Je suis comblé par le carton que fait mon ami Xyr sur la toile, et j’en tire une satisfaction personnelle: ça doit bien faire trois ans que je dis de lui qu’il est le meilleur d’entre nous, et je dois bien avoir trente témoins qui pourraient en attester.
Cette reconnaissance m’inspire une réflexion : je m’exprime dans la réacosphère depuis quelques années, et force est de constater que je l’ai divisée en deux, qu’il y a d’un côté les lecteurs de talent qui apprécient et de l’autre les imbéciles qui n’aiment pas, les fossiles qui me détestent et la jeune garde des lecteurs qui m’a toujours manifesté sa sympathie… les incapables et les mauvais en tout m’ont tout fait, comme chacun a pu le lire… ils ont même diffusé la photo de ma porte d’entrée sur la toile, au cas où, en espérant qu’un autre dingue voudrait faire le travail à leur place, les ivrognes communistes et les gardiens de vaches diplômés ont tous essayé de m’atteindre aux mollets, ils ont raconté sur mon compte des bêtises qu’ils tenaient généralement d’un autre débile mental, ils ont étalé leur vernis de culture en espérant convaincre que j’avais tort de les tenir pour des merdes, et ça continue…
Sur la toile, nous venons tous pour y parler de science politique, de métaphysique ou de spiritualité, il y a d’un côté ceux sont fait pour ça, de l’autre ceux qui feraient mieux d’aller voir ailleurs, et je suis taraudé par une question : le mauvais en tout, celui qui cite Léon Bloy et Péguy avec l’habileté intellectuelle d’une shampouineuse tout en les connaissant par cœur correspond-il à un profil sociologique défini?… A l’inverse, celui qui peut vous éblouir avec un commentaire de dix lignes en a-t’il un, de profil sociologique?
Je me suis posé la question, et je crois avoir trouvé la réponse, figurez-vous: mon ami Xyr est ingénieur en informatique, pas candidat à un emploi de professeur de philosophie dans l’Education nationale… Les exégètes les plus fins et les moins inutiles de Charles Maurras que j’ai pu lire, ils travaillent dans la finance, et les meilleurs lecteurs de Philippe Muray avec lesquels il m’a été donné d’échanger, ils ont fait Maths. Sup, pas une fac de lettres…
Pourquoi c’est comme ça? Disons que pour appréhender vraiment les choses de l’Esprit, pour devenir un familier de Nietzsche et de Céline, il faut avoir le cerveau vif, être doté d’une belle mécanique intellectuelle, et lorsqu’on se découvre comme ça à 17 ans, on nourrit des ambitions… On fait donc une école de commerce, on monte une start-up, on devient ingénieur commercial et l’on fait dans la foulée un bon mariage, mais au grand jamais on s’inscrit en philo pour que des gens nous enseignent ce qu’on a déjà trouvé à la bibliothèque municipale, si l’on est vraiment fait pour ces choses.
Dans les années 50, la France entière s’extasiait autour le l’enfant-poète Minou Drouet, et Jean Cocteau a fait alors savoir à ces cons que tous les enfants étaient poètes, sauf Minou Drouet… A l’instar de Jean Cocteau, je dis que pleins de gens sont capables de se familiariser avec Nietzsche et Plilippe Muray, à l’exception de ceux qui ont embrassé faute de mieux les carrières de professeurs de lettres ou de philosophie.
Il faut se poser la question de la jeunesse, aussi, car c’est l’un des plus grands tabous de l’époque: il en va du racisme comme du jeunisme, de l’antiracisme comme de l’anti jeunisme, il est impossible de nos jours d’évoquer l’âge de son contradicteur et de faire remarquer qu’on décline doucement après son vingtième anniversaire…. Moi, je soutiens mordicus que si un artiste, un poète ou un penseur a devant lui un public dont l’âge moyen est supérieur à trente ans, c’est qu’il est en train de fondre… Celui qui est toujours en capacité de créer, qui n’en est pas encore réduit à répéter ou à transmettre, il n’a par définition pas de public, je veux dire personne qui constitue déjà le public d’un plus vieux que lui et doit donctaper dans des oreilles toutes neuves… Personne ne s’offusque que l’on ne puisse plus disputer Wimbledon après 35 ans, ni qu’une vieille n’ait plus assez d’arguments pour faire toute nue la couverture de Paris-Match, mais tout le monde trouve ça normal, qu’un intellectuel soit porté au pinacle alors que ses lecteurs ont tous dépassé les quarante ans…
L’adolescence est le plus bel âge d’une vie, ça ne se discute pas… Non pas qu’il soit le plus agréable à vivre, ce n’est pas la question, mais il est celui où l’homme atteint sa plénitude morale,… C’est à cet âge-là que l’on pense des gens qu’ils forment une bande des cons, c’est à cet âge-là qu’on a raison pour la première et dernière fois, et si l’on reste plus tard une belle personne, c’est pour avoir gardé des tics et des traits de ce temps-là… Même quand ils sont têtes à claques comme ils savent l’être, on ne les trouve jamais plus attachant après… Ce sont les adolescents et leurs oreilles toutes neuves, qui ont entendu les Beatles, dans les années 60, et si ça avait été leurs aînés, qui avaient nourri l’industrie du disque, c’est d’un quartet de jazz de 1920, dont serait fait la bande-son de cette décennie.
Revenons deux minutes vers Xyr: des commentateurs ne comprennent pas l’engouement pour son dernier texte, ils trouvent qu’il en a fait des meilleurs, et ils les citent… Qu’est-ce que ça veut dire? Que personne ne connait sa gueule et son patronyme, mais qu’on garde en mémoire le meilleur de sa production… A l’inverse, Jérôme Leroy se présente comme un écrivain français, et il montre sa gueule… Je lui suggère un test, à cet imbécile: qu’il supprime toutes ses archives, et qu’il demande à son micro-lectorat quels textes ils aimeraient retrouver, pour voir… Il ne le fera pas, car il comprendrait que personne ne l’a jamais lu, pas même ses lecteurs, et qu’il ne publiera jamais une seule ligne qui mérite d’être écrite, même s’il se tue à la tâche.
La littérature, ce n’est pas un métier. On fait sa médecine d’abord, comme Céline, ou l’on devient trafiquant d’armes avant de passer à la postérité, comme Rimbaud… Gens-de-lettres, c’est un métier, mais écrivain, certainement pas.
Post-scriptum: ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant: je généralise, je ne systématise pas. J’ai des amis très brillants qui enseignent les lettres et la philo. j’ai simplement constaté qu’ils sont plus en phase avec les lettrés du dimanche qu’avec leurs collègues
C’est impressionnant, bravo à lui, et à vous. C’était juste une question de temps, à mon humble avis, qu’un truc pareil arrive à un auteur d’Ilys ou assimilé. Xyr cartonne parce qu’il frappe juste et bien. Je me souviens d’un texte paru ici même sur la banlieue en voiture un samedi soir qui m’avait touché parce que j’ai vécu exactement les mêmes choses avant mon départ de France, bien des années avant Xyr, même si ma jeunesse a été sans doute bien différente de la sienne. La peine de devoir admettre, au-delà de toute bravade, que le pays est mort. Avant l’explosion du Web personne n’en parlait. Xyr avait été attaqué par un contradicteur, en gros, pour défaut de conformité à la méthode sociologique. Et au lieu de le confronter sur les faits rapportés le type avait ressorti son cours de sociologie… on se croirait, on est dans Orwell.
Xyr EST un auteur d’Ilys assimilé. Il a toujours un compte, et il sait qu’il peut revenir quand il veut, il aura toujpours le gîte et le couvert^^
Magnifique texte, avec une conclusion géniale : « Gens-de-lettres, c’est un métier, mais écrivain, certainement pas. »
Je reviens à ton commentaire, post-scriptum (merci de l’avoir écrit, au nom d’un certain prof que je connais particulièrement): effectivement, il existe des profs., des gens de lettres dont c’est le métier, de répéter ce qu’ils ont lu ou appris ou découvert… auparavant les profs. étaient appelés des « répétiteurs » et sans doute était-ce parce qu’ils faisaient répéter à l’infini leurs élèves mais aussi parce qu’ils répétaient aux-mêmes à l’infini… Et c’est très bien, il en faut!! Vraiment, il en faut…
Simplement il faut que ces gens là restent dans leur cadre, leur cercle, leur vocation, leur métier et ne se prennent pas pour ce qu’ils ne sont pas. C’est tout.
Quant au bel âge de l’adolescence, (difficile à vivre en effet) il est vrai qu’entre 10 et 25 ans, un noyau dur d’idées, d’intuitions, d’expériences physiques, morales, psychologiques se mettent en place et se développent. Par la suite, il s’agit surtout d’une queue de comète…(qui peut malgré tout briller de mille feux! Une forme d’apogée aussi…) C’est ainsi et voilà tout.
Petite citation piochée chez Dostoïevski (Les Possédés)à propos de ces écrivains qui n’en sont pas : je suppose que certains se reconnaîtront parfaitement dans cette description :
« … Je parle toujours beaucoup, c’est à dire que je dis beaucoup de mots et que je me dépêche, et cela ne donne jamais rien.Et pourquoi dis-je beaucoup de mots sans que cela donne rien? Parce que je ne sais pas parler. Ceux qui savent bien parler parlent brièvement. Voilà donc chez moi un manque de don, n’est-ce pas? Mais, comme ce manque de don est chez moi un don naturel, pourquoi ne m’en servirai-je pas artificiellement? Et je m’en sers. »
Effectivement, il y en a qui font beaucoup de bruits avec leur bouche (ou leur clavier) pour rien…
Sur le sujet, quoi de mieux que cela :
http://www.alainzannini.com/index.php?option=com_content&view=article&id=652%3Anabe-et-ses-vermines-blog-de-xyr&catid=47%3Ablogs-internet&Itemid=66
Vous êtes sérieux ou vous déconnez, là?
Parceque dans le second cas ça passerait très bien, ce serait même assez
drôle mais dans le premier faudrait quand même faire attention, on a vite fait de prendre le melon et après, plus de limites.
Bon, moi, ce que j’en dis c’est surtout que je suis vieux, ce qui arrive, dans
la plupart des cas, après avoir été jeune. Et, dans ce dernier état, j’étais encore plus con qu’aujourd’hui. L’exception qui confirme la règle?
Je ne comprend pas pourquoi vous le prenez mal…
Si votre truc, dans la vie, c’était le Tennis, que vous aviez 45 ans, vous le prendriez mal, si je vous disais qu’à niveau d’entrainement égal, vous courez moins vite qu’un type de 25 ans, ou bien que vous-même à 25 ans? vous vous sentiriez discrédité, ou bien illégitime à jouer au Tennis? Non, vous vous sentiriez fier d’arriver à tenir encore le rythme et d’arriver à taper les jeunots qui ne s’entretiennent pas.
Vous croyez que Mac Enroe se sent humilié, si on lui dit qu’il tape moins fort dans la balle que Nadal, ou que lui en 1984?
En tous cas, votré réaction prouve qu’Ilys est vraiment un blog subversif, la vraie subversion ne consistant pas à choquer ceux qu’il est convenu de choquer, mais à tirer dans ses propres troupes^^
Tirer sur ses propres troupes et contre soi-même, parfois…
A propos de l’éloge des textes de Xyr,de leur effet, de leur impact, je suis tombée sur cette citation chez moi et en tant que Shampouineuse in chief, je vous le donne, elle est superbe :
http://oralaboraetlege.blogspot.fr/2010/05/des-mots.html
« Nos paroles sont telles des brigades de sauveteurs qui jamais ne renoncent à leur quête, leur but est d’arracher des événements passés et des vies éteintes au trou noir de l’oubli et cela n’a rien d’une petite entreprise, mais il se peut aussi qu’elles glanent en chemin quelques réponses et qu’elles nous délivrent de l’endroit où nous nous tenons avant qu’il ne soit trop tard.Contentons-nous de cela pour l’instant, nous t’envoyons ces mots, ces brigades de sauveteurs désemparées et éparses. Elles sont incertaines de leur rôle, toutes les boussoles sont hors d’usage, les cartes de géographie déchirées ou obsolètes, mais réserve-leur tout de même bon accueil. Ensuite, nous verrons bien. »
(Jon Kalman Stefansson, « Entre ciel et terre »)
Quand j’évoque la figure le la champouineuse, le moins que l’on puisse dire, c’est que tu ne sers pas de modèle.
La champouineuse Mandon, la champouineuse Leroy, la chamlpouineuse Guibon, ça oui, en revanche.
J’aime ce titre de Shampouineuse, à l’inverse de ceux que tu cites qui doivent l’exécrer!
Femme de ménage, Shampouineuse, Gardienne de vaches, tout ça je sais faire, mais à la différence des autres, je ne me prends pas pour un écrivain.C’est peut-être ça la différence? C’est pourquoi je revendique en riant tous ces titres. Et j’aime pas les miradors, c’est vrai. J’ai le vertige en haut.Mais ceci est une autre histoire…
Déjà que c’est toujours difficile de se rappeler comment ça s’écrit, schanpouing, mais là entre vous deux on sait plus du tout…
C’est moi qui a tout bon of course! Faudrait que je fasse le ménage dans les commentaires d’XP mais ça me gave à cette heure-ci… Y a du soleil, fait beau, toussa…
Et puis on s’en fout.Na.
il est si important – et tellement plus facile aujourd’hui – de bien vieillir… et je suis d’accord avec Nouratin, certains ont la chance de se découvrir et de bonifier avec l’âge. Pour un jeune qui attire un peu la lumière le danger est grand de se brûler les ailes. Le nombre d’artistes pop morts vers 25-27 ans, comme des bêtes sacrificielles… écoeurant. Moins tragiquement, pour 1 Federer, combien de gars qui doivent tout arrêter déjà vieux pour le sport à 19 ans avec un coude ou un genou fichu? J’en ai croisé un paquet.
En fait XP n’est pas complet sur ce coup là… Se met en place au coeur de chaque homme un noyau dur d’idées, d’expériences, d’intuitions, c’est cela la jeunesse. Certains l’ont plus tôt que d’autres, et plus important que d’autres.Certains, les artistes, vont toute leur vie faire briller ce noyau, l’éclater d’une certaine façon. Ils le feront jusqu’à un âge avancé pour beaucoup. Mais le noyau était déjà présent lorsqu’ils étaient tout petits.
D’autres naissent vieux, avec un noyau minuscule déjà pré-formé, un grain de moutarde qui restera tout sec, tout dur et ne parviendra pas à maturité de rien. Il y a des individus qui naissent vieux, aigris, envieux, jaloux. C’est ainsi, ils n’y peuvent rien. Il y a des gens (artistes ou pas, peu importe) qui restent au contraire fidèles à leur jeunesse, à ce noyau qu’ils explorent sans fin, qu’ils décortiquent toute leur vie, qu’ils veulent faire parvenir à maturité. Voilà.
Vous avez, dans « Notre avant guerre » de Brasillach (commencé hier, c’est le Stalker qui en parle) une phrase magnifique : « Au début du Protagoras, alors au programme, Platon décrit les allées et venues des jeunes gens qui écoutent Socrate, à cette heure du point du jour que les Grecs nomment « le matin profond ». Je n’ai jamais oublié ce mot, ni l’exquise description des mouvements d’une jeunesse libre. Nous n’avions pas de Socrate, parmi nous, nous n’avions pas le soleil, mais c’était le matin profond pourtant, l’éternel matin profond de la jeunesse. »
Bien à vous tous, en ce « matin profond » unique entre tous, le matin de l’Esprit Saint, le matin de la Pentecôte.
« mon ami Xyr est ingénieur en informatique, et pas candidat à un emploi de professeur de philosophie dans l’Education nationale… Les exégètes les plus fins et les moins inutiles de Charles Maurras que j’ai pu lire, ils travaillent dans la finance, et les meilleurs lecteurs de Philippe Muray avec lesquels il m’a été donné d’échanger, ils ont fait Maths. Sup, pas une fac de lettres… »
C’est parce que pour ces ingénieurs, ces financiers, ces matheux à QI élevé la littérature est une passion ou un moyen d’exprimer leur art, pas une discipline scolaire. Quand on n’a pas les capacités d’apporter sa pierre à l’édifice du génie humain dans un domaine donné, on se contente d’apprendre par coeur ce qu’ils ont accompli et on devient un Gardien du Temple. La position de Gardien du Temple est assez confortable: on vit sur la rente intellectuelle procurée par ceux plus brillants que soi et on donne un coup de hallebarde à ceux qui essaient de monter sur leurs épaules. Un Gardien du Temple est à l’esprit ce qu’un Saoudien sur son puits de pétrole est à l’innovation.
« . Un Gardien du Temple est à l’esprit ce qu’un Saoudien sur son puits de pétrole est à l’innovation »
Le saoudien sur son puit de Pétrole est le jumeau astal du conserverateur moisi façon Marc Fumaroli ou Jean d’ormesson.
Sinon, merci d’etre intervenu sur ce fil, cher Vertumme, car figurez-vous qu’en écrivant ce billet, je pensais entre autres aux cinq, six meilleurs contributeurs de ce site, dont vous, parce que j’ai remarqué une chose fondamentale: ils ont tous le profil d’ingénieurs commerciaux qui tiennent la lecture pour un violent d’ingre, et pas pour un terriroire hostile qu’il faut conquérir pour toucher une rente intellectuelle …
A l’inverse, à chaque fois que je me heurte à des boulets qui voudraient bien croiser le fer avec moi mais qui n’y arrivent pas, ce sont soit des instituteurs de collège où de lycée, soit des types qui ont trainé toute leur vie dans les milieu de l’Edition.
« Quand on n’a pas les capacités d’apporter sa pierre à l’édifice du génie humain dans un domaine donné, on se contente d’apprendre par coeur ce qu’ils ont accompli et on devient un Gardien du Temple. La position de Gardien du Temple est assez confortable: on vit sur la rente intellectuelle procurée par ceux plus brillants que soi et on donne un coup de hallebarde à ceux qui essaient de monter sur leurs épaules. »
Très beau et très vrai.
Ceci dit, même si 90% des professeurs et des universitaires correspondent à cette description, il existe des perles rares, qui sont parfaitement conscientes des limites de leur métier, et ne le citent jamais comme argument d’autorité.
Absolument!
mon gamin a fait math sup et math spé
il finit sa formation d’ingénieur en informatique
il a un (très ) gros QI
et pourtant, il déteste muray
peut être parceque moi, j’adore muray….
allez savoir
Et alors? C’est pas une obligation, d’aimer Muray. Il a écrtit des textes, pas des sourates.
pourquoi un misilmon ( puisque vous faites référence aux sous-rates) devrait il aimer les sourates ?
il se contente de les répeter , ni plus ni moins….en général en remuant le torse , comme on fait avec le talmud ( un aspect inconnu de l’islam, d’ailleurs….j’avais jamais eu connaissance de ça , la première fois que j’ai vu une madrassa de l’intérieur , ça a été dans le film de makmalbaf « kandahar » » un must , surtout pour la connaissance de l’arriération mentale de ces pauvres types )
C’est simple, à côté de xyr j’ai l’impression de ressembler à Vincent McDoom.
Je pense avoir de très bonnes capacités pour décrire et comprendre comment se passent les choses, mais mes mots seront toujours au mieux un bon exposé scientifique, et encore uniquement quand je suis en forme et que je ne laisse pas mon caractère sanguin de montagnard prendre la place de mon cerveau^^
Lui a la capacité de bousculer les choses, qu’il soit dans le vrai ou dans le faux, il y aura toujours cette puissance qui fera que nul ne sera capable de lutter avec le verbe.
Ingénieur en informatique…c’est vers ça que se dirigeait mon frère. C’est malin XP, vous m’avez fait pleurer.
Tant mieux, si je vous ai fait pleurer… Si deux ou trois fois, je vous ai fait pleurer, et si daux ou trois fois, je vous ai explosé de rire, je n’aurais pas perdu mon temps…
Explosé de rire, vous avez parfaitement réussi dernièrement avec votre vanne sur « Valérie Labrator ou Valérie Chienlou ».
http://ilikeyourstyle.net/2012/05/21/rottweiler/
Je ne sais pas pourquoi, mais je ne peux m’empêcher de rire chaque fois que j’y repense, et ça fait une semaine que ça dure!
allons allons, lorsque le vent tournera , valérie se limera les crocs et mettra un boeuf sur sa langue
ça deviendra valérie toutou
La suite des aventures de Xyr sur Desouche:
http://www.fdesouche.com/302738-tribune-de-xyr-les-blancs-me-degoutent-et-meffraient-plus-que-tout
Pour reprendre la question de la jeunesse il me semble, et vous me corrigerez si je me trompe, que le fait que les textes de Xyr trouvent un public passionné (à lire les commentaires sur différents sites, qu’ils soient en accord ou contre ses théories on sent bien la tension qui bouillonne dans les esprits) dénote de leur capacité à servir d’exutoire pour les ressentiments d’une population n’ayant pas dans sa majorité les moyens de produire une telle oeuvre (un esprit en pleine formation est parfois confus).
Au sujet de votre article j’ai trouvé très interessant le parallèle entre la musique rock vécue comme acte subversif il y à bientôt 50 ans et la lecture de textes sur différents blogs de la ‘Réacosphère’ …
« j’ai trouvé très interessant le parallèle entre la musique rock vécue comme acte subversif il y à bientôt 50 ans et la lecture de textes sur différents blogs de la ‘Réacosphère’ … »
Désolé de vous décevoir, mais je n’ai pas cherché à faire un tel parallèle, et moins encore à plaider pour la « réacosphère ».
Je ne vois pas Xyr comme un porte-drapeeau, dans la réacosphère, mais plutôt comme une exception. J’aime Xyr, mais pas la réacosphère. Ni dans son principe, ni dans sa réalité… J’aime Xyr parce qu’il est brillant, certainement pas parce qu’il est de la « réacosphère ».
Je n’ai pas plaidé pour la réacosphère, j’ai juste avancé une conviction: on est généralement plus vif et plus créatif intellectuellement à 20 ans qu’à 40, et un Trader, si par hasard il s’intéresse à la philosophie, est autrement plus performant dans ce domaine qu’un prof de philo.
Voilà, ça, ce ne sont pas des points de vue de gauche qui heurtent les gens de droite, ou des points de vue de droite qui heurtent les gens de gauche, ce sont des points de vue neufs qui heurtent les vieilles oreilles.
Je me suis mal exprimé (ayant perçu certains passage sous le mauvais angle), merci d’avoir apporté ces corrections.