Voici un texte que l’on ne saurait trouver nulle part ailleurs que sur le blog d’un instituteur… Je suis à dire vrai fasciné par l’immaturité, le sans-gêne, l’égoïsme et le manque d’éducation de ces gens-là…
Depuis quelques mois l’idée de créer une basse-cour me trotte dans la tête. J’ai acheté un livre sur la question, j’ai erré sur les forums Internet dédiés à la volaille mais j’ai bien du mal à me faire une idée claire de la manière dont je devrais commencer. On ne se refait pas : en tant que vieux croûton, j’ai besoin de cours magistraux, de cet enseignement poussiéreux qui n’est que perte de temps. J’ai besoin qu’un spécialiste me transmette de vive voix son expertise. Je n’en ai même pas honte ! Or qui mieux qu’un marchand de poulets, poulettes, canetons, oisons et autres volatiles comestibles saurait me dispenser les bases d’un savoir indispensable au début de cette aventure ?
J’avais, cet été, pris langue avec un marchand de ce type qui m’avait paru sympathique. Il me semblait bien connaître son affaire. Je lui demandai s’il venait tous les mardis. Il m’assura que oui. Depuis je ne l’ai plus revu. Résigné à cette défection, j’avais donc dans l’idée de prendre de plus amples renseignement auprès d’un autre qui, s’il me donne moins l’envie d’échanger(1), a au moins le mérite d’une présence régulière. Eh bien ce matin, pour la première fois, il n’était pas là…
J’ai parcouru, désabusé, les allées du marché, j’ai erré sans grand enthousiasme sous la halle du marché aux bestiaux en me disant que si un jour l’envie d’acheter(2) un mouton ou un veau me venait, ce mardi-là il n’y en aurait, EXCEPTIONNELLEMENT, aucun…
(1)On savoure ici le choix particulièrement instructif du verbe échanger…
(2) Ce rapprochement, c’est la goutte qui fait déborder le vase… Comment peut-on faire preuve d’un tel manque d’intelligence, d’empathie et de respect de son prochain, au point de comparer une prestation payante et gratuite et s’imaginer que les gens sont là pour vous servir indifféremment l’une et l’autre? Comment peut-on croire à ce point, quand on n’a plus quatre ans, que le monde tourne autour de vous? Si l’on n’a pas fait une carrière entière dans l’Education-Nationale, ça doit être impossible…
Beau spécimen de rêveur niais que vous avez déniché là.
Si il était apte à l’autodérision, il aurait écrit : « Depuis quelques mois l’idée de créer une basse-cour me CROTTE dans la tête »…
dans une autre vie peut-être…
Le pire est de penser qu’il s’imagine que quelqu’un est susceptible de s’intéresser aux projets -si palpitants – de ce vide à deux pattes…
(Quelle langue mollasse, lourdaude, répétitive, cuistre jusqu’à la syllabe. On en a fusillé pour moins que ça).
En prison pour médiocrité!
« Le pire est de penser qu’il s’imagine que quelqu’un est susceptible de s’intéresser aux projets -si palpitants – de ce vide à deux pattes… »
Ouh là, mais ces gens si’maginent toujours qu’on s’intéresse à leurs projets et leurs personnes, où qu’on devrait s’y intéresser séance tenante! C’est leur point commun avec les gosses.
Magnifique, on se demande comment il est possible d’être con à ce point. Surtout que la basse-cour, c’est relativement low-tech comme truc, y’a plein de gens qui ont trois poules dans leur jardin, suffit d’un grillage et d’un peu de grain, et on a des oeufs régulièrement. Pas besoin de faire 20 ans d’études pour ça.
L’enseignant, ça manque d’esprit d’initiative. Si le projet n’est pas validé par un système et une hiérarchie, ça ne verra jamais le jour. c’est d’ailleurs, soit dit en passant, un trait d’esprit assez typique en France : dès qu’on a un projet un peu ambitieux, c’est fou le nombre de gens qui vous disent que c’est très difficile, que ça demande du temps, que ça a peu de chance d’aboutir. Tout pour est fait pour vous persuader de rester dans la médiocrité ambiante. Ceux qui n’ont pas réussi quoi que ce soit n’ont qu’une seule hantise : que vous réussissiez.
Ceci dit, l’idée de chercher un type en chair et en os pour vous donner un minimum de tuyaux sur le domaine dans lequel vous voulez vous lancer, c’est quand même la base. Le problème, c’est juste une façon de prendre les gens, de s’imaginer qu’il suffit de parler une fois à quelqu’un pour qu’il vous livre tous ses trucs d’un coup. Surtout un putain de péquennot qui vend de la volaille, y’a pas pire dans le genre méfiant et obtus.
Mais ce que l’enseignant ne comprendra jamais, c’est que la plupart des savoirs pratiques s’acquièrent sur le tas, en imitant les autres et en faisant des erreurs. Pour réussir, faut savoir qu’on va se faire enfler au début, quoi qu’il arrive.
Mais surtout, ce qui est flippant, c’est que pour un projet aussi basique, le mec soit incapable de trouver les bonnes infos sur internet ou dans un bouquin. Un instit, c’est sensé savoir lire, quand même…
« Le problème, c’est juste une façon de prendre les gens, de s’imaginer qu’il suffit de parler une fois à quelqu’un pour qu’il vous livre tous ses trucs d’un coup. Surtout un putain de péquennot qui vend de la volaille, y’a pas pire dans le genre méfiant et obtus. »
Le problème, c’est surtout de s’imaginer qu’un type qui ne vous connait pas et qui est là pour faire son beurre doit vous rendre service. Et toute les semaines, en plus.
Rien que d’y penser, c’est un manque de respect. Vous iriez choez votre garagiste pour lui demander de vous apprendre à faire une vidange? Moi, même s’il voulait, je ne voudrais pas, j’aurais l’impression d’abuser.
J’ai connu ça dans mon job: Des profaillons qui ont envie de faire estimer leur maison, qui font venir des agences, exigent une estimation écrite, vous engueulent si vous avez cinq minutes de retard, vous demandent de mettre tout ça par écrit, et vous expliquent sans la moindre honte qu’ils n’ont aucun projet de vente, mais que vous êtes là pour ça, pour leur rendre des services gratuits.
Tout à fait d’accord, le gars va pas vous vendre la corde pour le pendre, contrairement à ce que pensent les rouges. Ce que je voulais dire, c’est que si vous voulez qu’un commerçant vous donnent gratuitement des conseils, il faut être un client régulier et tisser des liens progressivement. C’est clair que venir la bouche en coeur voir un type chez qui on n’a pas dépensé un seul centime et lui demander des conseils dans le but avoué de ne plus avoir à venir commercer avec lui, c’est de la connerie à l’état pur.
D’un autre côté, un commerçant sûr de lui et dynamique peut très bien vous offrir gratuitement biens et services en petite quantité pour vous inciter à venir acheter par la suite. L’idée du « kir offert » en apéro, quoi.
Du coup, j’ai regardé en vitesse sur google comment avoir une basse-cour : comme pour les ovni, les jeux vidéo et le vélo, y’a des forums, des sites etc… Un vraie sous-culture geek !
Soit dit en passant, Himmler était éleveur de poulets. Cet enseignant nous rappelle les HLPSDNH !!
très bon , le coup d’himmler éleveur de poulets !
à replacer de toute urgence
le jour où , par exemple , on a un problème de grippe avaire et ouù il faut liquider toute la volaille du canton , si une grande gueule veut défendre son cheptel , faut riposter « hé , tu vas pas faire ton himmler quand même »
et force restera à la loi
A sa place, j’élèverais des lapins, beaucoup plus instructif, surtout pour l’éducation sexuelle.
« Bonjour Monsieur, je vois que vous n’arrivez péniblement à vous chauffer l’hiver et à manger un peu de lard les jours de fête que grâce à vos ventes de volaille quand y’a marché. Alors échangeons entre camarades voulez-vous, et expliquez-moi comment on s’y prend, histoire que j’aie ma propre basse-cour, que je ne vous achète plus jamais de poules et qu’au passage, si vous me donnez vraiment de bons tuyaux, j’en refourgue quelques-unes à mes voisines qui du coup, elles non plus, ne viendront plus rien vous acheter. Vous n’y voyez pas d’inconvénient, dîtes? entre camarades? »
Faut être complètement con, coupé du monde, hors des réalités basiques. Qui nous a fourgués une telle caste de légumes?
C’est un peu comme si vous vous pointiez chez un concessionaire Renault et demandiez à l’atelier qu’on vous démonte la voiture, le moteur, qu’on vous étale les pièces, qu’on vous en fournisse les plans ainsi que le listing complet de tous les fournisseurs. Parce que vous vous sentez une âme de bricoleur et que bon, hein, entre camarades, on « échange »….
« Faut être complètement con, coupé du monde, hors des réalités basiques. Qui nous a fourgués une telle caste de légumes? »
Il faut surtout être animé par une conviction:
« le marchand de poulet travaille pour lui, il fait du profit… Rien à redire, mais c’est profit contre profit, il est normal que je cherche à le pas le payer.
Moi, par contre, je ne cherche pas à faire du profit, je me sacrifie pour la collectivité…. Il est donc immoral de me priver d’un centime de salaire »
Dans l’esprit de l’instituteur, il ne travaille pas, il sert… Il ne vend donc pas ses compétences de pédagogue pour vivre, il ne touche pas de salaire, mais une sorte d’indemnité.
J’ai vecu la meme chose avec un instit qui voulait construire sa baraque lui-meme … « si un CAP y arrive, je devrais y arriver, vous pourriez me mettre le pied a l’étrier … »
Je connais un mec qui n’y connaissait rien et a construit sa baraque en 3-4 ans. Il n’a rien demandé à personne, si ce n’est à… internet, l’affreux internet qui libère la parole. Cette maison est une vraie réussite.
La raison de cette attitude? Quand on est persuadé d’être le sel de la terre, de ne pas travailler mais de faire don de sa personne, de se sacrifier, il est donc impossible d’imaginer que les autres ont leurs soucis, leurs problèmes d’argent, leurs priorités…
Ca doit être pour ça que Jean-Paul Huchon n’a aucun scrupule de rouler à 179 Km heure en exigeant que l’on renforce la répression contre la « délinquance routière ».
Aucun cynisme la-dedans: quand vous arrivez à vous persuader que vous êtes moralement supérieur, vous ne vous sentez plus gêné à aucun moment, vous n’éprouvez aucun sentiment de culpabilité…. Jean-Paul Huchon a dû penser -et dire aux flics- « comment oser m’emmerder pour un excès de vitesse, alors que j’ai consacré ma vie aux autres, à la chose publique ».
Inconsciemment, notre pédagoggue a dû se dire « je suis prof, je suis au service de la collectivité », ce type qui ne travaille que pour lui n’aura pas le culôt de m’envoyer bouler ».
D’ailleurs, quand vous les rencontrer pour la première fois, ils éprouvent le besoin au bout de cinq minutes de vous le dire, qu’ils sont profs.
On le reconnais à 30 mètres : si vous allez dans un aéroport et que vous voyez un groupe apeuré serré autour d’un guide, vous pouvez être sûr qu’il s’agit d’Arts & Vie, le voyagiste de l’Education Nationale. Seuls maîtres à bord de leurs classes, mais poussins timorés autour du guide dès qu’ils posent le pied à l’extérieur.
Normal quand on passe sa vie dans le milieu particulier d’une école, de l’âge de 3 ans à sa retraite. Englué dans un système de mutuelles et de syndicats qui prospèrent sur les avantagezakis, une camif (elle existe encore ?) avec un design un peu spécial, vous finissez par devenir spécial. Ça confère une manière d’être.
« Arts et Vie » ?? Ahaha, ça s’invente pas, un truc pareil.
Je garde à ce titre un souvenir ému de mon voyage de noces à Beijing en 2003, au plus fort de la panique sur le SARS. Que des groupes de touristes allemands, à l’exception d’un seul, qu’on entendait râler de loin : des profs français.
Bien évidemment, nous sommes restés aussi loin que possible de ces cons.
« Aucun cynisme la-dedans: quand vous arrivez à vous persuader que vous êtes moralement supérieur, vous ne vous sentez plus gêné à aucun moment, vous n’éprouvez aucun sentiment de culpabilité…. Jean-Paul Huchon a dû penser -et dire aux flics- « comment oser m’emmerder pour un excès de vitesse, alors que j’ai consacré ma vie aux autres, à la chose publique ». »
Ahaha. Oui, c’est exactement ça, au poil près. Dans ce monde-là, le concept de cynisme est totalement dépassé.
Plus ou moins inconsciemment, Huchon doit penser « les gens sont égoïstes, individualistes, il est normal de leur imposer un certain nombre de contraintes pour qu’ils vivent de façon à peu près vertueuse » (par exemple, mettre des radars et des ralentisseurs pour les forçer à rouler moins vite »)… Mais pour ma part, je n’ai pas besoin de ça pour être vertueux, et comme je suis vertueux matin, midi et soir, je ne peux pas en plus l’être en me pliant aux règles communes, il faut bien que je vive »…
Il doit se dire aussi » les gens roulent vite parce qu’ils sont pressés d’aller se remplir les poches, mais moi, c’est pour servir la collectivité, ce n’est pas pareil ».
« il est normal de leur imposer un certain nombre de contraintes pour qu’ils vivent de façon à peu près vertueuse // les gens roulent vite parce qu’ils sont pressés d’aller se remplir les poches, mais moi, c’est pour servir la collectivité, ce n’est pas pareil »
Y a une logique, en fait : Huchon se voit comme le flic qu’il est. Les autres ne doivent pas rouler vite pour ne pas devenir délinquants. Moi, je roule vite parce que je dois arrêter des délinquants, y a urgence.
c’est rarement au bout de 5minutes
en général , lorsqu’ils sont énnervés , la phrase commence par « écoutez , chuis prof et des trucs comme ça , j’en vois toute la journée… »
quel que soit le truc qu’ils voient ou ne voient pas d’ailleurs
Ce qui est effrayant et effarant c’est que ce type est si inféodé au langage abrutissant des centres de formation pour instits et autres planques à gros malins qu’il baragouine cet affreuse langue jusque dans ses posts : « me dispenser les bases d’un savoir indispensable ». tout son ton pue l’humour poussif et le formatage jusqu’à mla virgule. Ca sent le produit des quasi défunts -mais pas encore -IUFM, où des documentalistes n’ayant jamais eu une classe devant eux expliquaient, -et continuent d’expliquer avec une malveillance juste diminuée – l’art de faire cours et les secrets de la pédagogie. On en est encore actuellement au règne de Meirieu pour lequel « toute personne est susceptible d’être éduquée, et je suis capable, en personne, de l’éduquer. C’est ce principe qui conduit l’enseignant à faire évoluer ses pratiques pédagogiques de manière à faire évoluer positivement les élèves, tant sur le plan cognitif que dans le domaine socio-affectif. » (Wiki).
Ce type est un nuisible absolu (qui oublie de dire dans sa bio qu’il fut très proche du Ps dès son début de carrière). Il joue au type venu de la base alors qu’il a bossé en « collège expérimental », et là je demande à voir et surtout à savoir… De plus il a débuté directe au lycé en philo avec une maîtrise et ça , je ne vois pas trop comment c’est possible sans être aidé par quelque noir vaudou ou un énorme piston politique vu que la philo au lycée c’est agreg obligatoire, et pas depuis hier. Enfin nous lui devons, à ce brave Meirieu si bien en court actuellement, à lui et quelques autres bacilles de cartables, la notion d' »élève au centre du système ». Pas le savoir, pas la culture et éducation, non : tout doit partir de l’élève, cette pâte à modeler qui vit dans l’instant et n’a aucune conscience des enjeux -ce qui est bien normal. Il faut savoir que notre olibrius d’instit qui a besoin d’un docteur en volaille pour élever 3 poules peut devenir un jour, par le jeu des concours interne, un des maître à penser de nos enfants! Meirieu en est la lamentable preuve (sauf que son cv est si étrange que je subodore un plan et des soutient sans faille).
Tout cela donne les immondices tel que ce qui se met en place dans les collège, normalement depuis 2 ans déjà , (et les lycées doivent suivre), -mais ça vasouille tellement que ça retarde, – une réforme MAJEURE dite du « socle de compétence » et qui est un véritable vitriole à neurone. Plus vraiment de notes, les élèves se corrigent eux mêmes, et là où il y a encore note on doit prendre en compte l’effort. Ainsi si un élève vous mets un passé simple à la place d’un participe, et bien on doit lui mettre un de mi point, parce que quand même, il n’a pas mis un infinitif. Authentique hein. Pareille en math, qu’importe l’erreur si il y a eu démarche logique, on doit mettre au moins la moitié des points prévus à la question (j’ai hâte de voir les élèves se corriger eux mêmes). Je suis scié de voir qu’en France les gens (enfin les gens…les médias oui) s’occupent d’un tas de conneries ou du moins de trucs qui ne les concernent que lointainement et ne savent rien sur la lobotomie qu’on s’aprête à faire subir à leur loupiot.
A côté de ça, j’entends gueuler « c’est un scandale, il y a 100 000 personnes par an qui sortent du système scolaire sans savoir lire ». Et alors? Z’inquiétez pas, s’ils gagnent leur vie ils sauront lire leur feuille d’impôt. L’égalitarisme est un totalitarisme, vouloir imposer un savoir unique c’est faire fi de toute l’expérience du monde, c’est nier la différence des gens. Et la soi disant droite ferait bien de combattre là où se gagne vraiment les combats :sur le front de la culture et singulièrement de l’éducation. Trop de manuels sont réellement soviétisés au sens où, par exemple, on cache le passé royaliste d’ Hugo, son rôle dans les fusillades de juin 48 (il est de ceux qui on fait fermer les atelier nationaux, »charité indigne », du coup les gens se sont retrouvés à crever de faim du jour au lendemain) et on planque le fait qu’il fut très proche de Napoléon III, il est même pour une part dans son arrivée au pouvoir. On raconte qu’Hugo fut « exilé », ce qui est faux, il partit de lui-même. Et on présente Napoléon III comme un abominable tyran, ce qui va contre les tendances de l’historiographie moderne qui le réhabilite de ce costard de mephisto jouisseur que lui a taillé notre glorieux « siècle avait deux ans » , l’homme qui écrivit les Misérables et légua 5 millions de l’époque. Napoléon III fut forcé d’accomplir son coup d’état. La Constitution républicaine de 1848 ayant limité la fonction présidentielle à un seul mandat de quatre ans, et la majorité requise pour réviser cette disposition n’ayant pu être réunie, Louis-Napoléon ne pouvait se prolonger à la présidence, puis transformer celle-ci en monarchie, qu’en imposant la révision par la force. Il était, et de loin, le plus populaire des candidats. On cache soigneusement dans les manuels le plébiscite fait après son « coup d’état », plébiscite qui lui donna plusieurs millions de voix pour le « oui » à l’action accomplie et l’accord à une présidence de 10 ans. Il aura encore plus de voix pour le « oui » à l’empire, et la consultation était très large, la plus large d’Europe, le suffrage universel de l’époque et parfaitement représentative de l’opinion.
Enfin bref, les parents de droite ou simplement soucieux de vérité, plutôt que de se mobiliser pour une claque à un loupiot ferait bien de se préoccuper un peu des falsifications doctrinales qu’on introduit dans la troche des chérubins.Et si la droite veut vraiment que l’esprit évolue elle ferait bien de casser quelques recteurs – j’entends les recteurs d’académie, nommé par le président, et qui eux ont le pouvoir.
@ Xp Quand même,tu vas pas me dire, ces gens sont des reptiliens ou bien des serviteurs de l’anneau maléfique, en tous cas pas des gens comme nous autre pauv’ simplets. Ca te viendrait à l’esprit toi d’ouvrir un blog pour raconter aux gens que tu as envie d’avoir un poulailler?
Parler de « défection » parce qu’un marchand n’est pas revenu ça en dit long aussi.
« Parler de « défection » parce qu’un marchand n’est pas revenu ça en dit long aussi. »
Oui, ça en dit long aussi sur le nombrilisme de ces gens. Quand on a jamais de vrais soucis à aucun moment de sa vie (comment vais-je payer l’Ursaff, sauver ma boutique, sortir le salaire de mes employés, où même carrèment garder mon emploi et bouffer), bref, quand on a plus ou moins été maintenu au stade de l’enfance, on met des grands mots sur des petits soucis…
C’est ce qui explique le nombre de dépressions nerveuses chez ces gens-là… J’en ai connu une qui en a fait une carabinée parce que… La voisine du dessus marchait aves ses talons aiguilles et que ça raisonnait….
Quelquefois, c’est un retard de dix minutes de quelqu’un avec qui vous avez rendez-vous, qui est pris comme un scandale absolu… Ou alors les types qui mettent des papiers dans les boites aux lettres alors que c’est interdit et désagrèable quand on prend son courrier…
Y’a pas des dépressions de profs dans les lycées à cause de toutes les petites bonnasses qui y pullulent et qu’ils ne pourront pas se taper ? Parce qu’à mon avis, c’est un vrai problème, ça. Parce que se rabattre sur la salle des profs pour choper, c’est quand même la douche froide.
XP, autant parfois vos raisonnements (surtout sur la thématique de la volonté de retour à l’enfance, en fait.) m’épate autant parfois vous vous scandalisez plus vite que vous ne réfléchissez. Quelqu’un qui dit tenir sa dépression des claquements de sa voisine du dessous est surtout une personne qui sera d’un manque d’introspection complet, quelqu’un qui se gave de fausse monnaie pour reprendre l’expression baudelairienne, mais jamais une dépression ne surgit de si peu. Quand on ne sait pas d’où la morsure du mal nous attaque, on se raccroche à la première gêne venue.
Oui, c’est vrai… Disons plutôt qu’il faut n’avoir pas de vrais soucis pour se préoccuper des claquements de sa voisine, au point qu’ils servent de point de départ à une dépression.
Non non, vous ne comprenez pas. Pour reprendre votre phrase je dirais « disons qu’il ne faut vraiment pas être au courant de ses soucis pour croire que sa dépression vient des talons de la voisine. » mais l’être humain est empli de cette lâcheté de ne pas voir les problèmes … Alors quand la vie à déjà usé toute leur énergie, ça donne des absurdités dans le style de « c’est la faute à ma voisine et ses talons harceleurs ! »
J’espère que je me suis mieux exprimé 🙂
Je comprends bien ce que vous dites, mais je ne suis pas d’accord avec vous.
De même que les retraités accordent beaucoup d’importance à des conneries pour tromper l’ennui (combien prennent leur règlement de coproprièté pour livre de chevet et passent leur temps à écrire au syndic, si vous saviez), la prof accordera de l’importance aux souliers de sa voisine parce qu’elle n’a pas de souci.
Et puis je vais un peu plus loin, tiens:la dépression est dans une large mesure une occupation de désoeuvré. Les artisans commercants en font très peu, ils n’ont pas le temps de développer leurs angoisses existentielles.
Je suis sûr que la dépression, la névrose… Enfin toutes ces choses-là, ça a quelque chose a voir avec la mécanique quantique: ça n’existe qu’à partir du moment où vous portez votre regard dessus^^
Contrairement à ce qu’expliquent les psys, quand vous enfouissez et quand vous refoulez, le problème disparait.
« Ne surtout pas enfouir, refouler », c’est un conseil qui fait l’affaire de ceux qui le donnent. N’oublions pas qu’à l’instar de Freud, ces gens-là sont avant tout des gros malins.
« Contrairement à ce qu’expliquent les psys, quand vous enfouissez et quand vous refoulez, le problème disparait. »
>> C’est tellement vrai, ça. Les psys aussi ont une sérieuse tendance à se croire indispensables. Il y a longtemps, j’ai cru en avoir besoin, et un beau jour, m’apercevant de la supercherie, des a priori dogmatiques flagrants, du nihilisme assumé, de la fausse compassion j’ai décidé brutalement de ne plus y aller. Le psy m’a quasiment harcelé pour que je revienne, laissant plusieurs messages sur mon répondeur dont un « je VEUX vous aider » particulièrement glaçant… Un gouffre à énergie et à pognon. Bon le problème était tel que je ne pouvais pas complètement l’ignorer, et un ancien cadre reconverti psychiatre à 35 ans m’a proposé sa solution pragmatique: un traitement de 6 mois de prozac à doses légères qui fonctionné à merveille. Ca, et les conversations avec les copains, et l’action. J’ai connu quelqu’un qui avait 25 ans de psychanalyse et toujours aussi cinglée… Je m’étais lié d’amitié avec un vieux psy juif new-yorkais dont le discours était on ne peut plus simple et désabusé sur la question de la « guérison »: selon lui, fort de 40 ans de métier, la plupart des patients ne guérissent pas… non pas parce qu’ils ne le peuvent pas, mais ne le veulent pas.
parler de défection , c’est pas encore parler de désertion , mais ça viendra …ça viendra…et ce jour là , on donne pas cher de la peau du volailler….non assistance à instit en demande de poulailler , ça va chercher dans les 10 000 euros d’amende et 30 jours de travaux d’intérêt collectif….
Ca parait tellement énorme cette réforme. Vous auriez un lien direct, que je vois l’horreur à sa source ?
Par ailleurs, hier en sociologie (je suis en première année de fac), on a aussi voulu me faire le coup de la falsification. L’affaire Dreyfus, dans la bouche du prof devenait le méchant Barrès racialiste contre le gentil Durkheim, héraut de l’anti racisme avant l’heure qui s’était opposé à la raciologie. Au revoir la problématique de la cohésion nationale, au revoir Péguy et son combat pour la justice tant pour l’individu que le social. Le pire étant que le prof faisait ca consciemment puisque quand je lui ai parlé de la vision de Péguy sur cette affaire il a pris le temps d’expliquer aussi ca à mes camarades illettrés.
@Oxymore 1202 : j’ai trouvé ce lien
http://www.sauv.net/competences.php
c’est un peu lourd de la syllabe mais ça explique bien en quoi cette réforme est catastrophique.
@XP. Décidemment, puisque vous allez plus loin, je ne peux que réagir, explorons notre désaccord.
Aller voir un psy reste une manière de mettre en question la souffrance. Souvent en se vautrant dans cette envie qu’elle disparaitra … Le paradis à portée de divan… Mais au moins ils s’arrêtent sur leur souffrance.
Que ce soit une occupation de riche, pas de doutes là dessus. Les pauvres gèrent autrement. Je les vois communier à coté de chez moi … Ils regardent les résultats des courses, leur ticket chiffonné d’espoir en main … Ils oublient leur misère dans le fond de leur verre … Ou se dissolvent, avachis sur leur canapé, dans l’écran de télé … Ou s’apaisent dans le travail, sous le joug d’un chefaillon qu’ils détestent mais qui leur fournit un cadre … C’est admirable de stoïcisme, en un sens.
Ensuite il faut les voir ceux qui défilent dans les cabinets … S’accrochant à un mot du psy comme un enfant à son doudou … C’est souvent des endroits de débâcle … Ne serait ce que parce que la plupart des psys sont incompétents. Là où faut une oreille, ils croient qu’il faut un diplome. On fait rarement plus auto-satisfait et vaniteux qu’un psy, ca déborde de partout …
Mais parfois, miracle il y a des gens compétents, et des personnes qui avancent grâce à ca. Ils apprennent sur eux mêmes. Jeter les psys me semble une manière de jeter le bébé avec l’eau du bain. Sincèrement je pense que si plus de gens prenaient la peine et le temps de l’introspection, il y aurait moins de ces fanatiques de retour à l’enfance sur lesquels vous ragez si justement.
Je peensqe qu’il y a
(pardon) Je pense , disais-je donc, qu’il y a autant de dépression parce que énormément de profs vivent dans la schizophrénie.Ils ont en paroles l’indispensable vitrine « de gauche » égalitariste et négatrice de toute hiérarchie alors qu’une salle de classe est l’endroit du monde où le creux, le vide de ces mensonges apparait le plus, où les différences sautent aux yeux de manière permanente, où l’évidence s’impose de la nécessité d’une discipline, d’un ordre.Tout ce qu’ils ont nié, conchié leur vie durant leur revient en pleine tronche. Devant le conflit entre les principes proclamés et tout ce que leur hurle la vie, ils craquent.
Un prof devrait naturellement être plus de droite que de gauche.
Bien vu. Les profs eux-mêmes reconnaissent d’ailleurs l’existence d’une hiérarchie naturelle lorsqu’ils parlent des bons élèves qui doivent être les « locomotives » de la classe (phrase entendue réellement du temps de ma scolarité), s’imaginant que les autres seront, par on ne sait quelle magie d’ailleurs, stimulés par les bons. Ils admettent ainsi l’existence d’une aristocratie des élèves.
Notons ici la mascarade qui consistent à dire qu’il y a des « bons établissements », comme si ces lycées ou collèges dispensaient un enseignement de meilleure qualité avec de meilleurs enseignants. En réalité, ce sont les élèves qui font la différence, et rien d’autre.
A mon époque, pas si lointaine, les « bonnes classes » au collège étaient celle qui faisaient allemand première langue. Principe de sélection élémentaire : l’allemand est une langue difficile et peu courante, il y a avait donc peu de chance d’y trouver le tout-venant, qui allait au plus simple. Et les profs le savaient très bien.
Vision de profs. Des gens qui ont passés toute leur vie à l’école classent évidemment les gens sur leurs qualités scolaires et sont émerveillés que des élèves leur accordent une importance qu’ils n’ont pas.
Cette histoire est nulle. On attend une chute qui ne vient pas, comme le marchand de l’histoire.
Mais au-delà de ça, il ne me semble pas totalement incongru de se renseigner auprès d’un marchand de bestiaux de la meilleure façon d’élever ces dits bestiaux.
Non, ce n’est pas incongtu de d’adresser à un marchand de bestieux de ses amis, de ses cousins ou de ses voisins. Mais c’est autre chose que d’arpenter un marché pour en trouver un, sur son lieu de travail, en s’assurant qu’il pourra vous assurer une formation continue, sur ses heures de travail. En ayant une démarche de client.
C’est cette mentalité-là dont je parle, qui est dominante dans une corporation qui palpe 20% du budget d’un état dont on nous dit pas ailleurs qu’il est au bord de la banquroute.
Quel déferlement de lieux communs sur les profs… Tous ne sont pas faux, d’ailleurs. J’attendais un lien vers le dit blog, car la photo, celle de JP Brighelli, si je ne m’abuse, est un bloggeur connu pour être un fameux détracteur du Mérieux cité plus haut. C’est pas lui qui a écrit ça, quand même ?
Brighehlli est la figure emblématique de la caste des intituteurs, instituteurs étant un terme générique et méprisant désignant indifféremment les enseingnants du public travaillant dans le primaire et le secondaire.
Et qu’on ne ma fasse pas le coup de « ils sont pas tous comme ça », je le sais et ça va sans dire… Par la force des choses et comme beaucoup de gens ici, j’ai des amis profs.Je décris une tendance lourde, je généralise, je se systématise pas.
Quant au lien, non, je ne vois pas l’intérêt. Le but est de faire apparaitre une mentalité spécifique à ces gens, le Nom et l’Adresse de ma souris de laboratoire n’a pas d’intérêt.
Je n’avais pas reconnu Brighelli. Ce n’est pas un instit, il est agrégé et ancien de l’Ecole normale.Il enseigne d’ailleurs en lycée, à l’École normale ainsi qu’en en fac, dans ces deux derniers endroits il est chargé de cours sur les 17 et 18ème siècle (mais pas sur les poules). Donc absolument rien d’un instituteur. Il parait que son bouquin « la fabrique du crétin » n’est pas mal. a voir…Mais je pense que de toute façon le mal est tel que les solutions type « retour au passé »qu’il préconise ne peuvent pas marcher. C’est comme ça, la langue a changé, les médias sont là, et pour bien des élèves hors établissements top niveau,un texte de Diderot est presque incompréhensible. On s’est moqué de Sarkozy sur ce qu’il a dit de La princesse de Clève, mais il y a du vrai pourtant. Si on veut que les gamins lisent, il faudra bien faire un programme plus moderne, et ne pas infliger du La Bruyère à des gens pour qui Maupassant est déjà trop compliqué.Aujourd’hui on a voulu remettre les classiques à l’honneur, mais ça n’est pas avec 3 heures par semaine en seconde qu’on remonte une pente.En France c’est soit Pierre Perret soit Voltaire. Pour des gens qui ont à plus de 50 % l’orthographe SMS Balzac est incompréhensible. Évidemment, ça condamne à priver les bons d’un savoir auquel ils ont droit parce qu’ils le méritent, mais un biais est trouvable (options, lecture complémentaires). Je n’ai pas la réponse, à part les classes de niveau dont notre hypocrite république ne veut pas préférant un égalitarisme qui n’engendre que souffrances pour tous.
Du peu que j’en ai lu -certainement pas assez pour bien juger – je ressors de Brighelli avec l’impression qu’il n’y a rien de bien constructif dans son constat de catastrophisme avec retour au passé comme seule solution. De même qu’auparavant, jusqu’à la fin 19ème, les études qui de la sixième au bac se faisaient majoritairement sur le latin puis la classe de rhétorique ont été bouleversées, l’éducation d’aujourd’hui doit connaître une évolution semblable, pas ces bouts de scotch, ce tango un pas en avant deux pas en arrière. Depuis cette année (réforme des lycées et collège, très importante) on revient à l’histoire littéraire. Mais sans passer par la chronologie…D’un côté on retire en collège tout réel moyen d’évaluation -réforme dite des compétences – de l’autre on tente un maladroit retour à un enseignement plus classique.Avec des gamins formés sur un tout autre moule et qui arrivent en lycée sans même connaître le romantisme.Comment peuvent-ils comprendre, alors, le bouleversement du réalisme, de la description crue? Bref,c’est le bordel intégral. On essaye de ménager chèvre et chou et en définitive on n’arrive à rien, ça ne tient que par le travail de profs qui écopent la gadoue et beaucoup par les parents qui se tiennent derrière leurs mômes. Un gamin qui n’a pas l’un des parents derrière lui pour surveiller le boulot à faire est perdu quasi dès la sixième, et foutu en 4ème, tout le monde le sait dans l’univers du collège dont je connais certains membres.
Ps Pour Brighelli, afin d’être juste je le lisotte et je tombe sur ça « Pour la restauration d’une rigueur pédagogique qui demain donnera aux plus humbles les mêmes armes qu’aux héritiers ». Et bien non, le type qui écrit ça vit dans un monde utopique. Et lorsqu’il écrit à Meirieu (parait-il repentant de ce qu’il a démoli…) ceci: « Non, Philippe, d’autres que vous déjà ont fait l’apologie de ces lycées-casernes, de ces lycées-couvents, dont il est devenu évident que l’architecture close est, pour les élèves, un encouragement à s’investir dans le travail au lieu de paresser devant la télévision. »
Et bien il apparait qu’il est franchement enfermé dans une camisole à blouse grise, très loin de ce qu’il est possible de faire. Entre démagogie inutile d’un côté (il y aura toujours des héritiers, certains d’ailleurs rateront somptueusement leur vie quand d’autres venus de la vraie pauvreté auront soif de grimper l’échelle, on ne va pas changer la vie) et et de l’autre soif d’un passé fantasmé et impossible à reconstruire depuis l’immigration, la massification du collège et du lycée et surtout une culture totalement autre, Brighelli ne produit rien de pragmatique, de faisable. Le lycée -couvent… Mais oui, sûr,on va les mettre à la Trappe.Il viy aujourd’hui Brighelli? Et la télé? Mais bon sang à quoi ça sert de protester contre la télé? Comme si paresse et télé étaient liées…comme si c’était, au fond, la modernité qui était coupable. Et évidemment pas l’hypocrisie de ceux qui voudraient nous faire croire comme Brighelli qu’on peut donner les mêmes chances à tous, comme si le milieu ne jouait pas, comme si la famille ne comptait pas.Démagogue.
« Je n’avais pas reconnu Brighelli. Ce n’est pas un instit, il est agrégé et ancien de l’Ecole normale.Il enseigne d’ailleurs en lycée »
C’est bien ce que je disais, c’est un instituteur.
En tous cas, dans quelques temps, il va nous sortir un bouquin sur l’édfucation des poules qui va
décoiffer.A part ça, tu ne trouves pas que le lycée couvent est une riche idée toi? Je vois bien les élèves portant chasubles, les télés interdites à moins de 15 de moyenne (perquisition des brigades culturelles). Et tu es contre ça toi? Naufrageur.
Pourquoi pas? Si c’est sponsorisé par Coca-cola et si la répression des élèves ayant moins de 15 est confiée à des sociétés de gardiennage côtées en bourse…
je ne suis pas un extrémiste, j’ai l’esprit ouvert… C’est important, l’ouverture d’esprit, tu sais…
J’ai trouvé une sacré bête de foire.
http://www.rue89.com/2011/10/18/benoit-schneckenburger-le-garde-du-corps-philosophe-de-melenchon-225497
« Libérer la contrainte, c’est une des premières leçons d’Epicure. Quand on est pauvre et qu’on a faim, qu’on est inquiet pour le lendemain, on ne peut pas être heureux. La politique doit d’abord assurer ces conditions minimales de vie ; le bonheur est un thème dont la politique doit se préoccuper. La politique doit offrir la possibilité d’activités culturelles, d’ouverture, de temps consacré aux autres.
…
Benoît Schneckenburger (garde du corps de Mélenchon LOL) demande à la Politique de rendre les gens heureux.
Quand on a passé l’agrégation de Philosophie et que l’on se réclame d’Epicure, est-il tolérable de prétendre que la Politique à quoi que ce soit à dire sur le Bonheur ?
Est-il sain que l’état français rémunère des dingos qui violent quotidiennement le cerveau des étudiants avec de pareilles sornettes ?
Ce type a visiblement un grain.
« Le bonheur est une idée neuve en Europe » (Saint Just à la Convention).
Ils ne changeront jamais. Jamais. Ils savent ce qu’est VOTRE bonheur. Et ils s’en occuperont. Ça les préoccupe.