Olivier Poivre d’Arvor — le frère de son brother — a eu une révélation. Et il en a fait un livre qu’on peut résumer ainsi : la seule chance que la France se sorte de la crise, c’est de jouer du djembé et de subventionner les arts de rue. Les Chinois ont des usines ? les Allemands des petites entreprises exportatrices ? Les États-Unis un complexe militaro-industriel ? Les Japonais et les Coréens de l’électronique ? L’Australie et le Canada des matières premières ? qu’à cela ne tienne, nous on a des intermittents du spectacle, des montreurs d’ours, des grapheurs, des romancières à viscères amovibles, des rappeurs et même des jongleurs de quilles ! La concurrence n’a qu’à bien se tenir.
Dans les années trente, en pleine dépression, l’Amérique de Roosevelt invente le « New Deal », investit massivement dans la création, et assure ainsi la relance économique en même temps qu’une domination culturelle dont le vieux Monde fait toujours les frais. Sur fond de crise et de révolution numérique, la France peut-elle encore, tête de pont d’une Europe bien timide, relever le défi, faire le pari de l’investissement et de la croissance et inventer une nouvelle donne culturelle ? (…) ce New Deal à la française passe par quelques axes forts : un investissement massif dans l’éducation aux arts et à la sensibilité, un pacte entre science, technologie et culture, un soutien accru à la création et une ouverture aux expressions du monde. Mais aussi par le biais d’une plus grande démocratie culturelle, d’une implication retrouvée des citoyens dans l’appropriation de leur fabuleux patrimoine et d’une gouvernance pleinement assurée par les territoires. (…) Une certitude ressort de cet essai engagé: avec 1% de la population mondiale, une globalisation à grande vitesse et le spectre de la crise qui s’abat sur elle, la France ne se distingue plus que par sa culture, sa langue, sa capacité à mener la guerre douce de l’influence, le soft power. À trop tarder et préférer l’héritage des anciens à l’audace des nouvelles générations, notre pays est menacé, à très court terme, de perdre son avantage. L’état d’urgence est proclamé ! » (Olivier Poivre cadet, Culture état d’urgence, Tchou — éditeur qu’on a connu mieux inspiré —, citations tirées du Bulletin Quotidien du 16 janvier.)
Rigolez pas, ce type est payé très cher avec votre pognon en tant que vague fonctionnaire des Affaires étrangères et dirigeant de France Culture – où il poursuit avec acharnement la politique de destruction de toute originalité et excellence au profit du n’importe quoi, de la chronique copineuse, des mags d’actu culturels trop top cools et du revanchisme colonial fanatiquement culpabilisateur.
Je me mets au djembé sans tarder, sûr que c’est la filière d’avenir.
PPDA, c’est le plus gos connard de France. Il n’y a pas pire. Le journaliste par excellence. Tout est absolument bidon chez ce mec, même quand il dit bonjour ou au revoir, ça sonne creux… La perfection absolue dans la vacuité…
Comment d&finir ce genre de type? En disant que quoi qu’ils disent, qu’on soit d’accord ou pas, on a toujours l’impression d’avoir entendu ça mille fois… Il vous dit « passe-moi le sel » ou « il va pleuvoir », on a la désagréable impression d’avoir entendu ça mille fois, que c’est un singe qui parle, qu’il a dit passe-moi le sel ou il va pleuvoir pour plaggier quelqu’un d’autre.
On devine chez M. XP la précipitation dans la frappe, parce qu’il y a urgence à bien préciser l’état de connarditude de PPDA (et de OPDA, aussi, tant qu’on y est). J’approuve cette précipitation, parce que ce qui compte dans la vie, ce n’est pas l’argent, mais le temps. Quand il y a urgence, il y a urgence. Tant pis pour les lettres qui manquent.
Dans le futur massacre à 7 GΩ (7 milliards d’humains – sacrée valeur de résistance électrique), le tout est de s’arranger que les PPDAs qui encombrent la planète dégagent en premier.
Ces PPDAs font partie des nuisibles, ce qui est pire qu’un parasite (selon moi). J’arrive (avec l’âge…) à tolérer les parasites (les branleurs-wankers-pajeros) qui sont payés à rien foutre sur le dos du contribuable, mais quand ces parasites deviennent des nuisibles (i.e. : ils emmerdent le monde au lieu de rester pépère à continuer à rien foutre), alors là, je dis : NON
ou plutôt : FEU (utiliser [un pistolet à eau (édité)], arme géniale qui peut faire accroire à l’accident de [piscine (édité)])
Oui, c’est exactement ça. Il s’en fout, Monsieur XP, de l’orthographe et de ce genre de connerie. Il a autre chose à penser.
De toute façon, dès qu’un mec parle du New Deal de Roosevelt comme d’une grande réussite avec des trémolos dans la voix, on peut être sûr que ça va partir en vrille…
Tenez un autre qui propose un New Deal sans vergogne :
http://yahoo.lavieimmo.com/immobilier-neuf/immobilier-les-francais-ne-peuvent-plus-acheter-13771.html
Si j’osais, je demanderais l’avis d’un Nicolas ou d’un XP (qui en plus a été dans l’immobilier) pour nous dire en quoi consiste la substance de l’arnaque proposée ici.
Gil, ah ben, les 400 000 Africains qui déferlent tous les ans, faut bien les loger. Dons crise du logement perpétuelle.
Oui, Dotchi, mais plus que les raisons réelles de la crise du logement, ce qui est intéressant ici est le raisonnement vicieux basé sur la loi de l’offre et la demande (peu d’apparts en vente—>prix hauts, OK; mais s’il y a une demande forte, pourquoi ce marché n’attire pas les investisseurs ? Et y a-t-il une telle demande d’achat de logements en France ? Et la location ? etc) pour demander (de la part d’un patron privé) un « New Deal » du logement à l’Etat.
c’est juste hallucinant, cette citation…