On va mettre les choses au point sur Marine Le Pen, car ça me vaut des courriers. Même si c’est contraire aux règles de temps de parole de le faire aujourd’hui, car nous sommes des anarchistes sans foi ni loi qui ne respectons même pas les saintes règles de la belle démocratie franchouille que-le-monde-entier-nous envie™ comme tant d’autres choses.
L’argument selon lequel ils sont tous aussi étatistes, mais que Marine serait contre l’invasion, elle au moins, me paraît absurde. Et plus absurde encore à invoquer ici.
Sur quoi est fondé Ilys ? quels sont nos fondamentaux, comme dirait une journaliste de Rue 89 ? Vous le savez, il n’y a pas de ligne éditoriale. Chacun a le droit de dire ce qu’il veut, et peut-être d’ailleurs qu’un autre contributeur me contredira, et ce sera très bien.
Reste qu’il y a diverses choses qui sont ici importantes. D’abord ne pas dire du mal du général Pinochet. Ensuite nous ne sommes pas étatistes.
Pourquoi ne le sommes nous pas ?
Sommes-nous tous si riches que nous voyions notre seul intérêt ? Si c’était le cas, pensez-bien que nous serions tous au bord de piscines céruléennes en des pays exotiques corrompus, buvant des cocktails compliqués en compagnie de jeunes chavéziennes à rééduquer et postant des choses si outrageuses que les moins sévères procureurs de Bobigny en feraient des apoplexies soudaines autant que fatales.
Notre raisonnement, dans la mesure où je peux dire que c’est « le nôtre » compte tenu de la pluralité rappelée ci-dessus, est fort simple : la police ou l’armée qui nous empêchent de virer manu militari vous-savez-qui, n’est-ce pas celle de l’État ? La justice qui menace de nous condamner, et qui le ferait si elle le pouvait facilement, pour ce que nous disons, n’est-ce pas celle de l’État ? L’impôt – sous ses diverses formes, taxes, cotisations, etc. — qui nous prive d’une partie de notre argent qui pourrait servir à nous organiser efficacement entre nous contre l’invasion migratoire que nous subissons, n’est-ce pas l’État qui nous le prend ? Et ne nous le prend-il pas précisément en grande partie pour faciliter cette invasion même ?
Ce dernier point étant bien entendu le plus important tant l’argent est ici le nerf, etc (voyez pages roses).
Or que propose Marine Le Pen ? elle ne parle que services publics à maintenir et à multiplier, allocations à distribuer généreusement, taxations supplémentaires, haro sur le capital (encore détenu majoritairement par des français de souche via en particulier le capital foncier et immobilier), maintien acharné jusqu’à la ruine s’il le faut des systèmes sociaux monopolistes qui profitent de plus en plus aux envahisseurs, puisque l’ensemble de ces avantages est attribué sur des critères sociaux qui les font passer presque partout avant les autres.
On pourrait comprendre, me semble-t-il, ses propositions dans deux cas :
1° Si tout cela n’était qu’un vaste écran de fumée destiné à être, comme le programme du NSDAP de 33, oublié après l’élection, enfermé à jamais dans un tiroir, avec en prime l’élimination de ceux qui y auraient cru trop sincèrement. Je ne vois aucune indication en ce sens, même discrète ou minime.
2° Si ces propositions s’assortissaient d’un certain nombre de garde-fous pour réserver les avantages sociaux maintenus aux Français. Il faudrait pour cela que la définition même de qui est Français change, tant l’inflation des Français de papier a été immense dans les dernières décennies. Or on ne voit rien de tel dans son programme ; bien pis : des souverainistes aussi suspects que Coûteaux – grâce à Dieu il n’a pas séjourné à New-York durant la campagne — ne cessent de nous le répéter en bramant leur soutien à Marine Le Pen : tous les Français, quelle que soit la couleur de leur peau ont leur place dans les plis du drapaud drapeau ; en plus ça rime en eau. Enfin même si le FN voulait mettre en place de telles mesures, il y a à craindre que le maintien des structures de l’État-nation ne s’y oppose tant c’est précisément cet État-nation républicain qui a toujours donné son sous-bassement idéologique aux théories universalistes dont nous crevons. Je leur souhaite bien du plaisir ne serait-ce que pour réunir une seule commission de dénaturalisation, là où il en faudrait des dizaines siégeant nuit et jour pendant des mois.
Alors non, chers amis qui nous reprochez plus ou moins amèrement de trahir en ne soutenant pas à fond Marine à un moment qu’ils imaginent critique. La voie qu’elle dessine sera peut-être payante, ou même gagnante à terme électoralement. Mais politiquement, quant à l’avenir de quelque chose qui ne serait pas la France que dans une continuation purement nominale, c’est une impasse. On peut préférer celle-là à d’autres, mais ce n’en est pas moins une.
Ce dont nous crevons, c’est justement la Nation, la République et l’État dont Marine a plein la bouche. Cela même sans parler d’autres problèmes, comme cette idée stupide de sortir de l’Euro non pour avoir une monnaie meilleure et qui échapperait définitivement aux politiques, mais une monnaie pire que l’Euro, que nos bons marchands d’illusions pourront dévaluer tous les trois ou cinq ans…
En politique, disait Bainville, il faut vouloir les conditions et les conséquences de ce que l’on veut. La condition d’une France qui ne meure pas sous l’immigration massive, y compris celle à papiers français qui est déjà installée, peut-être même surtout celle-là, c’est le double démantèlement de l’État providence et de la République en tant que modèle universaliste et assimilateur. Mieux : en tant que modèle messianique.
Ici, nous sommes déjà dans le monde d’après. Avec une avance qui peut déconcerter certains sans doute. Ce monde est celui où c’est soustraire de l’argent à l’État et à sa folle machine égalitaire qui permettra de vivre mieux, entre nous. Pour nous, tous les Français, tous ceux qui ont un papier sale où un préfet à casquette a mis un tampon pour dire qu’ils sont Français, ne sont pas égaux dans les plis du drapeau. Ce que nous pourront soustraire à l’argent-bwagette de Mamadou nous permettra justement de reprendre en partie la main en ayant demain nos banques, nos assurances, qui à leur tour achèteront des journaux ou des chaînes de télé. Sans même parler de telles perspectives, imaginez que brusquement on rende à tous 40% de leur salaire, ces 40% que l’État vole en cotisations sociales salariales et patronales (qui pour ces dernières sont payées sur quoi sinon sur le travail du salarié ?) Certains s’achèteront des méga-écrans plats et ne pourront plus se faire soigner efficacement. D’autres prendront une assurance santé et vieillesse avec la moitié de ce qu’on leur volait avant et s’installeront, avec la moitié qui reste, dans un meilleur quartier. Nous savons tous ce que veut dire un meilleur quartier. Comme il n’est pas besoin d’expliquer qui achète des écrans plats ou des jeans de marque taille extra-basse avant d’avoir de quoi manger sainement. Comme on sait bien, statistiquement, qui fait l’effort financier de mettre ses enfants dans de bonnes écoles quand cela coûte cher et qui se contente pour sa marmaille de l’école publique du coin.
***
Tout cela n’empêche bien entendu pas de voter pour la candidate qui, de manière évidente, est encore celle qui pose le plus de problèmes à l’establishment. Mais sans illusions, et sans fausses bonnes raisons. Et surtout sans niais enthousiasme.
Et la politique du pire n’étant la pire des politiques que chez Maurras – c’est à dire avec ce présupposé qu’il fait toujours que le fonds de « la race » comme on disait à l’époque est resté très majoritairement « sain », ce qui n’est plus vrai – il va sans doute être intéressant de voir la gauche, si le vote confirme les sondages, faire faillite et se retrouver dans la position que les pieds lui glissent, non dans le sang, mais moins romantiquement dans la merde.
Ca tombera bien parce que pour le sang on chercherait vainement un Cavaignac…
Pour être honnête, elle parle de réformer le code de la nationalité, de supprimer le droit du sol et de couper les subventions qui sont autant de pompes aspirantes mais bon c’est vrai que d’un autre côté, elle parle bcp d’Etat.
Réformer le code de la nationalité ? je lui souhaite bien du courage. Souvenez-vous de ce que ça a donné quand Pasqua a voulu y changer quelques articles : la bronca médiatique, politique, et l’annulation pratique de ces mesures quand la gauche est revenue au pouvoir. Supprimer le droit du sol ? Même remarque que ci-dessus. Vous imaginez que tous les fonctionnaires d’état-civil obéiraient ? et tous les juges ? Les subventions ? lesquelles ? celles aux populations immigrées déclarées françaises et qui sont ici ? si oui, qu’on m’explique comment, si non qu’on me dise l’intérêt décisif de la mesure ?
Cet espèce de volontarisme qui croit qu’il suffit d’être au pouvoir pour changer les choses est non seulement stupide mais mensonger.
Il faut arrêter de croire que l’Etat est un levier dont il suffirait de s’emparer en le laissant fonctionner légalement et routinièrement pour régler les problèmes. C’est un levier avec cliquet. Ce cliquet ne va qu’à gauche. Et il revient plus à gauche qu’il n’a été à droite pendant une législature quand par hasard ça arrive.
La République dont les Chevènementistes et souverainistes qui entourent Marine nous remplissent les oreilles est de gauche, de cette gauche universaliste, assimilatrice et antiraciste. C’est une donnée qui sort de l’histoire même de la République française (notez au passage que c’est à République qu’on met la capitale, contrairement à certains usages dans d’autres pays…) La soupe natio-républico-jacobine est de gauche, elle n’est pas neutre, il ne suffit pas de changer le cuisinier pour changer la recette.
Il y a un paragraphe de K&T qui résume tout cela très bien déjà en 1905 :
« Pouvaient-ils vraiment croire, même il y a quinze ans, qu’une République parlementaire changerait de nature du jour qu’ils la présideraient, ou se figuraient-ils que leurs grands desseins politiques deviendraient compatibles avec l’inertie et l’instabilité de la démocratie, du seul fait qu’ils en seraient les ministres ? Étant loyaux républicains, aucun d’entre eux ne se flattait d’un droit personnel et spécial à régir la chose publique. Ils ne comptaient ni sur une grâce de Dieu ni sur la vertu de quelque formulaire mystique, étant libres penseurs de naissance ou de profession. Le fait de résumer ce que la République présentait de meilleur leur valait, par surcroît, la haine des pires. Ils le savaient ; ils n’ignoraient point que cela compliquerait encore leur position et la rendrait plus précaire et plus incertaine : comment s’y fiaient-ils ? »
« Ce monde est celui où c’est soustraire de l’argent à l’État et à sa folle machine égalitaire qui permettra de vivre mieux, entre nous. »
En fait c’est exactement cela le problème. L’Etat dans une société multiraciale est bien plus nocif aux Blancs qu’il ne l’est dans une société peuplée d’Européens. Dans le premier cas, le différentiel de quotient….hum…de « talent » est tel que les ressources nécessaires pour (mal) équilibrer les niveaux de vie sont considérables. L’argent spolié aux classes moyennes et supérieures (blanches) est utilisé pour maintenir à flot les classes populaires (de moins en moins blanches) et acheter la « paix sociale » comme un tribut déguisé aux néo-barbares. D’un point de vue évolutionniste c’est d’une totale stupidité puisque cela équivaut à favoriser un pool génétique qui non seulement nous tire par le bas du fait de son inadaptation à notre société, mais nous est hostile par dessus le marché.
Bien d’accord, mais c’est pas comme si on avait le choix – la seule autre option raisonnable étant de prendre les armes et de renverser définitivement cette république poisseuse, et autant voir les choses en face, c’est pas gagné.
La vraie seule option raisonnable n’est pas politique, elle est individuelle. Et cela consiste à intégrer la mondialisation comme un fait bénéfique. A se faire errant, du moins en esprit. A penser compétences, argent, capacités d’adaptation, langues étrangères, expatriation au besoin.
Ce n’est pas parce que nous sommes sur un navire qui coule, qu’on doit continuer d’écoper dans la soute tandis qu’on se gave sur le pont, en attendant de couler avec lui.
Et connaissant le frankaoui moyen et son génie politique ça me donne d’autant plus envie de faire cavalier seul.
« La vraie seule option raisonnable n’est pas politique, elle est individuelle. »
Le problème c’est qu’en France (et peut-être ailleurs), les libéraux raisonnent comme Les collectivistes.
Même le libéral n’arrive pas à admettre ce qui est pourtant un axe cardinal de la pensée qu’il est sensé faire sienne, à savoir qu’il n’y a rien à faire collectivement, que rien ne se fait jamais collectivement, qu’il faut que chacun fasse cequ’il a à faire au mieux et qu’il en sortira quelque chose dont nous en ignorons la forme.
le libéral, il réagit en socialiste, à savoir qu’il prend ça pour de l’Egoïsme. Tout ce qui échappe à la volonté collective et qui surtout n’entre pas dans un plan collectif et dirigiste avec des objectifs précis à atteindre, il n’en veut pas, il prend ça pour une démission.
Comme le socialiste, le libéral veut qu’on lui indique une direction et veut tirer des plans sur la comète.
Comme le socialiste, le libéral ne supporte pas que l’on ne puisse pas savoir à l’avance quelle forme prendra notre salut et de ne pas avoir une feuille de route précise pour y parvenir.
Comme le socialiste, si vous dites « la solution est individuelle », il vous répond « oui mais alors, si on ne fait rien… »? Et donc, comme le socialiste, il pense que faire en dehors d’un shéma collectif, c’est ne rien faire.
Le libéral attend que l’Etat soit plus libéral, qu’on arrive collectivement à mettre en place une société plus individuelle.
Le libéral pense qu »on peut promouvoir le libéralisme en militant pour le libéralisme, c’est à dire en se fondant dans un collectif
Justement cher XP, il semble que les temps démontrent que la solution n’est pas toujours individuelle, non?
Tout nous montre que les oppositions ethno-raciales font qu’au final l’individu est obligé de se fondre dans son moule quand un autre bloc le menace.
La dimension individuelle de chaque être humain est au final aussi importante que son appartenance identitaire. C’est à mon avis plus là que les quelques rares libéraux pèchent, mais cela est plus dû à la machine de terreur mise en place par les gauchistes sur le sujet.
Mais la dimention individuelle et l’appartenance identitaire, c’est la même chose!
C’est parce que j’ai envie de faire ce que je veux que je revendique le droit de fréquenter qui je veux, d’embaucher qui je veux et de louer à qui je veux sans avoir à donner d’explication et me justifier.
Placez la liberté individuelle au dessus de tout, et vous verrez: la question du metissage ne se pose pas.. A part chez la franche la plus populacière de la populace, dont je me fous complétement…
De toute façon, ceux-là, ils peuvent se métisser sans copuler.
J’ai croisé une cagolle hier, et j’aurais été incapable de dire si c’était une desouche ou une CPF.
Ah mais elle très bien cette réflexion sur les étatistes! Très claire.
Rappelons aussi qu’à ma connaissance le FN est un parti à la trajectoire unique en Europe.
Quand un parti d’extrême-droite veut se normaliser, devenir un parti de gouvernement, il se met en position de faire alliance avec les partis de droite existant. Il lisse sa rhétorique, il se débarrasse de ses tics les plus reconnaissables, il essaye de faire plus sérieux. Tout en gardant des thématiques fortes : sécurité, immigration, identité, etc…, il converge naturellement vers la droite et le centre-droit
Et bien pas le FN ! C’est le seul parti d’extrême-droite dont la stratégie de dédiabolisation passe par la bolchévisation. Des outrances sur la Shoah il est passé directement à une surenchère d’extrême-gauche, faisant passer le PS pour une bande de droitiers ultra-libéraux. C’est curieux, comique, un peu déroutant, même si l’évolution était perceptible depuis de nombreuses années (Soral). Et c’est complètement voué à l’échec, puisqu’il existe déjà une offre d’extrême-gauche pléthorique autrement plus convaincante et ancrée historiquement.
D’ailleurs le fait marquant de cette élection aura été la claque que s’est pris le FN. A vouloir jouer plus à gauche qu’à gauche, le FN s’est pris dans la face les spécialistes du genre, avec un Mélenchon l’a jouant tribun populiste sud-américain. Parce qu’au jeu de la surenchère bolchévique la gauche reste tout de même la meilleure et la plus crédible.
J’espère de tout cœur que le FN fera un score désastreux.
Le discours du FN me semble cohérent avec son électorat. Qui a le clair sentiment d’être dans la soute du navire dont vous parliez et de ne pas avoir la capacité d’adaptation suffisante, ni même l’envie pour beaucoup.
L’offre d’extrême-gauche, parce qu’elle fait l’impasse sur une dimension de la mondialisation qu’une bonne partie de la classe populaire ou moyenne a, elle, très bien vu, n’est pas plus convaincante.
Quant à Mélenchon, c’est le résultat de l’effondrement total des autres candidats d’extrême-gauche et de la mollesse comme du flou incroyable d’Hollande. C’est d’ailleurs incroyable, le rejet de Sarkozy est un levier tellement puissant qu’il permet au candidat du PS de faire comme Jospin en 2002 mais sans le risque de se faire éjecter du second tour malgré un FN au score plutôt élevé.
Justement, grâce au total rejet qu’inspire Sarkozy, un FN avec un programme de droite aurait pu faire un score jamais vu. Si Mélenchon profite de l’effondrement de l’extrême-gauche et d’un PS très fade, le FN devrait profiter de l’effondrement de l’UMP. Alors que ce n’est pas le cas… Parce que le FN s’est mis en rivalité directe avec Mélenchon, et se retrouve à lutter dans le panier de crabes de l’extrême-gauche, tout en ayant une image décalée. Ils vont au casse-pipe.
Mais le FN en profite…
Le plus drôle, c’est que la stratégie Soral a déjà provoqué un désastre électoral en 2007. 10% aux présidentielles, mais surtout 3,5 aux législatives, avec ce que ça implique pour les finances du parti.
Je conçois qu’ils soient anti-libéraux, si c’est comme ça qu’ils voient les choses… Mais ce qui dépasse l’entendement c’est quand certains d’entre eux expliquent avec un clin d’oeil appuyé qu’ils font ça pour des raisons stratégiques, pour ne pas perdre des électeurs.
Si les sondages ont surestimé le FN et sousestimé sarko comme en 2007, c’est possible:
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/21/1335430-presidentielle-que-valaient-les-derniers-sondages-en-2007.html
« Et bien pas le FN ! C’est le seul parti d’extrême-droite dont la stratégie de dédiabolisation passe par la bolchévisation. »
Ce n’est je pense, pas un choix stratégique mais un penchant tout à fait naturel inhérent à la Nation française.
La social-démocratie et tout ses maux se conjuguent parfaitement avec le nationalisme français. C’est le seul pays occidental avec lequel cela est possible. Un tel concours de circonstance relève du divin.
Ce n’est pas la stratégie du FN qui est folle. C’est le pays en lui-même qui est merveilleusement fou.
Le programme du FN mariniste est, à peu de choses près, celui de Chevènement en 2002:
-exaltation de la république jacobine
-anti-européisme primaire
-primauté de la nationalité, ce papier magique que tout le monde peut avoir et qui gomme par magie les différences ethniques
-étatisme
-anti-libéralisme caricatural
-laïcisme fanatique
Le FN a choisi de récupérer l’électorat du PCF (classes populaires) alors qu’il lui aurait fallu récupérer celui de l’UMP et du Centre en vue d’une alliance, c’est à dire les classes moyennes et la petite bourgeoisie. Le FN se retrouve donc paradoxalement à partager plus de points communs avec la gauche qu’avec la droite tout en étant bien entendu dans l’impossibilité de s’allier avec les Rouges. Par ailleurs, le FN est maintenant bien trop éloigné de la droite sur le plan de la doctrine pour s’allier avec elle. Il se retrouve donc à occuper le ghetto du « économiquement à gauche, socialement à droite », « gauche-droite » (« gauche du travail, droite des valeurs » ^^) alors que tous les partis politiques modernes se trouvent le long d’un axe droite-droite, gauche-gauche ou droite-gauche.
Parvenir à se fourrer dans un tel cul-de-sac politique tient du génie.
Si Sarko est battu, il n’y aura bin évidemment aucune explosion de l’UMP. Ils auront un petit coup de mou, quelques jeunes pouces connaitront leur heure de gloire médiatique en disant « ça ne peut plus durer », quelques uns feront le buzz en pronant une alliance avec le FN, ca occupera les éditorialistes quelques semaines, et tout rentrera dans l’ordre.
A chaque fois que l’UMP ou le PS se prennent une branlée, c’est à dire une fois sur deux, des gens qui se croient plus malin que les autres nous expliquent qu’ils vont exploser.. Et ils gagnent le coup d’après.
En fait je trouve de plus en plus que Marine a plus le niveau d’une militante douée que d’un leader politique de premier plan… Exception faite de l’Art oratoire et de la capacité à crever l’ecran, mais la politique est loin de se résumer à ça.
Je précise que je continue à trouver la famille Le Pen fort sympathique. Aucune acrimonie perrsonnelle. On les aimera toujours bien, c’est pas la question.
Libéral, pas libéral, quelle importance ?
L’important, c’est ce qui peut casser la machine, en faisant baisser le taux de ratamarat (je précise que je ne crois pas les circonstances réunies, maintenant).
La maison est en train de brûler et vous trouver encore pertinent d’ergoter sur le réglement intérieur.
Non du tout. Si la maison brûle, elle ne brûle pas entièrement tout de suite. Plus un programme est libéral plus il laisse la possibilité de se réfugier dans les dépendances de la maison, celles qui brûleront plus tard, ou pas du tout. C’est le « white flight » qu’on expose.
Le fait est que le FN ne défend pas du tout nos intérêts, encore moins que l’UMP, pour les raisons que décrit Vertumne.
Je n’ergote pas, je réponds à des critiques. Cela ne signifie pas que ce soit le plus important effectivement.
« L’Etat dans une société multiraciale est bien plus nocif aux Blancs qu’il ne l’est dans une société peuplée d’Européens. »
Les USA montrent bien qu’une société libérale, au sens économique, avec un état central faible, peut très bien générer tout un arsenal de lois anti-blanches et tout un magma d’associations et de lobbies divers pour lesquels la survie des nôtres n’est pas exactement le premier souci.
Je répète, on s’en fout de la forme de l’outil, au point où on en est, ce qui compte c’est la volonté de celui qui se s’en sert.
Comme les Communards disaient préférer un tyran social à un démocrate patronal, j’en serais, dans la situation présente je le répète, à préférer, temporairement, un national-communiste à un libéral sans-frontiériste (évidemmment, chuis pas con, je sais bien qu’autant que tous les libéraux sont sans-frontièristes, il n’existe plus de forces à la fois nationales et solidaires, au sein du même groupe ethno-civilisationnel).
Parce que d’un système politique médiocre, on s’en sort, affaibli ou épuisé, mais on s’en sort.
En revanche, d’un bouleversement des sangs, là, c’est du bon gros voyage sans retour, aller simple pour le « Brésil » !
« Les USA montrent bien qu’une société libérale, au sens économique, avec un état central faible, peut très bien générer tout un arsenal de lois anti-blanches et tout un magma d’associations et de lobbies divers pour lesquels la survie des nôtres n’est pas exactement le premier souci. »
C’est très inexacte, sans doute votre aveuglement personnel vous empêche de saisir la réalité.
Historiquement, le mouvement des droits civiques a justement permis à l’état central de prendre le contrôle sur tout le territoire et d’accroitre sa domination. La vérité est en fait à peu près inverse à ce que vous décrivez.
La grande faiblesse et le grand vide de l’époque est d’avoir porté au pinacle les Droits de l’Homme. Il ne s’agit absolument pas de dénigrer les droits de l’Homme, c’est le principe en lui-même qui est criminel, décider que des principes quels qu’ils soient constituent un totem intouchable. Il est ensuite tout à fait normal que tous les gens mal intentionnés qui peuplent la planète Terre utilisent une telle lacune pour accomplir leurs pulsions. Un Mélenchon ne peut pas instaurer le Bolchévisme, mais en revanche il a tout loisir de se lâcher avec la société multiracial, elle est là la clef.
« Les USA montrent bien qu’une société libérale, au sens économique, avec un état central faible, peut très bien générer tout un arsenal de lois anti-blanches et tout un magma d’associations et de lobbies divers pour lesquels la survie des nôtres n’est pas exactement le premier souci. »
C’est vrai (bien qu’économiquement la société américaine soit de moins en moins libérale) mais les Américains peuvent créer librement des communautés disposant d’une culture propre très éloignée de la propagande ambiante. Ils disposent encore de certaines villes presque entièrement blanches (et chrétiennes), où la notion de mixité sociale n’existe pas. Ils peuvent s’isoler et aménager de petits univers insularisés avec leurs écoles privées, leurs clubs et leurs équipes sportives.
Le taux de métissage est très inférieur à ce que l’on retrouve en France parce que les groupes vivent en apartheid. On leur laisse la possibilité de s’organiser avec cette espèce de politesse froide qui permet des rapports distanciés et pragmatiques sans se mélanger.
Les groupes ethniques sont encore bien individualisés aux USA, tant et si bien qu’il existe encore après plus d’un siècle des Italo-Américains alors qu’ils ont été totalement absorbés en France. Si nos immigrés n’étaient pas musulmans, ils seraient déjà intégrés au patrimoine génétique gaulois depuis belle lurette.
« Je répète, on s’en fout de la forme de l’outil, au point où on en est, ce qui compte c’est la volonté de celui qui se s’en sert. »
Ce mythe de la volonté. Ce mythe volontariste qui nous a fait tant de mal ^^
La politique n’est pas une question de volonté. C’est une question de circonstances. Et les circonstances, il faut les faire, les modeler. Le problème est même, je crois exactement inverse à ce que vous dites. Peut importe qui sera au pouvoir, ce à quoi il faut travailler, ce sont les conditions pour que quiconque au pouvoir n’ait d’autre option que d’aller là où nous voulons.
Je viens d’avoir le même débat hier. On me citait la Suisse en exemple. Mais bordel, quand comprendrez vous que la Suisse n’est pas la France. Notre saloperie de république jacobine a ses propres ressorts, qui font que jamais, si elle reste conforme à ce qu’elle est, aux forces qui la meuvent au delà de sa logique purement formelle institutionnelle et électorale, elle ne pourra s’amender.
Et dans le contexte actuel de droitisation des opinions publiques européennes, il n’y a guère qu’une catastrophe financière qui permettrait de bouleverser assez les choses pour que cela ait une chance de se traduire politiquement. Ergo vive le socialisme faillitaire. Il pourrait y avoir une majorité de nazis en France, la République imposerait encore ses orientations. Nous ne vivons pas en démocratie, sinon de manière rhétorique, il n’y a donc pas de salut dans le vote ni dans la volonté supposée des gens qui ont portés au pouvoir par le vote.
« -primauté de la nationalité, ce papier magique que tout le monde peut avoir et qui gomme par magie les différences ethniques… »
Bien vu.
La Marine devrait commencer toutes ses interventions par un « dehors les nègres et les bougnoules », ce serait politiquement très subtil.
Et très efficace.
En Suisse, on est beaucoup moins intelligent.
Comme on ne pouvait pas intituler notre initiative « dehors les moulouds », on s’est contenté d’un « non aux minarets ».
Ouais, on est des gagne-petits, on se contente du possible, des petits pas.
« Plus un programme est libéral plus il laisse la possibilité de se réfugier… »
Ah bon, je ne dois pas être un observateur assez fin, mais cela fait longtemps que je n’ai pas vu de libéralisme économique qui ne soit pas aussi libéral, sociétalement.
Y a t-il par exemple un parti libéral européen qui envisagerait la discrimination à l’embauche, au nom de la très libérale liberté d’association, comme une valeur positive ?
On s’en bat les couilles de la politique. De toute façon on en est à un stade trop avancé en France pour faire machine arrière ; le phénomène d’immigration se nourrit de l’immigration. Les immigrés naturalisés sont généralement pro-immigration, et comme ils votent… Et comme bientôt tout le monde votera…
Moi je vous parle de gens, de familles. Très simplement, plus d’argent dans la poche, c’est-à-dire plus de libéralisme, ça signifie meilleur quartier, meilleure école, meilleur voisinage, etc… , c’est-à-dire moins de charmante diversité.
Pourquoi parler de politique alors qu’on ne maitrise rien ? Pourquoi ne pas parler du possible, c’est à dire ce qu’on peut faire pour nous même ?
VV, vos analyse du suicide frontiste et des « solutions » au naufrage me font enrager tellement elles sont criantes de vérité. Mais alors allons jusqu’au bout : « Très simplement, plus d’argent dans la poche, c’est-à-dire plus de libéralisme, ça signifie meilleur quartier, meilleure école, meilleur voisinage, etc… »
Si on en est à un « stade trop avancé » en France, on ne pourra même pas avoir ça. La diversité sera susceptible de nous atteindre partout. Il faudra foutre le camp (ceux qui pourront). Tirer un trait sur la France.
« plus il laisse la possibilité de se réfugier dans les dépendances de la maison… »
Plus il laisse la possibilité à ceux qui ont les mo-yens de se barrer —> bonjour le « Brésil », petite élite blanche qui pourrit dans ses villas fortifiées.
Deux paramètres encore qui limitent le white flight en Europe :
– territoire géographiquement petit.
– territoire chargé d’histoire.
Bah oui, mais de toute façon les classes populaires s’intègrent généralement fort bien à l’immigration. C’est normal que les population les moins cultivées, celles qui portent le moins les différences culturelles qui fondent un pays, soient les plus métissables. Les différences entre Kevin fils d’ouvrier métallo et Momo sont bien plus minimes qu’entre Momo et un bobo.
Le bobo il peut bien crier sur les toits qu’il adôooore la diversité, il n’en reste pas moins qu’il oblige ses gosses à prendre l’option chinois en langue étrangère pour les mettre dans un bon lycée.
Oui, le problème est là. Comme tout le monde, VV parle à partir de sa situation, ou de celle qu’il estime probable qu’il atteigne.
D’ailleurs, l’argument de l’intégration du populo à l’immigration ets à double tranchant : oui ça s’intègre plus facilement. C’est bien là qu’est le problème, non ? C’est bien ce qu’il faudrait empêcher. Et vous (VV) pouvez vous sentir plus éloigné de Kevin que lui se sent éloigné de Momo, tout ça conduit quand même à une situation de pourrissement à long terme. Un élite blanche coupée de sa base raciale populaire, y a rien de bon à en attendre.
« tout ça conduit quand même à une situation de pourrissement à long terme. Un élite blanche coupée de sa base raciale populaire, y a rien de bon à en attendre. »
Si une minorité de Desouche restés fondamentalement des serfs se métissent (disons 20%), pour peu qu’elle se sépare du reste de la population, je n’y vois aucun inconvénient.
C’est d’ailleurs inutile d’imaginer des programmes politiques pour que ça se passe comme ça, ça se passe comme ça.
Vae Victis dit que la solution est individuelle… C’est globalement ce dont a pris acte la population, sans s’en rende compte. les Bobos et les classes moyennes seraient bien étonnés en apprenant qu’ils réagissent à l’invasion en se regroupant entre blancs et en laissant intelligement pourir la situation dans les lieux de mixité, mais c’est pourtant ce qu’ils font.
Ils deviennent aussi intelligents et hypocrites que les anglo-saxons:
« je ne suis pas raciste, c’est un sentiment qui me révulse, je ne suis pas contre les mariages mixtes sur le pri ncipe,c’est juste que des bamboulas, on en connait pas ».
« C’est globalement ce dont a pris acte la population, sans s’en rende compte. les Bobos et les classes moyennes seraient bien étonnés en apprenant qu’ils réagissent à l’invasion en se regroupant entre blancs et en laissant intelligement pourir la situation dans les lieux de mixité »
Justement, la situation est un peu plus complexe que ça. En France, le White Flight concerne essentiellement les classes moyennes, les bobos eux justement investissent et s’installent dans les endroits où sont les allogènes.
Je parle pour une ville que je connais bien, Marseille, c’est justement au moment où elle était devenue une ville du Tiers-Monde à part entière que des pans entiers de territoires que l’on pensait perdu ont été rénovés et achetés par des bobos d’un peu partout en France. Bien sûr, concrètement les choses se sont encore empirées, mais le bobo s’en fiche à juste titre, parce qu’il sait éviter les seuls endroits où le français moyen est susceptible d’entrer en contact avec la faune: les établissements scolaires publics. Ensuite il suffit d’avoir une bonne alarme et de savoir éviter aux heures tardives les coins les plus craignos et on peut se vanter sans problème « d’habiter dans le XIX° et de n’avoir jamais eu aucun problème avec les africains. Vraiment, Eric Zemmour raconte vraiment n’importe quoi »^^
Mais cela est à relativiser, car si cette chose est possible, c’est grâce aux généreuses donations du Frankistan qui permettent au pays d’être encore un endroit sûr. Et c’est on ne peut plus intéressant parce que je suis persuadé que le bobo sait très bien ça au fond de lui, et que la remise en question de cette politique remettrait directement en question son loft acquis à un prix intéressant dans le 93. C’est d’ailleurs pour ça que je ne crois pas en la guerre civile, toutes les franges de la population sans exception ont besoin de ce modèle social.
Je ne vois pas trop en quoi votre précision (fort judicieuse) contredit ce que je dis moi.
Je dis:
« les Bobos et les classes moyennes seraient bien étonnés en apprenant qu’ils réagissent à l’invasion en se regroupant entre blancs et en laissant intelligement pourir la situation dans les lieux de mixité »
vous dites:
« le bobo s’en fiche à juste titre, parce qu’il sait éviter les seuls endroits où le français moyen est susceptible d’entrer en contact avec la faune: les établissements scolaires publics. Ensuite il suffit d’avoir une bonne alarme et de savoir éviter aux heures tardives les coins les plus craignos et on peut se vanter sans problème « d’habiter dans le XIX° et de n’avoir jamais eu aucun problème avec les africains. »
C’est exactement la même chose. Vous rappelez juste qu’il existe un White Flight encore plus vicieux et hypocrite que le White Flight 1.0.
Je dirais même qu’ils sont tellement racistes et éloignés des allogènes qu’ils n’ont pas besoin de s’éloigner physiquement pour ne pas se mélanger. Ils sont dans leur quartier de bobos comme des touristes européens dans un souk de tunis. Leurs voisins arabes, même s’ils habitent à 100 mètres, ce sont des exotiques à qui l’on achète des légumes comme on achète un tapis, pendant des vacances au club med.
Vous connaissez Marseille? Moi aussi… Beurk! A chaque fois que j’y vais, j’ai des rêves de Bretagne, figurez-vous.
Pourquoi « beurk », XP ?^^ Puisque si on vous suit, Marseille est le futur souhaitable de la France^^
C’est vrai, je n’ai fait que répéter comme un perroquet^^
« Vous connaissez Marseille? Moi aussi… Beurk! A chaque fois que j’y vais, j’ai des rêves de Bretagne, figurez-vous. »
Vous faite bien de le dire. Autant j’ai pu aimer la ville pendant la bêtise de l’adolescence, autant maintenant je ne supporte plus d’y mettre un orteil. En fait j’y retourne uniquement quand mon père m’invite à voir un match^^
Je suis « d’origine » lorraine à la base. Et quand on compare Metz et Nancy à Marseille, il n’y a vraiment pas photo. D’un côté la propreté germanique et le romantisme français, de l’autre le Maghreb avec un zeste de Comores.
Votre comm est très juste, Vlad. Mais il se conclue ainsi :toutes les franges de la population sans exception ont besoin de ce modèle social. Mais, étant donné que ce modèle est artificiel et qu’il est d’ailleurs en train d’imploser, ça serait une bonne raison de croire à la guerre civile, non ? Non que j’y croie réellement, ce modèle pouvant se poursuivre à basse intensité, et je crois que c’est justement le problème : pourrissement. Pour l’instant, les bobos s’en sortent, d’accord, d’accord. Mais je doute que leurs descendants soient très heureux de vivre dans un Liban à la puissnce mille.
Beurk, c’est tout. Et l’allogénat n’a rien a voir la dedans. Même Raimu, dans les films de Pagnol, il me fait gerber.
J’aime pas que les bureaux de tabacs ne prennent pas la carte bleu « parce qu’on fait pas la carte bleu, c’est tout, y a un distributeur juste a côté », alors que le distributeur, en vérité, il est à trois-cent mètres et qu’en plus, il est cassé.
« Mais, étant donné que ce modèle est artificiel et qu’il est d’ailleurs en train d’imploser, ça serait une bonne raison de croire à la guerre civile, non ? »
C’est justement ça le truc, à force de baigner dans une situation objectivement ubuesque, de se faire asperger de la propagande la plus grotesque, ce pays a complètement perdu le nord, et confond des choses qui n’ont rien à voir, à savoir une situation française qui est le résultat d’un modèle de société dégénéré et d’autres endroits dans le monde (Liban, Yougoslavie) qui sont le résultat de nationalismes antagonistes, et qui dès que l’on gratte un peu n’ont aucun rapport avec la religion.
Quoi qu’il arrive, je suis convaincu que le risque objectif de guerre civil est nul puisque les allogènes auront toujours besoin quoi qu’il en soit d’un noyau dur de blancs pour assouvir leurs divers besoin. L’avenir logique est le Brésil, mais l’idée d’une guerre civile est tellement répandu que ça va changer la donne, et permettre à mon avis au système d’exploser contre toute logique.
J’aime pas que les bureaux de tabacs ne prennent pas la carte bleu « parce qu’on fait pas la carte bleu, c’est tout, y a un distributeur juste a côté », alors que le distributeur, en vérité, il est à trois-cent mètres et qu’en plus, il est cassé.
^^
Bon, Raimu ne me fait pas bander outre mesure, mais il est devenu « nécessaire » à la géniale trilogie de Pagnol, pour ainsi dire. (bien que l’accent marseillais me fasse bien gerber je dois dire)
Vlad, quand je parle de Liban, je ne parle pas de Liban^^. La situation française est et sera particulière, inédite même, mais les esprits faibles comme le mien ont besoin d’analogies…
Quant à la guerre civile, je n’y crois pas non plus, je le répète. L’avenir logique est le Brésil, mais l’idée d’une guerre civile est tellement répandu que ça va changer la donne, et permettre à mon avis au système d’exploser contre toute logique… hum, c’est une phrase énigmatique^^
Que se passera-t-il quand le studio de 30 m2 acheté pour 300 000 € à Belleville, dans une petite enclave bobo, verra sa valeur s’effondrer ?
Rien.
C’est globalement ce dont a pris acte la population, sans s’en rende compte. les Bobos et les classes moyennes seraient bien étonnés en apprenant qu’ils réagissent à l’invasion en se regroupant entre blancs et en laissant intelligement pourir la situation dans les lieux de mixité
Je dirais même qu’ils sont tellement racistes et éloignés des allogènes qu’ils n’ont pas besoin de s’éloigner physiquement pour ne pas se mélanger. Ils sont dans leur quartier de bobos comme des touristes européens dans un souk de tunis
Mais oui, c’est une description parfaite de ce qu’il se passe. Mais dans ce cas, même pas besoin de proposer une solution individuelle. Ça se passe comme ça, c’est l’instinct de survie et l’instinct de survie ça ne se discute pas etc. Mais pourquoi ne pourrait-on pas proposer, aussi, une solution politique ?
Autre chose : si c’est le « modèle social » frankaoui qui provoque cet apartheid spontané, c’est le même modèle qui empêchera toujours plus la « libération par l’argent » que prône VV. Qui taxera les riches, découragera l’initiative économique, discriminera positivement, mettra de force des racailles dans les bons établissements scolaires (comme ça se fait déjà) etc. A plus basse intensité peut-être, avec la crise, mais à long terme… dans ce cas la « libération » ne pourra avoir lieu qu’hors de France. Tout ça sent quand même très mauvais.
Je ne crois pas que les souverainistes qui se sont associés à MLP, et spécialement l’excellent Paul-Marie Coûteaux (que vous ne salirez pas avec vos insinuations nauséabondes :-)), soient particulièrement étatistes : au contraire leurs réserves portaient précisément sur ces aspects du programme de MLP. La question des dénaturalisations (évidemment indispensables) est particulièrement épineuse, le dernier régime à avoir instauré des commissions de dénaturalisation (du reste assez clémentes)fut celui de Vichy.
« On s’en bat les couilles de la politique. »
Mais je sais bien que même si le FN faisait demain 82%, il ne pourrait rien faire au pouvoir, parce que les solutions efficaces ne peuvent être prises dans le contexte politique actuel.
Cependant, il faut quand même toujours faire en sorte de trouver le truc qui foute le plus la mouise dans la machine et choisir cette option.
Mé-len-chon, président !
« Vous connaissez Marseille? Moi aussi… Beurk! A chaque fois que j’y vais, j’ai des rêves de Bretagne, figurez-vous. »
Moi à chaque fois que j’y vais j’ai des rêves de napalm ^^.
« hum, c’est une phrase énigmatique^^ »
Oui, c’est vrai, je pense qu’il est temps que je rompe avec ce défaut insupportable qui est de parler pour moi-même. Cela laisse à penser que je m’amuse à dire n’importe quoi pour la formule alors que quasiment tout ce que j’affirme repose sur des acquis solides.
Concrètement, donc, le risque de guerre civil est nul, et l’avenir est le Brésil. Mais je remarque que l’idée que cela va déboucher sur une guerre civile est une idée très répandue, non seulement chez les f*af (la figure emblématique étant l’ami Dan*tec*), mais aussi si vous regardez bien chez nombre de gens qui ont la liberté de parole publique, et pas seulement des gens comme Zemmour ou Rioufol. J’ai déjà lu BHL en parler plus ou moins, mais bien évidemment pas avec l’idée de mettre les momos dehors.
Encore une fois c’est So*ral qui a déjà tout dit, cette idée très acquise et qui ne cessera de s’étendre à tous les courants de pensée sera utilisée par la ripoublike pour justifier de garder coûte que coûte le modèle social. Le résultat en sera une France qui se coupera de ses racines occidentales, et qui sera une véritable épine dans le pied du système actuel.
* Je précise que j’adore Dan*tec, mais que je l’entends pour ce qu’il est, un artiste dont le but est juste de décrire un phénomène réel à sa façon, absolument pas la réalité exacte et encore moins de faire de la politique.
Hum… donc, par peur d’une guerre civile impossible mais annoncée par tous, le régime va se tendre au max jusqu’à implosion ?… pourquoi pas.
Mais remarquez que c’est un peu ce qu’ont fait les antiracistes profesionnels à eux tout seul depuis trente ans : à la fois prôner l’harmonie entre ethnies sur le territoire français (et le prôner comme inéluctable) tout en la déclarant impossible à cause des blancos agressifs et racistes, et irrécupérables. D’où une tension toujours plus forte dans l’idéologie antiraciste. C’est déjà la thématique de la guerre civile, et son empêchement par le matraquage des Desouches, au nom de l’harmonie… là encore, à plus basse intensité peut-être, ça pourrait durer encore un moment… jusqu’à ce que tout ça n’ait plus d’importance.
Parfaitement vrai, et vous remarquerez que comme je le disais déjà il y a six ou sept mois, on est en train de passer à l’étape suivante: celle où tous ceux qui seront plus ou moins pour la France blanche et chrétienne seront considérés comme des ennemis de la Nation, et traitez en tant que tels.
On l’a bien vu avec l’affaire de Toulouse, les réactions de la gauche à la droite ont tous été de « maintenir l’unité nationale », pour un cas concernant de façon flagrante l’apport nocif des maghrébins. Quand on entend Mélenchon et le poids qu’il ne manquera pas d’avoir très bientôt, ça fait assez peur.
Il n’empêche que je ne pourrais m’empêcher d’éclater de rire en apprenant que ces idiots du Bloc Identitaire seront les premières victimes de ce système qui ne tardera pas à devenir de plus en plus violent. Eux qui ont été jusqu’à soutenir la candidature de Montebourg parce que « démondialiste » apprendrons à leurs dépends que le système OTAN-UE est très mauvais, mais qu’il est infiniment meilleur que celui que rêve de mettre en place le compagnon de la jolie Audrey.
Et puis tant que j’y pense, l’idée que dans un avenir plus ou moins proche le système va jouer sur l’idée de guerre civile pour se maintenir en place n’a absolument rien d’osé, puisque c’est peu ou prou ce qu’on entends depuis des décennies.
Quand les médias ou les gauchistes reprochent au FN ou à Sarko de parler d’insécurité et d’immigration pour éviter d’avoir à parler d’économique et de social, ils sont exactement dans cet esprit là. Comme le dit si bien XP, So*ral pense en fait exactement comme la doxa actuelle, sauf qu’il est tellement con qu’il dévoile tout ce qui est enfoui et qui finira tôt ou tard par ressortir si jamais le système venait à vouloir tenir coûte que coûte.
La différence avec le Brésil, c’est qu’en France nous avons une histoire et une Terre à défendre. Il y aura toujours, surement, des gens près à se battre pour éviter un nauffrage.
Au Brésil les populations qui ont défendues leur terre et leur histoire sont mortes et enterrées depuis longtemps.
Juste pour mettre les choses au point sur le FN : si demain il n’y avait plus un seul divers en France, le score du FN passerait immédiatement à 1,5%. C’est comme ça, tout le monde le sait mais personne n’ose le dire. Tout le reste du discours FN, c’est du vent. La plupart des gens qui votent FN seraient centre-droit s’il n’y avait pas de divers pour leur pourrir la vie.
Quant au destin de la France, dans le pire des cas, on se retrouvera dans la situation que connaissent TOUS les pays multiraciaux : il y aura une hiérarchie sociale et économique qui se mettra en place en fonction des aptitudes, lesquelles semblent étrangement corrélées à l’appartenance ethnique. Cette hiérarchie peut prendre la forme d’un dégradé subtil comme au Brésil ou d’une séparation franche voilée d’un peu d’hypocrisie positivo-discriminante comme aux US.
Cela suppose bien sûr la disparition définitive des classes populaires et moyennes blanches, mais les élites s’en foutent : elles resteront au sommet quoi qu’il arrive. La preuve : depuis 35 ans, plus elles nous mettent la tête sous l’eau, plus elles sont réélues. Pas de quoi s’inquiéter.
Oui la République penchera toujours à gauche, oui les dés sont pipés, oui il faut affaiblir l’Etat et le FN a fait un virage étatiste.
Et alors? de toutes façons le FN n’a que deux utilités:
1/ une audience européenne (et au-delà) qui dit que, ce soir en tous cas, plus de 6M de Français sont contre la colonisation africaine et islamique que subit leur pays.
2/ faire en sorte qu’à l’UMP, on écoute plus Buisson, Luca ou Vanneste que Jupé et Borloo.