Laxisme judiciaire 12

N’oublions pas le petit Noël de nos bons magistrats, qui torpillent les plan anti-cambriolages en remettant en liberté à tour de bras pendant les fêtes :

Dispositif anti-cambriolages : nouvelle méthodologie en action !

21 décembre, en après-midi, suite à un appel « 17 police secours », la brigade anti-criminalité se rend rue du Faubourg Saint Denis (10e) pour un cambriolage en cours dans un immeuble. Sur place, les policiers perçoivent des bruits suspects provenant du 6e étage, constatent qu’une porte d’entrée est forcée ; ils interpellent trois individus en train de fouiller l’appartement.

Agés de 16 et 17 ans, ils sont placés en garde à vue dans les locaux du service d’investigation transversale (SIT) qui est chargé, dans le cadre du nouveau dispositif, du traitement des cambriolages en flagrant délit dans la capitale.
L’antenne locale de police technique (ALPT) procède au relevé des traces papillaires qui confirme la présence des cambrioleurs interpellés et permet d’établir que deux d’entre eux sont connus pour des faits similaires.

Entendus par les enquêteurs, ils nient les faits reprochés prétextant rechercher un squat pour dormir. Tous 3 ont été déférés, puis remis en liberté.

Source : PPFlash du jour à 16h35.

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

3 réflexions sur « Laxisme judiciaire 12 »

  1. tschok

    Meuh non, tout de suite vous dramatisez.

    Ce qui a dû se passer, c’est que les keufs ont merdé quelque part, parce que le problème de la police, c’est qu’elle ne connait pas la loi qu’elle est chargée d’appliquer, spécialement la procédure.

    Et ici, il s’agit de mineurs, alors y a des trucs particuliers à faire et ils ont dû louper un acte important, alors le proc a remis tout le monde dehors.

    Comme les keufs sont pas du genre à assumer leurs échecs, ben ils les mettent sur le dos des magistrats-jugelaxistes-pabo-deleurfote.

    C’est un problème qui remonte loin, en fait, à la période de formation: quand ils sont petits, on envoie les bébés keufs à l’école de police. C’est là que se forge le premier malentendu: la plupart des bébés keufs pensent que c’est un genre de sport études, avec plus de sport que d’études.

    Alors du coup on leur dit: mais vous savez, vous allez quand même être obligés d’apprendre du droit, parce qu’on est dans un Etat de droit. Mais eux, ils comprennent qu’on est dans un Etat de droite, alors ça aide pas.

    Après, dans sa vie professionnelle, le bébé keuf est pas long à comprendre que le taux de relaxe en France est environ de 4%. C’est à dire que lorsqu’une affaire va au procès, elle est gagnée dans 96% des cas.

    Alors, j’ai vu que sur ce blog, vous êtes attachés, comme moi, aux grandes lois darwiniennes de l’évolution naturelle, surtout celle-là: quand l’aiguillon de la nécessité te pique pas les fesses, y a aucune raison de bouger ton cul.

    Avec 96% de chances de succès au procès, le bébé keuf s’habitue à la facilité, il s’endort sur ses lauriers, vu qu’il gagane ses affaires à 96%. Mais dès qu’une situation devient un peu délicate, il sait plus faire, parce qu’il n’a jamais été confronté au besoin de bouger son cul vraiment. Donc d’être bon en procédure. Et là, il merde et fait une grosse connerie que le juge ne peut plus couvrir.

    Comme le bébé keuf a acquis une mentalité d’enfant gâté, il accuse la justice d’être responsable de son échec. C’est immature, hein? Mais il essaye pas de s’améliorer. Alors, il continue à merder.

    En fait le bébé keuf a besoin d’un prédateur, dont la fonction naturelle, comme vous le savez, est de participer à l’amélioration de l’espèce en éliminant les individus les plus faibles.

    Ce rôle devrait normalement être joué par le juge pénal. Mais le juge pénal se perçoit davantage comme un serviteur de l’ordre public que comme un protecteur des libertés individuelles (comme c’est prévu dans l’article 66 de la constitution). Du coup, le juge pénal sauve les procédures bancales et entretient involontairement le bébé keuf dans ses tares.

    A partir de là le système est figé et devient une usine à reproduire des erreurs, avec les gens qui s’engueulent en s’accusant mutuellement d’être les responsables. Ca pourrit le climat et ça aide pas à être efficace.

    Et vous, Nicolas, vous participez à ça, parce que vous ne réfléchissez pas et vous ne considérez que la surface des choses.

    Vous voyez, c’est tout simple quand on a compris la logique du système. C’est juste un problème bêtement darwinien: il faut que l’aiguillon de la nécessite pique les fesses du keuf pour qu’il s’améliore et soit à la hauteur de l’enjeu.

    Sarko en était bien conscient, c’est pour ça qu’il a mis en place la politique du chiffre. Mais c’était pas une bonne idée de faire du quantitatif. Il fallait faire du qualitatif.

    Mais c’est dur de faire du qualitatif avec des gens qui ont fait beaucoup de sport et pas beaucoup d’études, parce que le qualitatif, ça exige un niveau de QI collectif – et j’insiste là-dessus: collectif – assez élevé. Or les keufs en tant que collectif ont un niveau de QI assez faible, notamment parce que leurs syndicats font trop de politique et pas assez de dialogue social.

    Alors bon, on est dans cette situation merdique et ça va continuer.

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