Garanties de la moralité

La morale ne peut se maintenir que si elle se réalise dans certaines institutions ; au cours du dix-neuvième siècle la démocratie a réduit à presque rien chez nous les autorités sociales et a fort amoindri la famille ; un extraordinaire développement des congrégations religieuses avait pu compenser, dans une certaine mesure, les pertes subies par les forces de la moralité ; la démocratie les a supprimées sans que l’opinion des gens éclairés ait paru comprendre la portée de ces proscriptions. Nos mœurs finiraient-elles par ne plus avoir pour garantie que les exhortations des Aliborons laïques ?

Georges Sorel, in L’indépendance, n° du 15 déc. 1911, p. 279.

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

13 réflexions sur « Garanties de la moralité »

  1. Il Sorpasso

    J’informe par la présente l’Auteur de ce post,
    qu’une petite voix genre Gémini Cricket du web, lectrice studieuse et donc impitoyable, dont le pseudo commence par C et finit par Revette m’écrit- via le courrier des lectrices quasi anonymes non-hystériques mais faut pas pousser non plus d’Ilys -que cette citation est tellement bourrée de coquilles qu’elle ressemble à un tract crypto-fanc-maçon.

    Avec deux « ! » à la fin.

    C’est dire l’exaspération.

    Un dimanche soir qui plus est.

    Que faire ?

  2. Gil

    Oui, la Crevette est un personnage effrayant, mieux vaut obtempérer de suite. Moi, une fois, j’ai essayé de lui mettre une main au derrière – une main virtuelle, hein, donc une main invisible, donc un geste que je pensais parfaitement conforme au libéralisme, eh ben mes aïeux ! Le feu atomique. Plus jamais ça, comme dirait mon cousin gauchiste.

  3. la crevette

    « personnage effrayant », « feu atomique », « brute »: parfois lorsque je m’étonne auprès de mon mari de sa constance, il me répond avec son sourire légèrement ironique : « Ma chérie, il est vrai que tu as le comportement d’un char d’assaut mais tu fais tout de façon extrêmement féminine et,au bout du compte,c’est cela qui m’importe. »

    Ouf.

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