XP cite Ptolémée via Houellebecq.
Pour ne pas déparer, et dans le même souci d’éclairer nos contemporains oublieux, faisons comme ledit Houellebecq et citons Wikipedia sans y rien changer :
(…) Pierre Bérégovoy est, cependant, bien vite rattrapé par le cas de Samir Traboulsi, un financier libanais, ami de la famille qui, depuis 1989, se débat avec la justice dans l’affaire Pechiney-Triangle, un délit d’initié qui semblait mettre en cause également les milieux politiques. Alain Boublil, son directeur de cabinet, est également impliqué et contraint de démissionner. Dès l’instant où Bérégovoy avait été renommé ministre des Finances en 1991, on sait maintenant que, selon ses propres dires, il avait été littéralement harcelé par l’homme d’affaires qui, ne voulant pas être inculpé par le juge Edith Boizette qui instruisait l’affaire, semblait être en mesure de faire pression sur son ami. Ainsi, au moment où Samir Traboulsi est renvoyé devant un tribunal correctionnel en janvier 1993, il semble qu’il ait averti le Premier ministre qu’il dévoilerait que l’affaire dans laquelle il est incriminé aurait débuté lors du dîner d’anniversaire de mariage du couple Bérégovoy qui s’est tenu le 13 novembre 1988 au restaurant « Chez Edgar » (à Paris).
Dans le même temps, éclate l’affaire du prêt Pelat, révélée par Le Canard enchaîné, en février 1993. Il s’agit d’un prêt d’un million de francs, sans intérêt, que Pierre Bérégovoy avait reçu en 1986 de Roger-Patrice Pelat, ami intime de Mitterrand, pour l’achat d’un appartement dans le 16e arrondissement, à Paris. Or cet ami, lui-même impliqué dans l’affaire Péchiney, se retrouve au centre d’une autre affaire de corruption, concernant l’entreprise de travaux publics Heulin, du Mans, qui constituera elle-même le point de départ de l’affaire Urba.
En outre, pour ce prêt passé devant notaire et qualifié de légal par la Chancellerie, Pierre Bérégovoy n’aurait remboursé que partiellement la somme due, dont une partie prétendument « sous forme d’objets d’art et de meubles dont on ne connaît ni la nature, ni la valeur ».
Le juge Thierry Jean-Pierre, qui instruit cette affaire complexe, découvre non seulement le prêt Pelat, mais aussi les nombreuses libéralités accordées à la famille Bérégovoy : ainsi la prise en charge financière par Roger-Patrice Pelat de vacances du couple Bérégovoy, entre 1982 et 1989 ; les versements d’argent effectués à Lise Bérégovoy, l’une des filles du Premier ministre, pour qui Pelat se portait également caution auprès des banques pour des emprunts répétés ou encore des billets d’avion gracieusement offerts à la jeune femme. Le juge Jean-Pierre met également en lumière la persistance de découverts bancaires jugés « faramineux » accordés par la SDBO, la filiale du Crédit Lyonnais, aux membres de la famille Bérégovoy. Apparaît ainsi un découvert de 199 737,20 F au mois d’avril 1993. Puis, de nouveau, on trouve la trace de prêts d’argent aux membres de la famille Bérégovoy, notamment à sa fille Lise, de cadeaux à son épouse Gilberte, ainsi que des aides ponctuelles consenties à Pierre Bérégovoy entre 1986 et 1988.
Aucune action judiciaire n’est engagée contre lui et rien ne dit qu’il y avait matière mais, à la veille d’une défaite électorale annoncée, le Premier ministre, qui se voulait exemplaire au point de prendre la tête d’une croisade contre la corruption, apparaît politiquement miné par ces affaires.
Comme vient de dire Najat Vallaud-Belkacem sur BFM, François Hollande est allé en ce riant premier mai rendre hommage à un homme honnête.
J’adore l’idée du « prêt sans intérêt » dont il avançait l’explication pour prouver son honnêteté… Un prêt sans intérêt, ça veut dire qu’on vous fait cadeau des intérêts. C’est à dire qu’on vous fait cadeau d’argent.
Béregovoy était comme Monsieur Jourdain, qui explique dans le Bourgeois gentilhomme que ses parents n’ont pas fait fortune dans le commerce de la soie, mais qu’ils en donnaient aux pauvres, lesquelles les remerciaient en leur donnant de l’argent.
Beregovoy ne touchait pas de peaux de vin, des amis lui en offrait.
C’est très courant comme mentalité .
Dans le même genre , on créé des emplois aidés , ds postes de fonctionnaires , pour réduire le chômage et lutter contre l’assistanat .
Recevoir de l’argent de l’état sans contrepartie , c’est de l’assistanat . Mais en recevoir en contrepartie d’un emploi nuisible ou inutile , c’est un salaire honnêtement gagné , une création de richesse .
D’autant plus que l’argent versé sans contrepartie, c’est la formule la moins couteuse pour la société (pas de vrais salaires, pas d’infrastructures,pas de droit à la retraite, pas d’investissement), la plus contraignante pour l’assistée (qui a tout juste de quoi survivre), et la plus prometteuse (le chomeur a tout intérêt à trouver un vrai travail, et faire évoluer sa situation, contrairement au bénéficiaire d’un emploi nuisible, lequel a intérêt à ce que rien ne change).
C’est une des facettes de la sacralisation de la « valeur-travail » .
Mieux vaut payer des types déguisés en lapins pour courir après d’autres types déguisés en carottes plutôt que de financer des chômeurs , ça permet d’insérer les gens dans le marché du travail , de leur redonner le goût de l’effort .
C’est le travail qui créé de la richesse , bon sang ! Il suffit que des ouvriers syndicalistes travaillent dans une usine à solex pour que l’entreprise soit rentable !
S’il y a licenciement , c’est à cause de la rapacité du patronat !
J’avais entendu une phrase sur RC , du genre » Salazar a refusé d’industrialiser le Portugal , parce qu’industrie = salariat , salariat = syndicalisme , syndicalisme = communisme . »
C’est mathématique , plus une societé se fonctionnarise , plus elle devient salariale , plus le bon-sens économique se fait rare .
Il suffit d’écouter un prof parler économie .
Dites, ça chôme sévère sur Ilys. C’est l’effet 1er mai ou vous restez subjugués par Flamby et les mots vous manquent?
Monsieur, vous auriez un peu d’éducation, vous sauriez qu’on ne dérange pas les contributeurs d’un blog d’élite pendant la sieste.
Et faites moins de bruit, on est en train d’écouter la télé. Y a Holande en direct sur lCI.
Cher Monsieur,
Je vous prie d’excuser le désagrément causé. Puissiez-vous avoir néanmoins l’amabilité de me prévenir quand ILYS sortira de sa torpeur.
Dans l’attente d’avoir le plaisir de vous lire, je vous prie, Cher Monsieur, d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.
A un moment, j’ai cru voir Flamby bailler en même temps qu’il parlait. Je n’ai vu cela rapporté absolument nulle part, alors je ne dis rien, je me dis que c’était moi. Pourtant j’avais mangé léger exprès.
Et aussi, il imite vachement mieux Mitterrand que Mitterrand lui-même. Je serais sa prostate que je ferais pas la maline.
il a baillé en effet : http://lelab.europe1.fr/t/video-quand-hollande-reprime-un-baillement-2260
Hollande a donc gagné : http://www.europe1.fr/Politique/Debat-Hollande-juge-plus-convaincant-1066923/
Il a copié Mitterand, tous les coups de vice ont fonctionné. Les Français adorent ça. Sarkozy a tenté la sincérité, l’échec total. Il aurait dû faire son Président, attendre, et envoyer les missiles DSK (méthode Banon), dette corézienne, blagounette fraise des bois, …
Mais finalement peu importe, c’était joué d’avance, Hollande va gagner et ca va être « rollercoaster »
http://institutdeslibertes.org/2012/05/02/essai-de-reflexion-a-court-terme-sur-les-elections-en-france/
j’irais même jusqu’à penser que Sarkozy n’a absolument pas cherché à gagner. Il a juste souhaité réussir sa sortie. Et il a plutôt réussi sa plaidoierie, comme un bon avocat qu’il est.
Laissons de coté Sarko. C’est déjà de l’histoire ancienne.
Concentrons nous sur les éléments prometteurs.
Par exemple, Guillaume Peltier. Un sacré culot, et toujours le sourire même quand il envoie du lourd.
Il peut parler musulmans et fonctionnaires sans regarder ses pompes, yeux dans les yeux et grand sourire, la classe.
Déjà un joli parcours à son actif.
http://lelab.europe1.fr/t/le-parcours-sinueux-de-guillaume-peltier-568
Et quand on est fan de la comm « Ségolène » tout en étant capable de séduire les centristes alors qu’on a un passé FN, on ne peut pas être un mauvais garçon.
Hum, question pointue. Plus qu’un baillement, j’y vois un rôt contenu, ou pour le moins une remontée gastrique.
+1 : un rot contenu. (Sans accent circonflexe, sinon vous parlez d’un rôti qu’il aurait dans la gorge, et avec votre mauvais esprit je crains le pire pour notre lectorat familial.)
Vous me faites de la peine, Nicolas. Moi le chevalier servant de dame Crevette, qui la courtise avec toute la pudeur requise et sans espoir de… de quoi au fait ? eh bien justement ma pudeur légendaire m’empêche de le dire. Et après ça on me calomnie !
Et quand je pense que je ne voulais pas dire rot, mais éructâtion, ah la la…