Brigitte

Mon pote, son métier, c’était vigile de nuit, avec un chien…

Tout le monde lui disait d’arrêter, qu’il pétait de trouille et que ça se voyait, qu’il allait mourir d’une crise cardiaque, mais il y tenait, à ce job… C’est précisément parce qu’il était doux de caractère et pas fait pour ça, qu’il insistait… pour faire mentir les gens, gravir en secret son Himalaya, que voulez-vous…

Sa chienne, c’était Brigitte. Normalement, un Berger allemand, c’est moins fort qu’un Pitbull, mais dans les concours, elle les mettait tous par terre, Brigitte… Elle commençait par se coucher sur le dos, puis elle attaquait la carotide, et si on n’arrêtait pas le combat, elle allait jusqu’à la mort du chien d’en face… J’ose pas imaginer ce qu’elle aurait fait d’un voyou qui aurait mis un couteau sous la gorge de mon pote, Brigitte…

Mon pote, il s’était marié avec Cindy, une petite boulotte nymphomane… Sur le film de leur mariage qu’on peut encore trouver sur Facebook, on la voit à la table d’honneur lui sauter dessus tandis qu’il est assis sur sa chaise, lui faire une prise avec ses petites jambes, l’immobiliser, et lui imposer de force des suçons… Un vraie malade, cette fille.

Après les noces, ils se sont installés dans un appartement HLM de Passy, un F3, elle a exigé un gosse chaque année, elle s’est tenue calme pendant ses cinq premières grossesses, et c’est après, que tout a commencé… Elle s’est mise à tenter régulièrement de le foutre par la fenêtre de leur neuvième étage, puis surtout à lui faire la gueule, pour lui faire comprendre que quelque chose n’allait pas… Il s’est dit que sa petite poupée devait manquer d’argent, alors il a enchainé les gardes de nuit et les gardes de jours, avec Brigitte, en espérant que c’était une banale histoire de fric, leur problème…

Pendant ses rondes de nuit, il avait sympathisé avec Jean-Pierre, un type qui était à la rue parce qu’il venait de se faire larguer par Evelyne, la fille qui était au standard de Rex-sécurité, la boite qui les employait… Mon pote a gentiment proposé à Jean-Pierre de l’héberger, ils rentraient chez lui après leurs rondes, lui repartait pour une autre mission, et comme sa femme et son pote n’avaient rien à faire de la journée, ils sont devenus amants.

Dans le mois qui a suivi, comme la situation de Jean-Pierre s’était stabilisée, puisqu’il avait retrouvé un toit, il s’est remis avec Evelyne, qui est venu s’installer chez mon pote… Evelyne, dans la foulée, elle a fait venir Jean-Emile, son amant à elle, et pendant trois ans, tout le monde a vécu dans ce HLM F3 de Passy, en région parisienne… Si vous m’avez bien suivi, ça faisait quand-même dans la même maison cinq enfants en bas-âge, cinq adultes dont quatre qui n’avaient rien d’autre à faire toute la journée que de s’enculer, sans compter trois chiens dont le garrot vous arrivaient tous au nombril et qui avaient envie d’enculer quelqu’un, eux aussi, il n’y a pas de raison.

Mon pote, un jour, il a décidé que ce n’était plus possible, cette histoire… D’autant plus qu’ils avaient pris l’habitude de s’amuser avec lui, de lui foutre du détergeant pour chiottes dans son café, pour se payer des bonnes tranches de rire, et même de lui crever ses pneus, pour se foutre de sa gueule à la fenêtre… Un beau matin, n’y tenant plus, il est allé à sa banque pour ordonner que ses salaires ne soient plus virés sur le compte de sa femme… Qu’est-ce qu’il n’avait pas fait là, mon Dieu.

Le 26 octobre 2009, Cindy a organisé le trente-troisième anniversaire de mon pote… elle a invité tout le quartier. A l’apéritif, devant tout ces gens, elle a fait semblant de lui téléphoner pour lui dire qu’est-ce que tu fous? Tu es retenu à ton travail? On t’attend tous, mon petit chéri, puis elle a refait le coup aux œufs mimosas, au gigot, au fromage, à la tarte aux pommes et au champagne.

En vérité, mon pote était mort depuis le matin, bien entendu… Dans son café, ils ont mis un truc pour l’endormir, ils l’ont enroulé dans le tapis du salon, puis ils sont allés au bois de Boulogne pour le faire brûler… Autour du bûcher, ils avaient installé des chaises de camping, ils ont mangé des chips, et quand le corps fût bien calciné, ils se sont acharnés sur les os à coups de pieds. Ils le détestaient plus mort que vivant, ils auraient voulu le tuer deux fois, ils lui en voulaient de ce qu’ils lui avaient fait…

Ils ont été arrêtés dans les six jours, évidemment, puisque la nature étant bien faite, les petites merdes sans scrupules sont aussi des incapables huit ou neuf fois sur dix… Aux Assises, ils se sont acharnés les uns sur les autres bien sûr, et les pires ont même pleuré sur eux.

12 réflexions sur « Brigitte »

  1. vlad tepes

    XP, sans vouloir vous importuner ni amoindrir la qualité de cet excellent récit, j’aurai une faveur à vous demander.
    Pourriez-vous, si cela est possible, rediffuser un texte que vous aviez diffusé sur ilys ancienne formule? Il s’appelait « K. » si je me souviens bien, le fil conducteur était un type qui tuait des gens pour les transformer en automates.
    J’avais beaucoup accroché, je l’avais trouvé fabuleusement beau.

    Merci d’avance si vous le pouvez, sinon c’est pas grave…

    1. Paul Hodell-Hallite

      Franz

      Pour gagner sa vie, mon ami K mettait de très jeunes enfants dans son four.

      Quand ils étaient cuits à point, il ressortait les corps, les faisait refroidir dans un torchon et se livrait à des tests consistant à les jeter à terre ou commander à son chien de les attaquer comme s’ils étaient de très jeunes repris de justice et que lui était mandaté par le peuple pour faire régner la paix.

      Ensuite, il s’attelait à l’implantation des cheveux et au travail de pinceau qui donnait à ses bambins de chaux le teint qui les faisait si fort ressembler à des vrais. Pour finir, il les trépanait pour glisser des puces dans leurs têtes, lesquelles permettraient à leurs futurs propriétaires d’obtenir des réactions d’une variété encore limitée, à savoir sourire, agiter la main, déféquer et pleurer quand leurs mères virtuelles, n’y tenant plus, les gifleraient pour leur apprendre l’hygiène.

      K recevait des commandes du monde entier. De chine, pays que la politique de l’enfant unique rendait propice à son business, des hôpitaux psychiatriques et du ministère de la justice qui avait mis en place un audacieux programme de soins palliatifs basé sur une mise à disposition d’enfants virtuels aux pédophiles.

      Dans les grandes capitales occidentales, il avait une clientèle haut de gamme de femmes overbookées du secteur tertiaire qui n’avaient pas le temps de fonder une famille, mais K faisait sa marge avec quelques must de sa gamme tels qu l’enfant prématuré sous couveuse, l’enfant avant la coupe du cordon, et surtout celui appelé mort subite du nourrisson qu’un grand psychanalyste new-yorkais recommandait aux parents ayant subis ce drame et voulaient suivre sa thérapie de résilience.

      J’aimais beaucoup K.

      C’était un garçon attachant, blessé par l‘existence et trahi plus qu’à son tour par les siens. Il vouait presque un culte à Franz, son fils aîné de vingt-cinq ans, mais il ne l’avait plus vu depuis sept ans. Le jeune homme lui avait intenté un procès qu’il avait gagné, ce qui lui avait permis de mettre la main sur la presque totalité des biens de son père.

      Depuis le départ de Franz, K vivait avec sa mère, mais la vieille était alitée, transpercée par des sondes, et ses journées se passaient à baver et faire des selles presque liquides et verdâtres que son fils .jetait plusieurs fois par jour dans les toilettes…. C’était émouvant, de le voir quitter son atelier toutes affaires cessantes pour courir à l’étage dès que la dame le sonnait et qu’il la voyait agiter sa main dans le visiophone.

      Un jour que nous prenions le café, un garçon de huit ans est entré, il nous a embrassé, avant de demander s’il pouvait sortir jouer avec le chien une heure ou deux. Quand je lui est demandé qui c’était, K. m’a regardé d’un air grave et m’a dit que c’était Franz. Je n’ai rien répondu, et quand je suis parti, l’enfant m’a fait un signe de la main et m’a envoyé son ballon dans les jambes, comme il le faisait quelques années plus tôt. Sur le chemin, mon esprit s’est mis a fouiller le passé récent de K pour y trouver les mots sibyllins qu’il aurait pu lâcher sans que je m’y arrête, et j’ai aussi parcouru en pensée la maison de la cave jusqu’au grenier…. Devant la porte de la chambre froide où il entreposait ses créations après la cuisson, j’ai remarqué il y avait une odeur tenace de rats morts, mais comme à l’instar de tous les visiteurs je n’y allais presque jamais et j’avais oublié ce détail.

      Quand je suis retourné le voir quelques jours plus tard, la maison était entourée de policiers, de cameraman et de voisins. Je fus autorisé à entrer. Dans la chambre froide, le cadavre de la vieille était recroquevillé dans un coin, et Franz se pendait à une corde. Il les avait vidé de leurs entrailles, et l’odeur venait de ce qu’il avait laissé quelques restes, lesquelles expliquaient l’odeur et la lettre anonyme que la femme de ménage avait envoyé à la police.

      Le médecin de l’institut légal m’expliqua que si la mère était morte de sa belle mort, le fils avait été empoisonné, assommé, lardé de coups de couteaux , longuement torturé avant d’être achevé par une balle dans la tête et mis au bout de sa corde.

      Franz le jeune s’est’approché pour voir, l’index posé sur le visage, mais devant le spectacle, il estparti d’un énorme sanglot et s’est blotti dans mes bras. Le médecin s’en est alors saisi, il a enfoncé la main dans son crâne pour saisir la puce avant de concasser l’enfant de chaux sous mes yeux…. Je n’eu pas le cœur d’aller voir la fausse vieille, mais je vis les containers de merdes et de glaives qu’il injectait dans ses orifices chaque matins pour se faire croire qu’elle existait encore.

      K était assis dans le salon, les mains attachés derrière le dos. Nous échangeâmes quelques mots, il me dît qu’il ne regrettait rien, qu’il avait déposé ses brevets à temps et qu’il pourrait mourir en sachant qu’il était un des hommes majeurs du siècle qui vient. Pour finir, il m’a dévisagé d’un air triste et m’a dit que j’avais décidément bien vieilli, qu’il envisageait de me tuer, que mon clone de chaux était déjà dans la cave et que je pouvais le garder, si le cœur m’en disait.

      Je ne suis jamais allé le voir en prison, et lui-même ne l’a pas demandé. Nous ne nous connaissions pas et nous ne nous sommes donc jamais aimés. S’il avait eu de l’affection pour Franz quand il avait huit ans, il aurait encore aimé ce petit garçon quand il passa de corps en corps pour demeurer à mesure que tout changeait. K n’avais jamais ressenti de l’amour que pour des êtres qui n’existent pas, des fantômes sortis de sa tête, et quand il les serrait très fort, il ne faisait que mettre sa tête dans la boue qu’il avait extirpé de son ventre.

      Je hais cette époque et ceux qui la font, les araignées qui mangent leurs merdes, les photos jaunies, la nostalgie, les dogmes et les vieilles pierres quand on se prosterne devant elles.

      C’est le manque de cœur qui fait s’accrocher à des rites, arrêter le temps et renoncer au deuil des peaux mortes et des ruines.

      Je hais le temps des araignées. Au milieu de mes abeilles, je rêve et j’attends l’heure de leur envol.

          1. Paul Hodell-Hallite

            Le bruit et la fureur

            A deux pas de chez moi, il y avait Jadis un Roumain qui faisait la manche.

            Il était très gentil, et ce en dépit du fait qu’il était Roumain et que Dieu l’avait sans doute puni pour de bien vilaines choses, lui qui l’avait fait naître sans jambes.

            Pareil aux pauvres qu’on voit dans Los Olvidados, son corps s’arrêtait tout net en bas du tronc. Cependant, comme nous ne sommes plus dans le Mexique arriéré de ce temps-là, lui n’avait pas de fers à repasser pour se déplacer, mais une ravissante palette de chantier munie de quatre roulettes et d’un petit moteur de Solex offert par le secours Catholique.

            Être rattaché à sa Sainte mère l’Église n’interdit pas l’humour et la fantaisie.

            Longtemps, Je me suis menti à son sujet. Je me faisais croire que je voulais l’approcher pour voir le Christ, puisqu’il se trouve plus sûrement dans les yeux des pauvres que sur les vitraux des Cathédrales. En réalité, l’enfance me revenait par bouffées sitôt que je le croisais, et je mourais d’envie de le traîner dans le quartier avec une ficelle… C’est mon psychiatre qui m’a expliqué le truc. C’est bien vrai, que je ne suis pas vraiment fini, comme gars. Seules la peur du ridicule et l’incommensurable idée que je me fais de moi-même me dissuadent de courir dans les allées des supermarchés avec mon caddy pour piler devant les rayons soit en braquant, soit en finissant ma course par un dérapage contrôlé somptueux.

            Nous avons rapidement sympathisé, le Roumain et moi, à tel point que finîmes par devenir ce qu’il convient d’appeler des amis.

            Des intimes, mêmes. Presque des frères.

            Je lui ai fait visiter la ville qu‘il habitait depuis dix ans mais qu’il ne connaissait pas vraiment. Je l’ai défendu à coup de pieds contre les chiens des vieilles qui l’attaquaient au visage comme s’ils n’avaient pas mangé de la semaine et qu’il s’agissait d’un steak, alors que c’était mon copain… Je hais les chiens de 30 centimètres au garrot, car se sont des métaphores sur pattes de la tartufferie et de la boursouflure dont est frappée l’humanité depuis la fuite du jardin d’Eden… Après la Parousie, Dieu les donnera à bouffer à ses bergers Allemands… Pour faire bonne, mesure, il poussera même dans la fosse quelques unes des connes qui sont au bout des laisses, j’en suis sûr.

            Pour son anniversaire qui tombait la semaine de Pâques, je l’ai déposé le Dimanche à l’entrée d’une des Églises les plus fréquentées de la ville pour qu’avec l’argent de sa quête, je puisse lui acheter du Saint-Joseph, lui qui ne buvait que du château Pechiney à même le goulot en plastique…Il vous aurait fallut voir ses yeux briller quand je le faisais rouler sur les trottoirs du centre-ville bondés de gens qu’il imaginait pleins aux as…. Il était trop pudique pour m’en parler, mais sans doute rêvait-il de travailler là pour devenir le mendiant Roumain le plus riche de la ville et rouler palette avec un laquais en casquette pour le traîner, un gars qu‘il prendrait à l‘essai avant d’embaucher.

            Le soir de Noël, je l’ai emmené dans ma famille…. Les enfants l’ont adoré au premier tour de maison… Comme il neigeait, on l’avait habillé d’un gros manteau de fourrure et d’un bonnet à pompon pour qu’il ne prenne pas froid et qu’on puisse faire de chouettes photos… Ce fut une belle soirée, même si au moment de partir, le petit dernier qui ne voulait pas me le rendre l’a ponctuée d’un caprice olympien.

            Ce qu’il aimait par-dessus tout, Pietr (il s’appelait Pietr), c’était les soirées avec les copains. Je le posais sur le comptoir, et toutes les jolies filles venaient le tripoter avant de lui offrir une mousse. Vers minuit, il était tellement saoul qu’il se mettait à chanter les airs patriotiques de son pays en faisant des petits bonds pour marquer la cadence. Il avait le rythme dans la peau. A l‘heure de la fermeture, il criait dehors en frappant dans ses mains. Ça l’amusait tellement qu’il continuait à gueuler ça du bar jusqu’au trottoir où il habitait.

            Un soir, nous étions tellement bourrés qu’on est descendu sur les quais qui longent la rivière pour dégueuler à l’abri des regards. Je n’aime pas me faire remarquer. Vers deux heures quinze du matin, je l’ai perdu de vu, et tout de suite, je me suis mis à le chercher… Par inadvertance, je l’avais placé au sommet d’une rampe, et j’ai pu l’apercevoir une dernière fois quand l’eau lui arrivait déjà au menton. Il souriait niaisement. Il est mort comme il à vécu, de manière totalement ridicule. Heureusement pour moi, seule la palette est remontée, avec la ficelle au bout.

            Dans les nuits suivantes, j’ai bien rêvé que Ceausescu cassait ma porte accompagné par des types qui avaient des manteaux de cuir, des brassards oranges et les mêmes têtes que les gardes du corps des châtelains dans les films d’épouvantes, mais le tourment ne me rongea pas davantage.

            J’ai fait croire à tout le monde qu’il était reparti dans son pays, et je me suis beaucoup fait plaindre. En réalité, je me foutais de lui à peu près autant qu’il se foutait de moi. Ma croix n’était pas la sienne, et je n’ai jamais senti les clous qui pénétraient sa chair. Ce qu’il reste de sa moitié de corps doit se confondre avec la vase, comme je dois pourrir sans doute au fond d’un crâne, enfoui dans les souvenirs d’un ami qui frappait jadis à ma porte, quand il n‘avait plus rien.

            Life is a tale Told by an idiot, full sound and fury, signifying nothing.

  2. Cherea

    j’ai l’impression, xp, que nous avons tous les deux regardé la même émission de faits divers…faites entrer l’accusé, Joël desprez, l’homme de trop– Très triste comme émission, un bon type qui bosse dur et qui se fait buter par une bande de parasites de merde…

  3. Nebo

    Au boulot, XP,

    tu mets tes textes au propre… tu revois deux ou trois accords de temps pour donner dans la précision. Tu trouves le bon ordre de lecture, un ordre qui fasse sens et qui soit stratégique… tu trouves enfin le bon titre et tu te bouges le cul pour éditer tout ça parce que ça mérite plus de lecteurs. Et on te verra, ainsi, au « cercle de minuit » venir faire ton coming-out de sale droitard en même temps que la promotion du groupe Rock Varsovie devant les autres invités qui se chieront dessus… 😀

    1. XP Auteur de l’article

      Mais tu vas pas t-y mettre toi aussi!!!

      Mes textes SONT édités et publiés, la preuve, tu les connais!!

      Quant au Cercle de minuit, si l’occasion se présentait, je poserais mes conditions: ils viennent chez moi, je veux la liste des questions et je veux participer au montage.

      Au pire, on fait ça dans leurs studios, mais en tête à tête avec Jean-Paul Taddéi, comme quand il avait interviewé Alain Delon.

      Ce serait un service à rendre à Taddéi, d’ailleurs: il n’a jamais été aussi bon que lorsque il n’a rien eu à faire que de parler avec Alain Delon, sans être coupé toutes les deux minutes par des mongoliens.

      1. Gil

        « Mes textes SONT édités et publiés, la preuve, tu les connais!! »

        Non, mais une édition sur papier des textes d’XP, ça serait bien pour que XP puisse lui aussi les connaître, ces textes. Je sens que sur cette affaire Prolo peut se faire des couilles en or.

    1. Paul Hodell-Hallite

      Il oublie seulement de préciser que c’est moi qui les écrit .
      J’ai moi aussi voulu faire connaître à un petit jeune qui monte les joies de la gloire , du succès et des rails de coke sniffés entre les attributs de mannequins Slaves .
      Mais il ne sait pas se vendre , c’est là tout le problème . Il a envoyé chier Pivot , ce con .

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