12 œuvres majeures de la tradition française d’économie politique, de 1786 à 1954

13 réponses

 

Par Nicomaque.

Vous avez besoin d’un petit coaching en philosophie sociale, politique et économique ? Voici 12 œuvres majeures de la tradition française d’économie politique, de 1786 à 1954, rééditées en ebooks gratuits par l’Institut Coppet. Des bouquins introuvables dans les librairies. Des perles à lire sur Kindle (amazon), Sony Reader, Kobo (fnac), Cybook, ipad ou smartphone.

A propos des liseuses : Amazon a explosé ses ventes avec quatre millions, au moins, d’appareils vendus durant les fêtes. C’est peut-être le moment de vous lancer dans la lecture numérique. Une liseuse tient dans la poche, elle pèse en moyenne 160 grammes et peut contenir 1 500 ouvrages. Au rythme d’une demi-heure de lecture par jour, la batterie peut tenir un mois. Sachez que la liseuse n’est pas un écran d’ordinateur rétroéclairé dont la lumière fatigue les yeux : comme avec un livre, on peut lire en plein soleil.

Vous voulez d’autres raisons ? Primo, le relèvement de 5,5% à 7% de la TVA sur les livres. Secundo, la baisse de 19,6% à 7% de la TVA sur le livre numérique, à compter de ce 1er janvier ! Tertio, tous les classiques sont gratuits.

Bref, ne ratez pas cette révolution. En 2012, remettez-vous à la lecture !

 

1° Condorcet, Vie de Monsieur Turgot (1786)

2° Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique (1803)

3° Destutt de Tracy, Traité d’économie politique (1823)

4° Frédéric Bastiat, L’Etat (1848)

5° Molinari, Les soirées de la rue Saint-Lazare (1849)

6° Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

7° Molinari, La liberté de l’enseignement (1856)

8° Gustave Le Bon, Psychologie du socialisme, (1898)

9° Vilfredo Pareto, Le péril socialiste (1900)

10°  Yves Guyot, La démocratie individualiste (1907)

11° Louis Baudin, Précis d’Histoire des Doctrines Economiques (1942)

12° Daniel Villey, L’économie de marché devant la pensée catholique (1954)

 

 

 

 

13 réflexions sur « 12 œuvres majeures de la tradition française d’économie politique, de 1786 à 1954 »

  1. XP

    Il y a une autre raison pour se mettre à la liseuse: faire un geste citoyen en contribuant à la dispairition la corporation des libraires, en particulier « le petit libraire de quartier ».

    Quelle profession plus intrusive et plus liberticide que celle des libraires, surtout quand ce sont de petits libraires de quartier? figurez-vous qu’ils justifient leurs 30% en expliquant qu’ils nous donnent des conseils de lectures et que lorsque l’on rentre chez eux pour acheter un livre qui nous plait, on peut en partir avec un livre qui leur plait!

    Petit magistère de petit Maître. On rentre chez eux pour leur demander ou se trouve « L’économie de marché devant la pensée catholique », et l’on doit attendre devant un stock d’indignez-vous que le gauchiste ait fini avec le client d’avant, en se demandant s’il va bien le prendre, qu’on ait ce genre de lecture, et si ça ne sera pas trop long et désagréable, de passer sa commande. Le conseil, qu’ils appellent ça.

    Alors à vos liseuses!

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    1. Dotchi9

      Mieux : les petits libraires de quartier organisent des « lectures », en général par l’écrivaillon lui-même quand il habite le coin ou que sa notoriété est si faible qu’il accourt comme une staracadémicienne aux salons des arts ménagers des sous-préfectures.
      Le pire, une fois entré : piégé ! Tu ne peux plus ressortir, car il les 19 chaises en rond bloquent la porte, ou alors sous le regard désapprobateur des 19 militants acquis à la cause ou compères ou retraités pauvres venus se chauffer gratuitement. Une heure et demie de lecture suivie d’un médiocre débat.

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        1. la crevette

          Et ils proposent un verre de vin pour faire passer le tout! (généralement le vin provient d’une petite production d’un « lecteur » ou du frère du libraire, des produits « authentiques »)Et dans l’un des romans on trouve une allusion aux produits du terroir.

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      2. kobus van cleef

        c’est pas si mal pour les retraîtés pauvres
        les bibliothèques publiques ferment aux alentours de 6h ( les bibli universitaires aux alentours de 19h) , ils peuvent donc rester à se chauffer un peu plus tard
        et le coup de gros bleu qui tache réchauffe le coeur
        et puis , soyons objectifs , un retraité pauvre , par définition , ça n’a pas les moyens de faire appareiller sa surdité , donc ils ne sont pas obligés de tout entendre (quand à comprendre….la plupart du temps c’est incompréhensible) donc triple bénéf ; chauffage gratos , gros bleu qui tache et spectacle visuel…..un peu monotone le spectacle , un mec qui lit un bouquin , ça requiert pas une gestuelle très élaborée ( vaut mieux le lider massimo , là , ça déménage , menton barbu tendu en avant , poing levé , index rayant l’air , furibard , bref)mais c’est mieux qui rien
        si un jour je suis retraité désargenté , j’y repenserai

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        1. Dotchi9

          Le lider maximo fait des discours de 7 heures = 7 heures de mime comique et de chauffage gratuit.

          @ Nicolasbruno :
          Les mêmes titres se retrouvent au rayon littérature enfantine des grandes librairies, et au cas où on passerait à côté sans les voir, on bute forcément sur le présentoir dédié et thématique des bibliothèques municipales.
          Pas moyen d’y échapper. Piégé de tous les côtés.

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  2. nicolasbruno

    On appelle ça les ateliers de lecture citoyens.

    N’oubliez pas aussi les lieux de spectacle vivants, où des travailleurs sociaux animent des journées à thèmes pédagoqiques pour les enfants: « le troc équitable expliqué aux petits », « produire son electricité naturelle avec ses propres excréments », « savoir accepter l’autre quand on est blanc », « les premiers chants progressistes à apprendre aux enfants », « tout réapprendre, l’exemple Africain », …

    Une liste des meilleurs endroits à Paris.
    local.attac.org/parisnw/IMG/doc/FicheSortirAutrement-v4.doc

    Meilleurs voeux spéciaux à vous et à vos proches, chere crevette.

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    1. la crevette

      Doux Jésus :  » « le troc équitable expliqué aux petits », « produire son electricité naturelle avec ses propres excréments », « savoir accepter l’autre quand on est blanc », « les premiers chants progressistes à apprendre aux enfants », « tout réapprendre, l’exemple Africain  » vous n’êtes pas loin de la vérité, avec des après-midi avec la classe et les maîtresses à la bibliothèque municipale tout près de l’école. J’essaie régulièrement d’oublier toutes ces conneries (excusez-moi) mais il faut bien de temps à autre regarder la réalité en face… Mes pauvres mouflets.

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      2. Dotchi9

        Vous l’aviez rêvé (cauchemardé), Crevette ? A Angers, c’est fait ! Des animations citoyennes pendant les vacances de Noël, « reconstruire la ville », les enfants ont, non seulement les habituels blocs type Lego et Kapla, mais :

        «…à leur disposition en quantité sur une petite table. Il y avait là [liste exhaustive] : – pistes cyclables – panneaux solaires – toitures végétalisées – jardins partagés – réservoirs d’eau de pluie – composteurs collectifs – points de tri sélectif – feux rouges solaires – réverbères solaires et… des éoliennes comme s’il en pleuvait… »

        Trop top ! Jamais trop tot pour les endoctriner !

        http://leplouc-emissaire.blogspot.com/2012/01/urbanisme-infantile.html#comment-form

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  3. Terminatormoule

    Quand on n’y connait que dalle en économie, il n’y à rien de tel que de commencer par la « Petite histoire des grandes doctrines économiques » de Villey », clair, complet et agréable. Je n’arrive pas à croire que je suis tombé dessus dans une bibliothèque municipale, entre trois Bernard Maris et 4 Immanuel Wallerstein !

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