La morale ne peut se maintenir que si elle se réalise dans certaines institutions ; au cours du dix-neuvième siècle la démocratie a réduit à presque rien chez nous les autorités sociales et a fort amoindri la famille ; un extraordinaire développement des congrégations religieuses avait pu compenser, dans une certaine mesure, les pertes subies par les forces de la moralité ; la démocratie les a supprimées sans que l’opinion des gens éclairés ait paru comprendre la portée de ces proscriptions. Nos mœurs finiraient-elles par ne plus avoir pour garantie que les exhortations des Aliborons laïques ?
Georges Sorel, in L’indépendance, n° du 15 déc. 1911, p. 279.
J’informe par la présente l’Auteur de ce post,
qu’une petite voix genre Gémini Cricket du web, lectrice studieuse et donc impitoyable, dont le pseudo commence par C et finit par Revette m’écrit- via le courrier des lectrices quasi anonymes non-hystériques mais faut pas pousser non plus d’Ilys -que cette citation est tellement bourrée de coquilles qu’elle ressemble à un tract crypto-fanc-maçon.
Avec deux « ! » à la fin.
C’est dire l’exaspération.
Un dimanche soir qui plus est.
Que faire ?
« que cette citation est tellement bourrée de coquilles qu’elle ressemble à un tract crypto-fanc-maçon »
Ah, j’ai cru que ça allait être encore pour ma pomme.
Oui, Il Sorpasso : j’avoue. J’ai failli ajouter (car j’aime proposer des solutions pour le dimanche soir, je suis quelqu’un qui veut votre bien!) : si vous avez la flemme de corriger, vous pouvez signer, à la place de Sorel, XP.
Mea culpa.
C’est réparé. Les enfants, voyez ce qui se passe quand on programme un texte trop vite et sans se relire ; ne le faites pas ou vous serez exposés aux même déboires et aux mêmes censures.
Oui, la Crevette est un personnage effrayant, mieux vaut obtempérer de suite. Moi, une fois, j’ai essayé de lui mettre une main au derrière – une main virtuelle, hein, donc une main invisible, donc un geste que je pensais parfaitement conforme au libéralisme, eh ben mes aïeux ! Le feu atomique. Plus jamais ça, comme dirait mon cousin gauchiste.
C’est une brute, cette femme…
« personnage effrayant », « feu atomique », « brute »: parfois lorsque je m’étonne auprès de mon mari de sa constance, il me répond avec son sourire légèrement ironique : « Ma chérie, il est vrai que tu as le comportement d’un char d’assaut mais tu fais tout de façon extrêmement féminine et,au bout du compte,c’est cela qui m’importe. »
Ouf.
Moi de toute façon, j’ai toujours vu les femmes comme des chars d’assaut qui dévastent tout sur leur passage. Et pourtant, moi aussi j’ai un gros canon !