Gustave, Steevy Gustave

Bonjour à tous; juste un peti mot à tous comme meme a cause que ça fait longtan que jai rien ecrit!!!;-) lol On est tous métis et moi en temps que métisse je voudrais faire tourner ce coup de geule d’un pote sur facebook. Je me sui dit que comme meme sa saurait pas mal de bouger un peu les consienses!!! FAITES TOURNER FO RIEN LACHER!!!!!le combat continue. peace

« Petit coup de gueule en ce lundi de paques à mes amis de gauche (enfin je me comprend) qui viennent de me demander de retirer ma candidature aux législatives parce que je risiquerai de faire perdre la gauche n’ayant pas la tête de la ruralité …
« Mdrrr mes locks sont bio  »

Cette photo a été prise il y a 40 ans devant le parc de Lafontaine maintenant IUT
Ce petit métisse avec une touffe c ‘est moi 😉
Je suis né à Arpajon le 5 février 1970 une enfance heureuse avec des parents aimant et 4 frères et soeurs .
Mais ma vie , la vraie vie celle qui fait mal a commencé le 29 septembre 1983 après le décès de mon père militaire de carrière, décédé en service commandé à Djibouti.
Moi le pupille de la nation avec ma mère , mes quatre frères et sœurs, on a été rapatriés en France, à Brétigny sur Orge où je découvre la danse et la culture hip-hop. Très rapidement, j’occupe un rôle central dans le développement des pratiques artistiques liées à ce jeune mouvement qui arrive des Etats-Unis.
En 1987, je remporte le championnat de l’Essonne et crée ensuite une association « Concept of art » (danse contre délinquance) dont le but était de sortir les jeunes des cités en les intéressant à l’art, à la danse, à la musique, aux graffitis… tout en intégrant une dimension d’accompagnement scolaire.
En 1989, je fais le championnat d’Europe de break dance et suis nommé ZULU KING prix décerné par L’américain Africa Bambaataa pour mes actions en faveur des jeunes des quartiers
En 1990, n’ayant toujours pas de salle de danse pour entraîner les jeunes, je décide, par le biais des médias, de dénoncer la politique du maire de ma ville (émissions « C’est pas juste » et « Ciel, mon mardi ! »).
En 1991, je produis le premier disque de R’n’B en France, « New Jack Swing » et deviens également papa d’un garçon, Jordan.
En 1993, je rencontre France Gall et deviens son chorégraphe. Concert à Bercy puis Pleyel en 1994 et l’Olympia en 1996, j’accompagne France à Los Angeles pour l’enregistrement de l’un de ses albums avec des musiciens de renom (Stevie Wonder, Prince…).
En 1995 je fais parti de la liste d’union de la gauche aux municipales de bretigny et fais un procès à M. de Boishue, secrétaire d’état à l’enseignement supérieur (Gouvernement Jupé) pour complicité de diffamation raciale, je gagne ce procès et le ministre est remercié lors du remaniement de 1995.

En 1996, j’intègre une compagnie de danse, « La Compagnie articulation », et joue dans la première pièce de théâtre contenant de la danse hip-hop (tiré d’une nouvelle de Vincent Ravalec) : Vol Plané.
En 1999, j’arrête ma carrière de danseur et, en 2001, je me lance en politique. Attirer l’attention de l’opinion et des élus sur les inégalités sociales et économiques ainsi que leurs conséquences seront mes préoccupations premières.
Je me présente aux élections municipales de Brétigny-sur-Orge et, contre toute attente, je fais 12,38% au premier tour et 10,74 au deuxième. Étant le seul élu de ma liste je deviens conseiller municipal d’opposition.
En 2002, je crée le festival « Lézard de rue » et organise « Orignal B.Boy Contest », grand concours de danses où je fais venir les meilleurs artistes des quatre coins du monde avec le projet de faire découvrir des spectacles gratuits, de qualité et accessibles à tous.
En 2004, je participe à l’élaboration du concert des vingt ans d’SOS racisme. Responsable des projets événementiels et directeur du pôle culturel de cette association depuis 2005, je professionnalise avec l’Uejf « Rire contre le racisme » (un spectacle comique diffusé sur France 4 puis sur France2)
En 2006, je fais parti des négociations sur les sans-papiers de Cachan où je mobilise mes amis artistes et arrive, accompagné d’SOS Racisme et France Terre d’ Asile, à faire plier le gouvernement (460 personnes relogées et régularisées).
En 2007, je continue à mobiliser les artistes mais, cette fois, autour de Ségolène Royal lors des présidentielles et contribue ainsi au succès du concert de Charlety avec 60 000 spectateurs.

Puis le 14 octobre j’organise pour sos racisme, Charlie Hebdo et Libération un grand concert contre le principe des « tests ADN » avec plus de 300 000 signataires.
En 2008, je deviens adjoint au Maire à la Citoyenneté, Démocratie et à l’Egalité des chances.
En janvier 2009, je deviens chroniqueur musical dans une émission consacrée à la culture, au cinéma et à la musique (« Bis » sur la chaîne Cap 24).
Le 6 juin 2009, je rencontre Michelle et Barack Obama à la préfecture de Caen lors de la journée de commémoration du débarquement,
En 2010 j’organise, pour une ONG géorgienne, le plus gros concert de l’histoire de la Géorgie à quelques mètres de la ligne d’occupation russe à Zougdidi où 85 000 personnes étaient présentes. Youssou’n’dour, Mc Solaar, Jane Birkin et Youssoupha étaient du voyage.
Je participe ensuite au disque de soutien pour la catastrophe en Haïti : « Un geste pour Haïti » avec Charles Aznavour, Zazie, Grand Corps Malade initié par trace tv et ( benji Jacky et passy …)
Dans la même année, je produis pour SOS racisme, La Règle du jeu et Libération la manifestation : Touche pas à ma Nation.

Le 10 mai 2011 je croise François hollande à bastille lors du concert pour le 30 ans de la victoire de François Mitterrand et je lui demande si je peux l’aider sur sa campagne ? Et il me répond : « Oui Steevy j’ai besoin de toi « 

Puis, le 14 juillet 2011 je produis pour SOS Racisme, France 2 et Direct Star le plus gros concert jamais réalisé en france  » 1 200 000 personnes sur le Champs de Mars » avec Yannick Noah, Nolwenn Leroy, Shym’, Michel Delpech, Grace, Youssoupha …
Je soutiens et suis engagé sur des causes tels que les restos du cœur ,action contre la faim
Ma proximité avec mon candidat est là depuis bien longtemps et je ferais tout mon possible pour qu il soit le président de tous les français que ça plaise ou non car je suis et ne serais jamais l’homme d un clan , je n’ai pas non plus attendu les primaires pour lui crier mon amour Mdrrr j adore l’hypocrisie de certains … Enfin opportunisme quand tu nous tiens !!!

Le 24 janvier 2012 , Europe écologie les verts ont le courage loin des clichés de présenter un candidat du terroir aux élections législatives

Voilà pourquoi entre autre je serais bien présent le 10 juin 2012 pour représenter dans son ensemble le peuple de gauche et la france qu’on aime aux législatives .
25 ans de combats et je n ai pas la bonne tête ??

Allez Joyeuses pâques à tous la vie est belle malgré ces cloches ;)) »

 

 

si si karanbeu

 yousoufa, posé

 é wé

 en mode official, sé taubira!!!

 omar, tous les potos

 anne hidalgo, la bize lol

 lé pti frères

wé citoyen donneur

bien posé

obama tro stylé

première classe

éducassion

avek lé frère

toujour opé

Quelks articles de fond sur la pensée de Steevy Gustave

ici

ici

– et ici

fo signé la pétition!!! mdrrr lachez vos coms!!!!

28 réflexions sur « Gustave, Steevy Gustave »

  1. kobus van cleef

    on a pas compté les « je » ou « moi ,je »
    on avait un ancien associé qui commençait une phrase sur deux par « moi, je…. »
    bon, finalement , il a réussi à se recaser ailleurs…
    ça fait penser à un docu sur un pays de cul du monde , où on voyait un blaque qui disait « ça c’est à moi , ça , à moi , ça » en brandissant son kalshnikoff

  2. Paul Hodell-Hallite

     » Jean de Boishue écrit:

    «Son père est mort pour la France, quelque part loin sur une frontière africaine. Une balle a percé l’os de son nez épaté, le lui a brisé et s’est enfoncée sous la peau noire du visage. Tom l’a toujours imaginé comme ça, un père avec un trou. On m’a appris ça et je meurs pour ça, lit-on dans Antigone. Et Tom aussi pensait que cette vie-là avait été pipée d’avance; que si un jour son père n’avait pas eu envie d’enfiler une paire de chaussures, il ne se serait jamais habillé en soldat. Maintenant, lui, Tom, vivait au pied d’une ZUP, dans une forêt pavillonnaire, avec des maisons copies conformes et à l’infini. Un voisin adopta Tom, naturellement, comme si le passage d’une maison à l’autre ne posait aucun problème pratique ou affectif.»

    «De la France, Tom ne connaissait que le voisin, un survêtement au grand coeur. Mais lui, ne l’avait-on pas affranchi de toute obligation en lui octroyant, au nom de belles valeurs, un droit à la différence? Pourquoi se serait-il engouffré dans des filtres intégrationnistes alors que sa richesse était d’être noir et que, lui, il avait décidé de vivre au noir? (…) La break-danse a pris racine partout où il y avait des amoncellements de poubelles, beaucoup de béton et des petits acrobates noirs pour braver l’ordre établi. Quand le parisianisme s’ennuie, il adore ce type d’exotisme. Chez nous, le rap a été repêché en banlieue vite fait bien fait. Politique oblige, le prétexte des luttes raciales, ou de classe, tout cela dans les années 80, sous l’égide du ministère de la Culture sentait bon l’actualité qui chante.»

    «Entre l’Afrique et la Belgique, des charters dessinent de vrais ponts aériens. Mais que faire avec une meute d’enfants quand on débarque à l’aéroport de Bruxelles? Heureusement, les routiers sont sympas. Un vieux trafic permet aux familles d’embarquer dans des camions, de parcourir en quelques petites heures de brouillard cette autoroute du Nord surchargée et de débarquer à Paris pour presque rien. Au passage, les frontières baillent paresseusement, laissant s’engouffrer l’armée clandestine. En route, parfois, le camionneur se paie en chair fraîche. De ces amours en poids lourd naissent des bébés café au lait.»

    «Il manque encore le sable et les chameaux. Non, ne souriez pas! Un jour, ils l’achèteront cette ZUP; ils n’y pensent pas encore parce que des esclaves récemment affranchis n’ont pas le temps de penser à tout. Aujourd’hui ils occupent, mais demain, ils décideront. Le sable s’étalera tout seul quand nous serons partis. Vous nous voyez vivant à quelques kilomètres de Paris, comme dans une ambassade ou à l’étranger. C’est ça, l’extraterritorialité. Croyez-moi, nous n’en sommes pas loin.»

    Je l’aime déjà …

    1. kobus van cleef

      alors que, il faut le reconnaître, on est gentil
      on est gentil , bordel de nous autres !
      on est les gentils
      les GENTILS , les gentils médiévaux , par opposition aux goys , faut croire
      c’est Habsolument ça qu’ils clament sur tous les tons « on est gentils , madame la journaloppe, on est gentils, faut pas discriminer la banlieue qui danse si bien ! » ou alors sur le mode materno-revendicatif « mon fils il a rien fait , j’te jure madame ! »
      question :
      – que peut on avoir à foutre de la danse ?
      – pourquoi l’influence de classements médiévaux ( gentils/goys , croyants/païens , terriens/migrants ) sur la vie en société du 21ème siècle perdure-t-elle ?
      – qui ne serait pas tenté de couper cette tignasse qu’on imagine pouilleuse ?
      – en quoi un rejeton de mercenaire de la république , tué pour la vronze (ou pas , d’ailleurs ) peut il se prétendre détenteur d’une dette inextinguible , plus qu’un rejeton de conscrit mort pour la vronze , comme au hasard , jean marie le penn?

  3. Fascisme Fun

    Facebook est la seule et authentique poubelle du Net.

    Pourquoi ?

    Parce que 99% des gens peuvent s’y exprimer dans les longueurs et sans qu’aucun arbitre vienne siffler la fin de la partie.

    Twitter est bien plus intéressant dans le sens où les gros blaireaux sont rapidement découragés et sanctionnés (il existe une forme d’audimat propre à Twitter).

    http://fascismefun.wordpress.com/2012/04/10/marine-le-pen-est-un-point-de-detail/

  4. XP

    « Parce que 99% des gens peuvent s’y exprimer dans les longueurs et sans qu’aucun arbitre vienne siffler la fin de la partie.

    Twitter est bien plus intéressant dans le sens où les gros blaireaux sont rapidement découragés et sanctionnés »

    Ah ah, intéressant!

    Il y a donc un parallèle à faire entre la poubelle Facebook et les blogs vieillots où le tenancier aime faire des belles lettres et bander leurs imparfaits du subjonctif, et où les profs de collàge viennt s’étaler indéfiniment sous les billets.

    1. Gil

      vou dite toujour du mal dé zinparfé du çubjonktif paaske vouzete pacapabl de lé fère c tro conpliké pour vou avec tou c té é tou c zaksen circlonf clirzon sirconlex avec tou céz akssan en form deu chapo pouintu koi ahahaha pwnd !!!

      1. XP

        vOUS pensiez vous gausser de moi sans que je le susse? C’est raté! ce n’était pas que je voulusse absolument me poser en victime,mais vous faire comprendre que j’avais compris, que vous vous moquiez.

        AH! Alor jesui pacapabl de fère des zinparfé du çubjonktif, tro conpliké pour moi? PDR!

      2. Gil

        vou vouler ke jvou fass un gausse pandan ke vou me sussé??enfin jcroi ksa veu dire ça gocer c la premiaire foi kjenten ce mo. a mé non c trodegheu fo demandé à steevi pour ça(le stivee de rukié je veu dir pa selui ké tou maron)

  5. la crevette

    Lounès qui faites souvent les poubelles facebookiennes (ou autres dans la vie réelle en parcourant vos rues, en observant le monde qui vous entoure) pour en extirper quelques détritus dont vous avez le sentiment qu’ils sont innombrables, et qu’ils submergent tous les esprits, toutes les consciences, voici une belle phrase tirée de François Brigneau (cf.l’info de Nicolas sur son décès et ses liens, dans les premières pages) :

    « Si toutes ces forces colossales se coalisaient contre notre faiblesse, c’était que notre faiblesse était une faiblesse agissante, dynamique, percutante, une faiblesse que les forts redoutaient. »

      1. Lounès Auteur de l’article

        Je ne vois pas les choses comme ça. Il y a toute une différence de degrés, une échelle de valeurs entre « faire les poubelles » et « recueillir les invendus ». A l’époque il s’agissait pour nous autres qui avions 20 ans et cherchions à nous nourrir vers 6 heure du matin après des nuits épuisantes dans une ville aux commerces tous fermés, de se réapproprier l’espace urbain. « Grenoble est à vous », tels étaient bien les genre de slogans de campagne des candidats à la mairie d’ailleurs. C’était donc presque une démarche citoyenne, éco-citoyenne, de « consom’acteur » comprenez-vous?
        Ainsi, forçant la porte de service, posant nos bouteilles de vin « Sire de Beaupré » sur le rebord du compact-poubelles, beuglant et se poussant les uns et les autres pour avoir le privilège de plonger le premier les mains dans les bacs intitulés « Burgers invendus » nous touchions à l’essence même de la notion d’écologie et de recyclage.

        1. Nicolas

          « Ainsi, forçant le bureau de vote, posant nos bouteilles de vin « Sire de Beaupré » sur la tablette de l’isoloir, beuglant et se poussant les uns et les autres pour avoir le privilège de plonger le premier les mains dans les listes préfectorales « candidats inélus » nous touchions à l’essence même de la notion de politique et de diversité. »

          1. kobus van cleef

            pas mal
            que dites vous de ça :
            ainsi , forçant la porte du harem , posant nos bouteilles « sire de beaupré » sur la couscoussière , beuglant et se poussant les uns les autres pour avoir le privilège de plonger le premier les mains et la queue dans les mouquères inbaisées , nous touchions à l’essence même de la mise à l’abattage de la populace inemployée….
            un peu polémique ,non ?

            1. la crevette

              « Ainsi, forçant la porte de la petite église, posant nos bouteilles de vin « Sire de Beaupré » sur le rebord du compact-poubelles sur la place,en silence soudain et se poussant les uns et les autres pour avoir le privilège de plonger le premier les mains dans les bénitiers remplis à ras bord nous touchions à l’essence même de la notion de péché, de purification et de miséricorde. »

  6. nicolasbruno

    BEP BIO Service et Bac Hygiène et environnement:

    « Le premier jour, quand la prof a sorti un balai, on l’a regardée stupéfaits, sourit-il. Elle a demandé : ‘mais qui dans cette classe sait de quoi il s’agit ici?’ Un seul a levé la main… En fait, c’était un BEP de nettoyage, d’entretien des surfaces. »

    Grande enquète de société sur le monde.fr

    http://lacourneuve.blog.lemonde.fr/2012/04/26/je-peux-comprendre-la-colere-des-gens-mais-pas-quils-votent-fn/

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