dewaere? Pas français.
            AntHonin arthaud? Pas français.
            Céline? Pas Français.
            Mallarmé? Pas Français.
            De Funes? Pas Français. »

            Pf’ !

            Pourquoi toujours salir les plus belles choses d’une petite tartine de connerie pure ? Pour être certain de déplaire ?

            Tout ceci est tellement absurde, XP… tellement absurde… et pourquoi donc ne parvenais-je pas, au contraire des autres, à en rire ?

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  7. Spiridon

    Au risque de passer pour un peu lourd,
    « christique » le Patrick ? Mais c’est justement celà qui est insupportable chez ces pignoufs, cette volonté de jouer au chrétien, d’afficher ces faces de carême qui est leur marque de fabrique.
    Avec en plus pour ce PD ci un aspect qui me l’a rapidement rendu encore plus insupportable : cette ressemblance de plus en plus marquée avec ce tautre crétin de Miqueulqueul Jaqksson. Ptazin, on est envahi par les zombis!

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  8. vlad tepes

    Hors sujet, mais je ne résistait pas, notre ami le national-communiste Louis Dalmas vient enfin de faire son coming out.
    Lui qui depuis des lustres sur ce même site tourne autour du pot entre la méchante vague verte islamiste et les méchants ultra-libéraux anglo-saxons sans prendre position pour aucune des deux « entités » vient de définitivement choisir son camp.
    http://ripostelaique.com/les-islamistes-victorieux-ou-manipules-par-les-dirigeants-occidentaux.html

    « Que conclure de ce tableau ? Que nos dirigeants occidentaux, téléguidés de la Maison Blanche, jouent avec le feu.

    D’un côté, Ils trompent les non-musulmans en minimisant les avancées des fous de Dieu qu’il ont provoquées. En invoquant les droits de l’homme et un soi-disant affranchissement de l’oppression, ils ont détruit tout ce qui faisait barrage à l’intégrisme du croissant. Sous le couvert de la guerre au terrorisme, ils entretiennent les terroristes qui servent leurs intérêts.

    De l’autre, Ils trompent les musulmans en les faisant croire au leurre d’une liberté dorée et d’une démocratie indépendante. Ils dressent les adeptes du Coran les uns contre les autres. Ils cajolent les plus frénétiques en les enrôlant dans leurs combinaisons tordues. Ils achètent les chefs de gouvernements croyants en arrosant de dollars leur bonne volonté.

    Lincoln disait à peu près : “On peut tromper une personne tout le temps ; on peut tromper tout le monde pendant un moment ; mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps.”

    Un jour viendra où les peuples, non musulmans et musulmans confondus, se soulèveront pour lui donner raison. »

    Oui oui, la réconciliation face au grand capital atlanto-sioniste, on en arrive toujours là. Ou autrement dit explicitement, une fusion avec l’oumma.

    J’ai le souvenir d’une réflexion de XP qui disait qu’il n’y avait que deux camps possibles, grossomodo les USA ou l’oumma, parce que la haine de l’occident n’avait qu’une seule source dont l’islam est une expression parfaite.
    Le simple fait comme le faisait jusqu’à présent ce brave homme de mettre sur un pied d’égalité sans aucune mise en perspective deux mondes aussi différent est un pas décisif vers la reconversion, si ce n’est pas tout simplement le simple antilibéralisme, qui n’est qu’une simple expression de cette volonté d’expliquer le monde et son extrême complexité par des recettes de cuisine.

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    1. XP Auteur de l’article

      « J’ai le souvenir d’une réflexion de XP qui disait qu’il n’y avait que deux camps possibles, grossomodo les USA ou l’oumma, parce que la haine de l’occident n’avait qu’une seule source dont l’islam est une expression parfaite »

      Ca m’ ennuie de le dire, mais il se trouve que non seulement j’ai dit ça, mais que je suis le seul à l’avoir dit depuis 2008.

      Vous pouvez fouiller la toile en long en large et en travers, et vous verrez que j’ai eu raison tout seul. Mais alors vraiment tout seul.

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      1. XP Auteur de l’article

        l’ antilibéralisme, qui n’est qu’une simple expression de cette volonté d’expliquer le monde et son extrême complexité par des recettes de cuisine.

        C’est exactement ce que je me tue à expliquer depuis 2008, vous venez de me résumer parfaitement:

        le libéralisme économique est un sujet qui n’a aucun intérêt. C’est l’antilibéralisme, qui est intéressant.

        Des recettes de cuisine, la formule est parfaite… Ca peut désigner autant le fanatique musulman que la bête à concours scolaire façon Alain Juppé^^

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      2. vlad tepes

        Mais vous le savez déjà que je vous adore, pourquoi insistez-vous encore pour que je le répète?
        Vous avez des côtés féminins dès fois quand même^^

        Sinon au passage, le fait que tout ça se passe sur Riposte Laïque n’est pas anodin. Il y a tout un mouvement de fond anti-islam qui n’aime pas l’islam pour de mauvaises raisons, en réalité uniquement parce qu’il lui fait concurrence sur son propre tableau…et en grattant un peu, uniquement quand il est perçu consciemment ou inconsciemment comme le bras armé de Wall Street et la City.

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        1. XP Auteur de l’article

          « Il y a tout un mouvement de fond anti-islam qui n’aime pas l’islam pour de mauvaises raisons, en réalité uniquement parce qu’il lui fait concurrence sur son propre tableau »

          Ca rejoint une autre de mes intuitions: « ce qui est important, ce n’est pas ce que les gens disent ou pensent, mais ce qu’ils finiront par dire ou penser ».

          « Mais vous le savez déjà que je vous adore, pourquoi insistez-vous encore pour que je le répète? »

          Je sais, que vous m’aimez bien, que vous prenez toujours la peine de me lire avec attention, et comme vous êtes poli, de me le faire savoir. Mais je n’insiste pas, et je n’ai pas envie que vous me répétiez quoi que ce soit.

          Ce que j’ai envie de souligner, c’est que PERSONNE n’a dit ça par ailleurs.

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          1. vlad tepes

            « Mais je n’insiste pas, et je n’ai pas envie que vous me répétiez quoi que ce soit. »

            Oui, mais moi j’ai envie de le répéter: PERSONNE n’a dit ça ailleurs depuis 2008^^

            La France est quand même exceptionnelle dans son genre, il n’y a véritablement pas l’ombre d’une pensée dissidente et originale qui se détache. C’est une vraie aubaine d’avoir pu tomber sur vous.

            Tient d’ailleurs pour l’anecdote, vous savez comment je vous ai découvert? Vous ne le croirez pas, mais en tapant « Alain Soral » sur mon moteur de recherche. Le deuxième ou troisième lien qui venait après wikipédia était votre texte sur l’ancien ilys « Alain Soral vit-il encore chez sa mère? »
            Bon, pas mal de ce que vous aviez dit dedans était quand même avec le recul sacrément imparfait, mais comme vous dite on est là pour apporter des questions, pas des réponses

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            1. XP Auteur de l’article

              « Bon, pas mal de ce que vous aviez dit dedans était quand même avec le recul sacrément imparfait »

              Je vais vous dire un truc, Vlad Tapes:

              Je pense à cette remarque depuis plusieurs jours, et avec le recul, je la prend pour un grand compliment.

              Ca, c’est la magie internet. On peut séduire,intéresser des lecteurs, sans être un gros con en chair qui envoie du cours magistral, des «  »admirateurs » » » bien plus jeunes peuvent à tout moment vous traiter de mauvais ou de ringard et vous dépasser, faire que ce soit eux qui
              vous aident, les elèves qui éduquent les professeurs, les repères qui sautent, le monde remis à sa bonne place ,la verticale…

              Si c’est ce rapport là qui me lie au lecteur, alors j’ai reussi mon coup.

            2. vlad tepes

              Saperlipopette, bien évidemment que c’était un grand compliment. Celui qui prétends écrire des « textes parfaits », qui a cette capacité à asséner des « vérités » qui ont la prétention d’être des vérités, la simple vue d’une de ses lettres suffisent à lui souhaiter d’aller au Diable.
              Je pense que pour avoir de vrais discussions, il est impératif d’être un grand gamin, d’avoir cette capacité à dire des choses qui ont pour unique but d’emmerder les gens même si au final ce n’est pas du tout pertinent, puis d’en rigoler après quand quelqu’un d’un peu plus futé ou même les faits vous réfutent. Vous êtes la synthèse à peu près parfaite de ce personnage, vous avez à la fois cette inextinguible soif d’emmerder les vieux cons âgés de 15 à 70 ans et le recul nécessaire pour faire de la pensée un terrain de jeu où les enjeux terrestres, aussi importants soient-ils, n’ont pas à interférer.

              Prenons un exemple, celui des actuels évènements de Syrie. Le débat général sur question est nul mais archi-nul, entre ceux qui n’ont que le « droit-de-l’homme » à la bouche sans aucune autre perspective, ceux qui se croient super dissidents en tapant sur BHL et les tenants du grand complot mondialiste, on a même pas envie d’y mettre un orteil là-dedans. Pour suivre le bon chemin, il est impératif de trouver LE truc qui fasse exploser de rage le plus de personne possible. Après réflexion, j’exprime dès que j’en ai l’occasion tout mon soutien à l’ASL (quoi? mais Al-Qaeda, les minorités chrétiennes…), pour la simple raison que le clan Assad étant un solide allié de la Russie et les opposants profondément liés au sunnisme de nos alliés et premiers fournisseurs de pétrole des pays du Golfe et particulièrement de l’Arabie Saoudite, l’enjeu stratégique est simple comme bonjour à deviner.
              Après que tout le monde ait souhaité votre mort, les choses sont ensuite beaucoup plus simples à éclaircir. Tout n’est en fait qu’effet pervers de la social-démocratie. Quel que soit l’angle de vue, seul le discours misérabiliste et la vision bien/mal l’emporte de nos jours, en France plus aucune voix pour parler d’alliés et de concurrents, aucune voix pour rappeler que la popote quotidienne se gagne tous les jours, et que si elle ne va pas dans la bouche de nos enfants, elle ira dans ceux de Momo, voir dans celle des russes chéris par l’extrême-droite.

              Une fois après avoir trouvé LE truc qui énerve le plus de monde possible, on y voit beaucoup plus clair sur les affres de l’époque, de ces instituteurs assistés qui viennent nous parler de géo-stratégie voir pire de pensée, de l’idéalisation à outrance du débat, de cette haine des explications non-schématisées, de toutes ces choses qui loin de faire jouer la solidarité sur les intérêts individuels comme c’était le but initial n’ont jamais rendu les gens aussi égoïstes et haineux, cela s’accompagnant parfaitement avec la totale perte de tout sentiment ethnique chez les français (le muzz, le muzz, toujours le muzz pour les soit-disant racistes…).
              Là, maintenant il y a matière à débat^^, uniquement après s’être comporté en sale petit gamin.

              Je vias vous dire un autre truc XP, le texte dont je parlais plus haut sur Alain Soral était peut être très imparfait, mais il a permis de souligner des choses extrêmement importante, en dehors de la bêtise abyssale du su-nommé. Je pense à l’évolution du vote FN. En y repensant, vous vous êtes juste je pense trompé sur votre vision du peuple fds, sur leur demande de plus de libéralisme alors que tout montre qu’ils ne cessent de réclamer plus d’état, mais vous aviez vu entièrement juste sur l’évolution de ce vote, sur le fait que la question de la présence allogène en elle-même, coeur du vote FN des années 80 devenait de plus en plus secondaire. Est-ce qu’un Le Pen père ou un Gollnisch, de tradition poujadistes auraient fait le score de la socialiste Marine? Est-ce qu’il n’y a pas malgré tout un rapprochement irréversible entre les CPF et les FDS?
              Dans tous les cas, en vous comportant comme un petit merdeux (dire à la face de tout le monde que le peuple veut moins d’état…huhuhu), vous avez ouvert infiniment plus de perspective qu’un Soral, et vous êtes approchés bien plus d’un truc consistant.
              Un peu comme votre position sur les agences de notations qui nous protègent de Mélenchon. Je pense en ce qui me concerne que c’est très exagéré, car le monde de la finance a sa grande responsabilité dans le système actuel, mais en disant cela, vous soulignez au bout du compte que le trader de Wall Street, les libéraux à la noix à la Guy Sorman et tous les BHL et les attali sont tout sauf le plus gros problème, contrairement à ce qu’affirment 99,99% des soit-disant opposants au « système »…

            3. XP Auteur de l’article

              « Dans tous les cas, en vous comportant comme un petit merdeux (dire à la face de tout le monde que le peuple veut moins d’état…huhuhu), vous avez ouvert infiniment plus de perspective qu’un Soral »

              Quoi?!?
              Me faire traiter de grand gamin et même de »petit merdeux » par un petit merdeux,un vrai, un tout jeunot comme vous, c’est, c’est…

              C’est très bien,je prends, évidemment^^

              Vous imaginez un lecteur traiter Leroy de grand gamin? Même la sage-femme a dût lui dire « bonjour Monsieur »,quand il est né, et il a dût vérifier l’orthographe de son mom, sur sa blouse^^

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