Dans le monde indifférencié, il est prévisible que l’Islam rentre dans une lente agonie, et cette agonie passe par une radicalisation d’une minorité, soutenue par une partie. Cette agonie sera douloureuse. Comme le disait Malek Chebel répondant au constat de Zemmour sur l’islamisation des révoltes du printemps arabe, il faut leur « laisser le temps », de se moderniser, donc de s’indifférencier. Inconsciemment Chebel prend acte de cette disparition programmée, sa jouissance étant contenue dans ce « temps » signifiant le temps de la radicalisation.
Comme Baudrillard le disait, le seul acte de résistance collectif au monde zéro mort » est non pas tant le meurtre que l’ « auto-sacrifice » médiatisé du djihadiste (à ne pas confondre avec le sacrifice chrétien qui n’entraine que lui dans la mort, j’y reviendrai). Le système ne peut répondre à cet auto-sacrifice, car il est le système -apparent- du non sacrifice. Ainsi le seul acte de résistance individuel serait, christiquement, de se déclarer de son propre gré, en tant que chrétien, comme victime à tout terroriste, le prendre à son propre piège, lui ainsi que le système.
Mais n’est pas Christ qui veut.
Tout comme n’est pas djihadiste qui veut.
Les soutiens à Merah de la part de musulmans de France, à visages Facebookiens découverts, est donc également le symptôme de cette indifférenciation insoluble avancée des musulmans, c’est à dire en phase d’entrée dans le monde et la vie « zéro mort » qui est de fait une non-vie. ils saluent l’ « autosacrifice » (bien plus que sa tuerie, qui n’était que le préambule nécessaire à ce sacrifice musulman), tout comme ils ne se risqueront jamais à imiter leur « martyre ».
Néanmoins, et contrairement au 11/09, finalement aucune image violente, contribuant à l’absence de cette jouissance de la vision de la destruction, et donc à son irréalité. De même, aucune guerre d’Irak n‘est programmée (à moins que), donc le contrecoup de la jouissance est lui aussi absent, situation d’équilibriste tout à fait dangereuse, intenable. D’autant que toute guerre occidentale filtre médiatiquement sa violence.
La déception des médias à l’annonce de l’identité du tueur est perceptible : un tueur néonazi étant le seul permettant une décharge émotionnelle totale, c’est à dire vers une cible (fascisme, extrême-droite, racisme de blancs) autorisée, à l’inverse, déception-prévisible- des dénonciateurs de l’islamisation. La tension indifférenciatrice augmente donc d’un cran, et le discours déréalisant de même afin de couvrir cette tension (et diffusant ainsi un véritable parfum de folie douce).
Dans le monde indifférencié, mimétique, le peuple juif a ce rôle double : victime potentielle en occident « goy » afin de prévenir toute tentative de différenciation occidentale toujours potentiellement antisémite (entre autres), mais coupable lorsqu’il se différencie en Israël par sa volonté farouche de conserver son identité, par la culture, la religion, les armes, la démographie, le territoire et bien sûr l’histoire (bien que la radicalisation des juifs orthodoxes en Israël est là aussi le symptôme d’une indifférenciation à l’œuvre). Cette double vision entretenue par les médias de gauche occidentaux est ainsi cohérente.
Mimétisme des musulmans d’occident avec la Palestine, non-pays, non-peuple, sans identité, et dont l’identité se résume alors à ces non-identités, mais avec un « ennemi » fantasmé sensé être responsable de cette non identité. Échecs volontaires et répétés des palestiniens de respecter tout processus de paix. Pourraient-ils un jour se passer de cette victimisation ? Que resterait-il à une nation palestinienne fantoche ? Que resterait-il aux musulmans vivant en occident ? Des détails. Des détails à n’en plus finir (voile, hallal, prière, congé religieux, etc..).
Voir le grand Rabbin de France Gilles Bernheim, main dans la main avec Dalil Boubaker, pour enfoncer le français de souche et lui faire comprendre par cette alliance : tu n’auras pas de sursaut identitaire, tout sursaut identitaire (global, chrétien) est un appel au meurtre (alors qu’il est foncièrement le contraire à long terme). L’absence notable de représentants religieux catholiques (pourtant seuls légitimes à toute représentation, structurellement parlant) lors des « manifestations de soutien » aux victimes. Intuition de l’évidence de la solution chrétienne, inavouable ?
La présence de la religion chrétienne n’étant, donc, que dans le discours symbolique : ainsi ces affichettes « coexist » faites des signes religieux mis sur un même plan, comme un appel à un néo-syncrétisme.
Les paroles de Delanoë, dénonçant la « haine de la tolérance et du vivre ensemble » : discours d’une naïveté déréalisante dogmatique absolument sidérante. Ou de deux manifestantes : l’une soulignant la présence de toutes les communautés, l’autre disant qu’il n’y a pas de communautés, schizophrénie latente de l’indifférenciation.
De fait, l’union sacrée Bernheim-Boubaker propage l’indifférenciation de leurs communautés respectives, amplifiant ainsi la possibilité de futures tueries du même genre ( d’ailleurs probablement dans un avenir proche); à l’inverse une haine affichée aurait permis un déchargement de jouissance symbolique. De fait, la victime juive perdra en potentialité de jouissance pour le terroriste (notons que le choix de Merah de tuer des juifs a été plus ou moins improvisé suite à l’échec du meurtre d’un autre militaire, et que c’étaient des fonctionnaires de police qui étaient « programmés » pour la suite).
De la même manière, le français de souche est une victime de second choix pour le djihadiste, le français étant déjà mort-indifférencié. Bien qu’il arrive à la racaille de quartier, stade premier du djihadiste, de voler, violer, lyncher, menacer, rouler avec sa voiture sur ce dernier, mais finalement sans passion, d’où : surenchère de la violence quotidienne.
Fantasme de guerre civile. La guerre civile impliquant le français indifférencié suppose un sursaut identitaire préalablement rendu impossible par le système (de précaution ?). Les « représentants » des « communautés » font l’union sacrée, elles sauvent leur boulot, le sursaut identitaire supposant la fin de leurs activités représentatives. En fait la possibilité de guerre s’annule d’elle –même : c’est lorsqu’elle devient possible qu’elle n’est de fait plus nécessaire par le travail effectué en amont. Ou alors guerre civile purement mimétique (qui ne mérite donc plus le terme de guerre civile, ou alors penser que chaque guerre civile est d’ordre mimétique), basée sur des détails religieux, voire tout autre (guerre de quartier ? de rue ? d’immeuble ? d’étage ?). Ou : terrorisme « généralisé ». Jusqu’à ce que le système trouve une faille à ce terrorisme, une solution, c’est à dire, contrairement à la solution de l’auto-sacrifice chrétien choisi : l’offrande de victimes (non consentantes, tout est là) aux terroristes. Chrétiens, donc. Jeux du cirque.
Recours de l’Islam au terrorisme plus que tout autre religion : elle seule promet le paradis à ses tueurs, elle seule sacralise le meurtre, elle seule offre la solution meurtre + autosacrifice comme provocation totale au système zéro mort désincarné (paraphrase totale de Baudrillard).
Un sursaut identitaire, donc la fin du communautarisme et des violences racailleuses et terroristes, ne pourra se faire (s’en est presque la définition) sans le « retour » des vices mentaux typiques de tout peuple à identité : un peu de racisme, d’antisémitisme, de sexisme, d’homophobie, de xénophobie..etc.. C’est le lot de la liberté et de la paix réelle, de ce qu’on peut espérer de mieux. Ça vaut toujours mieux que de vivre dans un mouroir avec des vrais morts.
Encore une fois, la politique qui ne se base pas sur des principes intangibles mais sur un soi-disant « pragmatisme » variant en fonction des circonstances et des origines des protagonistes montre son hypocrisie, son incohérence et au final sa nullité.
Car lorsque l’on fait du drame de Toulouse le symbole ou la « preuve » d’une islamisation radicale de la France et de la nature « intrinsèquement dangereuse » de l’Islam, on se baigne dans les mêmes eaux crapoteuses qu’un Montebourg faisant de Breivik le révélateur de la nature criminogène de tout nationalisme ou du gouvernement Monti s’emparant de la tuerie de Florence pour dénoncer un fantasmatique renouveau de la « terreur fasciste ». En instrumentalisant un fait divers, en refusant de l’analyser froidement et de le mettre en perspective, en jouant sur le sensationnalisme et le spectaculaire, on exacerbe les peurs et les ressentiments inter-communautaires et on endosse le rôle misérable de vautours et de croquemitaines au seul et unique bénéfice du système et de son appareil de contrôle et de répression.
A Moy Que Chault continue de creuser sa voie politiquement correcte version réactionnaire.
C’est la doctrine iadéconpartou. Padamalgam et fopagénéraliser.
Vu que Breivik existe, il ne faut pas tirer de conclusions concernant Merah. Rien à voir avec l’islam. C’est un simple « fait-divers ». Texto.
« C’est la doctrine iadéconpartou. »
Excellent!
Il y a des variantes: Merah serait un fou, un raté et un bon à rien. Circulez, il y a rien à voir.
L’ennui, c’est que Merah n’était ni un raté ni un bon à rien, ce qui aurait été une très bonne chose. Il n’aurait pas eu des qualités exceptionnelles (dynamisme, intelligence, vélocité, courage), Il aurait survécu dans un coin avec son RSA.
C’est aussi pervers de dire ca que de dire qu’Hitler était un type insignifiant, sans charisme, sans magnétisme et sans intelligence pour en conclure que si Hitler ce n’était pas grand chose, ce n’est pas la peine de s’attarder sur le nazisme. Le nazisme? Hitler était un con, et comme chacun sait, iadéconpartou.
Je ne serais pas aussi direct dans la critique de ce texte maladroit : il y a en effet, paradoxalement, un saut hors du système à dire qu’il ne s’est rien passé, c’est à dire en se posant exactement dans la posture -hypocrite, certes, mais justement- du système, en le prenant au pied de la lettre sans être hypocrite. Refuser la radicalité de l’évènement, c’est révéler la radicalité du système qui l’a engendré (précisément le système, ou la civilisation, du non-évènement).
Je souviens que le père de Breivik, qui vit en France, avait appelé les médias pour déclarer toute son horreur d’avoir enfanté un monstre.
La famille de Merah, elle, a servi de base arrière à l’élaboration de ses crimes. Une belle illustration de l’esprit tribal.
Autre différence de taille: Breivik se cachait de la police, mais également de sa famille, son entourage, ses amis.
Merah se cachait de la police, mais se vantait auprès d’un quartier et des gens de sa communauté toute entière d’être affilié à Alkaïda. Non seulement il ne dissimulait rien, mais il en rajoutait.
Encore une différence : le père de MM porte plainte contre la France !^^
– T’es pas noir, pas arabe, t’es un blanc, peut-être un peu mélangé, mais ca se voit meme pas. T’as un peu l’accent racaille mais t’es un blanc, mon gars. Alors pourquoi tu veux devenir musulman?
– parce qu’ils m’ont tout appris.
– ils t’ont appris quoi?
– ben s’en sortir, ne pas se faire baiser, la rue quoi. C’est pas mal à la mode. J’ai pas mal de potes qui l’ont fait.
– ok, c’est ça l’islam pour toi?
– Oui, le vice. C’est ça, oui. Le vice.
Alors que celui de Breivik avait affirmé qu’il aurait préféré que son fils se suicide avant de passer à l’acte.
1/ Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, sur le sol français, des enfants juifs se font tuée parce qu’ils sont juifs .
2/ le tueur est musulman, et il motive ses meurtres essenieltlement en avancant le concept islamiste de l’islamohobie (racisme des français de souche, présence de la France en Afghanistan, mort des enfants palestiniens…)
3/ La communauté musulmane prend la parole pour dire que la tuerie démontre qu’une communauté est en danger, la communauté… Musulmanne.
4/Elle désigne ceux selon eux sont coupables de faire peser cette menace, les islamophobes.
Conclusion, la preuve est faite que les concepts « d’islam modéré » et « d’islamisme », sont totalement fumeux.
On pourrait à la limite y croire si les « musulmans modérés » faisaient connaitre leur inquiétude quant à la menace qui plane sur la communauté juive et qu’ils montraient du doigt les islamistes, et non les islamophobes, c’est à dire les même personnes que le tueur.
En fait, ça semble intelligent de la part des mus, mais ils font juste preuve de ce qu’on appelle l’intelligence des mendiants.
quand des enfants juifs se font dessouder par un musulman dans une école, ceux qui sont en danger, ce sont les juifs, pas les musulmans. C’est simple, on peut comprendre ce genre de chosse avec une intelligence tout a fait moyenne.
Le Musulman qui arrive à faire gober ça à l’opinion publique, c’est l’équivalent du mendiant qui parvient à extorquer un gros billet au bourgeaois en lui racontant une histoire à dormeir debout. Ca ne prouve pas que le mendiant est un Machiavel en puissance, juste que le bourgeois est un dégénéré.
Au passage, cette histoire démontre la tartufferie absolue de ceux qui nous cassent les couilles depuis 60 ans avec les enfants juifs d’Izieu? dès l’école primaire…
Ils pleuraient à chaudes larrmes sur des enfants juifs morts depuis très longtemps, ils étaient inconsolables, ils perdaient des litres, et puis ils en ont tout un coup trois ou quatre sous les yeux, et ils regardent ailleurs…
La tuerie dans une école juive? Un crime abominable contre le vivreensemble, la République, l’Ecole (parce que la tuerie s’est passée dans une école, PDR)… Quand on évoque le fait que les enfants étaient juifs, les antiracistes regardent ailleurs… Ils sont à deux doigts de répondre « cassez-nous pas les couilles avec vos juifs ».
—Quand on évoque le fait que les enfants étaient juifs, les antiracistes regardent ailleurs… Ils sont à deux doigts de répondre « cassez-nous pas les couilles avec vos juifs ».—
^^ excellent.
Quand Soral dit : « soudain on apprend qu’il a tué des enfants JUIFS, et le monde semble s’arrêter, alors qu’on se foutait des militaires assassinés », il n’a pas tort. Mais le monde s’arrête dans les deux sens, si j’ose dire. 1)on pense « Shoah »; 2)il y a une gêne avec ces Juifs massacrés par un muzz.
Le vrai tueur de juifs ne peut être qu’européen. Parce que c’est l’Européen qu’il faut casser (et en plus, on utilise massivement le muzz pour le casser, alors…)
Que le bloc islam soit dur, opaque et abrupt, oui.
Mais vivre dans un monde sans rien de dur contre quoi buter, contre quoi éprouver sa propre réalité, je trouve cela terrifiant.
Me font infiniment plus peur, sur les très longues échéances, les forces qui veulent dissoudre tous les blocs, par haine quasi-métaphysique de la dureté, quelle qu’elle soit.
Que le bloc islam reste dur, opaque et abrupt CHEZ LUI, ça me va.
Que le bloc islam se dissolve chez lui et CHEZ MOI, au nom du cosmomondialisme triomphant, là ça ne va plus.
P.S. à titre de précaution, je précise que ces propos, pas forcément très clairs, n’ont rien à voir avec de « l’à-babouchisme » ou du « soralisme »…. qui ne sont en fait que les avatars terminaux du « melting-potisme » transnational, mais c’est un autre débat.
En outre, je trouve un peu vain de reprocher au terroriste Mehrad d’être ce qu’il est.
Je dis cela en pensant à un de mes westerns préférés, le superbe et très honnête « Fureur Apache » de l’excellent Robert Aldrich, que RTL9 a eu la bonne idée de repasser samedi passé.
http://wild-wild-western.over-blog.com/article–fureur-apache-1972–43193414.html
++++++++++++++++++++++
« Haïr un Apache, ce serait comme détester le désert parce qu’on n’y trouve pas d’eau »
« J’ai déjà peur d’eux, ça me suffit ».
++++++++++++++++++++++
http://www.dvdclassik.com/critique/fureur-apache-aldrich
Film excellent.
Chef-d’oeuvre. J’ai le souvenir d’un film qui ne juge pas plus les Blancs que les Indiens. Vous ne pouvez pas comprendre les Indiens, ils ne peuvent pas vous comprendre, point barre.
Oui, en VO ici, « Ulzana’s Raid » :
http://youtu.be/f2pNg-Tns48
Un des meilleurs rôles de Lancaster.
Je suis aussi un grand fan du Guépard.
Un peu de Girard dans ce monde Nietzchéen ! Bien bien ! C’est une réflexion que je me fais souvent en lisant Ilys, en lisant xp, xyr et autres… Ont-ils lu Girard et qu’en pensent-ils ?…
« Quand on évoque le fait que les enfants étaient juifs, les antiracistes regardent ailleurs… Ils sont à deux doigts de répondre « cassez-nous pas les couilles avec vos juifs ». »
Tout à fait. Parce que la mort de « ces Juifs là » ne peut pas être utilisée comme outil de culpabilisation les Blancs. De la même manière que la traite saharienne et l’Holomodor sont superbement ignorés par les médias.
—l’Holomodor—
Ça me fait d’ailleurs penser que si les massacres communistes sont en effet sont à ce point discrets dans les medias, par rapport à la Shoah, ce n’est pas, ou plus tant à cause de l’imprégnation communiste du pays, et de l’utilisation massive du nazisme par les cocos pendant ces 60 dernières années pour dissimuler leurs crimes, que pour la raison que vous dites : la culpabilisation des Blancs. Car non seulement ils ne peuvent être utilisés contre le Blanc, mais ils relativisent la souffrance des autres peuples.
En même temps, les créateurs de l' »antiracisme » sont souvent des cocos, et la culpabilisation colonialiste de l’Européen a grosso modo été inventée par Lénine pour des raisons de propagande, et a marqué toute l’histoire soviétique… tout se rejoint.
L' »islamophobie », définie par les muzz (et les gauchistes) est d’ailleurs un concept parfaitement équivalent au « racisme » défini par les « antiracistes » officiels eux-mêmes, et à l' »anticommunisme » défini par les communistes eux-mêmes, à la grande époque. C’est frappant.
« C’est moi, le muzz, l’antiraciste, le coco etc, qui suis le seul habilité à définir l’islamophobie, le racisme, l’anticommunisme etc. Pourquoi ? Parce que je suis victime de ces choses horribles. Comment puis-je savoir que j’en suis réeellement victime ? Parce que je suis coco, muzz etc, qui voulez-vous d’autre qui puisse le savoir ? Comment pouvez-vous le savoir, vous ? Parce que je vous le dis moi, et que vous êtes obligé de me croire, sinon… c’est que vous êtes islamophobe, anticommuniste etc ! »
Cercle infernal. Ne pas discuter et foutre tout le monde à la mer^^
C’est vrai qu »on devrait en toute logique faire exactement le contraire, et dire à Chebel « li est très important de parler de vous, mais on doit à tout prix éviter d’en parler avec vous ».
Pareil pour Mélenchon avec le communisme. Toute personne sensée devrait lui dire: « On ne parle pss de la shoah avec un néo-nazi, pourquoi devrions nous parrer du communisme avec vous? »
C’est ce que chacun dirait à Mélenchon s’il y avait une liberté d’expression dans ce pays.
Comme je l’ai déjà expliqué, si un Mélenchon peut parler autant que Parce que la liberté d’opinion est limitée.
On peut avoir une autre approche.
On peut au contraire penser que l’indifférenciation relativiste est la même chose que l’islam, et que les avancées de la première ne font que renforcer, radicaliser et appeler l’autre. Car enfin l’islam – en pôle renversé – prône également un égalitarisme parfait, la lettre étouffant l’esprit, toute Tradition étant impossible, toute autorité ou hiérarchie interdites. Ils se rejoignent aussi sur le pacifisme, la première par l’abolition de toute violence, l’autre par une montée aux extrêmes avec une violence tellement morbide et ultime qu’elle en devient indépassable.
L’islam d’ailleurs annonce lui-même que l’Histoire sera finie lorsque la planète entière sera islamique, sera soumise.
A chaque fois que l’on martèle l’égalitarisme, le collectivisme, la déresponsabilisation individuelle, le pacifisme, le littéralisme, le culte de l’Etat et de la loi, on prépare les esprits à l’islam. On les formate à ce qu’ils soient un jour incapables de riposter ne serait-ce que par des mots à la dialectique islamique, et à ce que la conversion à Allah aille parfaitement de soi.
Je crois beaucoup à ce point de jonction aux extrêmes, comme les pacifistes de gauche se sont jadis rangés en masse à la collaboration quand l’Histoire bascula. Le rejet absolu de la violence des uns appelle la radicalisation de la violence morbide et indépassable des autres, c’est le même fantasme de mort et de fin de l’Histoire. Ce sont des processus presque parfaits, que j’ai envie de qualifier de sataniques. On sent bien, sans parvenir à le montrer réellement, que seul un grain de sable complètement imprévisible, un black swann, le doigt de Dieu, peut venir enrayer la machine infernale au moment où l’on s’y attend le moins.
« l’autre par une montée aux extrêmes avec une violence tellement morbide et ultime qu’elle en devient indépassable¨ »
On ne le dira jamais assez, l’Islam est une religion de paix. C’est par paresse, que l’on ironise, sur Fdesouche ou ailleurs sur ‘l’Islam religion de paix ».
Le Musulman ne supporte pas le conflit, le rapport de force, la dialectique et la divergence. Toute opposition, toute différence, sont perçues comme une volonté de les détruire, et c’est pour ça que dans leur esprit, tout est permis pour eradiquer l’ennemmi ou le contradicteur.
« comme les pacifistes de gauche se sont jadis rangés en masse à la collaboration »
Je crois qu’il s’agit du même processus: il nous est tous arrivé, en famille ou entre amis, de passer pour des belliqueux, des amateurs de conflits parce qu’on évoquait un danger (l’Islam, l’immigration). Le pacifiste, c’est quelqu’un qui déteste tellement le conflit que si celui qui tente de prévenir le conflit concourt d’une manière ou d’une autre à l’attiser, alors il devient l’Ennemi.
C’est ce que devaient se dire nombre de pacifistes collaborationnistes (Monsieur Jospin père, par exemple), qui devaient sans dout en vouloir à mort aux belliqueux d’avant-guerre, au point de n’être pas faché que les nazis s’occupent d’eux.
aA ce propos, Personne ne l’a noté, Mélenchon est le seul candidat aux élections qui parle d’Amour, qui s’en revendique. Pareil à ce que la notion de bohneur a fait son apparition des les discours politiques sous la terreur…. La terreur, c’est aussi une volonté de supprimer une fois pour toute le mahleur et le conflit.
Il a très clairement un côté mystique, d’ailleurs c’est de loin le candidat qui parle le plus de religion, en parlant du FN il s’est lui-même comparé à un exorciste. Mélenchon est parfait, l’époque a cela de formidable qu’elle pousse les êtres les plus vils à l’auto-caricature sans qu’on ne leur demande rien. Des diables qui sortent de leur boîte. Je l’ai trouvé très cruel avec les communistes, les faisant sortir 30,000 drapeaux du PCF place de la Bastille, ça va en faire des suicidés parmi cette bande de retraités aigris…
Il est intéressant Mélenchon, parce qu’étant dôté d’un égo surdimensionné, flatté par les sondages il va commencer à faire n’importe quoi, par exemple à taper fort sur Hollande ou les Verts. On sent qu’il se retient le bougre, mais je suis sûr qu’il finira par craquer complètement. C’est dans sa nature.
Quelques années avant la Déclaration d’indépendance américaine parle certes de « pursuit of happiness »: « Nous tenons ces vérités comme allant d’elles-mêmes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur ».
Mais c’est entre les mains des gouvernés, ce n’est pas le pouvoir politique qui fait leur bonheur à leur place, au contraire celui-ci n’est qu’un subordonné, selon une hiérarchie très claire dans ce grand texte: Dieu, les hommes libres, l’Etat.
le droit à la recherche du bohneur, ce n’est pas le droit au bohneur. A bien y réflechir, philosophiquement, c’est peut-être même exactement l’inverse.
Que l’on me laisse le droit de chercher mon bohneur implique que l’on ne s’occupe pas et que l’on ne me dise surtout pas où il se trouve et où je dois aller le chercher.
D’ailleurs, à bien y réflechir, toutes les critiques de société de consommation et du capitalisme repose sur cette conviction cardinale: il est absurde d’avoir le droit de CHERCHER son bohneur.
Souvent, on entend des collectivistes (c’est notamment un thème récurent d’Eva Joly et du socialiste Gilbert Filochen, inspecteur au ministère du travail:
« Les riches, disent-ils, sont des malheureux. Ils croient trouver le bohneur en accumulant, et ce n’est pas comme ça qu’on le trouve ».
Or le droit à la recherche du bohneur implique par définition qu’on puisse tout essayer, chercher où l’on veut et faire des choix apparement tout à fait incongru.
En apparence, en effet, c’est incongru, de chercher son bohneur dans l’accumulation de gadgets électroniques plutôt que dans la méditation où l’étude philosophique.
Seulemnt, si l’on dit à quelqu’un « médite et philosophe, c’est là qu’est ton bohneur », on ne cherche jamais à l’initier aux joies de la philposophie ou de la méditation, mais à lui interdire de chercher.
// C’est ce que devaient se dire nombre de pacifistes collaborationnistes (Monsieur Jospin père, par exemple), qui devaient sans dout en vouloir à mort aux belliqueux d’avant-guerre, au point de n’être pas faché que les nazis s’occupent d’eux //
« Ni les nazis, ni les juifs! » qu’ils disaient, pour avoir la paix. Résultat ils se sont bouffés 5 ans d’occupation nazie, puis 70 ans de documentaires sur l’holocauste à l’écran. Belle réussite.
Je reviens sur cette notion de « Religion de paix ».
On dit souvent, à raison, que les racailles sont prêtes à sortir une lame « pour un regard de travers. Pourquoi? Parce qu’à travers un regard, ils persoivent une hostilité, ou simplement une antipathie à leur endroit.
Or, ils ont raison. Les regards, les gestes traduicent ça en permanence. Dans une société non tribale, différenciée, plurielle, il y a des gens de touts sortes, qui à priori ne s’aiment pas et ne se trouvent pas sympathiques. De fait, le conflit est présent en permanence. Dans une société habituée au conflit et à l’alterité, on ne s’en formalise pas. On sent bien qu’on partirai pas en vacance avec sa boulangère, elle le sait, vous le savez, elle s’en fout et vous aussi. Ni vous ni elle ne rêvez d’un monde paix. Vous n’attachez pas d’importance à ses regards de travers. Vous ne sortez pas une lame.
—il nous est tous arrivé, en famille ou entre amis, de passer pour des belliqueux, des amateurs de conflits parce qu’on évoquait un danger ……. Le pacifiste, c’est quelqu’un qui déteste tellement le conflit que si celui qui tente de prévenir le conflit concourt d’une manière ou d’une autre à l’attiser, alors il devient l’Ennemi.—
Etonnant ce que vous dites là. C’est ce que j’ai souvent ressenti en rentrant en France, sans pouvoir le formaliser. Si, une fois : à un proche qui niait tous les conflits actuels en France, le nombre réel de muzz, la différence entre les muzz et nous etc, et qui a fini par me traiter d’extrémiste paranoïaque, j’ai répondu spontanément (parce que ça m’apparaissait soudain comme une évidence éclatante), instinctivement : le plus extrémiste de nous deux, c’est toi. Mais toi, tu es un extrémiste, un fanatique de la modération. Un modéré fanatique, pour ainsi dire, qui repousse avec fanatisme tous les fanatismes (et donc tout risque de pensée réelle), réels ou imaginés. La paix à tout prix, même en comité intime. J’ai l’impression que ça rejoint parfaitement ce que vous dites.
Les gauchos ne font que parler d’amour de la différence, alors que leur obsessions c’est d’uniformiser. Toujours cette angoisse en réalité que représente le résultat d’une vraie liberté, celle de laisser les hommes s’organiser sans un Etat hyper regulateur-organisateur.
Les communistes comme les souverainistes d’ailleurs sont contre la travail du dimanche, principalement parce que le dimanche il faudrait faire quelque chose de convenable pour eux. Ils ne supportent pas l’idée qu’on puisse aller chez Ikea acheter un meuble ou même faire des courses.
Cette image est parfaitement représentée par ce qu’était, la propagande soviétique, sur ces grandes affiches où l’on aperçoit le peuple-masse uniforme, sourire aux lèvres, réaliser exactement ce que l’on attend de lui. Celui qui diverge agit contre le peuple etc…
On doit sans doute retrouver là cette proposition de supprimer le mot race de la constitution, de forcer à tout prix tous les hommes à devenir des bons citoyens interchangeables, chose totalement impossible évidemment sans une véritable dictature, qu’un Melenchon appelle de ses voeux. Une soumission qui peut avoir un caractère islamiste ou communiste, mais tout cela est finalement très proche.
Le succès de Melenchon dans les sondages, comme le succès de l’islam dans les banlieues tient sans doute à une envie grandissante des français pour une dictature de type musulmane ou communiste.
C’est bien pour ça qu’il est totalement contre-productif d’expliquer à son entourage que Mélenchon est un tchekiste en puissance ou que l’Islam n’est pas seulement une religion mais un projet totalitaire:ils le savent ou ils s’en doutent fortement.
Le concept d’idiot utile est le plus paresseux qu l’on ait jamais inventé.
J’y mettrais un bémol: l’âge. Je constate autour de moi que les plus jeunes adultes ont un vernis de certitudes gauchistes, anti-racistes, droit-de-lhommiste et collectivistes. Mais ce vernis, contrairement à la génération précédente qui était très politisée, n’est q’une vernis sans aucune profondeur intellectuelle. C’est ce que certains sociologues disaient récemment en expliquant des trémolos dans la voix, que si autant d’ouvriers votaient FN, c’est que les militants communistes ne « labouraient » plus depuis longtemps ces milieux, ne tenaient plus d’une main de fer la vie sociale de ces gens.
Ce vernis peut craquer facilement, par exemple lors d’événements spectaculaires comme celui qui vient de se produire, et alors j’assiste vraiment à des retournements de veste très spectaculaires. Chez le même sujet gauchiste, mais qui a cru à ces mensonges toute sa vie et les a inscrits au plus profond de son âme, un tel retournement est presque impossible.
Je suis très frappé par le « mode automatique » de Merah du Lundi matin, quand il a improvisé parce qu’il était en retard pour tuer un soldat. C’est lorsqu’il a complètement débranché son cerveau, lorsqu’il s’est laissé aller d’instinct, que Merah fut le plus performant (si je puis dire). Le ressort caché c’est le morbide et la violence indépassable. Enfants juifs, petite fille blonde tirée par les cheveux, balles dans la tête le tout filmé et up-loadé sur internet, tout ça en impro, c’est impressionant. Ca en dit long.
Je me demande jusqu’où ils iront. Ce sera la course au plus morbide, car le pire pour les islamistes c’est que l’on relativise leur crime. Ils visent l’absolu, le Mal absolu, celui qui est indéfendable, incritiquable, parce que c’est celui qui éblouira le plus les êtres humains, c’est celui qui leur obtiendra le plus de conversion. Ils iront loin, nous n’avons encore rien vu.
Je me souviens avoir été frappé par les dires d’un imam saoudien interviewé par un journaliste juste après le 11 Septembre, et les éventuels impacts négatifs sur sa religion. « Détrompez-vous avait répondu le brave homme, je n’ai jamais autant eu de conversions que depuis l’attentat, ça afflue de partout, et souvent des gens qui ne connaissaient pas notre religion et se disent, « mais comment font-ils pour avoir autant de force de conviction? » ». Ca m’avait beaucoup frappé. Je suis convaincu que Merah est déjà un héros, un peu à l’image de nos saints qui attiraient les chrétiens vers le Christ, Merah convertit lui aussi, son appartement est visité, on murmure qu’il pourait devenir un mausolée, j’ai entendu dans le quartier que des musulmans voulaient le racheter ou l’occuper, il y a des « visites », comme on visitait l’appartement du curé d’Ars. Des anges déchus, des anti-saints qui convertissent à tour de bras.
Tout cela est impressionant, fascinant.
Si son père dit qu’il l’admire, on peut être certain que des centaines de personnes pensent la même chose.
Sur la force de conviction: en 2000, à New York, un musulman en tenue traditionnelle était parti soudainement dans une tirade violente en plein autobus, devant des passagers totalement interdits, dont moi. Il comparait la foi musulmane à un rouleau-compresseur qui allait soumettre le monde. Ce mini-exposé théologique était cohérent et bien articulé, dans un anglais marqué mais correct, on avait clairement affaire à un « homme instruit ». Après, il est descendu du bus sans que personne ne dise rien. Quelques mois plus tard, bien sûr, il n’en serait peut-être pas redescendu vivant.
« Chef-d’oeuvre. »
Oui, c’est l’antithèse parfaite d’un western similaire, « Soldier Blue »…
http://youtu.be/F_URVOQGvb0
… qui donne lui dans le plus pur ethnomasochisme anti-européen, tout en restant très regardable, en faisant abstraction de cet aspect.
En fait, « Fureur Apache » est un des films les plus humanistes que j’aie jamais vu, au meilleur sens du terme, en ce sens qu’il ne donne à mépriser aucun camp. Par exemple, les soldats qui s’apprêtaient à mutiler le cadavre d’un indien abattu ne sont pas présentés comme des monstres, mais simplement comme de simples gars pris dans une situation terrible. Idem avec le personnage de l’éclaireur qui synthétise parfaitement toute « l’opacité » de l’identité apache.
Et tout plein de scènes mémorables dans ce film, comme à 15:19 (du lien indiqué plus haut) scotché que je fus la première fois que je vis cette scène !!!
Ou encore quand le lieutenant discute avec le vieux sergent des mérites respectifs de l’Ancien et du Nouveau Testament etc…
Sur ces questions, Alain Soral est loin d’être totalement peu pertinent (pas taper, pas taper… enfin il est bon dans l’étalement des hypothèses, erronné dans les conclusions et les solutions) :
http://www.dailymotion.com/video/xppipv_e-r-alain-soral-mars-2012-partie-1_news?start=1361#from=embediframe
Cependant, le big paradoxe, c’est que le moteur fondamental de son positionnement, c’est une sorte de juivisme sans Juifs ou contre les Juifs, en ayant terminalement intégré toutes les valeurs planétaristes d’une humanité réunie en un seul bloc indistinct. Obnubilé contre Israël parce que conceptuellement et fonctionnellement « juif ».
« …n’est q’une vernis sans aucune profondeur intellectuelle… »
Il y a là un paradoxe miraculeux.
Certaines forces ont jugé bon de pilonner ce qui faisait l’excellent de l’esprit européen, notamment lors des années d’éducation et d’instruction collectives.
Ce faisant, elles ont aussi détruit ou même empêché l’installation des structures mentales sur lequelles l’appareillage de contention est obligé de se rattacher, pour être opérant.
Oui c’est exactement ça. Grattez la surface du verbis et derrière, c’est l’Européen à l’état brut « non-politisé » qui s’y cache, certes féminisé, pas entraîné, souvent sans grande volonté, mais qui au moins n’a pas subi de véritablement endoctrinement idéologique au-delà de slogans débiles. Il sera bien plus susceptible de tourner casaque, que les militants fanatisés des années 1950 qui croyaient réellement et religieusement, aux lendemains qui chantent.
« …c’est l’Européen à l’état brut « non-politisé » qui s’y cache… »
oui, et c’est pourquoi le tabou ultime pour le système, ce ne sont pas les arguments sur lesques Soral combat (antisionisme, « anti-empirisme », « dieudonisme »; même un chouïa de « faurrissonisme » prudent) et qui, bien que d’allure tonitruante et provocante, ne représentent finalement que peu de danger ou même pas de danger du tout, et pour le lobby, et pour « l’empire ».
En revanche, dès que l’on se place sur le terrain de l’ethnocentrisme européen, dans une perspective culturo-raciale, là, même sans être antijuif ou anti-étasunien, là le système vous pointe immédiatement et implacablement (Enoch Powell par exemple). Pourquoi ? Parce que les gens intelligents, et du lobby, et de l’empire, savent pertinemment que « tout est race » (Disraeli) et qui si on nous laisse nous regrouper concrètement, même hors de tout discours politique militant, les bons vieux réflexes naturels et immémoriaux reviendront d’eux-même.
UnOurs, je vous trouve de plus en plus sympathique, mais il serait peut-être temps que vous mettiez fin à certaines lubies.
Vous faite la conclusion, évidente et lumineuse, que le tabou absolu dans le contexte actuel est de remettre en question d’une façon ou d’une autre la société multiraciale, plus que remettre en question les HLPSDNH, beaucoup plus que critiquer les USA et Israël, et même, encore plus intéressant, plus que conserver le droitdelhommisme gravement remis en question par l’arrivée massive d’allogènes de confession musulmane.
Pourquoi donc voir encore des nez crochus manipuler pour je ne sais quelle raison? Pourquoi ne pas rechercher une raison purement systémique?
Je peux me tromper, mais moi je vois dans cet acharnement à imposer le multiracialisme et le multiculturalisme plus que tout avant tout une volonté d’états sociaux-démocrates de conserver une mainmise étatiste sur leurs concitoyens. C’est ce qui a permis aux fédéralistes de triompher aux USA, c’est ce qui permet directement et indirectement et de la façon la plus sûre possible à cette élite faite de faux intellectuels marxistes et autres transformés en droitdelhommistes mondialistes (surtout chez les juifs) après la chute du mur, de libéraux gauchisés qui ont perdu toute notion du vrai libéralisme, de financiers qui se font des lingots sur les dettes étatiques, de grands patrons qui utilisent leurs contacts gouvernementaux pour conserver leurs monopoles et d’employeurs qui contraints et forcés sont au final bien contents d’avoir des clandestins à exploiter au black…de conserver son pouvoir et son emprise.
Les différences ethno-raciales sont inextricables, et fatalement il y aura toujours besoin d’expliquer, d’éduquer, de rééduquer, de punir, d’encore punir, cela nécessitant toujours plus d’argent et de lois.
Les démons de la II° GM sont le prétexte, mais au final pas grand chose si sa remise en cause vient des allogènes. Idem pour les droits des gays et le féminisme, qui ne sont qu’un moyen comme un autre pour ces gens, mais pas aussi puissant que des bronzés qu’on ne pourra jamais vraiment éviter, et qui donc passent après les caprices mahométans.
Après pourquoi les ju*ifs sont sur-représentés là-dedans? Pour pleins de raison, avant tout pour leur esprit communautaire qui leur permet de squatter le devant de la scène à un taux largement au-dessus que leur représentativité effective, mais pourquoi ne pas prendre en considération qu’ils puissent être effrayés de façon tout à fait naturelle par les idées ethno-racialistes paneuropéennes? Après tout ils en ont toujours beaucoup souffert d’être des étrangers, un peu normal qu’ils soient plus virulents que la moyenne dans l’antiracisme, quoi que pour ceux qui ne peuvent plus faire un pas avec une kippa sans se faire bolosser, les choses changent depuis quelques années. On peut aussi citer une attirance naturelle pour le marxisme, l’opposé de ce qui a été leur bourreau.
Mais bien sûr il y a aussi en plus de ça beaucoup d’intérêt stratégique. Le trotskysme plutôt que le stalinisme, le néo-conservatisme et l’ingérence humanitaire plutôt que le Tiers-Mondisme, on comprend facilement où ils veulent en venir, mais après tout c’est humain, non?
Quant au rôle des USA, je pense qu’il existe deux façons de haïr ce pays, l’une menant inévitablement à l’autre: soit afficher ouvertement sa haine, soit n’en aimer qu’un seul visage. Quand on aime les USA, on aime tout, George Bush ET Barack Obama, les fédéralistes de NYC ET les rednecks libertariens du Texas, les productions de porno ET les puritains, le luxe ET les hammish. Quand on aime les USA, on aime cette contradiction et cette confrontation permanente, si la seule chose qui nous intéresse est sa capacité à élire un président noir, on finira tôt ou tard par haïr ce pays, parce qu’on ne sera pas prêt aux inverses qui finissent toujours par arriver. Quand on regarde, la neutralité bienveillante ou non des faiseurs d’opinion alterne de façon violente avec la haine affichée envers l’oncle sam. Tout dépend quel est le sujet abordé.
Je ne pense pas en réalité qu’il existe un « Empire », tout au plus un système mis en place mais qui fait bien l’affaire des pays concernés.
Des USA viendra la lumière parce qu’il est le seul pays à avoir inscrit dans son ADN cette capacité à lutter contre cette pieuvre social-démocrate. Quelque chose de sain respire malgré tout, cette liberté d’expression qui permet à des gens ouvertement néo-na*zis de se présenter à des élections et d’obtenir un tiers des voies dans certains cantons, la sacralisation de la propriété privée, le droit de porter des armes et de se défendre, la peine de mort, la liberté totale de la presse, la liberté totale aux groupes religieux, etc…
Une essence totalement contraire à celle de la France quoi. D’un côté l’étoile, de l’autre le trou noir qui provoquera la prochaine explosion.
Cela dit cher UnOurs, malgré tout vous faite plaisir à lire. Une des rares personnes conscientes qui ne sombre pas dans des délires malsains, morbides et paranoïaques anti musulmans, c’est trop rare pour cracher dessus.
Je regarde donc la seconde partie de l’entretien de Soral :
http://www.dailymotion.com/video/xpphkl_e-r-alain-soral-mars-2012-partie-2_news
A 31 minutes, quand Soral dit « Musulmans pleinement français, car nés en France… », en réalité ce n’est ni de « l’à-babouchisme » ou de l’antisionisme, non, c’est du « melting-potisme », façon Israel Zangwil, de la plus pure essence.
Encore un gros paradoxe ou quand les valeurs planétaristes d’indifférenciation se retournent contre les initiateurs de ces mêmes valeurs, à la fois contre les « Mercuriens » (car Soso est scandalisé, à juste titre, par leurs doubles-discours) que contre les « Appoloniens » (l’antisionisme comme conséquence de l’anti-ethnisme national). En fait, si Soral se positionne comme il le fait, c’est parce qu’il est un universaliste et un anti-raciste sincère.
« …mais après tout c’est humain, non? »
Oui, globalement, d’accord avec ce que vous dites.
C’est pourquoi je n’éprouve très généralement aucune haine envers les groupes qui, sauf exception, sont tous pris dans des sortes de pièges identitaires, dont il est quasi impossible de s’extraire, en tant qu’individus.
Exactement comme vous, et ce n’est pas une question de ressenti personnel, mais un préalable indispensable pour comprendre les choses.
Au final, que restera-t-il de l’affaire Merah?
– Une extrême-droite qui va se focaliser sur l’islam en tant que source du mal alors que tout n’est que choc des civilisations.
– Une gauche dont les mythes de vivre-ensemble et d’immigration chance pour la France n’auront plus aucun écho, et qui va donc se muer dans le fanatisme le plus total. Si jamais Hollande passe en mai, il faudra s’attendre très bientôt à toute une série de lois qui interdiront de facto toute critique de l’immigration, probablement au nom de « l’unité nationale » comme ils arrêtent pas de le dire depuis deux semaines, gauche et droite confondue.
Quant à moi il faut que je me prépare psychologiquement^^
La situation est en train de se tendre de plus en plus en Macédoine, et ça va très probablement aboutir à des tensions armées, sauf que cette fois-ci pour diverses raisons, elles auront un caractère (j’ai bien dit seulement un caractère) djihadiste. Et ça se terminera par les USA et l’UE, qui pour raison géopolitique obligeront l’ARYM à officialiser une très forte autonomie confinant à l’indépendance, laquelle dépendant entièrement du système euro-atlantiste cèdera. Tous les droitards auront comme d’habitude que des propos de haine face aux méchants albanais envahisseurs muzz CPF, et verront dans les macédoniens de gentils fds qui ne font que se défendre et que les mondialistes empêchent, alors que comme avec la Serbie les choses sont infiniment plus complexes que ça. Et le phénomène que l’on observe ne va que faire se renforcer.
Mais ça n’a pas d’importance, ils s’en mordront les doigts le moment venu. Du moins pour ceux qui sont réellement chrétiens d’esprit, les crypto musulmans eux ne se rendront compte de rien.