… Mais ces mêmes forces de « conservation », qu’il est trop facile de traiter comme des forces conservatrices, sont aussi, sous un autre rapport, des forces de résistance à l’instauration de l’ordre nouveau, qui peuvent devenir des forces subversives. Et si l’on peut donc conserver quelque espérance raisonnable, c’est qu’il existe encore, dans les institutions étatiques et aussi dans les dispositions des agents (notamment les plus attachés à ces institutions, comme la petite noblesse d’État), de telles forces qui, sous apparence de défendre simplement, comme on le leur reprochera aussitôt, un ordre disparu et les « privilèges » correspondants, doivent en fait, pour résister à l’épreuve, travailler à inventer et à construire un ordre social qui n’aurait pas pour seule loi la recherche de l’intérêt égoïste et la passion individuelle du profit, et qui ferait place à des collectifs orientés vers la poursuite rationnelle de fins collectivement élaborées et approuvées.
Pierre Bourdieu, lors du discours annonçant son adhésion posthume au Front National, 26 janvier 2012.
Pierre Bourdieu, L’Essence du néo-libéralisme, 1998.
Quand Dantec disait que Jean-Marie Le Pen n’était qu’un gauchiste… ^^
😀
Ca marche dans les deux sens: Le Pen est un gauchiste et les gauchistes sont des réacs moisis.
Ces gens-là sont les mêmes. Il suffit d’entendre ce pauvre Régis Debray balancer ces sornettes sur « la perte du Sacré » et sur la « désacralisation de la fonction présidentielle » pour comprendre que ce sont les mêmes.
C’est sûr que quand on sort sa loupe et qu’on analyse un peu de près, le bilan de Le Pen apparait très gauchiste.
Au final qu’aura été l’apport de la partie de sa carrière politique la plus médiatisée? Avoir créé l’une des exceptions politique française les plus hallucinante: la rupture totale entre la droite parlementaire et l’extrême-droite, et cette dernière qui a fait en sorte de systématiquement faire gagner la gauche lors des triangulaires.
Si Jean-Marie Le Pen était un socialiste déguisé partisan de la France black-blanc-beur, il ne s’y serait pas pris autrement. La question est est-ce que Le Pen a été prêt à se vendre au PS pour un peu plus de vitrine politique? Est-ce que cet homme qui aura tellement donné de sa personne pour son drapeau a été prêt à un âge si tardif à se donner corps entier aux destructeurs de sa patrie, alors qu’en plus il avait reçu un héritage qui lui permettait une certaine indépendance?
Bien sûr que non, Le Pen a toujours profondément aimé la France, et l’a toujours défendu de son mieux, de l’Algérie française à la destruction pure et simple de la droite parlementaire. Et si il l’a offert à SOS racisme et aux hordes allogènes, c’est tout simplement parce que la France, ce n’est que ça, un pays de noirs et d’arabes, il n’a jamais rien vendu et a toujours été sincère.
On aurait tort de penser que la Révolution a changé quoi que ce soit, la France n’a jamais cessé d’être une monarchie absolue, considérant comme ses sujets toute personne naissant en ses terres, pensant avoir une mission confiée par Dieu, centralisatrice, créatrice de grandes écoles et fonctionnant en manufacture, dans l’esprit absolument rien a changé. Le seul moyen pour qu’un pays change, c’est qu’un autre l’oblige à le faire.
Alors que chez la très grande majorité des européens, nul n’imaginerait que l’on puisse être nationaliste en étant noir, quand l’exigence n’est pas bien souvent d’être un desouche de chez desouche, le FN est très fier de ses harkis et de ses antillais. Alors que partout ailleurs le nationalisme n’est qu’un courant parmi d’autre défendu par des puristes ethniques, il n’y a désormais plus un seul courant en France qui échappe à l’amour du drapeau, le paysage ethnologique actuel ne faisant que refléter ce qu’est vraiment ce pays.
Non seulement le gauchisme et le courant réac ne sont qu’un, mais en plus la France n’en est elle-même qu’une incarnation.
Comme d’hab’
Parce que la « sacralité » est habitée ou manipulée par des baltringues ou des fantoches, elle en devient inutile, par principe, chez nous, en Europe.
A Washington ou Tel-Aviv, c’est autre chose.
Le supplétif flasque, double gémellaire du conservateur moisi.
C’est deux paragraphes avant la fin, juste avant que ce pauvre Bourdieu n’appelle au gouvernement mondial des soviets contre les méchantes frontières qui oppriment les opprimés (je résume hein, il écrivait plus compliqué). Et finalement que fait MLP quand elle nous emmernuie avec ses valeurs républicaines (elle aussi) où n’importe quel malien peut devenir Français à condition qu’il se blottisse entre les seins nourriciers de Maman-Marianne-Allocs avec un bonnet phrygien sur la tête ? Que fait-elle alors sinon du (sous) Bourdieu, avec quelques nuances négligeables ?
Rien ne sert de courir,car tant va la cruche à l’eau…
@unOurs
Il y a quelque chose qui me taraude et à laquelle j’aimerai que vous répondiez: pourquoi est-ce que sauf exception, tous les défenseurs de l’Europe et de la race blanche ne portent aux nues ou défendent que des massacreurs de blancs, et pourquoi pleurent-ils à la moindre bombe lancée par des pays occidentaux contre des allogènes?
Bien sûr il y aura toujours des explications, les méchants mondialistes qui veulent macdonalisé le monde et qui veulent imposer de force les racailles en terre arye*nne pour l’égalité universelle, toussa toussa, mais pris de façon brut, cette propension des WP est quand même à mon sens sacrément révélateur de ce qu’ils sont: des admirateurs cachés des basanés.
Quand on ose évoquer un groupe d’hommes, une race (au sens large), une société qui est définie et motivée par autre chose qu’une somme d’individus qui chacun lutte pour son petit confort, on est un gauchiste. C’est quand-même fort ILYS, intellectuellement.
Les « libéraux » que vous êtes ne disent pas « L’homme est petit et nous allons en tenir compte dans nos espoirs et nos horizons » mais « Notre seul espoir, notre seul horizon c’est que l’homme soit petit ». La corde est tendue entre l’animal et le surhomme, cette corde c’est l’homme mais il est méprisable car jusqu’ici il est toujours tombé, alors soyons fiers de rester des animaux.
L’homme est petit et la société de consommation c’est trop bien : la preuve ça marche. Quelle est la définition de quelque chose qui « marche » ? C’est ce qui dure le plus longtemps, et sans guerre. Voilà une pensée fatiguée, cynique, démocrate.
Le dernier homme c’est trop cool et la France n’est qu’un hôtel. Attali est d’accord, Houellebecq est d’accord, que des gens qui ont bonne mine et qui donne envie d’aimer l’homme, et pas du tout de désirer sa disparition définitive, non, pas du tout.
Brel disait, dans toute sa noirceur optimiste, « Je crois que l’homme est merveilleux, il faudrait peut-être qu’on lui dise ». Mais ce n’est pas ILYS, dans son éclatant pessimisme, qui lui dira. Ici on croit au péché originel et on aime parler mal de l’homme.
Le Pen un gauchiste, ou réac moisi, de toute façon tout ça c’est pareil, vu que c’est autre chose que la finance. Pensée automatique, bouclée une bonne fois pour toute, attitude de CAB pour les derniers hommes.
A bon chat bon rat, car Paris vaut bien une messe!
Enfin, c’est comme ça que je vois les choses…
Rappel rituel : Ilys n’a pas de ligne éditoriale. Si quelqu’un veut proclamer son accord avec ces lignes de Bourdieu pourquoi pas.
Sinon, faut que je le prenne pour moi ?
Je vais faire comme si ^^
Reste que l’important ce n’est pas, me semble-t-il le fait que des hommes ensemble etc. A tort ou à raison je suis complètement imperméable à ça. Je ne crois pas qu’ensemble ce soit mieux et que si tous les gars du monde…
De quoi est-il question ici ? de gens qui se réunissent pour en opprimer d’autres. On sait très bien dans quoi ça finit ce genre de discours, régulièrement tout au long du siècle dernier ça a fini dans des camps quand ce n’était pas dans des charniers. D’où ma précision sur la suite du texte de Bourdieu, appel à un état mondial communiforme qui aurait vraiment les moyens de contraindre tout le monde à ses « buts collectivement approuvés ». Le collectivement, c’est du Rousseauisme, du type de celui qui était à l’oeuvre quand Rousseau disait aux Corses « Corses faites silence, je vais parler aux nom de tous (…) que ceux qui ne sont pas d’accord s’éloignent » Ceux qui ne serait pas d’accord n’ont qu’à se taire (ils sont placés hors de la raison ou de la vertu) et à s’éloigner (jusqu’où ? c’est une île la Corse hein).
On peut aimer la volonté unanime et croire qu’elle règle les problèmes, qu’il suffit d’être harmoniste pour faire l’harmonie. Mais il faut savoir que la volonté unanime est toujours un mythe utopique (à Thélème déjà « et quand l’un disait beuvons, tous beuvaient ») ; savoir aussi que ça réclame des morts pour être, précisément unanime ou en faire semblant. Et comme j’ai le sentiment trouble de me trouver plutôt du côté de ceux à qui Rousseau disait de s’éloigner… somme toute que cela se fasse au nom d’une sociologie marxiste ou d’une mystique nationale, je n’y vois pas grande différence. D’autant que ça foire à tous les coups, ça n’a même pas l’excuse de l’efficacité.
Qu’est-ce qe ça changerait ? je ne comprends pas. Quel horizon messianique autre que romantique et sans inscription possible dans la réalité cela amènerait-il ? On parle de gens qui aujourd’hui en France perdent leur travail ou leur logement, et à qui une bande d’illusionnistes jobards font croire : 1° que c’est dans leur intérêt ; 2° que cela constitue un modèle à sauvegarder ; 3° qu’ils sont des salauds s’ils imaginent que ne plus donner la moitié de la richesse qu’ils peuvent produire aux gestionnaires de ce système absurde et « collectivement approuvé » comme dit l’autre leur permettrait peut-être de vivre mieux, plus indépendants et mieux assurés de l’avenir et de celui de leurs enfants.
Ben oui ça marche. Mal, mais avec cette supériorité que ça intègre ses dysfonctionnements à son propre fonctionnement, ce qui est une manière plus efficace de les prendre en compte que de prétendre les régler par un usage illimité et dévoyé de la raison qui conclurait à une harmonie régulatrice possible à définir et à imposer par la force à tous au motif qu’ils seront mis hors de la raison et de l’huamnité (de la surhumanité ?) si leur intérêt ne concorde pas avec la définition d’un intérêt général ou d’un bien commun lui-même défini hors de leur propre rationalité. Rationalité qu’on doit au moins leur supposer — comme quoi l’homme est peut-être petit mais ceux qui lui reconnaissent ce qui le définit comme être humain sont plutôt dans le camp des méchants libéraux.
De plus ça marche à une autre niveau : ces sociétés techno-capitalistes arrivent effectivement à péter la gueule de toutes les sociétés traditionnelles. Ca n’a pas que des avantages sans doute, mais oui, ça marche. Il y a un moment où si l’on parle de politique (comme le fait Bourdieu et comme je le fais en introduisant la référence au gaucho-lepénisme) ça a son importance de parler de réalités, et pas de rêves romantiques ou de passés reconstruits pour être idéalisés.
En plus, les surhommes ça mange aussi. Les sociétés où les buts sont « collectivement approuvés », même en négligeant le massacre de ceux qui ne seraient pas d’accord avec ce grand dessein unificateur, sont faites de gens qui mangent. Pour être quoi que ce soit, moral, intelligent, sauvé, justifié ou un surhomme, il faut d’abord être et, oui, durer. Que vous vous insurgiez avec cette véhémence contre de telles pauvres banalités laisse un peu surpris.
Sortons un instant de vos grand discours. Prenez… je sais pas moi : une petite cuillère car j’en ai une devant moi. Un objet aussi banal qu’une petite cuillère. Comment vous la procurez-vous hors d’une société de consommation ? dans une société traditionnelle vous devrez travailler dix fois plus pour vous en payer une. Dans une société collectiviste, vous n’en aurez pas si vous n’êtes pas un bénéficiaire de passe-droits. Dans une société décroissante et deep-écologiste vous devrez la fabriquer vous-même, en espérant avoir de quoi, savoir le faire, et ne pas y passer six semaines avec un canif mal affûté et un bloc d’étain auquel sera attaché un certificat d’éco-responsabilité.
Et en l’occurence le camp qui se refuse à la guerre et à la prise de compte de l’affrontement, c’est bien le camp Bourdieu/Marine : l’un veut l’unification du monde, l’autre en est restée à celle de la République. Mais au total, leur délire harmoniste vise bien avant tout à éviter ou à prétendre neutraliser la réalité agonique du monde.
Ben en l’occurence Attali est d’accord avec Bourdieu, tous deux réclamant un monde uni et indifférencié pour régler les problèmes qu’ils imaginent devoir régler, et celle qui nous explique que n’importe qui peut être français à condition de se mettre bien au chaud dans le modèle social-républicain qu’il faut perpétuer à tout prix, c’est bien Marine, non ? A l’inverse c’est bien pour les méchants libéraux individualistes qu’être Français peut ne pas se limiter à payer des cotisations sociales en France, non ?
Je vais vous faire une confidence, j’ai toujours eu horreur de ce brailleur de Brel.
Désespéré par l’homme foutre oui ! on parle bien des mêmes hommes ? du même peuple ? des mêmes qui sont censés voter pour définir des buts communs en vue du bien commun, qui prétendent par là faire acte de raison supérieure contre les méchants individualistes asociaux ? Les mêmes qui regardent Ruquier et Drucker ? et qui sont allés faire un triomphe à Intouchables à tel point que pour eux à jamais le duo maître/serviteur évoquera Cluzel et Sy plutôt que Beckett ou Molière ? Reste qu’on peut être désespéré par l’homme et même l’être assez pour ne pas le laisser aller à son penchant qui est de se constituer en foule, de se monter le bourrichon et d’aller casser la gueule à un pauvre type contre lequel ils se seront ligués. Le collectivisme et les buts communs évoqués par Bourdieu étant la forme moderne de ce comportement. Qui le plus souvent est basé sur la cupidité : il s’agit de voler celui à qui on casse la gueule, comme quoi encore une fois, les méchants libéraux, hein…
Non, car précisément : le modèle social que défendent Bourdieu ou Marine Le Pen, c’est justement parce qu’il a pu s’appuyer sur la finance de ses copains banquiers, en l’occurence sur l’emprunt, qu’il a pu dépenser aussi absurdement tant d’argent à des choses qui détruisaient la richesse au lieu de la conserver ou de la faire progresser. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est remis en cause : parce que la finance elle-même ne suffit plus à alimenter de Moloch. Les collectivistes, surhommes ou pas, proposent donc fort logiquement de le financer en volant des riches. Oubliant qu’on est toujours le riche d’un plus pauvre. Surtout dans un monde où n’importe quel Africain peut venir en France et s’entendre dire, maintenant y compris par le FN, que la France ce ne serait que l’adhésion aux valeurs sociales issues du programme du CNR et des accords de Grenelle.
Alors oui l’État fasciste est en train de crever (au sens que donne à ce terme d’État fasciste je ne sais plus quel universitaire dont le nom m’échappe, c’est à dire la réappropriation douce et sous couvert démocratique à leur profit du fonctionnement des totalitarismes fascistes et communistes par les sociales-démocraties occidentales, avec Roosevelt d’abord puis ensuite au lendemain de la guerre en Europe) et la seule chose à espérer est qu’il crève vite sans derniers soubresauts pour tenter de se perpétuer. Et c’est plutôt une bonne nouvelle. Qui d’ailleurs ne présage pas de ce qui serait bon ou mauvais ensuite. Car, pour le dire vite, il n’est absolument pas prouvé que l’avenir des blancs soit mieux garanti dans les sociétés actuelles que dans des sociétés où ils pourraient dégager librement des ressources hors d’une structure étatique pour les consacrer à LEUR avenir et pas à celui d’une nation entière, allogènes compris.
Tient, et une autre question me taraude, pourquoi est-ce que les défenseurs de la race blanche abhorrent-ils autant la société occidentale, Jacques Attali et BHL qui font venir des immigrés allogènes en masse alors que la notion même de blanc et d’européen n’est née qu’à partir du moment où Jean Dupont a pu constater à quel point il se sentait un million de fois plus proche des immigrés Ramon Hernandez et Giovanni Ravioli en comparaison des immigrés Rachid Ben Mohammed et Mamadou Diallo? C’est quand même sacrément drôle quand on y pense, pourquoi reprocher à une entité quelconque de détruire ce qu’elle a (involontairement il est vrai) elle-même créé de toute pièce?
En même temps venant de gens qui dans le cadre de la préservation de l’homme blanc admirent la Russie de Poutine dont le bilan objectif est de n’avoir que combattu un peuple on ne peut plus blanc, et d’avoir ouvert les portes du pays à toute la Chine et l’Asie centrale dans les mêmes proportions que la France, on est plus à ça prêt.
On peut effectivement voir la valeur d’un esprit à la valeur des questions qui le « taraudent ». La notion de Blanc, ou de possibilité de race européenne, est bien antérieure à l’immigration massive, donc tout est faux, mais admettons cette connerie.
Même si c’était vrai, qu’Attali et BHL aient créé la notion de Blanc, ils ne détruisent pas cette notion, justement, ils détruisent les Blancs, physiquement. La notion de Blanc leur est au contraire précieuse, l’Européen de souche étant la cible il faut bien la notion pour le viser.
Les Blancs ont vécu pendant des siècles, effectivement, sans avoir eu besoin de théoriser qu’ils l’étaient, et alors ? Une entité peut existe sans avoir conscience d’elle-même. La race était justement belle avant qu’elle ne soit réduite dans l’idéologie raciale, en réaction à ceux qui voulaient et veulent notre disparition.
C’est complètement stupide de dire qu’un Blanc est con de détester Attali parce que c’est justement grâce à lui que le mot « Blanc » existe. Tu devrais peut-être relire ce qu’a publié VV, mélancolie historique, et arrêter la branlette intellectuelle.
La Russie est la menace du monde blanc, oui.
Putain, ILYS…
A peu près une connerie par ligne, même pas envie de répondre tellement ça en est chiant.
« Bonjour jeune sauvage, je viens chez toi et je brûle ta forêt. Pourquoi tu pleures ? Ne m’en veux pas voyons ! Avant que j’arrive avec mon lance-flammes tu n’appelais pas cette chose « forêt », tu n’avais jamais réfléchi à ce qu’elle symbolisait pour toi, tu n’avais même pas conscience que ça existait et que c’était différent d’un désert, d’une route ou d’un lac. Tu vois ? Tu n’as aucune raison de me haïr, je détruis ce qui n’a jamais existé pour toi, avant que j’arrive. »
vlad, l’usine à conneries.
Les insultes autrement que proférées en face et suivies de quelques bourre-pifs ne sont d’aucun intérêt. Aligner de vilains mots sur un blog est vain et ennuyeux. – VV
Le pire c’est qu’il pense que quelqu’un l’écoute et qu’il est crédible, le petit vlad. D’ailleurs ton pseudo c’est « vlad tepes » mais tu pourrais aussi bien te nommer « kevindu75 » ou « darkdevil666 », hein.
« Une véritable race européenne n’a jamais vraiment existé, cette possibilité ne s’est pas encore concrétisée, il ne faut donc pas en vouloir à ceux qui annihile pour de bon cette possibilité ». La logique des branleurs qui veulent sonner « original ». Ça me rappelle un texte de Vae, encore lui, dans lequel il déplorait l’incapacité de l’Occidental à accepter qu’il a des ennemis.
Bref, je vous souhaite une bonne saillie anti-Le Pen, ce gaucho, et des bonnes rigolades, au chaud.
Ben si depuis tout à l’heure tu pompes l’air de tout le monde en crachant sur « ilys » et en déconsidérant même le travail intellectuel de XP, c’est bien parce que tu as fini par te rendre compte que j’étais un contributeur globalement apprécié, notamment par ton ami, non?
Petite merde qui veut m’apprendre la vie alors qu’il ne connait absolument rien de l’existence et du monde en dehors de ses musiques de RAC. T’approches pas de trop prêt du feu petit, tu n’as aucune idée de la façon dont il brule, reste à te toucher sur la Russie et la Serbie, tu seras plus utile.
@vlad tepes
Principe entropique, tout tend naturellement à tomber, à se casser la gueule, à s’épuiser, à moisir, à pourrir. L’affaissement, la loi du moindre effort, la dispersion de l’énergie, la perte de la chaleur.
Aussi bien pour les éléments physiques de la nature que pour chaque individu, prou chaque groupe d’individus, pour chaque construction sociale ou collective.
Ceci étant compris et accepté, ce n’est pas une raison pour autant de ne pas identifier et détruire, autant que l’on peut, ce qui prolifère sur la pourriture, ce qui se glisse dans les fissures, ce qui profite de ce phénomène naturel d’affaissement.
En clair, je peux largement accepter l’idée que la race blanche, c’est du fumier (suffit de se promener dans nos villes et de regarder les gens qui passent) (1), mais si la merde existe, les mouches à merde, également.
Céline dit tout ça bien plus clairement et bien mieux que moi :
« Il faut renifler le Diable de très loin… dans tous les coins, à travers le monde… entre les minces paragraphes de n’importe quel apparemment innocent quotidien… (droite ou gauche), ce petit coup de pouce, furtif… appuyé… signalétique… l’épithète favorable… louangeuse… la mise en valeur, franchement publicitaire… le dénigrement soi-disant impartial.
On a appris à l’européen à se détester, à haïr d’instinct tout ce qui l’empêche de se livrer aux nègres. »
« Ils sont pas plus difficiles… Ils ont perdu tout instinct… Ils savent pas faire la différence entre le mort et le vivant… » L’organique » et le velléitaire, le carton pâte et le pur jus, la vessie plutôt que la lanterne, le faux et l’authentique… Ils savent plus du tout… Ils ont sucé bien trop d’ordures, depuis bien des siècles et des âges pour s’y retrouver dans l’authentique… Ils se régalent plus qu’en falsifies… Ils prennent l’eau de Javel pour de l’eau de source… et ils la trouvent bien préférable ! Infiniment supérieure. Ils sont rythmés à l’imposture. Évidemment, en conséquence, malheur, bordel ! à l’indigène qui pourrait se faire remarquer par quelque don original, par une petite musique à lui… un petit souffle de tentative ! il deviendra tout de suite suspect, détesté, honni parfaitement par ses frères de race. C’est la loi des pays conquis que rien ne doit jamais secouer la torpeur de la horde esclave… Tout doit retomber au plus tôt… dans les ruminations d’ivrognes… Ce sont eux, les frères de race, qui se chargent le plus strictement de l’obstruction méthodique, du dénigrement, de l’étouffade. Dès qu’un indigène se révèle… les autres de même race s’insurgent, le lynch n’est pas loin… Dans les bagnes, les pires sévices sont exercés par les forçats eux-mêmes… entre eux-mêmes, mille fois plus cruels que le chiourme le plus atroce. »
« Quelque chose a été brisé. Nous avons l’histoire contre nous, je veux dire « leur histoire » avec tout ce qui compte d’obligations, de soumissions, d’interdits, de tabous, d’exclusives, de chasses gardées. Nous n’aurons jamais connu dans l’histoire une période aussi longue de haine, de vengeance… Autrefois, après un bouleversement, il fallait attendre dix ans pour qu’une amnistie mette le point final aux antagonismes… Dix ans après la Commune tout a été effacé… Tu verras, cette fois-ci… Trente ans, quarante ans passeront sans que rien ne soit fait pour apaiser, remettre les choses en place… L’Histoire a été arrangée pour cent ans… « Ils » ont sûrement détruit tout ce qui a été écrit et publié avant et pendant la guerre à l’encontre de leurs « thèses »… Ils vont ressasser… Pilonner… la télé…la télé…la télé…la télé…la télé… (1961) »
(1) ne pas oublier aussi que le fumier, c’est aussi du terreau.
« Reste que l’important ce n’est pas, me semble-t-il le fait que des hommes ensemble etc. A tort ou à raison je suis complètement imperméable à ça. Je ne crois pas qu’ensemble ce soit mieux et que si tous les gars du monde…
De quoi est-il question ici ? de gens qui se réunissent pour en opprimer d’autres. »
Merci d’illustrer ce que je dis, c »est-à-dire que toute autre chose que l’individu qui lutte pour son confort est une vision socialisante des hommes qui se tiendraient la main… à ce compte-là Nietzsche était un socialiste. Pratique la machine-à-penser ILYSienne. Vous avez beau dire qu’il n’y a pas de ligne éditoriale sur ILYS, j’ai rarement entendu une autre voix que celle-ci ici, fondamentalement, à part Vae Victis, dans ses bons jours. Pourquoi pas moi me direz-vous, ou ne me direz-pas, parce qu’être commenté par des gens comme vlad tepes a quelque chose de désespérant, surtout quand on prétend à l’élitisme, mais c’est un autre sujet.
Encore plus drôle lorsque à la phrase d’après on se pose en prêtre, « l’oppression c’est mal », comme si la vie n’était pas que ça, des groupes d’hommes en opprimant d’autres, et comme si ce n’était pas de cela et de cela seul que ressortait de la beauté et de la grandeur. Ridiculiser un socialiste ça reste cool, je le reconnais, mais ricaner devant tout projet ou rêve humain, en faisant de la perte de tout Sacré un idéal uniquement parce que d’autres en font un fléau absolu, c’est assez méprisable en fait.
J’ai arrêté de lire à cette phrase, vous m’excuserez, je dois partir. Je reprendrai si j’en ai le courage.
On ne prétend pas à l’élitisme. Si je me souviens bien c’était à l’origine un pied de nez de « denis l. » qui aimaient à parler mi ironique mi sincère de « commentateurs d’élite ». Dans ces commentaires cette formule était devenue un running gag. Certains ont finis par prendre cette formule au sérieux…
Personnellement j’entends seulement parler de ce que j’aime et à m’amuser, sans chercher un quelconque élitisme. Si je parle à l’occasion des Cyniques ou de Michel Siffre, ce n’est pas pour entretenir un « élitisme », mais parce que ces sujets m’intéressent et que je pense qu’ils peuvent intéresser.
Ben oui l’oppression c’est mal, spécialement quand j’imagine qu’elle peut s’exercer sur moi. Vous pensez différemment pour vous ? Et elle s’exerce, car si je ne paye pas mes impôts pour financer le « modèle » social que veulent sauvegarder Marine et Bourdieu d’accord ensemble sur ce point semble-t-il bien qu’à des échelles différentes, modèle collectiviste et pas individualiste — ne jamais oublier que l’Idéologie allemande a été écrite contre Stirner — alors on me tape sur la tête pour m’obliger à payer.
Le grand dessein collectif « tous ensemble tous ensemble tous ensemble hé hé hé » vers une vie moins petite, c’est bien à ça qu’il se réduit quand on le débarrasse de sa gangue de rêves, de passé idéalisé, de romantismes criminels ou d’utopies improbables.
Et il faut bien remarquer que ce collectivisme ignoble a eu une composante nationaliste déterminante dans son histoire avant qu’elle ne soit abandonnée avec ses cocus nationalistes qui se retrouvent aujourd’hui dans le gaucho-lepénisme. Abandonnée au profit d’un nouvel élargissement qui a rangé la nation au rayon des accessoires maintenant inutiles, Viguerie a écrit un volume entier pour montrer comment ça s’est passé, comment c’était inévitable, et comment c’est mortel pour ceux qui s’y trouvent encore pris.
D’ailleurs imaginons que le gaucho-lepénisme réussisse à se faire élire. Mais d’après son programme *conservateur* de l’ordre social et de notre modèle social, immigration comprise même s’il dit (de moins en moins) le contraire, que ferait-il d’autre que de se substituer aux gens en place ? Somme toute une clique de gens qui considèrent que c’est bien leur tour d’utiliser à leur profit toute cette quincaille social-démocrate pour promettre aux bon peuple qu’il le protègera et qu’avec eux on continuera à payer allocs et indemnités de chômage en argent magique, que la version retenue soit le voler aux autres en augmentant les taxes ou l’emprunter à 0% auprès de sa banque centrale en abrogeant la méchante loi de 1973. Le même illusionnisme, qui vise à faire croire qu’on peut dépenser de la richesse sans la créer d’abord, et que TOUTE la classe politique française partage peu ou prou, ce qui du coup rend le grand dessein d’une vie collectivement moins petite bien banal, puisqu’il est proposé avec des variantes de détail par tout le monde.
Visiblement ils ont même déjà un slogan de campagne tous ces gens-là : « Agrandir la vie ». Tiens, je le donne à Marine : des affiches plus grandes que les autres formats usuels de campagne, avec « Marine Le Pen – agrandir la vie », si ça ne fait pas presque mécaniquement 2% de plus, je veux bien manger un sachet de Félix. Et ce sera mieux que de petitement – pour le coup – gloser sur le prénom italien de la fille de Sarkozy. Après tout ce ne serait pas plus grandiloquent et vide que le « Rebâtir le monde » de Reagan en 80. L’important ce ne sont pas les slogans, ni les ambitions de petitesse ou de grandeur affichées, ni même les programmes, mais ce qu’on fait après.
« Avoir créé l’une des exceptions politique française les plus hallucinante: la rupture totale entre la droite parlementaire et l’extrême-droite, et cette dernière qui a fait en sorte de systématiquement faire gagner la gauche lors des triangulaires… »
Sauf que lorsque un politicien tente de faire cette jonction, comme Charles Millon par exemple, il se fait casser par le système de façon parfaitement implacable.
P.S. punaise, pas facile de suivre la discussion, avec ces posts qui apparaissent de ci de là, sans chronologie !
« Avant que j’arrive avec mon lance-flammes tu n’appelais pas cette chose « forêt », tu n’avais jamais réfléchi à ce qu’elle symbolisait pour toi… »
Bien vu.
Moi, mâle suisse né au-milieu des années soixante, je ne me suis jamais conçu comme « white » jusque à récemment, étant donné que le milieu ethnique alentours était naturellement cohérent.
C’est comme le racisme, il ne se manifeste que lorsque plusieurs races en viennent à cohabiter sur un même territoire. Idem pour l’antisémitisme, il ne devient agissant que lorsque le « lobby » se met à agir lui-même.
« Moi, mâle suisse né au-milieu des années soixante, je ne me suis jamais conçu comme « white » jusque à récemment, étant donné que le milieu ethnique alentours était naturellement cohérent. »
Tient et d’ailleurs par simple curiosité, dans quelle grotte vous vivez en Suisse? Vous n’avez donc aucun contact de prêt ou de loin avec les charmants immigrés yougoslaves et albanais qui ont transformé un pays où le pire des délits qui pouvaient s’y commettre était de pisser dans un buisson, en un centre pour trafic de drogue et en punching-ball géant?
Tous les suisses sans exception que j’ai rencontré me rient au nez quand je leur parle d’Europe et de race blanche, à tel point que je doute fortement de votre helvétité, ou alors vous avez vécu le gros de votre vie en France.
Vous n’avez donc aucun contact de prêt ou de loin avec les charmants immigrés yougoslaves et albanais…
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La situation ne s’est dégradée que très récemment.
Cela n’a vraiment commencé que quelques années après l’installation de ces foutus réfugiés balkaniques. Quant aux pépites africaines, jusque en 2005-2007, c’était minimal. Pour les Arabes et autres Magrébins (je parle là du Valais central), croyez-moi ou pas, les premiers signes emmerdants, ce n’est que maintenant qu’on commence à les constater, avec les Tunisiens qui arrivent par Chiasso.
Donc, en résumé, pour mon canton, jusque il y a dix ans en arrière, c’était quasiment « diversité-frei ».
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Tous les suisses sans exception que j’ai rencontré me rient au nez quand je leur parle d’Europe et de race blanche…
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Comme n’importe quel autre Européen conditionné par la propagande libérale-socialiste et l’industrie du divertissement made in Jewlywood.
Ah ben c’est sûr qu’avec un schéma mental aussi malhonnête, oui pas de soucis, tout est de la faute de ce fichu lobby qui veut nous mondialiser et nous macdonaliser.
« Cela n’a vraiment commencé que quelques années après l’installation de ces foutus réfugiés balkaniques. »
Il faudrait savoir à la fin, vous parlez constamment de « l’Europe aux européens » et de solidarité blanche, mais dès que ça vous arrange les européens des Balkans en sont exclus? Mais ma bonne Josiane, quand on parle d’Europe il faut en parler jusqu’au bout, c’est trop facile sinon. Or la réalité est ce qu’elle est, ceux qui pourrissent la vie des suisses de souche sont des leucodermes en très grande majorité, que cela vous plaise ou non. Ou alors on reste à se pignoler sur des principes dont on n’assume jamais les conséquences, un peu à l’instar des bobos des beaux quartiers et de leurs rêves de société idéale métissée.
« Comme n’importe quel autre Européen conditionné par la propagande libérale-socialiste et l’industrie du divertissement made in Jewlywood. »
Non, vous faite semblant de ne pas comprendre pour ne pas vous heurter au non-sens de vos propos: les suisses sont en très grande majorité très racistes et n’hésitent pas à le dire, je sais de quoi je parle. Leur rejet de l’idée de race blanche ne provient pas comme en France de la propagande SOS Racisme mais du comportement détestable des immigrés d’ex-Yougoslavie, toute ethnie et religion confondu! Ce que j’essayais d’expliquer, c’est que la seule chose qui fera comprendre au suisse lambda qu’il a quelque chose en commun avec ces gens là, c’est que le Maghreb et l’Afrique noir débarque de façon tout aussi massive.
C’est ce qui est arrivé en France, et c’est pour ça que c’est le seul pays où l’idée d’appartenance raciale commune à tous les desouche du continent est aussi répandue. Partout ailleurs, il est absolument impossible de convaincre plus d’une dizaine de personne, et encore je suis gentil.
Et le même phénomène s’observe aux USA, où avant anglo-saxons, irlandais, allemands slaves et latins s’étripaient, mais où maintenant on ne fait plus la différence.
Je répète, je doute que vous ayez vécu toute votre vie en Suisse, ou alors vous passez trop de temps sur les livres et l’ordinateur.
Tout à fait exact.
Prenons une anecdote toute simple. Des voisins d’un couple d’amis habitant à la frontière entre Vaud et Valais ne leur parlent pas, et ne leur disent pas bonjour, parce qu’ils les croient Français. 😀
Les Suisses sont plus xénophobes que les Français. L’étranger, au pays, au canton, au village, est mal perçu de manière générale. C’était aussi le cas autrefois en France, mais l’afflux massif d’étrangers extra-européens nous a totalement fait changer de comportement, en nous faisant miroiter une appartenance occidentale commune. Sans dire que malgré tout, SOS Racisme et consorts, ont aussi eu des effets positifs en rendant inacceptable des comportements haineux idiots.
Donc oui UnOurs et ses rêves d’union blanche européenne a un côté beaucoup plus extrême-droite française que suisse.
Et moi mon anecdote qui est beaucoup moins drôle, c’est qu’une suisse de souche est tombée sous le charme d’un de mes oncles, et a eu le malheur de s’installer avec lui.
Résultat, une jolie petite fille blonde aux yeux bleus avec un prénom français, et toute la famille de la dame en question qui l’a littéralement rejetée, ce qui a toujours beaucoup marqué ma cousine et sa mère. Ils n’ont jamais voulu ne serait-ce que la voir!
Moi c’est un peu comme vous, ce racisme là, bête et hideux, qui ne tolère pas la moindre « déviance » individuelle me donne envie de vomir. L’idéal serait de trouver un juste milieu, et j’ai tendance à croire que c’est possible. Malheureusement il faut passer par là où on passe actuellement.
Par la nature de sa conception réelle, et non pas celles de quelques idéologues il y a fort longtemps, la race blanche et l’Europe appartiennent aux « il fallait essayer », pas aux « ça n’aurait jamais dû arriver », ça me semble une évidence.
C’est peut-être parce que y a Mélanche en bruit de fond qui délire sur l' »après-pétrole », mais je ne comprends pas cette phrase : « Par la nature de sa conception réelle, et non pas celles de quelques idéologues il y a fort longtemps, la race blanche et l’Europe appartiennent aux « il fallait essayer », pas aux « ça n’aurait jamais dû arriver », ça me semble une évidence »
Y a aussi que, comme Un Ours, je trouve décidement pénible le système de comms avec réponses spécifiques possibles à chaque comm, surtout quand on débarque en plein fil déjà bien lancé… comme quoi, ilys aussi, c’était mieux avant…
Je ne fais que constater que le seul endroit où l’idée de l’homme européen est ancré aussi solidement, c’est en France, pays qui a accueillit une immigration européenne massive avant de subir les vagues africaines.
J’ai juste l’impression que ces vagues migratoires sont la seule chance au final que le rêve européen se concrétise.
Quand je parle des « il fallait essayer », je parle de ces gens qui ont pu croire que le vivre-ensemble pouvait marcher, qui se sont laissés prendre à ce rêve, voir qu’ils ont subi la pression meurtrière des gauchistes. Je pense que l’avenir appartient à ces gens, qui sont essentiellement des libéraux et des mondialistes, et pas aux « ça n’aurait jamais dû arriver », qui eux sont les contempteurs de l’Occident et de la société de consommation, qui ne voient pas les évènements actuels comme ce qu’ils sont, à savoir un modèle civilisationnel qui ne fonctionne pas mais comme une déclaration de guerre de toute sorte de personnes. Ces gens là seraient dans leur essence incapables d’unir l’Europe, et d’ailleurs je soulignais non sans cynisme qu’ils idolâtraient uniquement des massacreurs de blancs et qu’ils criaient au scandale quand des allogènes étaient bombardés par des occidentaux, ce qui pour moi divulgue tout.
OK. Intéressant. Problématique quand même, par exemple : « qui ne voient pas les évènements actuels comme ce qu’ils sont, à savoir un modèle civilisationnel qui ne fonctionne pas mais comme une déclaration de guerre de toute sorte de personnes » – en quoi les deux (modèle civilisationnel et déclaration de guerre) seraient-ils exclusifs l’un de l’autre ? En quoi l’esssai de modèle ne serait-il pas devenu effectivement une déclaration de guerre, et une guerre, et peut-être irréversible ? J’avoue me sentir tellement dans la mélasse, sans recul, que j’ai du mal à comprendre des positions aussi tranchées. Enfin bonne nuit.
D’ailleurs déjà quand nous nous essayions loyalement de faire une grande Europe, les Suisses sont restés orgueilleusement isolés dans leurs montagnes, en 1941. 🙂
Merci d’illustrer ce que je dis, c »est-à-dire que toute autre chose que l’individu qui lutte pour son confort est une vision socialisante des hommes qui se tiendraient la main…
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Oui, cela relève quand même d’une pensée systématique bien sclérosée que d’affirmer que tout mouvement collectif (en Europe exclusivement) relève forcément du socialisme.
Par exemple, une étable communautaire, un consortage de bisse, donc une réunion collective volontaire de propriétaires indépendants ou de citoyens libres, ce serait du « socialisme » ? Connerie, au contraire, ces formes d’organisation, si elles étaient étendues dans d’autres domaines d’activité, seraient le meilleur moyen que de garantir la propriété privée locale et l’indépendance réelle face aux oligopoles libéraux et autres groupes de pression apatrides.
« mais dès que ça vous arrange les européens des Balkans en sont exclus? »
J’aime les Kosovars d’origine européenne ….. au Kosovo.
Je n’ai jamais non plus dit que le « lobby » était l’unique élément pathogène proliférant sur notre pourriture (quand le corps est sain, généralement, il ne la ramène pas).
Sinon, je suis un demeuré au sens propre, jamais quitté mon canton natal.
Devant une pensée volontairement aussi simpliste, je crois qu’il est inutile de continuer plus loin la conversation.
Donc oui UnOurs et ses rêves d’union blanche européenne a un côté beaucoup plus extrême-droite française que suisse.
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Mais où ai-je dit que je rêvais à une union blanche européenne ???
Premièrement, ce n’est pas possible et deuxièmement, si cela l’était, ce ne serait largement pas souhaitable.
Non, comme d’hab’, je vois le truc par strates ou en alvéoles.
A chaque sous-ensemble, ses spécificités, mais que chaque sous-ensemble soit imbricable dans les sous-ensembles voisins en cas de nécessité, par exemple pour affronter un ensemble constitué plus grand (l’adversaire étasunien, le monde arabe etc…). Une sorte de « subsidiarité » ethno-politique.
P.S. l’anecdote de VT relève évidemment du roman, très peu probable que ce type de vieille xénophobie entre européens existe encore en Suisse romande, sauf chez quelques spécimens relevant de l’archéologie sociologique, à préserver pour le musée.
En Valais, c’est plutôt du genre le Vietnamien qui a épousé la fille du président qui est vu comme un « du coin », alors que toi tu restes l’étranger si t’arrives de la plaine ou de trois bleds plus loin.
Non non, pas du roman, la simple réalité.
Petite précision, si mon oncle est européen, son prénom est Mehmet, ce qui a bouleversé quelques habitudes apparemment.
Je vis dans ce beau pays depuis quelques années, et depuis quelque temps à Lausanne qui est déjà un peu plus la Suisse que Genève… ma femme qui est lausannoise depuis 10 ans dit en effet que le changement dans la population est très récent. Un quartier du centre est colonisé par les dealers africains (qui sont en train de devenir inexpulsables à la faveur de certaines réformes législatives) j’y suis passé, c’est impressionnant à voir et certainement invivable pour les habitants du quartier. Mais il me semble que les Suisses en sont encore à un point où ils peuvent pointer ce genre de chose sans risquer un procès – ce même à Lausanne qui est à gauche depuis des années. L’anecdote de vlad tepes j’ai du mal à l’imaginer en Suisse romande d’après mon expérience… Accessoirement j’ai connu un Mehmet, d’origine turque: intégré mais culturellement agressif comme pas possible. Un festival de musique ottomane dans lequel il s’était beaucoup investi avait fait un énorme bide – il ne comprenait pas que ça puisse casser les oreilles d’un public non-ottoman, ce genre de musique. Il était très amer de ne pas arriver à imposer sa culture aux Suisses. Quant aux yougoslaves, ce qu’on croise en ville sont toujours entre eux, parlant leur langue entre eux, je ne me sens tenu à aucun effort…
> Xyr
Je pense pas que l’homme soit petit. Si la majorité des hommes sont petits, certain s’en détachent facilement. La société de consommation en offrant la possibilité de faire autre chose que de travailler pour amasser de quoi garnir son assiette, permet de nourrir toutes sortes de centres d’intérêt et qualités, et donc d’être grand ou petit. Laura Dekker nous en a récemment fait une éclatante démonstration.
Ces appels incessants au collectif me fait penser à ces associations de profs à colliers de barbe, qui passent leurs journées à se rêver en chefs d’orchestre des interdictions qu’ils aimeraient infliger à leurs contemporains, au seul motif qu’ils s’ennuient, qu’ils ne se trouvent pas de centres d’intérêt, et qu’emmerder les autres est encore ce qu’il les fait le plus jouir.
Jamais personne n’est devenu plus grand, plus vertueux, en prenant un malin plaisir à pointer du doigt toutes les petites tares d’autrui. La société de consommation est bonne parce qu’elle libère du temps et enrichit. Mais se faisant elle précipite dans des abîmes ceux qui sont terrifiés de ne pas savoir comment occuper ce temps. Ils réclament alors du sens, un ordre, des aventures collectives, etc… et rêvent d’entraver. Ces gens sont mesquins et tout petits, bien plus petits que ceux qui jouissent, indolents, du confort du temps.
Une société est grande parce qu’elle est habitée par de grands hommes, parce qu’elle est apte à les laisser éclore. Pas parce qu’elle est régie à la baguette.
Vous avez mis le doigt sur quelque chose de fondamental, qui mériterait d’être très longuement creusé.
Deux choses se rejoignent:
-le vide intérieur donne envie d’aller s’occuper des autres, d’aller détruire ce qu’il réussit à cultiver en lui-même, auquel nous n’avons pas accès.
Ca peut tout aussi bien expliquer l’attitude des racailles « qui n’ont rien à faire » (comme si les jeunes gens d’il y a cinquante ans se voyaient en permanence des activités artistiques ou sportives…) et qui foutent la merde que « l’envie de pénal » ou le militantisme des profaillons.
– Le fait d’avoir le temps et les possibilités de se préoccuper du Sacré sans avoir aucune affinité naturelle avec ce genre de chose, ce qui fait qu’on exige du saccré bien identifié, histoire de ne plus avoir à s’occuper de choses aussi emmerdantes. On réclame du Sacré pour ne pas avoir à se consacrer à la recherche du Sacré.
C’est de ça dont je parle, bien entendu, quand je fustige cette demande de Sacré, et mon ami Xyr qui est de mauvais poil le sait très bien, même s’il fait semblant de ne pas comprendre.
« Mais se faisant elle précipite dans des abîmes ceux qui sont terrifiés de ne pas savoir comment occuper ce temps. Ils réclament alors du sens, un ordre, des aventures collectives, etc… et rêvent d’entraver. Ces gens sont mesquins et tout petits, bien plus petits que ceux qui jouissent, indolents, du confort du temps. »
Ca, c’est primordial. C’est l’un des faits majeurs de l’époque: le vide intérieur de ceux qui fustignet le vide de la modernité, l’absente totale de spiritualité qu’expriment ceux qui condamnent l’absence de spiritualité de l’époque.
Oui mais pas seulement. Passer ses journées à fustiger des obèses qui vont dans des hypermarchés acheter des écrans plats pour y regarder des séries américaines (hum…), démontre un vide intérieur abyssal, mais aussi une absence de détermination, d’esprit d’initiative, de la paresse.
La société de consommation permet aussi bien de méditer dans un monastère, d’étudier les textes saints toute la journée en touchant le RMI, de vivre en anachorète dans une grotte de l’Aveyron, s’engager dans la Légion Etrangère, partir se battre au Mali, au Congo ou en Côte d’Ivoire, faire de l’humanitaire au Sri Lanka ou à Paris, faire le tour du monde en voilier, partir grimper en groupe sur des sommets n’ayant jamais été touchés par un pied humain, écrire dans une cabane du Baïkal ou un phare breton, tenter des ultra trails partout dans le monde, interpréter des symphonies en programmant des imprimantes, fabriquer des hélicoptères, pirater avec sa communauté le site de l’Elysée, monter une boite de stockage en ligne et devenir l’ennemi public mondial n°1, etc…
L’aventure est partout. Se contenter de ruminer sur les tares des uns et des autres, sans jamais rien entreprendre, en pataugeant dans sa paresse et sa malveillance, dresse un portrait fort peu amène de ce type d’individus.
Se retrancher derrière la banalité de l’époque, derrière la médiocrité du collectif (sic), c’est chercher des excuses à sa propre médiocrité. C’est se réfugier derrière des causes extérieures pour justifier de ne rien faire, de ne rien entreprendre, de n’avoir envie de rien.
Si l’époque vous ennuie, c’est que vous être ennuyeux.
Magnifique!
J’ajouterais peut-être une petite chose: cette époque ne propose plus de grands destins collectifs, des landemains qui chantent, des modes de vie qui font sens, des routes qui vont vers le Bohneur.
Ca veut dire que le bohneur, il faut le saisir dans l’instant présent, dans les petites choses apparemment insignifiantes… Ca nécessite de cultiver sa sensibilité,et paradoxalement, de gagner en simplicité. Oui, il faut être simple, dans le bon sens du terme, pour apprecier les petits bohneurs simples et insignifiants que procure une société
sans but, sans grand destin collectif.
Il faut être aussi plus sage. Se dire « pourquoi attendre un grand bohneur alors que le bohneur vient de passer très discrètement, parce qu’il a fait beau, qu’on ne manquait de rien…
Les buts il faut s’en donner. Et c’est bien mieux que de recevoir une besace et un fusil en dotation, et d’aller se faire flinguer, ou de tuer des innocents, pour accomplir le grand destin collectif imaginé par un illuminé rêvant de gloire ou d’un homme nouveau.
Oui, mais pas seulement. La liberté d’expression et les délicieux conflits qui l’accompagnent ont quasiment disparus. Et donc la création artistique. Ça manque tout de même.
Ce n’est n’est même pas que ça manque c’est que ça a été remplacé par un tas de cochonneries moralisantes et hygiénistes. Avec des conséquences concrètes. On ne s’ennuie pas dans cette époque, on y étouffe. On est étouffé par l’ennui des autres qui se mute en délire persécuteur. On a beau faire ce que vous dites, on y échappe pas, -à moins de vivre en autiste- ou pas longtemps, ça vous retrouve, ça vous traque.
Ça dort dans votre lit.
On a rarement été aussi libres d’écrire ce qu’on voulait qu’aujourd’hui, seulement il ne faut pas chercher la liberté d’expression dans les médias officiels. De même il existe des tas créations fort intéressantes, mais il ne faut pas en chercher la trace dans les médias officiels.
Quand je regarde la télé, à l’occasion, je trouve désolant le cinéma, la musique, l’humour, la littérature, l’art. Quand je commence à suivre des liens sur internet, je peux passer des journées à m’émerveiller sur les mêmes domaines.
Il y a une part d’oppression politique, mais plus globalement les masses ont des goûts abominables. Elles rient avec « Service après-vente », avec Anne Roumanoff, avec « Camping 2 », avec Gad Elmaleh, avec Nicolas Canteloup, ou les « T’chis ». Ça fait peur.
Mais il en a toujours été ainsi. Flaubert nous dépeignait au XIXème la bourgeoisie de province qui étouffait. Seulement aujourd’hui nous avons internet et la possibilité (encore) de nous passer du filtre des médias officiels pour goûter à la création artistique de notre temps. C’est inespéré.
« Si l’époque vous ennuie, c’est que vous être ennuyeux »
C’est vrai, que cette époque est vide et ennuyeuse… Comme un film de Bergman ou une nouvelle de James. Et les beaufs n’aiment pas ça, Bergman et James.
Ce sont les beaufs, qui s’ennuient dans cette époque 3sans repères », comme ils disent.
—Se retrancher derrière la banalité de l’époque, derrière la médiocrité du collectif (sic), c’est chercher des excuses à sa propre médiocrité.—
Sûrement. Tout cela est brillament dit. Mais je crois que le différend entre vous et Xyr sur la grandeur est insoluble parce que vos conceptions a priori sont très éloignées. Il dit in fine que la grandeur n’est possible que collectivement; vous lui répondez : la grandeur (l’aventure, le risque, les oeuvres etc) individuelle dans la société de conso est possible. Je pense qu’il en sera d’accord, sauf qu’il ne parlait pas de ça, que la grandeur pour lui ça n’est pas ça, ou que cette grandeur est in fine dérisoire.
On en revient finalement au truc de toujours : ou l’on trouve a priori « globalement positive » la fin des grandes idéologies, grandes aventures collectives etc, et l’on accepte une vie moins ambitieuse (grosso modo les libéraux), ou on la trouve globalement négative, voire conduisant à la « matrice » (dixit Xyr), et l’on préfèrerait voir resurgir les charniers d’antan plutôt que cette vie en sourdine, cette petite mort vivante (les réacs).
Il est d’ailleurs révélateur et curieux que XP applaudisse à votre comm, tout en le contredisant en partie en parlant de « petits bonheurs » plutôt que d’aventures. Il avoue finalement la même chose que ce que dit Xyr : que la vie actuelle est petite. Mais pour lui ça n’est pas un problème, bien au contraire.
Il n’y a finalement aucun argument rationnel qui puisse justifier l’une ou l’autre position, c’est une question de mentalité, de sensibilité cristallisés à un moment chez tel ou tel adulte, qui nous poussent vers l’une ou l’autre, ou prendre en horreur l’une ou l’autre (ou hésiter entre les deux).
La vie actuelle est-elle une petite mort ? Qui pourrait répondre rationnellement à ça ?? Par contre, on peut la sentir intensément comme un petite mort, ou au contraire sentir qu’on vit intensément malgré l’apparence de petitesse de la vie actuelle. On peut aussi être quelqu’un qui nécessite une communauté, un destin collectif derrière lui, sans être pour autant un type mesquin, pour vivre les aventures avec force, être quelqu’un qui ne nécessite pas cet appui pour vivre intensément des aventures, etc.
Tout ça pour dire que je ne crois pas qu’on puisse vraiment, d’un point de vue « ilysien » (tel qu’il le définit, et je crois qu’il a globalement raison), répondre à Xyr. Et que lui non plus ne peut se faire entendre ici. Les points de vue a priori sur la question de l’individu et du collectif plongent ici trop loin dans la psyché, loin de toute approche rationnelle, et marquent une sensibilité presque opposée entre xyr et les ilysiens.
(tout ça au marteau-pilon – cette faille en traverse probablement beaucoup au niveau individuel, à commencer par moi, y compris des ilysiens)
¤Gil
Vous ne m’avez pas compris.
Je n’oppose pas les « petits bonheurs » à l’aventure et la recherche du grand bohneur qui transcende et donne un sens à l’existence.
Je dis autre chose. Je dis que dans un monde privé de sens, de repères de grands desseins, de grandes aventures spirituelles, , tout ce qui relève de l’essenciel existe, mais se trouve dans les petites choses.
Et le grand paradoxe de cette affaire, c’est qu’il faut être bien plus apte aux grands bohneurs, aux grands desseins, aux grandes aventures spirituelles… Pour les déceler quands ils apparaissent fugacement, sans que rien ne les annonce, quand ils se présentent sous des formes insignifiantes. Et à contrario, il faut ne pas réellement avoir envie de rechercher ces grandes choses quand on réclame sans arrêt des balises, des symboles, des repères, des grandes aventures collectives au sein desquelles, paradoxalement, on n’aura plus soi-même à y penser, où l’on pourra vivre une petite vie basse et pépère.
C’est la littérature qui permet de mieux comprendre ça. Ceux qui n’aiment pas vraiment la littérature veulent y trouver de grandes aventures à la Dumas, des tas de personnages heuts en couleurs, de grandes idées de grandes quêtes spirituelles. Du Dumas, du Péguy, du Hugo… La grande littérature, elle tent au contraire à supprimer tout ça, à priver les personnages de visages, de noms, même, quand il s’agit d’un génie comme Kafka, de références religieuses… Et c’est précisèment pour ça que tout y est, parce qu’on efface tout les signes matérielles. Chez Kafka, chez Proust, chez Céline même, il ne se passe rien, les personnages sont banals, personne n’entreprend de grandes aventures, et pourtant, il s’agit de grandes odyssés, bien plus que chez Dumas ou chez Hugo.
(suite)
Savez-vous qui les juifs tiennent pour le plus grand kabaliste du 20 ème siècle? Kafka.
ILs voient le Procès et le Chateau comme de grands récits spirituels… Il n’y est pourtant pas question de Dieu, de pélerinages, de conversions, il ne s’y passe en apparence presque rien…. Et pourtant.
Mai après tout, un bon croquis vaut mieux qu’un long discours:
http://ilikeyourstyle.net/2011/01/23/laid-cri-vain/
Voilà, Achille Talon en contempteur de la modernité, persuadé qu’il ne se passe rien dans sa rue.
On peut vouloir des aventure collectives. Je le comprends assez bien.
Ce qui me désespère ce sont ces gens qui veulent des aventures collectives, mais qui n’ont pas même la détermination pour en tenter quelques-unes, alors que notre monde en est plein. Ils se contentent d’en attendre une obligatoire, avec gendarmes matraqueurs, qui les obligera eux et les autres à se lancer à corps perdu dans la dernière lubie à la mode. Ce qui signifie que ces gens sont totalement allergiques à l’aventure, qu’ils sont paresseux, peu entreprenants, dénoués de persévérance, et qu’ils attendent qu’on leur impose une aventure collective pour enfin se sentir moins petits. L’aventure comme obligation avec baïonnettes dans le dos. Enfin ils pensent qu’ils se sentiront grands.
Bons à rien.
C’est assez logique, sommes toutes: enrolé de force dans une grande aventure collective, dans une colonne d’un million de fidèles en route pour Jérusalem, on en est débarassé, de l’aventure, on marche, on mange et on dort.
De même, dans une société tendue collectivement vers Dieu, on n’a plus a s’en préoccuper, de la spiritualité… On peut se laisser aller à des petites préoccupations mesquines.
« Donnez-moi des repères et de la symbolique, mettez du Sacré partout, que je n’ai pas à m’en occuper, ça fait mal à la tête »… Telle est la prière cachée de celui qui gémit sur la « despiritualisation de l’Occident.
Je ne vous remercie pas pour le lien sur Achille Talon… je viens de m’exploser les yeux au petit matin (oui, midi c’est le petit matin, hein) pour déchiffrer ce scan de #!$?%… vous fouetterez la Crevette de ma part pour ce travail d’Arabe.
VV : oui, mais finalement j’ai l’impression que vous parlez d’autre chose, ou plutôt que vous donnez raison à Xyr « en creux » : oui la majorité des gens ne sont pas aptes à l’aventure et à la grandeur… pour qu’une civilisation soit grande, il faut donc un cadre collectif qui pour ainsi dire les force à être grands (et les empêche d’abaisser les grandes individualités). Pour autant qu’on considère que la grandeur n’est possible qu’à un niveau collectif, civilisationnel. Encore une fois, question de sensibilité.
Il y a d’ailleurs un truc amusant, saisissant en fait : vous critiquez les gens qui critiquent la société de conso, mais vous-même avez dit plus haut que c’est la société de conso qui produit ces gens, ou plutôt les « libére » et les met face à leur propre vide. Et que c’est gens n’ont alors qu’une ambition : éliminer toute grandeur. Vous dites aussi qu’une société vraiment grande est celle qui laisse éclore les grands hommes… ce que ne fait donc pas la société de conso.
Donc finalement la société de conso en vient à vous poser le même type de problème qu’à Xyr : le manque de destin collectif rend la majorité individuellement médiocre, ou plutôt, puisque de tout temps la majorité a été individuellement médiocre, leur permet de libérer, d’exprimer cette médiocrité, et massivement, à l’encontre des individualités grandes ou potentiellement grandes…
Vu comme ça, c’est curieux comme ça rejoint le point de vue d’un Xyr.
XP : –De même, dans une société tendue collectivement vers Dieu, on n’a plus a s’en préoccuper, de la spiritualité… On peut se laisser aller à des petites préoccupations mesquines.–
Oui, et c’est finalement le même paradoxe que chez VV… la majorité n’est pas faite pour la spiritualité; de deux choses l’une : ou on l’encadre, et elle peut se consacrer aux choses sérieuses (pour elle – ie les choses mesquines) et laisse tranquille la minorité pensante; ou elle se trouve « libérée » de cet encadrement, par la société de conso, le capitalisme, le temps libre etc, et on se retrouve avec une masse de nos fameux GVD… qui n’ont qu’une passion : parler de choses qu’ils ne comprennent pas et empêcher ceux qui sont faits pour d’en parler. Un de vos thèmes favoris, quoi. Mais comment nier que ce phénomène soit un résultat de la société de conso ? Donc à nouveau : peut-on passer si facilement par pertes et profits le « destin collectif » ?
Et avant : —Et le grand paradoxe de cette affaire, c’est qu’il faut être bien plus apte aux grands bohneurs, aux grands desseins, aux grandes aventures spirituelles…—
Je suis d’accord… mais combien en sont, en seront aptes ? La majorité de toujours, une fois libérée, ne finirat-elle pas par écraser le reste, par couper ce qui dépasse ? Où l’on en revient à Nietzsche et Xyr (et à vous, car c’est finalement ausssi ce que vous décrivez souvent : l’emprise des GVD; mais cette emprise ne se fait pas « à côté » d’une vision de la société actuelle comme possibilité de grands bonheurs individuels; les deux sont mêlés, les deux proviennent de la même transformation de la société, et ne sont pas forcément compatibles à long terme…)
Aucun dialogue authentique n’est possible avec un « vlad tepes » dans la pièce. Bonne route donc.
http://www.youtube.com/watch?v=yuoUCiVhZSs
😉
« Petite précision, si mon oncle est européen, son prénom est Mehmet… »
Ah oui, là, c’est plausible, sorry.
Bon, il devrait simplement franciser « Mehmet » en Marcel et se faire baptiser catholique (pas une question de foi, mais de retour à l’état identitaire préalable, après tout, les Musulmans dans les Balkans ne sont jamais que des Chrétiens convertis sous la pression de l’occupant ottoman, et c’est même pas si vieux par rapport à la longue histoire de l’Europe).
Bon, c’est pas trop grave, pas un risque « germinal » du genre voyage sans retour, juste une dissonance, certes pas petite, mais corrigeable.
« Bon, il devrait simplement franciser « Mehmet » en Marcel et se faire baptiser catholique »
A mourir de rire le suisse de choc. Le prénom de mon oncle n’était qu’une antienne pour signifier ses origines européennes autre que le français ou l’allemand. Bien évidemment qu’il aurait été chrétien de la même région ou même musulman sans prénom musulman, ça aurait été strictement la même chose si il était tombé sur les mêmes cons.
Bon, évidemment je ne peux pas le prouver, nous devons vous faire confiance à vous le suisse qui n’a jamais quitté son canton (aurait-il dû le quitter un peu plus souvent??) et qui étale à longueur de temps son obsession du Lobby qui comme chacun sait ne se dirige que dans un seul sens et n’a qu’une seule forme d’intérêt. Surtout qu’en plus une fois n’est pas coutume, Vae Victis qui apparemment vit en suisse ou en tout cas la connait est globalement d’accord avec moi, je ne dois donc pas être très éloigné de la réalité.
J’y suis passé quelques fois. J’y ai récemment tenté une installation, mais je n’étais pas assez cosmopolite pour le poste. ^^
Je le connais le refrain du « La société de consommation permet de vivre avec une chaise et un vert d’eau et de méditer toute la journée ». Vous ne comprenez pas ce que je vous dis. Ce n’est pas parce qu’il est encore possible de ne pas être petit, que l’on ne tend pas vers le rapetissement. Sans vouloir modeler l’homme, il y a encore des directions qu’on peut lui donner. Et l’espace dont vous parlez se réduit de jour en jour. Contrairement à ce que vous dites il sera bientôt plus possible d’apprécier un arbre ou une heure de silence. Bientôt, on vous fera des procès pour cela. L’absence de confort sera un crime contre « tous ceux qui se sont battus pour ça », comme l’on vous reproche déjà aujourd’hui de ne pas voter.
Les masses que produit la société de consommation ne sont pas que laides, elles sont dangereuses. Croyez-vous que tout ceci est inoffensif ? XP m’a dit une fois qu’il ne fallait pas faire attention à ce que pense ou dit quelqu’un, mais à ce qu’il finira par penser ou dire. Ne restez pas fixer sur ce que notre monde occidental permet aujourd’hui, mais sur ce qu’il permettra demain, ce vers quoi il tend.
Plus que jamais il faudra protéger l’individu des masses des derniers hommes, séparer, diviser les gens, être effectivement tyrannique. C’est-à-dire aller contre le mouvement que vous défendez comme unique vision non-socialiste, ce qui est un comble. Il ne s’agit pas de créer un nouvel homme, mais de vouloir, tout simplement, autre chose que l’animal. Des millions de possibilités résident encore en l’homme, l’Occident les élimine une par une.
Mais bon, je vois que l’unanimité règne, comme je le craignais. Alors cessons de vouloir autre chose, et qualifions ceux qui essaient de « socialiste », pourquoi pas. C’est effectivement une manière de « ne pas s’ennuyer ».
> Dans la vie réelle on ne m’a jamais reproché de ne pas voter. Ou peut-être une fois, mais je l’avais si bien calmée qu’elle n’y est plus revenue. Et le manque de confort se rencontre tous les jours… on appelle cela des SDF. Leur état est bien accepté.
> « Les masses que produit la société de consommation ne sont pas que laides, elles sont dangereuses »
Les masses sont toujours laides et dangereuses, et l’ont toujours été. N’est-ce pas ce que nous disait déjà la Bible lorsque la foule préfère Barabbas à Jésus, ou plus proche de nous lorsque Gustave Le Bon analysait leur psychologie ?
> Le seul moyen de se protéger des masses c’est l’argent. Donc de pleinement profiter de la société de consommation.
« Les masses sont toujours laides et dangereuses, et l’ont toujours été. N’est-ce pas ce que nous disait déjà la Bible lorsque la foule préfère Barabbas à Jésus, ou plus proche de nous lorsque Gustave Le Bon analysait leur psychologie ? »
C’est aussi ce que nous dit Shakespeare dans Coriolan.
Petit conseil de lecture au passage^^ Quand on n’a pas lu Shakespeare, ce n’est pas la pièce avec laquelle on pense commencer, à tort, à mon humble avis…
Ajoutons que la vie des masses a toujours été plate, ennuyeuse, mesquine, matérialiste, cancanière… le serf ou la paysan de Maupassant qui bulait sur sa murette n’avait rien à envier à son descendant qui fait les grandes surfaces le dimanche pour trouver un écran plat, en matière de vide intérieur.
La différence c’est qu’hier le paysan était à raison considéré comme un être humble, quelque part inférieur. L’acheteur d’écran plat lui, il contamine. Bientôt il n’y aura plus que des acheteurs d’écran plat, et aucun Maupassant pour les coucher sur du papier, ou un blog, ou ailleurs.
« La différence c’est qu’hier le paysan était à raison considéré comme un être humble, quelque part inférieur »
Non, voilà, c’est pas ça. Le prolo qui achète des écrans palats, c’est le descendant du paysan humble de jadis. C’est quand il se met à êtr décroissant, a faire chier ses voisins en leur faisant des gros yeux pour pas qu’ils achètent des écrans plats et qu’il préfère aller à des cafés citoyens plutôt que chez Darty, qu’il n’est plus à sa place.
Le beauf consommateur, il cherche à te contaminer de rien du tout. Il s’en fout de toi autant que tu te fous de lui.
« et aucun Maupassant pour les coucher sur du papier, ou un blog, ou ailleurs. »
Pourquoi? Qu’est-ce qui t’en empêche?
Mais naturellement, ton livre ne ressemblera à rien qui s’est déjà fait, et certainement pas à Maupassant… Tous les crétins en concluront que ça n’est pas bon… Tu vois bien que l’époque est pleine d’aventure, exaltante!
Ce que je veux dire, c’est qu’un jour, il n’existera plus rien d’autre que le beauf consommateur dont tu parles.
Par ailleurs je ne dis pas que notre époque n’est pas belle. Au contraire, au milieu du laid elle regorge d’énormément de petites beautés. Mais j’essaie de voir plus loin. Souviens toi XP, ne jamais faire attention à ce que dit quelqu’un, mais ce qu’il finira par dire. Pareil pour les époques, rien n’est figé. Nous nous dirigeons vers l’annihilation définitive de tout ce qui peut être beau dans l’homme. Et quelqu’un qui tente d’imaginer autre chose n’est pas systématiquement réductible à un socialiste en puissance de qui on peut se foutre en ricanant. Ou alors c’est qu’on a déjà atteint le point de non-retour.
Oui notre civilisation regorge de beauté, et pourtant il nous faudra la détruire. Ce qui rend la situation encore plus tragique, et donc plus belle.
Xyr : « Oui notre civilisation regorge de beauté, et pourtant il nous faudra la détruire. Ce qui rend la situation encore plus tragique, et donc plus belle. »
Je ne comprends pas du tout cette phrase.
Bon je réponds à votre place, je suis une Bourgeoise oisive et j’ai eu du temps pour cogiter depuis hier.
Votre réflexion « il faudra détruire la beauté » m’a fait penser aux romans d’Ayn Rand et aux héros randiens (très nietzschéens par ailleurs) qui à certaines occasions préfèrent détruire leurs oeuvres ou créations plutôt que de les livrer à la masse et laisser cette dernière les défigurer ou transformer leur sens…
Par exemple, Howard Roark, architecte de génie dans « La source vive », préfère exploser à la bombe ses building construits plutôt que de les voir transformés (et donc on change certains aspects de la construction sans le consulter) en un programme social pour personnes en mal de logement.La finalité de ses édifices est détournée et il ne peut l’accepter, étant le créateur de ses mêmes édifices.
De même, dans « La Grève », deuxième grand roman d’Ayn Rand, un des héros entrepreneur, Francisco d’Anconia, préfère livrer son entreprise et ses mines (de cuivre? je ne sais plus…) à ceux qui les convoitent plutôt que de participer à un capitalisme dévoyé.Il précipite ainsi la chute (avec d’autres entrepreneurs) de l’économie du pays et se réfugie dans une vallée mystérieuse et inaccessible, sorte d’Atlantis. Une fois le pays dans la M… jusqu’au cou, ces entrepreneurs honnis et dépouillés par l’Etat (au nom d’une morale sociale!!) reprendront le contrôle de leurs entreprises.
Alors tout cela pour dire qu’effectivement, certains préfèrent la destruction de la beauté,de leurs chef-d’oeuvre plutôt que de les voir dévoyés, dépréciés, détournés de leur finalité initiale qui se situe en eux-mêmes, dans ce qu’ils sont tout simplement et pas ailleurs.
—« Les masses que produit la société de consommation ne sont pas que laides, elles sont dangereuses »
Les masses sont toujours laides et dangereuses, et l’ont toujours été.—
Pour reprendre plus synthétiquement ce que j’essayais de dire plus haut : on parle là de masses libérées du destin collectif. De masses individuellement libérées, si j’ose dire, et qui mettent leur nez partout (dixit VV et XP eux-mêmes, hein). Alors parle-t-on encore des masses de toujours, qui n’étaient que laides et dangereuses ?
La société de conso permet potentiellement de grandes oeuvres, de garndes aventures, de petits bonheurs potentiellement grands chez qui est apte à les vivre intensément, OK; mais elle permet aussi l’éclosion d’une masse qui s’oppose à ce premier mouvement. Peut-on répondre simplement : gagnons de l’argent et nous serons protégés ? La minorité peut-elle s’abstenir de penser le destin collectif ? (Ça m’étonne de prononcer ces paroles très souveraino-socialistes, mais ce qui est paradoxal, c’est que ce sont des théories suvent développées par Xp et VV qui me font les prononcer.)
C’est justement la société de consommation qui permet aux masses de garder un visage aimable et innofensif, voire, même de contribuer à produire de belles choses.
Le GVD, c’est l’homme des foules à qui l’on a fait croire qu’il doit rejeter la société de consommation.
C’est Régis Debray, la femme de ménage en quête d’absolu, la servante sparthe qui demande des repères.
Qu’il soit grand par son destin ou une aventure unique, audacieuse, extraordinaire (et il est vrai que la littérature a donné de beaux fleurons : je lisais avec passion quand j’étais gamine « Un capitaine de quinze ans »,de Jules Verne, par exemple) ou qu’il arrive à trouver un certain bonheur dans de petites joies aboutit finalement à la même chose : on peut rejoindre une forme d’infini ou d’absolu de par la nature même de l’homme. l’homme ce roseau pensant (Pascal) c’est à dire un corps, une chair mais une chair particulière car « formatée » par l’esprit.
Alors quoi? Et bien oui XP a raison de penser qu’une quête de grandeur peut passer par le biais de détails quotidiens infiniment « petits », des bonheurs simples. C’est tout le discours de l’être humain qui aime la vie, sa vie jusque dans ses minuscules détails. Parce qu’en accomplissant la vie qui est la sienne il participe à la destinée humaine : il s’accomplit littéralement et accomplit ce pour quoi il est vivant : il décide délibérément, personnellement, par sa vie à lui, par son agir à lui, de lutter à sa façon contre ce qui ne va pas dans le monde et pour lui-même (pour améliorer justement ce monde dans lequel il arrive démuni et qui ne lui convient pas dès le départ )en un mot comme en cent, il agit contre le Mal qui existe dans toutes les strates de l’univers : que ce soit dans l’homme comme dans la nature.
Sur un plan théologique ou spirituel -j’insiste : je change de niveau-, on dirait alors qu’en vivant pleinement comme Chrétien, l’homme décide de lutter aux côtés du Christ contre le mal, d’être pleinement frère ou enfant de Dieu dans toutes ses actions même les plus minuscules et différentes. Ceci par la Grâce divine qui imprègne, imbibe tout ce qu’il est, corps et âme (ou esprit).C’est ainsi que j’écrivais récemment à un ami : « comment trouver la vie ennuyeuse alors nous avons la possibilité absolument exaltante de lutter, de combattre contre le mal qui est la norme du monde (et à mon sens derrière cette « norme du monde » se cache cette notion de « masse dangereuse » analysée par Xyr, véritable rouleau compresseur contre l’homme et le monde) en étant simplement ce que nous sommes jusqu’au bout? Un malade au fond de son hôpital, un moine dans son abbaye, une maman qui épluche des carottes, tous participent à l’œuvre édificatrice de ce monde qui n’est pas « terminé ». » Mais chacun à leur manière qui n’est pas celle du voisin. Et à mon sens, le « surhomme », s’il en faut un, ce serait alors ce chrétien qui accueille en lui cette Grâce divine de par sa volonté propre et qui sait que Dieu, en agissant en lui, agit pour le monde.
Là, je parle un langage de croyante mais ce langage peut être entendu par des non-croyants qui sont en quête, comme tous, de bonheur ou de bien-vivre.
Ils esquivent le problème de la société du temps libre en fustigeant la société de consommation. La société du temps libre, c’est la société de persécution. Un prof par exemple. Une bourgeoise oisive. Qui font des associations et des rapports délirants contre les fumeurs, les conducteurs de voitures, les jouets nocifs, la pollution. Ils utilisent leur temps libre dont ils ne savent jouir pour persécuter ceux qui savent en jouir (même si c’est de manière vulgaire). D’où mon pseudo-désaccord avec VV. Le problème n’est pas le manque d’aventure, mais le fait que tout plaisir « simple » est voué aux contrôles et aux restrictions.
Bon, Muray avait déjà tout dit là-dessus. Il avait même souligné la fusion de ces deux société dans le festif : la société festive c’est la société de consommation contaminée par le délire pénalophile, le plaisir sans le risque (donc au final, pas de plaisir du tout).
« Ils utilisent leur temps libre dont ils ne savent jouir pour persécuter ceux qui savent en jouir (même si c’est de manière vulgaire). »
C’est ça.
Ceux qui savent en jouir, c’est d’une part l’esprit supérieur qui est heureux tout seul ou avec les siens, qui ne demande rien à personne et ne veut le bien de personne. Il voudrait pénetrer son jardin secret et s’en emparer, en faire un domaine public.
C’est d’autre part le populeux qui en effet jouit d’un bohneur vulgaire et ne jalouse pas le jardin secret de l’Etre raffiné, qui s’en fout et en ignore même l’existence.
Ainsi, l’abominable Naulleau déteste à la fois Houellebecq, ecrivain qu’il ne peut pas comprendre, et le paisible lecteur de Marc Lévy, qui n’ambitionne pas de comprendre Houellebecq.
« Les masses sont toujours laides et dangereuses, et l’ont toujours été »
Je ne vois pas l’intérêt de me dire ça. C’est précisément ce que je disais déjà, je ne disais pas qu’elle le devenait à cause de la société de consommation. Il faudrait faire attention à ne pas répondre à quelqu’un à chaque fois comme s’il était socialiste.
Oui, les masses sont dangereuses. Ce que je vous dis c’est que dans le modèle que vous vantez où il est possible à un individu d’être encore libre, ces masses dangereuses ne sont pas tyrannisées, ou divisées, elles prendront le pouvoir à terme sur la moindre tentative individuelle. Inutile de répondre comme si un gauchiste vous disait « La mondialisation appauvrit les gens », je lui reproche exactement l’inverse, c’est-à-dire le confort omniprésent. Le SDF que vous citez est une preuve de mauvaise foi, ils sont de plus en plus rares, XP nous a démontré maintes fois que le niveau de vie grandissait avec les marchés, et leur vision n’est pas acceptée, non, ils sont virés du passage dans certaines villes non pas parce qu’ils sentent mauvais, mais parce qu’ils font pitié aux gens, même une seconde, même s’ils les oublient la minute suivante, ça reste insupportable : il ne faut plus qu’existe la moindre souffrance.
Vous avez la vue courte.
A mourir de rire le suisse de choc. Le prénom de mon oncle n’était qu’une antienne pour signifier ses origines européennes autre que le français ou l’allemand.
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Rien compris à votre astuce sur le prénom, probablement trop intelligente pour moi.
En effet, en Suisse romande, il est désormais tout à fait possible de rencontrer des « Mehmet », quelquefois peu distinguables ethniquement des locaux. Pour lesquels donc seule la strate religieuse peut effectivement poser des problèmes.
Et de même, imaginer qu’en Suisse, aujourd’hui, il existerait encore une forme de xénophobie de type intra-européenne, genre « je ne parle plus à ma fille, parce qu’elle a épousé un Hollandais », là, ça relève clairement de la fiction (sauf peut-être chez quelques super-bourgeois « d’élite », donc rien de bien représentatif).
Quant au « lobby », je ne suis pas obsédé, je constate simplement les faits, factuellement, sans joie maligne et même souvent franchement désolé. D’ailleurs, si je suis « obsédé », je remarque qu’en face, l’évocation de cette question suscite souvent chez des posteurs bien pittoresques des réactions étranges (par exemple, j’ai bien relu mes posts, je ne vois toujours pas ce qui pourrait faire penser que je ne suis pas suisse ; d’ailleurs quel intérêt y aurait-il à se faire passer pour suisse, si on ne l’est pas, enfin pourquoi perdre son temps à réfléchir sur une question pareille, c’est vraiment le genre de débilité qui fait réaliser que l’on perd un sacré foutu temps sur les blogs et autres forums).
Faut quand même pas se prendre pour la queue d’une poire pour penser, en tant que « petite-élite » qu’avec un salaire juste un peu supérieur à la moyenne, on puisse échapper à la « masse », aussi bien spatialement qu’intellectuellement ; ça me fait penser à tous ces petits cadres intermédiaires, libéraux comme pas deux, et qui se retrouvent tout étonnés, quand ils se font broyer par la machine, pas moins durement qu’un ouvrier ou une vendeuse chez Aldi.
Ohle joli petit commentaire sociologique. Soral, sors de ce grand corps d’Ours!!^^
Gil > Les masses ne sont jamais libérées du destin collectif. Nous sommes quoi qu’on en pense sur un navire, et en ce moment il coule. Seul le cosmopolitisme, l’argent, et une certaine habilité, peuvent libérer des destins collectifs en se jouant des frontières, des régimes et des taux de change. Ça concerne relativement peu de monde. Tous les autres sont englués, à divers degrés, dans un destin collectif.
Ensuite les masses dont nous parlons sont particulières. Elles sont à l’abri du besoin et dispose de temps libre. Souvent des agents du public ou du parapublic, ou plus généralement une partie de la bourgeoisie. Elles ont de l’argent, du temps libre, mais elles s’ennuient, et comme l’oisiveté est la mère de tous les vices, elles cherchent à emmerder leur monde. A inventer un monde nouveau où elles seraient enfin heureuses et comblées, et pour cela elles s’imaginent assez facilement en gardiennes de camps de concentration.
Ces masses principalement issues de la petit bourgeoisie sont vicieuses. Elles haïssent par ailleurs les classes populaires qui sortent en boite le vendredi soir, font un bowling le samedi soir, et sortent dans les galeries marchandes le dimanche après-midi. Elles détestent les voir s’occuper avec un rien et être heureuses.
C’est ainsi, les 35 heures génèrent de la frustration chez ceux qui ne savent pas quoi faire de leur temps libre, qui confrontés à leur vide intérieur deviennent vite aigris, et retourne cette aigreur contre les autres. Mais ce n’est pas la majorité. Et comme disait Nicolas la société de consommation « intègre ses dysfonctionnements à son propre fonctionnement ».
En résumé, quand vous voyez un petit bourgeois gloser sur la médiocrité de l’époque et des sentiments, sur les gens qui regardent des séries américaines, qui aiment le tuning, et qui se relaxent dans des galeries marchandes, et qui appelle à un retour de la spiritualité, de la culture, des grandes œuvres collectives, à un Etat qui installe des haut-parleurs crachant du Victor Hugo dans la rue et investit une police des mœurs, pétez lui la gueule. N’hésitez pas. Et allez-y bien fort.
Ce que vous dites n’est pas faux, simplement vous n’attaquez qu’un côté de la vérité, et le problème c’est que vous n’attaquez que celui-ci. Ce qui pousse un homme à en commander d’autre ce n’est pas qu’un vide intérieur, ce qui pousse des hommes à obéir à un autre ce n’est pas qu’un vide intérieur, votre canalisation des volontés humaines qui s’appelle « société de consommation » n’est pas la seule, et c’est même une des plus laides, qui aboutira à quelque chose d’aussi laid que les goulags ou les camps allemands, et de plus définitifs. Le genre de discussion que l’on trouve ici n’est souvent constitué que de gens qui se rassurent les uns les autres, avec des « Oui oui voilà c’est ça » quand quelque chose est pertinent, au lieu d’y chercher une autre voie. Le marché ou l’enfer, ce n’est pas suffisant. Ce n’est pas parce que Naulleau est dégueulasse que lui être strictement symétrique est intéressant. Il y a d’autres chemins que le ricanement perpétuel et l’anti-socialisme, socialisme mot dans lequel on fourre tout. Je voulais simplement apporter une vraie contradiction, car un endroit où tout le monde – sur l’essentiel, que vous le vouliez ou non – est d’accord est toujours inquiétant.
Qui voudrait encore gouverner, qui voudrait obéir encore ? Ce sont deux choses trop pénibles…
Oui, oui, voilà, c’est ça…
Si le problème était avant-tout esthétique ?
Un des tendances lourdes de notre époque (probablement liée au dysgénisme) est que la laideur se répand partout, qu’elle occupe tous les terrains. Il est quasiment impossible de lui échapper: à la télévision, sur internet, à la radio, dans la rue, au travail, au supermarché. Bien que chacun puisse créer et jouir de son paradis intérieur, il ne peut rien faire pour échapper à la laideur et à la médiocrité du monde. Ce n’est pas de la misanthropie mais une réalité qui heurte toute personne dotée d’un tant soi peu de sens esthétique.
Bien sûr qu’il s’agit d’esthétique, de quoi d’autre ? Qu’est-ce qui fait que la vie vaut la peine de s’y intéresser, de la vivre ? La longévité ? Le nombre ? La sécurité ? Non, c’est ça. Et la finalité de notre modèle, de notre « civilisation », c’est de ne plus pouvoir mettre au monde des hommes capables de filmer/composer ça.
Oui, il est plus que jamais difficile de ne pas sombrer dans une forme de misanthropie. Le pullulement des hommes dans l’égalité et la paix, au lieu de leur raréfaction/sélection dans la division et la guerre, fera bientôt désirer aux hommes supérieurs – c’est-à-dire doté d’un certain sens esthétique – la mort de tous les autres. Ainsi se multiplieront les tueurs en série. Quelle importance peut bien avoir la vie de l’homme, quand l’homme n’est plus que ça ?
Il ne s’agit pas de vouloir un nouvel homme beau en opposition à l’homme du péché originel, il s’agit de favoriser chez lui ce qui est beau et non laid, tout en sachant que la majorité sera toujours médiocre, évidemment, mais ça n’est pas le sujet ici. La société de consommation c’est le règne de la masse, c’est la dernière forme de la démocratie. En réalité il n’y a pas de différence fondamentale entre MacDonald et Mélenchon.
« Et la finalité de notre modèle, de notre « civilisation », c’est de ne plus pouvoir mettre au monde des hommes capables de filmer/composer ça. »
Je ne crois pas, même si notre civilisation est de plus en plus abrutissante, il restera toujours des hommes pour créer du beau, ne serait-ce parce que de telles choses arrivent naturellement grâce à certaines mutations génétiques. Mais ces derniers risquent d’être tant noyés dans un océan de laideur qu’il faudra jouer les entomologistes pour les retrouver, eux et leur travail.
« En réalité il n’y a pas de différence fondamentale entre MacDonald et Mélenchon. »
Tout à fait. L’extrême socialisme et l’extrême libéralisme aboutissent à la même chose: un univers indifférencié où la médiocrité impose son esthétisme partout. Rien de plus similaire qu’une banlieue dortoir de Chicago et un immeuble stalinien de Tchernobyl.
Je sais qu’il est à la mode dans les milieux gauchistes de rajouter des séries « d’ultra », de « super », de « méga », « d’extrême » devant « libéralisme », mais ça ne veut rien dire.
Mélenchon c’est le goulag.
McDo c’est un lieu où l’on peut passer devant tous les jours sans jamais y manger.
Si vous ne voyez pas de différence significative, franchement il faut consulter…
La différence c’est la liberté. Vous n’aimez pas les McDo, n’y allez pas. Personne ne vous obligera jamais à y manger. Moi je n’y mange jamais, ou quasiment. Je me fais de bons restos. C’est une question d’éducation.
De même que je ne crois pas une seconde à vos théories. Crevette et les parents comme elles continueront de donner une bonne éducation à leurs enfants élevant leurs goûts.
J’ai l’impression que vous ne retenez que la laideur et le mauvais goût de vos visions, en faisant abstraction du reste.
« Personne ne vous obligera jamais à y manger »
C’est votre avis. Il ne s’agit pas de réfléchir sur dix ou vingt ans, mais sur des siècles. Vous seriez surpris si vous pouviez avoir 10 secondes d’aperçu d’un Occident qui aurait continué sur sa voie, mais dans 100 ou 200 ans.
Il y a une volonté de standardisation, dans la société de consommation, qui ira à son extrême lorsque plus aucune barrière n’existera. Ou alors je pourrais vous répondre également que Mélenchon, personne ne vous oblige à voter pour lui.
Crevette et sa famille pourraient se retrouver un jour hors-la-loi pour différenciation. Une loi qui interdirait une éducation différente selon les foyers, pour la rendre égale, et qui vérifierait que celle-ci est identique dans chaque maison, technologiquement. Pourquoi pas, au fond ?
Certes ça peut être dingue. C’est toujours dingue d’essayer de voir loin. Mais je ne suis pas sûr que ça soit moins intéressant que de rigoler en disant « socialiste » à ceux qui ne croient pas, comme vous, que le navire sur lequel nous sommes ait le moindre rapport avec la liberté.
« Crevette et sa famille pourraient se retrouver un jour hors-la-loi pour différenciation. »
Oui je suis d’accord avec cela. La pression égalitaire ou des masses est réelle aujourd’hui. Il y a quelques semaines je suis tombée sur un reportage sur le thème de la fessée et une norvégienne ou une suédoise je ne sais plus expliquait que la garde de ses enfants lui avait été retirée du fait que ces derniers avaient dit à leur maîtresse d’école qu’ils recevaient des fessées de leur père.Je ne suis pas allée plus loin dans le reportage en question parce que c’était insupportable à regarder, littéralement, quelques soient les raisons de part et d’autre… En fait je ne regarde plus rien à la télé si ce n’est les documentaires animaliers ou géographiques… Je me rends compte de cela maintenant.
Tout ceci pour dire que cette passion égalitaire (cf. la gestuelle incroyable du Parti Socialiste, le signe égal avec les mains et les bras, signe d’ailleurs qui mime aussi la décapitation…) est vraiment un danger qui menace et à mon sens aujourd’hui et pas dans 100 ou 200 ans.Mais cette pression n’a t-elle pas toujours existé? N’y a t-il pas toujours eu un antagonisme ontologique entre la masse et l’homme « supérieur »?
« Crevette et sa famille pourraient se retrouver un jour hors-la-loi pour différenciation. »
D’ailleurs, avant de se ranger, de se marier et de faire des enfants, la Crevette a fait trois ans de taule, pour braquage.
Bah bah bah XP, tout le monde a ses cadavres dans le placard. Demande à Gil! Maintenant, ma « couverture de Bourgeoise oisive » est tellement agréable à porter que j’y prends goût… La société de consommation m’a avalée toute crue, c’est sûr. je raffole des Sunday au caramel chez MacDo.
Sinon, à propos de l’art et du communisme, Nemo, dans son petit ouvrage (recueil d’articles) « La belle mort de l’athéisme moderne » revient sur la question de pourquoi le régime soviétique s’opposait à la beauté directement. Il écrit :
« Si toute oeuvre-d’art qui est un chef-d’oeuvre crée réellement un monde, elle prouve par là même qu’un autre monde est possible que ceux qui existaient jusque-là. Donc, elle frappe de contingence le monde existant. Elle prouve qu’il n’était pas le seul monde possible. Or, le régime soviétique était fondé sur l’idéologie qui prétend, au contraire, qu’un seul monde est possible parce qu’il est nécessaire, celui qui est décrit et expliqué par l’idéologie marxiste-léniniste.
(…)
Tout chef-d’oeuvre de l’art, dans la mesure où, par sa seule existence, il prouve qu’un autre monde est possible, réfute par là même l’idéologie et, de ce fait, délégitime le régime fondé sur elle.
(…)
Même le « réalisme soviétique » qui, par définition, s’inscrit dans le monde l’idéologie officielle, ne pouvait être admis qu’à condition, en outre, que les oeuvres produites d’après cette norme fussent laides (car si elles avaient été belles, elles auraient créé par là même un monde nouveau, inintégrable au réalisme soviétique même).Tout chef-d’oeuvre véritable, au contraire, ne pouvait être perçu par le régime que comme une menace, d’autant plus terrible et immédiate qu’insaisissable. »
M’est avis que sous couvert de « société de consommation », on tient le régime totalitaire le plus dur de tous les temps.Les apparences sont trompeuses et la douceur sociale et égalitaire qui nous entoure est effectivement bien étouffante voire « étranglante ».Je ne dirai pas comme Il Sorpasso « elle dort dans votre lit », moi je choisis avec qui je couche! Essayez de dépasser vos hormones messieurs, faites un peu attention tout de même! ^^
Mais il est vrai que cela devient oppressant…
D’un autre côté, je pense que cette réflexion de Nemo montre que même dans les régimes les plus durs on verra toujours de la beauté émerger parce qu’il s’agit de créations « ex nihilo », »L’oeuvre, en jaillissant, rompt avec la trame du monde existant….Il faut admettre qu’elle jaillit » de rien », qu’elle est créée ex nihilo. » explique Nemo.
« Mélenchon c’est le goulag. McDo c’est un lieu où l’on peut passer devant tous les jours sans jamais y manger. »
Merci pour la définition, je mourrais moins idiot ^^. Cet argument « vous n’aimez pas les McDo, n’y allez pas » c’est une énorme bêtise puisque cela fait fi de l’argument psychologique et esthétique. Deux débiles se mettent à poil devant vous ? « Vous n’avez qu’à regarder ailleurs, les plus gênés s’en vont dit-on ». On peut dire la même chose pour la télé, le porno, la radio, et les immigrés. Ces choses là sont réelles, elles nous envoient des signaux, et on ne peut pas faire comme si elles n’existaient pas, et on ne peut vivre comme des anachorètes puisqu’il n’y a nulle part où fuir. Nous avons évolué depuis la Préhistoire parce que nous avons été capable de modifier et altérer le monde dans lequel nous vivons. La soumission passive aux choses et à l’ordre du monde nous aurait maintenu à l’âge de pierre. Il est donc dans la nature humaine de vouloir se débarrasser d’une situation gênante pour la remplacer par une situation favorable, quitte à faire appel pour cela à nos semblables.
« De même que je ne crois pas une seconde à vos théories. »
Tant mieux, je ne cherche à convaincre personne et je n’ai aucune « théorie », juste une sensibilité particulière (que vous n’avez pas).
Heureusement pour les gens qui se sentent agressés par des McDos il existe des médicaments…
Je crois qu’on se comprend mal, tous.
C’est très bien qu’il y ait des MacDo. Et des gens pour y aller. Et en nombre. Je ne prenais le nom de ce restau que comme symbole.
Le problème ce ne sont pas les masses, c’est le fait de noyer les hommes supérieurs dans les masses. C’est le fait que tout se fasse en fonction du confort et de la sécurité des masses.
Répondre à un socialiste qui dirait « Le capitalisme accroit les inégalités » en lui disant « C’est faux, il les a réduit depuis des décennies », ce n’est absolument pas défendre le capitalisme, c’est le défendre selon un système de valeurs socialiste.
En réalité, les socialistes n’ont qu’une vision mercantile des choses. Au fond un socialiste honnête aujourd’hui doit défendre la société de consommation, car elle aura réussi à apporter aux peuples ce qu’aucun rouge n’avait réussi. La défense de la société de consommation c’est un truc de socialiste, en vérité.
C’est très bien qu’il y ait du médiocre. Le problème c’est le mélange généralisé, ethnique ou pas. C’est la réduction de chacun à un même statut, unique et de même valeur. Il se trouve que ce statut c’est le consommateur, et que c’est sous cette forme que ça se passe le mieux, bien mieux qu’avec l’Aryen nazi ou le Prolétaire communiste.
Ce n’est pas la société de consommation en tant que telle, qui est visée ici, c’est sa finalité. Elle n’est qu’un moyen, un vecteur, de ce qui nous guidera au point de non retour : un grand camp dont les gens ne voudront plus jamais sortir, puisqu’ils n’y souffriront pas. Si je parle de la matrice, dans un demi millénaire, je suis fou ?
C’est ça l’horizon de cet Occident : un grand goulag où les gens ne souffrent pas.
Personnellement il m’arrive d’aller au McDo, je ne pense pas que ce soit le sujet ici.
Mais vous avez raison, heureusement il existe des médicaments pour cela. Et pour autre chose. Et bientôt pour tout. Et on sera bien.
On a trop tendance à sous-estimer la sensibilité de nos sens. Traverser un centre commercial bourré d’immigrés et de QI à deux chiffres habillés en street-wear est une forme d’agression physique et psychologique de basse intensité. Cette multitude de destins individuels librement choisis aboutit d’une certaine manière aux mêmes résultats qu’un destin collectif imposé
Je n’aime pas les centres commerciaux, d’ailleurs je tends à acheter de plus en plus de choses sur internet. Mais entre des boutiques rutilantes, décorées avec goût, à la clientèle choisie, et l’hypermarché quelconque, je préfère ce dernier, parce que c’est deux fois moins cher, et que je peux supporter la vue d’un quasi entrepôt.
L’esthétique, l’élitisme, c’est bien, mais il faut avoir la superficie financière pour l’assumer. Il y a de belles boutiques, des sièges sociaux décorés avec goût, mais vous êtes comme moi certainement trop pauvres pour vous y rendre. L’aristocratie a un prix…
Outre le fait que l’hypermarché quelconque est deux fois moins cher, il procure aussi un gain de temps considérable. J’arrive à faire des pleins de courses pour 10-11 en 30 minutes!
Oui, c’est pour cela qu’il n’est pas possible de se contenter d’un destin individuel, qu’il faut à un moment ou à un autre prôner, par pur égoïsme, un destin collectif afin de soulager ses sens. Faire une pétition avec vos voisins parce que la future mosquée pensée par votre maire va ME gêner. Quitte par la suite à retourner à l’individualisme lorsque l’univers est redevenu supportable.
Alain Laurent (cité à propos d’Ayn Rand dans Valeurs Actuelles) dit : « L’individualisme ne signifie pas l’isolement, la solitude ou l’exil sur une île déserte » mais au contraire « seuls les véritables individualistes sont capables de s’associer à d’autres hommes ».
là vous avez un individualisme compatible avec un « destin collectif » et pas l’opposition que vous suggérez Vertumne, qui mène à l’impasse.
A propos d’individualisme : http://www.institutcoppet.org/2012/02/08/alain-laurent-l%E2%80%99individualisme-
« il s’agit de favoriser chez lui ce qui est beau et non laid »
On touche là à quelque chose d’ontologiquement très fort. La quête du beau, ou en tout cas celle de la moindre laideur peut nous rendre insupportable la vision de nos semblables, et surtout en pareille quantité. Le slogan du front de gauche « L’humain d’abord » est d’ailleurs d’une certaine façon un anathème contre l’esthétisme. Ce qui est bon pour l’humain n’est pas nécessairement beau, on peut même penser que c’est l’inverse. L’Occidental est tellement obnubilé par l’Homme et ses droits, c’est à dire le BIEN qu’il est prêt à sacrifier toute beauté pour cela. Il est prêt à remplir son pays de populations laides, à défigurer son stock génétique, sa culture et sa langue. A détruire la beauté de son patrimoine naturel pour construire toujours plus d’horreurs urbanistiques et y loger les masses, etc. Pour retrouver le beau, il faut peut être tout simplement en finir avec l’anthropocentrisme ?
« Heureusement pour les gens qui se sentent agressés par des McDos il existe des médicaments… »
Vous voyez que vous y venez au goulag, CQFD ^^.
Donc les McDo ce n’est pas un problème, les immigrés non plus, la laideur non plus, l’urbanisme ambiant non plus et tous ceux que cela gêne sont des fous qu’il faut gaver de pilules pour leur bien. Bienvenue dans la France d’Après.
Non c’est rien par rapport à la fluorisation de l’eau de la planète servant à corrompre les fluides corporels des mâles blancs.
« Je suis résolu à ne pas tolérer l’infiltration communiste, la propagande communiste, la subversion communiste, l’intoxication et le complot communiste qui sappent et qui putrifient tous nos plus précieux fluides corporels. »
Les plus grands conflits sont esthétiques. La Seconde guerre mondiale fut un conflit esthétique dont l’issue a mené à une situation actuelle assez hideuse : la haine de la famille européenne ethniquement homogène.