Au lieu de s’occuper du soin de protéger l’innocence, et de veiller à la sûreté des honnêtes gens (cette portion la plus précieuse de la société que nos lois ont toujours eu principalement en vue ; parce que ce n’est que par eux qu’elle peut subsister), nos prétendus nouveaux réformateurs, oubliant entièrement les vrais intérêts de cette humanité qu’ils nous prêchent si fort, semblent vouloir la réserver principalement en faveur de ceux qui en sont les fléaux et qui la déshonorent.
— Muyart de Vauglans, Lettre sur le système de l’auteur de L’Esprit des Lois, 1785.
Comment cela se fait-il qu’il n’y ait plus de vengeances personnelles, individuelles, dans ce pays ? C’est très curieux. Je ne parle pas des petites frappes qui passent leurs temps à régler leurs différents à coups de calibres… non… je parle des honnêtes gens qui vivent une vie normale et qui se réveillent un matin avec leur fille de 13 ans qui a été violée puis brûlée ou découpée en morceaux… comment se fait-il qu’il n’y ait plus, comme jadis (et pourtant la justice était plus dure que de nos jours), de père qui s’empare de son fusil de chasse pour aller dessouder le criminel (même lorsque c’est un crétin de 17 ans) ? C’est étrange.
@Nébo
Pose toi une question; tu le ferais, toi? Je veux dire, est-ce que tu es sûr, vraiment, que tu le ferais? Moi non, je ne suis pas sûr que je le ferais.
En le faisant, tu augmenterais encore le malheur de ta femme, de tes autres enfants, de ta mère…
Pour que ce soit possible, il faut un minimum de neutralité bienveillante de la part des autorités.
Le problème, c’est que dans le contexte actuel, si tu te fais justice, tu te punis bien plus, et tu punis plus les tiens que la petite crapule à qui tu vas mettre une balle dans la tête ou dans le genoux, s’il s’agit de punir une tentative de viol, par exemple.
Disons qu’entre s’abstenir, en raison des conséquences possibles, de flinguer l’ordure qui a violé et tué leur fille d’un part, et d’autre part ne trouver à dire que des chouineries lamentables et rituelles sur le fait qu’il ne faut pas de récupération politique, il devrait y avoir un moyen terme. Comme la revendication haut et clair de la peine de mort par les familles des victimes. Mais j’imagine que celles qui s’y risquent, on ne les passe pas à la télé.
(Ceci dit, la solution au problème évoqué de la punition éventuelle des justiciers, on la connaît : ça s’appelle des escadrons de la mort. Et ça a eu lieu il n’y a pas si longtemps que ça en Espagne sous le nom de GAL, et sous un gouvernement socialiste.)
Je suis bien incapable de te dire, ami, si je le ferais ou non… mais une chose est certaine : j’aurais une véritable envie de fumer le criminel qui s’en prendrait à mes enfants, à mon épouse, à ma famille… et, en fait, à n’importe quel innocent. Je ne dis pas que c’est bien. Je ne dis pas, non plus, que c’est mal. Je crois, plutôt, que c’est normal. Mais mon intervention écrite rapidement, c’était surtout pour dire ma surprise face au fait qu’avec la Justice que l’on a il n’y ait pas de brave type, vraiment j’insiste, de brave type honnête, sans histoire ni haine particulière qui pète les plombs parce qu’on a tué ce qu’il avait de plus cher en ce bas monde, ce pourquoi il en chié a des ronds de chapeau pour continuer à vivre, tenir le cap, pour élever son enfant, son trésor, sa vie…
La Loi du Talion a été imposée à un moment où les razzias et les vendettas étaient monnaie courante, histoire de mettre de l’ordre et de rééquilibrer. Mais comme la Justice n’exerce plus son rôle comme elle le devrait, je suis surpris que les braves gens n’en reviennent pas aux pulsions de base. Sont-ils éteints à ce point ? C’est dingue, non ?
lorsque j’étais gosse , ce qui remonte à loin , un collègue de mon père avait pour habitude d’amener la conversation sur ses filles et le déshonneur consécutif à un éventuel viol/ou meurtre ou prostitution forcée quelconque et dont la probabilité de survenue était sinon nulle , du moins infime
c’était l’époque bénie du meurtre de bruay en artois avec son coupable tout désigné par le juge d’instruction et ses journaux à grand tirage qui s’étaient considérablement enrichis sur le malheur des gens ( pas que je réprouve l’enrichissement , hein , mais y a des limites ….quoique….)
le mec ( collègue de mon père , donc ) avait pour habitude de finir ses péroraisons par « et je lui flanquerais une balle dans la tête à ce fumier ! et puis , j’irais me rendre ! et je tendrais les mains en disant ….les menottes , commissaire , les menottes ! »
s’agit il d’être aussi mélodramatique ?aussi voyant?
ne peut on pas organiser la disparition ciblée du meurtrier/violeur d’enfant/brûleur de jeune joggeuse/poignardeur de journaliste stagiaire ?
et disparition signifie disparition , voyez
genre dissolution dans une base ou un acide fort , tamisage des résidus , concassage des éléments restants ( dents , calculs rénaux ou biliaires , prothèse diverse…)
la disparition elle même peut s’accompagner d’un certain décorum , avec présence d’un parent de la victime
je suis sûr que certains seraient prêts à rentrer dans le jeu , voyez vous
Ah, vous faites plaisir Nebo, et je suis entièrement d’accord avec vous. Non seulement une balle dans la tête pour lui, mais en plus une balle dans la tête pour toute sa famille, et en plus si jamais l’ordure en question a une descendance, je charge les miens d’en faire de même pour les sept générations qui suivent. Je vous apprécie beaucoup Nébo.
« Je vous apprécie beaucoup Nébo » 😀
Faites gaffe, c’est un Serbe orthodoxe^^
« Faites gaffe, c’est un Serbe orthodoxe^^ »
C’était pas la peine de préciser, ça s’est vu tout de suite. Le slave orthodoxe est par nature froid, sans humour, sans la moindre auto-dérision…donc les corses sont musulmans, c’est Vertumne qui va être ravi de l’apprendre tient^^
Vous savez à quel point je peux être con parfois (comment ça toujours ? P’tit con !), j’avais à peine lu votre comm et pensais que vous tentiez un rapprochement avec un figure, certes orthodoxe, mais historique, d’ilys.
Et voilà que je vois que c’est vlad imitant Grödion imitant vlad… et cherchant à se refaire virer. Faites mal à la tête, les Balkaneux.
« un figure, certes orthodoxe, mais historique, d’ilys. »
C’est pt’tet bien ça le plus effrayant, le nombre de saloperie qu’il a pu raconter sur le contentieux opposant les lièvres, les lapins, les sangliers et les renards avant que Grödion, certes de façon lourde, hargneuse et maladroite, viennent apporter ses petites connaissances modestes sur le sujet.
M’enfin bon, le passé est le passé, et moi aussi les balkaneux me donnent la migraine au point d’avoir totalement envie de me désintéresser du sujet.
Je ne suis pas pour ces pratiques musulmanesques, cher Vlad Tepes… aucunement.
@Nebo
Question complètement hors-sujet
C’est vous le légendaire dragueur serbe Kovacs ?
http://www.youtube.com/watch?v=CHlvFj08ueo
Non… ça n’est pas moi… mais j’en ai fait tombé de la donzelle… avec un plaisir certain, je le confesse. Mais je me suis rangé des voitures depuis un moment… ^^
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comment se fait-il qu’il n’y ait plus, comme jadis (et pourtant la justice était plus dure que de nos jours), de père qui s’empare de son fusil de chasse pour aller dessouder le criminel (même lorsque c’est un crétin de 17 ans) ? C’est étrange.
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La vérité est beaucoup plus cruelle et vénale que l’on ne le croit.
S’il n’y a plus de vengeance personnelle de nos jours, c’est parce que l’intérêt de se faire justice soi-même est nulle pour la majorité des hommes mais aussi parce que nous somems devenus des individus libres, dispensé d’exercer tout forme de solidarité ostentaire (comme chez nos amis CPF qui sont à peu près aussi lâches que nous mais forcés à démontrer l’inverse au quotidien).
Quand l’individu est nu, c’est là qu’il devient le plus intéressant et le plus honnète.
Quand plus rien n’apelle aucun sacrifice, c’est là qu’on reconnaît les hommes vraiment courageux. (le bijoutier qui abat un braqueur est en cela mille fois plus héroïque qu’un troupeau servile chargé d’effectuer une vendetta)
Cette idée qu’autrefois la justice personnelle était chose rependue sur le territoire français me parait très largement mythifiée. Ou alors déjà entourée de mille précautions.
Bon, maintenant en ce qui concerne le sujet de la conversation en lui-même.
Je suis à titre personnel totalement opposé à l’idée de vengeance personnelle. Tout simplement, parce que personnel rime avec subjectivité, et que là où certains se contenteraient d’une balle dans la tête, d’autres voudraient que l’on torture et mutile le coupable avant de l’achever, que l’on s’en prenne à sa famille, que l’on brule quelques voitures au passage, etc…bref, un acte criminel ne saurait, quand on aspire à la bonne marche d’une société, entraîner des actions troublant l’ordre public, sinon c’est la porte ouverte à tout. Un muzz qui commet un attentat ne le fait jamais au nom du Coran, mais au nom des civils palestiniens et irakiens.
Mais la réponse, je pense que l’excellente citation de Nicolas l’a parfaitement décrite, le rôle de la justice est de protéger coûte que coûte les honnêtes gens, dans l’esprit et dans la lettre. Que ce soit en envoyant à la potence les odieux criminels sans se soucier que la société les aient mal intégrés, ou que ce soit par une présomption d’honorabilité, par exemple en cas de litige entre un cambrioleur et un honnête agriculteur.
Résultat, à force de chercher des responsabilités autres que celle du dommage causé à l’ordre par un individu, on aboutit à ce que l’on voit aujourd’hui dans le Frankistan, à savoir la loi de la bande, du plus fort. Sur des affaires où les juges sont très forts pour trouver des circonstances atténuantes, dès qu’il s’agit d’une victime CPF ou gitane, les réquisitoires sont implacables, histoire de s’assurer qu’il n’y ait pas des nuits d’émeutes qui l’accompagne. La lâcheté et l’hypocrisie de ces gens est à vomir.
La question n’est pas de savoir si la vengeance personnelle est bonne ou pas, toute personne civilisée connait la réponse.
La question soulevée ici est fondamentale, elle est celle de la « post-modernité » relativiste : comment se fait-il que, confrontés d’un côté aux barbares et de l’autre à une vacance des institutions sacrificelles qui tenaient lieu de béquille à la civilisation (je parle ici de la Justice moderne), l’écrasante majorité des « Occidentaux » persistent à vouloir rester civilisés, alors même que tout leur environnement les pousse à la régression. Le meurtre d’Agnès est un coin enfoncé dans la plaie béante qui tiraille festivus festivus entre ces deux pôles, et ça fait mal. Ca nous fait tous très mal, et de voir la plaie se refermer à coups de fatwas droitdlhimmisantes dans les media est un peu comme jeter du vinaigre sur la plaie.
C’est une question fondamentale. On peut se demander si nous allons vers un ensauvagement progressif des indigènes Européens et de leurs enfants, suite à la double pression barbare et relativiste, ou bien si comme le disait Murray, « nous sommes plus morts qu’eux » et si notre absence de réaction naturelle finira petit à petit par apprivoiser la barbarie. La seconde réponse est la théorie qui veut que « les bobos recolonisent malgré eux, petit à petit, les territoires et les manières ». Personnellement, en bon thomiste réaliste, je suis assez convaincu que c’est la première hypothèse qui s’imposera et du coup, à l’instar de Nébo, je m’étonne… énormément. Mais nous allons peut-être vers un joyeux mix des deux phénomènes, en fait.
Je suis totalement en désaccord avec vous. La civilisation est de plus en plus assimilée à une forme d’apathie. Est civilisé l’être passif qui s’en réfère toujours à des administrations. Est barbare celui qui ignore la sociale-démocratie. C’est une vision poussée de toutes leurs forces par l’Etat et les médias.
Je crois au contraire qu’être civilisé c’est être capable d’une grande violence comme d’une grande courtoisie. Eventrer ses ennemis et boire le thé avec ses amis en commentant le dernier ouvrage lu.
La civilisation n’est pas le contraire de la barbarie, c’est sa quintessence. On ne peut pas être civilisé sans être barbare, car à ce moment-là on est mort. La civilisation c’est transformer le mal nécessaire en forme de beauté.
La vengeance personnelle peut être bonne. En tout cas celui qui laisse impuni un crime qui frappe ses proches n’est plus un homme.
Rien à voir avec le sujet:
http://www.causeur.fr/reconnais-moi-ou-je-fais-un-malheur,13393
Finkielkraut n’a plus les moyens d’écrire un billet correct, il « donne des leçons ».
En clair, depuis qu’il s’est aperçu qu’il n’a plus rien à dire, il s’est réfugi » dans le cours magistral… Instructif.
Si on fait quelques corrections dans le texte de Finky, tout de suite ça devient plus rigolo :
C’est l[‘agence de notation] qui a manqué de respect à l’[Etat] en lui mettant une mauvaise note assortie d’une appréciation négative. « J’ai encore en mémoire, écrit Véronique Bouzou, [chef économiste] en zone [euro] dite « sensible », le visage [du ministre] qui s’était avancé vers moi [la copie de son bilan]] à la main, pour me demander sèchement : ” C’est quoi cette vieille note que vous m’avez mise ? ” ». Selon lui, la raison de sa mauvaise note ne faisait aucun doute : c’était de ma faute et pas de la sienne. J’ai [pas] réussi à lui faire reconnaître sa mauvaise foi quand il a relu à haute voix [son bilan], totalement [truqué]. Mais je crains de plus en plus la réaction imprévisible des [Etats] qui prennent une mauvaise note pour un manque de respect et qui le font payer cher à leur [agence]. »
Excellent!
Je me permets de copier le texte original, pour que ce soit plus clair:
C’est le professeur qui a manqué de respect à l’élève en lui mettant une mauvaise note assortie d’une appréciation négative. « J’ai encore en mémoire, écrit Véronique Bouzou, professeur de français en zone dite « sensible », le visage d’un élève qui s’était avancé vers moi sa copie à la main, pour me demander sèchement : ” C’est quoi cette vieille note que vous m’avez mise ? ” ». Selon lui, la raison de sa mauvaise note ne faisait aucun doute : c’était de ma faute et pas de la sienne. J’ai réussi à lui faire reconnaître sa mauvaise foi quand il a relu à haute voix sa copie, totalement illisible. Mais je crains de plus en plus la réaction imprévisible des élèves qui prennent une mauvaise note pour un manque de respect et qui le font payer cher à leur prof. »
Je n’assimile pas la civilisation à une forme d’apathie; le relativisme apathique actuel (ou la social-démocratie si vous préférez) est une dé-civilisation. La civilisation (ou la culture, c’est pareil) ne consiste qu’à tenter de canaliser et de minimiser « la violence ». D’amener de l’ordre plutôt que du chaos, à travers un culte.
Le barbare se laisse dompter et dominer par sa violence. Il n’est pas capable à l’instar d’un capitaine colonial anglais, après avoir impitoyablement réduit les émeutiers indigènes d’une région, de faire régner une discipline de fer parmi sa troupe afin de minimiser exactions, viols et pillages. Le chef barbare en pareil cas, se sanctifierait de la violence brandie, enfourcherait le tigre et n’aurait de cesse de persister dans une orgie de violence toujours plus grande, jusqu’à consomption de la région, des hommes, des terres. Le film Laurence d’Arabie est parfait à cet égard, montrant combien même le plus civilisé des gradés anglais peut rapidement sombrer dans la barbarie, coupé de sa culture et de ses fondements.
La vengeance personnelle peut-être bonne? non. Elle peut s’avérer nécessaire, au milieu du chaos ou de la barbarie. Par simple esprit de survie. De façon objective, dans la France d’aujourd’hui, je me refusese à condamner moralement un père de famille qui irait dessouder l’assassin de sa fille. Parce qu’objectivement, il n’existe nulle Institution lui permettant d’avoir justice rendue – précisément puisque les organes qui devraient s’en charger se donnent pour mission première de ne plus rendre Justice aux victimes, mais simplement de veiller à un minimum de maintien de paix civile, ni plus ni moins, et encore. Mais il existe des sociétés et il a existé des temps, où objectivement selon moi, la violence personnelle était condamnable.
J’ai bien conscience de notre désaccord sur cette question.
Bonne au sens que nous ne devons rien à la société. Mais nous nous devons à nos proches et à nous mêmes.
Globalement la vengeance est certainement mal, mais un homme civilisé ne devrait pas pouvoir faire autrement que de s’y résoudre en cas d’impunité. C’est son devoir. Ce n’est pas le rapport coûts/gains qui doit primer, mais comprendre que plus rien de dépend de nous, qu’on devient l’objet de sa justice.
Concernant le rapport entre barbarie et civilisation j’ai rédigé un article qui résume assez bien mon avis sur la question.
// Bonne au sens que nous ne devons rien à la société //
Ca n’est malheureusement pas si simple. Il existe une chose qui s’appelle la guerre, et qui est la plus grande cause de privations des libertés individuelles au profit d’un collectif dans l’Histoire de l’humanité. Lorsque des bandes de sauvages ravagent votre région par centaines menaçant d’y tuer votre femme et vos enfants, et lorsque les pères de famille qui défendent votre votre village les repoussent, et bien l’on ne peut plus dire qu’on ne doit plus rien à « la société ». Dans ce cas précis, vous votre femme et vos enfants devez à votre communauté rien moins que votre survie.
Toute la question est de savoir si les institutions collectives sont objectivement une aide indispensable aux inidividus, ou bien une charge inutile à ceux-ci. Et les inombrables variantes de gris entre les deux.
Oui mais à ce moment là il ne s’agit plus de la « société », mais de Paul, Pierre, Grégory, Olivier et Ralph. Vous n’êtes pas dans un rapport d’administré à administrateur, c’est-à-dire dans une situation d’apathie organisée pour vous dépouiller, mais dans une relation homme à homme et donc de devoirs réciproques.
Ah VV vraiment je suis d’accord avec vous.
Il semblerait, Vlad Tepes, que votre spécialité soit de me faire dire ce que je n’ai absolument pas dit ni même pensé. Votre hargne ravalée à vouloir tenter l’approche cynique…
« Ah, vous faites plaisir Nebo, et je suis entièrement d’accord avec vous. Non seulement une balle dans la tête pour lui, mais en plus une balle dans la tête pour toute sa famille, et en plus si jamais l’ordure en question a une descendance, je charge les miens d’en faire de même pour les sept générations qui suivent. Je vous apprécie beaucoup Nébo. »
…puis les allusions sensées dresser d’autres personnes contre moi…
« Le slave orthodoxe est par nature froid, sans humour, sans la moindre auto-dérision…donc les corses sont musulmans, c’est Vertumne qui va être ravi de l’apprendre tient^^ »
Enfin, la tentative bien maladroite pour me mettre Knocked Out…
« C’est pt’tet bien ça le plus effrayant, le nombre de saloperie qu’il a pu raconter sur le contentieux opposant les lièvres, les lapins, les sangliers et les renards avant que Grödion, certes de façon lourde, hargneuse et maladroite, viennent apporter ses petites connaissances modestes sur le sujet. M’enfin bon, le passé est le passé, et moi aussi les balkaneux me donnent la migraine au point d’avoir totalement envie de me désintéresser du sujet. »
Bref… tout cela me pousse à croire que vous vous savez vous comporter comme un troll au moment que vous jugez opportun, afin de vous faire mousser. Méfiez vous… un Proverbe français dit : « Quand orgueil chevauche devant, Honte et dommage suivent de près. » Je vous suggère donc de cesser de jouer avec vos nerfs comme ça. Si une curieuse antipathie à mon égard fait bander votre haine, il est un remède simple et efficace pour préserver le peu d’intelligence que vous déployez pour faire face à cette indélicate montée d’adrénaline : lorsque vous lisez mes commentaires, détournez la tête… ça vous fera gagner du temps et ça en fera gagner, aussi, aux personnes qui cherchent véritablement à débattre et échanger dans la courtoisie. Merci…
A ce sujet, Aquinus a très bien capté ce que j’ai cherché, peut-être maladroitement, à soulever. Rien de plus ni rien de moins… mais ce fut de bon coeur.
Je suis assez d’accord, cela étant dit, avec Vae Victis et ce qu’il dit de la Civilisation, à cette nuance prêt, essentielle : la description qu’il fait :
« être civilisé c’est être capable d’une grande violence comme d’une grande courtoisie. Eventrer ses ennemis et boire le thé avec ses amis en commentant le dernier ouvrage lu. »
…c’est la description du Chevalier… et la Civilisation qui avait fait naître cette figure, jusqu’à la Révolution Française, n’attendait pas de tout le monde d’être capable de faire la guerre avec bravoure, puis de courtiser la Gente Dame en buvant du thé et en parlant Littérature. Les prêtres priaient et enseignaient, les cultivateurs cultivaient, les bourgeois faisaient des affaires et le guerrier de base guerroyait. Le Seigneur incarnait la quintessence de toutes ces choses. Le Bon Seigneur, d’ailleurs, jamais n’aurait toléré qu’une injustice vienne frapper un de ses sujets, pour la simple raison que sa souveraineté était garante du bien-être des sujets en question.
Je pensais plus à l’officier impérial, façon Les duellistes, mais pourquoi pas le chevalier… 😀
A mes yeux l’officier impérial est le prolongement du chevalier… si j’ose dire. Vous avez parfaitement raison… Et on en retrouve la forme dans d’autres cultures selon la description que vous en avez faite… les Samouraïs au Japon… les guerriers Kshatriya en Inde… etc…
Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les officiers de l’Armée Française avaient encore cet esprit en eux… ou du moins des restes importants. Pierre Schœndœrffer les a mis en scène dans pas mal de films.
« Votre hargne ravalée à vouloir tenter l’approche cynique… »
Mais non, c’était une blague de lapin. Nous les lapins on adore se moquer de nous, quand je suis avec les autres lapins, on se traite d’islamistes, de tchétchènes, on rigole de notre prochain mariage arrangé, et de notre femme qui fera tout notre travail à notre place et sur laquelle on pourra avoir droit de vie ou de mort, on parle de faire des dizaines de petits lapins afin d’agrandir la grande Lapinie jusqu’en France.
« les allusions sensées dresser d’autres personnes contre moi »
Mais trop pas voyons, je faisais juste un parallélisme comique que Vertumne, en tant que latin catholique aurait compris de façon sûre et certaine.
« c’est la description du Chevalier… et la Civilisation qui avait fait naître cette figure, »
Ah, le bon temps du Moyen-Âge, à l’époque où les seigneurs décidaient pour vous de votre religion et de vos conceptions théologiques.
Je peux comprendre que vous n’ayez pas les moyens d’évoluer, mais par contre par pitié, laissez les gens qui en ont la possibilité vivre leur époque.
« Ah, le bon temps du Moyen-Âge, à l’époque où les seigneurs décidaient pour vous de votre religion et de vos conceptions théologiques.
Je peux comprendre que vous n’ayez pas les moyens d’évoluer, mais par contre par pitié, laissez les gens qui en ont la possibilité vivre leur époque. »
Réponse ridicule et progressiste qui démontre que vous êtes un littéraliste, que vous ne distinguez pas la forme du fond et que vous ne savez pas ce qu’est l’essence d’un temps et que cette essence, en période saine, traverse les époque et se transforme sous les mains des créateurs. Bref, votre degré d’abstraction est assez inexistant ce que vos réponses agressives tendent à prouver.
« Réponse ridicule et progressiste qui démontre que vous êtes un littéraliste, que vous ne distinguez pas la forme du fond et que vous ne savez pas ce qu’est l’essence d’un temps et que cette essence, en période saine, traverse les époque et se transforme sous les mains des créateurs »
Y’a que les balkaniques et les CAB pour dire de telles bêtises.
Je vais vous faire une confidence, j’ai la capacité pour saisir les essences de tous les temps, que ce soit le Moyen-Âge, la Renaissance, l’Antiquité ou le Paléolithique, au temps où on chassait les mammouths et les tigres à dent de sabre: j’analyse intelligemment et objectivement ce que nous vivons aujourd’hui, puisque l’histoire n’est rien d’autre qu’une suite de faits divers qui forment des briques pour construire notre palais actuel. Si par exemple quelque chose sous l’Ancien Régime marchait bien, et que la Révolution a gâché, il suffit de constater aujourd’hui la chose X qui ne marche pas par rapport à la chose Y, et éventuellement prendre en compte que cette chose Y provient du Moyen-Âge et la chose X de l’époque contemporaine.
En revanche, dès qu’on commence à évoquer les temps anciens pour expliquer des donnes actuelles, ça sent mauvais.
Donc je ne vais pas me servir de la figure du Kshatriya indien (oui et les sudras, les parias, les brahmanes, moi aussi j’ai un peu de culture), pour expliquer ma conception du civilisé tel que je l’appréhende en regardant mon temps présent.
Le civilisé, c’est celui qui en même temps accepte d’être soumis aux mêmes règles que tous les autres êtres humains, quelle que soit leur religion, leur appartenance ethnique et raciale, leur statut social et leurs convictions personnelles, mais qui est prêt à tuer et à éviscérer pour les faire respecter, ces règles.
Le nazi ou néo-nazi qui pense que seul les germains ont vocation à exister dans un cadre juridique précis, n’est pas un civilisé.
Le petit politicien, qui devant la violence et le mépris ouvert des règles par l’axe vert-rouge-brun fait des concessions et refuse de prendre les armes n’est pas un civilisé.
« Toute race civilisée a d’abord été une race barbare », Nietzsche
Tant qu’on en est aux citations : Qu’est-ce que la civilisation ?
@Aquinus
Votre réflexion est excellente et je m’en vais vous donner mon avis.
Le gros problème de l’époque, c’est que je pense il est essentiel de saisir pour pouvoir la comprendre, c’est que pour la première fois de l’histoire, nous sommes sur des navires dont les capitaines n’ont pas le contrôle.
Un cadre a été imposé, et est irréversible, celui de la mondialisation libérale, du respect des droits fondamentaux des êtres humains, du respect des libertés individuelles, mais grosso modo et sans rentrer dans les détails, beaucoup de gens haïssent tous ces principes et rêvent d’en faire table rase, mais par la force des choses sont obligés de les respecter. ça donne des gens dont l’honnête homme sent très bien que si ils en avaient la possibilité, le ferait tuer sur le champ.
Les arabes, quand ils utilisent la moindre « insulte » pour manifester et se montrer ultra-agressif, quand ils provoquent des émeutes urbaines après des bavures policières alors qu’auparavant nombre d’entre eux ont ouvertement violé les règles établies (mais là le libre arbitre individuel a bon dos), qu’ils parlent du respect des règles républicaines alors qu’ils marchent dessus pour ce qui est de venir légalement en France, qu’ils utilisent les victimes civiles de guerre qu’ils ont finit par provoquer à force d’adopter ce comportement pour faire des bains de sang, etc…on voit bien qu’ils rêvent de briser ce carcan des Droits de l’Homme, mais qu’ils n’en ont pas la possibilité, donc ces coups de forces répétés, ces victimisations, ces vengeances en cas « d’insultes » ou « d’agressions », et ce sentiment amère pour tout homme lucide qui conduit hélas bien souvent à des théories du complot ubuesques, classique quand on sent quelque chose qu’on est pas capable intellectuellement d’expliquer.
Je parle des arabes, mais c’est exactement pareil pour les Mélenchon, Besancennot, voire Dupont-Aignan, des gens qui voudraient mettre fin à ce droit-de-l’hommisme mais qui n’y arrivent pas, mais qui font quand même tout pour essayer de le détruire en employant peu ou prou les même méthodes que leurs cousins CPF, et en les faisant venir en masse pour tenter de les utiliser.
A force de ne voir que la forme des choses, beaucoup de gens finissent par penser que le problème, c’est les droits de l’homme alors que bien au contraire, le problème ce sont les gens qui au fond d’eux-mêmes les haïssent, et rêvent de les détruire à tout instant. Le problème, ce ne sont pas que les gens ne respectent pas les règles, mais que tant de monde les respecte sans y croire.
C’est ce que j’appelle l’oummisation des esprits. De plus en plus, et ça ne fait que s’aggraver, les gens ne cherchent plus de relation individuelle avec Dieu, ce qui est la base du christianisme, mais ont la conviction qu’il n’a pas la même appréhension selon notre appartenance ethnique, religieuse ou idéologique, et que les lois ne peuvent être légitimes pour les uns si elles le sont pour les autres. Le barbu pensera que les lois ne sont pas légitimes parce qu’elles ne viennent pas du Coran, le branleur en jogging pensera qu’elles ne sont pas légitimes parce qu’il n’a pas les moyens de réussir dans une véritable société libérale (ce qui le conduire tôt ou tard à devenir barbu), le communiste pensera qu’elles ne sont pas légitimes parce que le pauvre joui dès le départ d’une supériorité morale sur le riche, etc…
Après le dilemme pour l’honnête homme est le suivant: puisque personne n’est décidé à respecter l’ordre établi et petit à petit par grapillement ne rêve que de me dessouder, dois-je continuer à faire semblant de respecter ces règles qui n’en sont pas car aucune légitimité, car imposée par des gens qui par nature méprisent la véritable démocratie? Ou dois-je moi aussi penser de façon oummique, et penser avant tout à défendre mes intérêts et les miens avant tout, et à grapiller de la même façon que les autres?
Individuellement, je suis incapable de donner la réponse. Je ne sais pas ce qui peut arriver, ce que des gens seront amenés ou pas à faire pour défendre leur peaux, ou pour ne pas laisser impuni un crime contre sa famille.
Par contre, globalement, je suis persuadé que c’est cet attachement à ces règles établies, les seules légitimes qui redressera l’Occident. Le chacal ne peut éternellement porter le masque, et sera au bout d’un moment obligé de montrer sa vraie nature, dans un monde où ces fameux droits de l’homme détiennent encore le pouvoir de l’anéantir si ils le souhaitent.
Une autre chose me vient en parlant de « l’oummisation » des esprits.
Je suis de plus en plus interloqué par le nombre de gens autour de moi qui n’est pas choqué, voir qui trouve normal que quelqu’un profite du système social et vive au crochet de la société si il est FDS. La haine général vis-à-vis des CPF est immense, mais les esprits sont profondément assistés, gauchisés.
Avoir une relation personnelle avec Dieu, donc penser chrétien, c’est se dire: « le fait de ne pas chercher à subvenir à ses besoins par soi-même et à gratter le modèle social est mal, si je veux me regarder dans la glace, je dois chercher à travailler, et inculquer ça à mes enfants ».
Penser en Oumma, en musulman, c’est « j’ai le droit de vivre au crochet de la société puisque ce sont mes ancêtres qui ont construit ce modèle, en revanche les arabes ne sont pas disposés à venir le faire chez moi. »
Du coup ça donne la génération Marine Le Pen, une soi disante extrême droite beaucoup plus préoccupée par les acquis sociaux et par le modèle du Frankistan que par le fait de vivre dans un pays blanc et chrétien, et qui sera près à tous les compromis si on lui promet que vouloir la France d’il y a 60 ans lui apportera nombre de douleurs. Une extrême-droite destinée à parfaitement se marier avec la gauche, et à former le néo-nationalisme soralien.
vlad tepes, vous n’êtes qu’un troll et votre cul-cul-culture n’est qu’un vernis léger qui craquelle déjà… et aussi, ha ha ha… je sais qui vous êtes. Vous n’enlèverez jamais votre fond poisseux et ce malgré tous les changement psychotiques de pseudo. ^^
Triste psychopathe.
« votre cul-cul-culture »
Et ben la voilà la référence aux organes primaires qui arrive, il était temps, histoire de confirmer un peu plus votre condition de CAB 🙂
« Triste psychopathe »
Enchanté, et moi c’est Vlad Tepes 😉
« Et ben la voilà la référence aux organes primaires qui arrive, il était temps, histoire de confirmer un peu plus votre condition de CAB »
Mais c’est le niveau auquel vous situez votre niveau de réflexion cher névrosé. ^^