Les critères de beauté varieraient dans le temps. Sans doute. Mais, j’aurais envie de dire qu’ils évoluent à la marge. Car, disons le, l’homme avec une voix forte et grave a sans nul doute été toujours plus séduisant que celui avec une voix fluette et haut perchée. De même, des Vénus préhistoriques à Laetita Casta, on peut retrouver quelques idées communes. Après, oui, par exemple, l’invention du corset a permis à de nombreuses femmes de rentrer dans les critères de beauté. Voilà la vertu de l’artifice. De même, les signes esthétiques du rang social compliquent tout. Mais il n’en demeure pas moins qu’entre deux courtisanes attifées avec des moyens identiques et un même savoir, ce sont bien les critères de beauté qu’on pourrait nommer « classiques » qui remporteront.
Justement.
Les critères de beauté varieraient selon les personnes. C’est ce qu’on nomme l’irruption du « charme » et, selon certains, de « l’intelligence ». Autrement dit, la beauté classique ne fait pas tout. Il faut savoir si la jeune femme est charmante, voire intelligente. Et que tout cela participerait à la beauté. Personnellement, l’intelligence chez une jeune femme ne me la fait pas rendre plus belle. Sa compagnie est juste plus agréable ou, disons plutôt, plus intéressante. Tandis que le charme, oui, voilà qui permet de faire oublier certains défauts physique. Je dis oublier… Non. Le charme naît justement de défauts physiques. La parfaite symétrie d’un visage le rendrait follement inquiétant et pas attirant du tout. Voilà pourquoi de subtiles dissymétries et autres petits défauts charmants sont si prisées. Reste à savoir si le défaut charmant peut-être codifié.
Il y a là un véritable travail scientifique à mener.
Je suis pour ma part certains que le plus grand nombre de ces défauts charmants sont les mêmes pour une bonne part des hommes.
Voilà déjà un échantillon charmant, je crois, pour nous permettre d’identifier les défauts charmants d’un côté et les défauts disgracieux de l’autre.
Cette recherche scientifique est participative.
A vos claviers.
Le charme, c’est plus un port, un geste, une moue qu’une « subtile dissymétrie ». Quant à l’intelligence, elle n’augmente pas la beautée, certe, mais elle peut participer au charme. La beautée est subjective, mais repose, pour chacun, sur des bases solides (ces cheveux, cette forme d’yeux, etc.) ; quant au charme, c’est une intuition, un sentiment, qui se nourrit de tout, et donc, aussi, de la conversation.
A mon sens, il n’y a pas de charme clinique : t’es dans une morgue, et face à ce corps bien droit, tout froid de mort, tu ne peux juger que la beautée. Sur cette photo d’identité, tu ne peux juger que la beautée. Mais ce sourire, ce mouvement, cette inflexion de la voix …
Le charme et la beauté ne se basent que sur une seule chose : le jugement que l’on porte sur l’aptitude à procréer. A voir les écrits de Schopenhauer sur la question.
Qu’un homme ait une voix grave le fait devenir plus attrayant car la femme sait qu’il sera mieux entendu dans la cohorte humaine. Certains aspects du visage soont héréditaires de l’homme, et d’autres de la femme.
Ce n’est qu’une hypothèse, mais on peut se demander si le changement d’attirance pour les femmes rondes il y a quelques siècles ne tenaient pas juste du fait que l’homme voulait s’assurer que la femme aurait de quoi nourrir son enfant. Maintenant que la survie dans les pays riches est presque assuré pour toute femme (on ne meurt plus de faim aujourd’hui en France), alors les hommes préconiseraient-ils les femmes sans forme, sans graisse, ce qui prouverait qu’elles s’alimentent convenablement et donnerait des bonnes bases à leurs enfants ?
Tout est psychologique, personne ne veut ni n’ose scientifiser la beauté et le charme, mais ils ont bien tort. Tout peut se calculer.
Chuis bigleux oukoi?
Parce que l’échantillon, je le vois avec zéro défaut, là.
Que dalle. Même pas le quart de la moitié d’un poil rebelle qui traine, pas l’ombre d’un pli adipeux disgracieux, pas de difformité apparente, rien.
Et si on pouvait les renifler, je suis sûr qu’elles sentiraient bon comme une moquette neuve (j’ai des références un peu bricodépôt, mais bon).
Parfaitement d’accord avec Tschok, vous nous demandez de trouver du disgrâcieux et vous nous présentez une palanquée de nanas absolument
parfaites. J’ai cherché comme un con pendant un bon moment et tout ce
à quoi j’ai abouti c’est un état pas descriptible. Vous êtes un sacré
plaisantin, je le saurai pour la prochaine fois.
1-seins trop gros
2-yeux en V, bouche large
3-pas assez cambrée
4-seins trop écartés
5-hanches pas assez marquées
6-gros nez
7-menton large
8-coup trop long
9-genoux cagneux, visage rond
10-seins tombants
11-nez épais, lèvre supérieure trop grosse
12-grandes mains et début de ventre
Ces filles doivent être bourrées de complexes. C’est du gâteau pour un esthète sadique. Gnark.
Bon, mais alors, ce sont des défauts charmants ou des défauts disgracieux?
Par exemple:
Si on prend « seins trop gros », ça peut être charmant.
Mais si on prend « sein trop gros », là, c’est disgracieux.
Non?