Quatre clips musicaux autour du thème de l’amitié, de la fraternité et du sain patriotisme. Valeurs précieuses confisquées par 200 ans d’idéologie républicaine mais qui, nous le croyons, sont en réalité manifestations concrètes d’un Caritas transcendant.
Une nation unie malgré ses antagonismes. C’est le drapeau qui permet cela : rallier tout un chacun. Ainsi au lieu d’exalter les différences (ce qui divise) le clip exalte la patrie (ce qui rassemble) comme point commun qui surpasse tous les clivages et maintient la population dans la paix. Ce clip il nous faut le même pour la France.
Simplicité et hasard de ces moments de vacances, lorsque le temps qui passe se fait moins pesant. Beauté pure, peut-être avant-goût du paradis dans le regard de cette fille qui caresse le perroquet, dans les cascades de ces gamins sur les dunes, dans le silence de ces petites gens observant le coucher de soleil. Merci à « Chictype » pour la découverte.
1977, date de naissance de Paul Kalkbrenner, est le titre de ce morceau. Un concert dans l’est de l’Allemagne chez un peuple qui a sa culture propre et une certaine cohérence génétique. La désolation du paysage alentour contraste avec la joie des festivaliers. Communion, absence de posture agressive, frimousses d’Aryennes jolies, poésie sans paroles.
Une population pacifique et pauvre qui n’est pas sans rappeler tous ces Chrétiens d’Orient au sens large, persécutés pour leur foi, une foi transmise de père en fils depuis l’époque de Jésus et enracinée parfois encore dans les lieux précis cités dans la Bible. La fidélité coûte cher, et ce « I believe » comme un bras d’honneur au désespoir fait du bien.
Les amateurs de Kourtrajmé auront reconnu un certain Dimitriu dans ce clip dirigé par Romain Gavras.
C’est une blague ou quoi ?
Le clip de Madonna, c’est la ligne « Egalité et réconciliation » sponsorisée par les majors US, Ilys deviendrait-il soralien ?
Les beaufs en vacances et les péquenots roumains, ça marche parce qu’il y a une musique branchouille par dessus, mais le fond de l’affaire, c’est quand même une incroyable condescendance pour les ploucs. Les mêmes images avec un commentaire genre TF1 sur les joies du camping et la dèche dans les pays de l’Est, on zappe direct.
Reste le concert en Allemagne de l’Est : on se dit avec nostalgie que si Adolf avait gagné la guerre, ce serait comme ça partout en Europe. Soupir… au lieu de ça, on a Diams et des tonnes de harpies cpf. Tristesse…
Non vraiment je ne vois pas de condescendance dans celui qui filme les scènes de camping… Il a voulu prendre des scènes « quotidiennes » sur le vif et le résultat est vraiment beau.
Ok, je reconnais que j’y ai été un peu fort en parlant de condescendance, c’est parce que le clip du fils Gravos m’avait énervé, à vouloir faire passer pour cool des ploucs crasseux et illettrés.
C’est vrai qu’il y a un côté émouvant, joie de vivre simple dans le film du camping. ça constituera en plus un document intéressant, presque brut, un peu comme quand on voit des films muets des années 20 sur les gens qui vont à la plage.
De ce point de vue, c’est réussi, mais y’a un truc qui me gêne, probablement parce que l’idée de montrer le commun des mortels a été trop longtemps galvaudée et détournée, à coup de second degré et de fascination pour le kitch.
Je trouve que ça fait très « Terrence Malick au camping ».
Ceci dit, je reconnais que les vacances au camping donnent une note d’espoir : on est pas complètement allogénisés, il reste des endroits quasiment exempts de cpf.