Jean-Paul Brighelli, crétin de compétition

Jean-Paul Brighelli, c’est un instituteur, et même si c’est mal de se livrer au délit de faciès, force est de reconnaître qu’il porte sa tare sur sa figure.

C’est l’une des icônes de la droite moisie, un anti-soixante-huitard compulsif qui pense pour de vrai que l’instituteur détraqué en blouse grise qui lui bousillait les doigts dans son enfance à coups de règle était un homme supérieur…

Notre ami pousse la rêverie tellement loin qu’il propose de ressusciter ce fonctionnaire républicain qui lui fracassait jadis les phalanges pour qu’il tape sur les petits enfants d’aujourd’hui, et sans rire, il affirme que c’est comme ça, que les petits nègres de la Seine-Saint-Denis pourront devenir des blancs qui tiennent les portes aux vieilles… L’intégration républicaine, qu’il appelle ça, ce fanatique.

Il y a quelques jours, dans le magazine Causeur, il donné un entretien à un dénommé Degrouille, et comme de bien entendu, il en a profité pour se soulager d’une ou deux énormités.

David Degrouille: Au-delà de l’image dévalorisée du métier, il y a tout de même la problématique du salaire, relativement faible, proposé aux profs…

Jean-Paul Brighelli: La paupérisation des enseignants est le meilleur marqueur de la paupérisation globale des classes moyennes, commencée à la fin des années 1960.

Il conviendrait d’abord d’expliquer à ce Monsieur Degrouille que dans toute l’histoire de France, le contribuable n’avait jamais lâché autant d’argent aux pédagogues qu’aujourd’hui, que l’année scolaire 2011/2012 constitue un record en la matière.

Mais il faudrait surtout suggérer à l’instituteur Brighelli de descendre de son arbre…. En 1970, c’est à dire à la fin des Trente Glorieuses, un français sur trois avait encore ses chiottes sur le palier, pas de téléphone, pas de télévision, et la majorité des ouvriers de chez Renault allaient à l’usine en vélo… Les paysans, encore nombreux, s’endormaient par nécessité avec leurs pots de chambre à portée de la main, il y avait des bidonvilles dans tous les coins du pays, le bouclier fiscal de l’époque plafonnait à 40%, et le Général de Gaulle trouvait que c’était un taux encore bien trop confiscatoire…Moi qui en vient, de la classe moyenne, je n’ai pas besoin d’avoir étudié l’économie à la faculté pour savoir que notre ami Brighelli profère des imbécillités, et je sais bien qu’en 1970, la majorité des gens des ma famille se déplaçaient à vélo, tandis qu’en 2011, les mêmes ont des maisons avec des piscines et sont allés au moins une fois se promener à Pointe-à-Pitre ou en Californie.

Karl Marx avait pronostiqué que le capitalisme allait appauvrir la classe moyenne au point de la faire disparaître, c’est très objectivement la plus grosse erreur de prédiction de toute l’histoire du genre humain, mais elle attire encore la foule… Les marxistes ou assimilés n’en sont plus à dire que la classe moyenne va bientôt s’appauvrir et se décider à crever de faim pour donner raison à Karl Marx, ils expliquent carrément à la dite classe moyenne qui vient de s’enrichir dans des proportions fantastiques qu’en vérité, elle s’est paupérisée, pendant toutes ces années, que ceci n’est pas une pipe.

Pour en revenir à notre ami l’instituteur Brighelli, celui qui plait tant à la droite vermoulue, je vous livre encore une chose qu’il a confiée à Degrouille, pour la bonne bouche :

DD. Les candidats à la primaire socialiste sont-ils tous influencés par l’idéologie pédagogiste ? Qui serait à votre avis le meilleur candidat –ou le moins mauvais- sur le thème de l’école ?

Brighelli: À gauche ? Mélenchon, peut-être

La classe moyenne s’est goinfrée, ces dernières décennies, mais on aurait pu faire mieux: si la collectivité n’avait pas payé à Brighelli son agrégation et son traitement d’instituteur, elle aurait été moins taxée et ses piscines seraient encore plus grandes… Parce que ça, pour le coup, c’était vraiment du pognon foutu en l’air.

Je suis un commercial de profession, j’ai vendu des centaines d’appartements dans ma carrière, et je vais vous faire une confidence : quand deux vendeurs se croisent et qu’ils ont dix minutes à perdre ensemble, ils se racontent leurs histoires d’instituteurs, et c’est à celui qui aura croisé le plus con et le plus déphasé… Après six mois de métier, on les repère à dix mètres, avant de leur serrer la main, et quand on a deux ans d’expérience, on les reconnaît au téléphone…

Comment vous dire ça… Si j’avais quelque chose à vendre à Brighelli, j’aurais besoin d’à peine dix secondes, pour savoir ce qu’il fait dans la vie.

46 réflexions sur « Jean-Paul Brighelli, crétin de compétition »

  1. Ribblesdale

    Même s’il en a la tête, Brighelli n’est pas un instituteur mais un agrégé, ancien élève de Normale Sup. Son père était doyen d’Université, le jeune Brighelli n’a probablement guère reçu de coups de règles de sadiques en blouse grise… Le déclassement des professeurs du secondaire (et du supérieur, dans une moindre mesure) est une réalité : un agrégé, du temps où les lycéens étaient, comme disait Barthes, de « petit messieurs », était un notable, aujourd’hui, en début de carrière, il ne gagne guère plus qu’un ouvrier (et finira avec un salaire de cadre intermédiaire).
    Ces quelques précisions ne sont évidemment en rien un plaidoyer pour l’intégration par l’école de la Gueuse.

  2. XP Auteur de l’article

    « Même s’il en a la tête, Brighelli n’est pas un instituteur mais un agrégé, ancien élève de Normale Sup »

    Un fonctionnaire de l’EN, on appelle ça un instituteur. C’est un terme générique.

    « Son père était doyen d’Université »

    Et sa mère, qu’est-ce qu’elle faisait dans la vie, non mais sans blague…

    « Le déclassement des professeurs du secondaire (et du supérieur, dans une moindre mesure) est une réalité »

    So what? C’est parce qu’ils sont de plusen plus nombreux et donc de plus en plus innamovibles, ainsi qu’ils l’on voulu.

    C’est ce qui est arrivé à la cours de Louis XIV. Plus elle est devenue plethorique, et plus le petit noblillon que sa famille arrivait à placer à Versailles avait tendance à dormir sous la pente d’un toit du palais. Ca ne prouvait pas qu’on ne leur accordait pas assez de place, mais au contraire qu’on leur en accordait trop.

    Si les pédagogues se paupérisent, ça prouve qu’ils sont bien trop nombreux.

  3. Ribblesdale

    Devant tant de mauvaise foi, il faut rendre les armes. Soit dit en passant, le règne du grand roi n’a nullement correspondu à un abaissement de la noblesse, encore une légende véhiculée par les instituteurs. Pour la mère de Brighelli, je me renseigne.

  4. XP Auteur de l’article

    Z’êtes sur que c’est moi, qui suis de mauvaise foi?

    Vous dites « n’est pas un instituteur mais un agrégé, ancien élève de Normale Sup ».

    Ca en principe, ça veut dire « pété d’intelligence, capable de vous éblouir, de vous dégager l’Esprit ».

    Au lieu de ça, on a une connerie gigantesque, un truc qui donne envie de le punir, de l’envoyer au lit sans dessert. C’est justement le décalage entre le prestige qu’il revendique et sa bêtise, le sujet du billet.

    Ces titres ronflants ne plaident pas pour lui, ils sont des circonstances agravantes. C’est ce décalage entre ses prétentions intellectuelles, la fierté qu’il tire de toute évidence de ces titres, et son incapacité à prendre en compte dans son raisonnement la simple réalité, la réalité qui crêve les yeux, et donc à penser ne serait-ce qu’un petit peu par lui-même.

    Savez-vous pourquoi il s’est persuadé que la classe moyenne s’est appauvri depuis 1970? Parce que s’il admettait l’inverse, il lui faudrait déconstuire ses convictions, repartir de zéro, élaborer un point de vue un peu original.

    Ca rappelle la blague de Coluche « son métier, c’est de nous vendre de l’intelligence, et il a pas un échantillon sur lui ».

  5. Lounès

    Remarque judicieuse concernant le niveau de vie des classes moyennes cependant je voudrais y apporter ce bémol: on connaît aussi ces gens à revenu moyen qui gaspillent leur argent dans des machins électroniques, des sorties avec mojotos à 12 euros, des séjours au Maroc dont leur compte met trois mois à se remettre. En fait ces classes moyennes ont l’impression de s’appauvrir même si ce n’est pas toujours vrai. Celà tient davantage à des comportements nouveaux: le besogneux salarié bien patient bien modeste qui épargnait et se conduisait avec une probité impeccable a cédé la place au petit enculé d’ESC avec piercing et tatouage maori qui écoute black eyed peas joue au poker et déclare « c’est bon ça » au volant de son Opel lorsqu’il effectue un dépassement dangereux.

      1. XP Auteur de l’article

        Oui, je suis bien d’accord… Mais ça prouve encore plus qu’ils se sont enrichis, s’ils balancent autant de fric par la fenêtre.
        Les vieux qui avaient l’habitude de l’épargne sont éffarés, souvent, devant les habitudes ce consommation de leurs enfants… Mais ils ont l’impression d’un dégoulinage de fric, pas d’un appauvrissement.

        Ce gaspillage, il provient justement du fait qu’ils se sont enrichis. C’est le syndome du gagnant au loto qui perd le sens de l’argent et à qui on coupe l’électicité au bout de deux ans…. Michael Jackson est mort couvert de dettes. Ca ne prouve bien sur pas qu’il gagnait pas beaucoup, mais qu’il en gagnait tellement qu’il avait perdu l’habitude de compter.
        Les mojotos à 12 euros, c’est un très bon exemple, et il faut avoir perdu l’habitude de compter, pour consommer ça.

        Maintenant, que ce soit le gaspillage et non la pénurie qui foute les gens en difficulté financière,c’est l’analyse minimum qu’on serait en droit d’attendre d’un agrégé sorti de Normal Sup. C’est ça qui me rend dingue.

          1. Ignatius

            et l’écran plat qui coute le prix de l’appart, aussi.

            Mais vous oubliez un point XP. Vous allez m’insulter de décroissant mais il ne vous a pas échapper que l’on peut s’enrichir tout en perdant en qualité de vie ?

            1. XP Auteur de l’article

              Bien entendu qu’on peut être riche et avoir une vie de medre. Devenez milliardaire et mettez vous à l’Héroïne, votre vie sera bien pourrie. Seulement ce n’est absolment pas le sujet. Héroïnomane ça veut dire héroïnomane, pas pauvre.

              C’est ça qui est insupportable chez les décroissants: ils confondent tout et disent une chose et son contraire dans la même phrase: « On consomme trop, on vivrait mieux avec moins/Les gens ont de moins en moins d’argent. »

              Quant à la qualité de vie, procuré par tel ou tel mode de vie, on en a rien à foutre. C’est le problème des individus. Le décroissant, c’est celui qui dit « je vais t’imposer un mode de vie, parce que c’est avec lui que tu vas trouver le bohneur. »
              Si les gens préférent consommer que méditer, ça ne vous regarde pas, vous n’avez pas à réeduquer vos semblables.

            2. Gil

              « C’est ça qui est insupportable chez les décroissants: ils confondent tout et disent une chose et son contraire dans la même phrase: « On consomme trop, on vivrait mieux avec moins/Les gens ont de moins en moins d’argent. » »

              Ce qui m’inquiète, c’est que je ne m’étonne même plus de ces continuels double-binds gauchistes. La pensée gauchiste ne semble fonctionner qu’à coups de double-binds.

            3. GriBleu

              Vous n’etes pas tres au courant des prix des ecrans plats, Ignatius. J’aime votre coté eternellement has-been, continuez.

    1. Gil

      « en 7ème » ? Je sais que vous avez déjà neuf enfants, mais vous n’êtes pas née avant 1914 quand même ? 😀

      Moi j’ai eu un instit’ barbu mais pas de moustachu. Ah, par contre, j’ai eu une institutrice moustachue. (en CE1 – en 10ème ?)

            1. Gil

              « Joie! Allégresse! »

              Ne dites pas ce genre de choses ici, on va vous comparer à Philippe Sollers. On m’a fait le coup, et j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre 🙁

            2. Gil

              Et puis vous n’avez pas fini votre repassage : je viens d’apercevoir près de là un tas de slips à moi… évidemment vous devrez d’abord les laver. Mais je n’ai jamais douté de votre abnégation chrétienne. Ne me décevez pas.

            3. Gil

              La nudité chez un Apollon musclé de souche hispano-beaucero-bretonne doté d’un armement de destruction massive n’a rien de choquant, chère Crevette. Quand vous viendrez repasser mon linge, vous pourrez admirer.

            4. Gil

              Tout ça c’est votre faute ! Les femmes et les filles de la réacosphère me font perdre les pédales, alors que ce sont peut-être en majorité d’authentiques trumeaux (j’dis pas ça pour vous : j’ai vu vos deux grandes filles, et je doute fort que la mère de pareilles Aryennes ressemble à un cageot)!

              Qui a dit que l’intellect n’avait pas un gros potentiel érotique ?

  6. XP Auteur de l’article

    « Moi j’ai eu un instit’ barbu mais pas de moustachu »

    Même Natacha Polony a de la moustache. C’est un signe de reconnaissance entre eux. Comme les trois petits points des frères la gratouille.

  7. vlad tepes

    « Quant à la qualité de vie, procuré par tel ou tel mode de vie, on en a rien à foutre. C’est le problème des individus. Le décroissant, c’est celui qui dit « je vais t’imposer un mode de vie, parce que c’est avec lui que tu vas trouver le bohneur. »
    Si les gens préférent consommer que méditer, ça ne vous regarde pas, vous n’avez pas à réeduquer vos semblables »

    C’est ce qui me venait à l’esprit en zieutant le déroulement des primaires socialistes ces derniers temps.
    C’est dans ces moments là que l’on se rend compte que la démocratie, et tout ce qu’elle a de noble, perd tout son sens à partir du moment où l’on vante la citoyenneté avant le droit à se protéger de l’état.
    Et résultat, ce mode de fonctionnement où le débat n’est plus un choix mais une obligation, ça donne les revenus de 1 à 20 (quel sombre taré peut penser que Bill Gates ou Steve Jobs ne méritent pas de gagner leur argent??), et la fusion de la CSG et de l’IR (ah, et pour ceux qui ne sont pas redevables de l’IR, on fait comment? Et vlan 10 000 fontionnaires fiscaux supplémentaires…)

    Exactement le même schéma. On est dans un pays libre, mais celui qui ne vient pas participer aux réunions citoyennes est un salaud.
    Il ne manquerait plus que l’UMP s’y mette aussi, et la soviétisation de la France sera totale…

  8. vlad tepes

    « Ce qui m’inquiète, c’est que je ne m’étonne même plus de ces continuels double-binds gauchistes. La pensée gauchiste ne semble fonctionner qu’à coups de double-binds »

    Non pas la pensée gauchiste, mais la non-pensée de manière générale, la « pensée gauchiste » n’étant que le summum de la non-pensée.
    Je me faisais la réflexion ces derniers temps que le parallèle foi/raison était exactement le même que celui du conviction/explication. Je m’explique.

    Un chrétien comme moi, ne pourra pas démontrer scientifiquement que Dieu existe et que Jésus est son fils, forcément au bout d’un moment il sera obligé de dire « je crois parce que je crois ».
    Mais c’est exactement pareil quand on parle de vision du monde, le libéral devra forcément à un moment ou à un autre, après de nombreuses déconstructions dire « je crois au libre-échange et au droit des individus et parce que ».
    Les convictions, si on y regarde de plus près, ont toujours en réalité deux origines distinctes. Ceux qui ont analysé toutes les composantes qui nous entourent, et qui sur ce fait, en ont déduit une façon de voir les choses. Ceux qui ont en réalité aucune conviction mais cherchent à pénétrer un monde auquel ils n’ont pas accès, ou à glorifier leur petite personne de quelque manière que ce soit.
    Je crois en NSJC parce que je me suis rendu compte que ses paroles collaient parfaitement aux faits (notamment le magique « celui qui utilise l’épée périra par l’épée »). Le CAB, lui, croit aux paroles puis adaptent les faits ensuite, tout comme l’islam n’avait que pour seul objectif de réunir les arabes et de fanatiser la soldatesque.
    Et c’est systématique chez les ennemis objectifs de la chrétienté, au bout d’un moment il y a TOUJOURS une contradiction ou un mensonge.
    Le cas d’école étant bien évidemment Soral, dont la seule et unique motivation est de ne pas avoir réussi dans le tout-paris et de ne pas être une star de la télé, et lui est fichtrement intéressant parce qu’il ne se cache même pas de mentir, de se contredire et de faire des raisonnements d’une telle mauvaise foi qu’il ferait rougir le pire des politiciens vereux.

    Quoi que l’on dise des libéraux, eux s’adaptent toujours aux faits, ou en tout cas aux faits qu’on leur présente, c’est pour ça qu’ils sont l’avenir.
    Et quand on s’adapte en sorte que les faits nous donnent raison, on se rend compte qu’au final il n’y a qu’un seul chemin, une seule Odyssée, très difficile à emprunter.

    C’est à mon avis la meilleure preuve philosophique de l’existence de Dieu.

    1. XP Auteur de l’article

      C’est aseez logique, non? Plus on a des revenus, et plus on s’endette.

      Le smicard qui vit en HLM est forcément moins endetté proportionellement à ses revenus qu’un cadre supérieur…

      Si vous avez les moyens de prendre un crédit pour vous acheter Mercedes Classe S, vous êtes forcément plus endetté que si vous faites traîner votre vieille twingo.

    2. Gil

      En fait, c’est curieux… l’endettement (privé), cette bête noire des gauchistes, anti-consuméristes et autres décroissants, devient un problème (réel) dans une société étatiste et socialiste comme la nôtre, avec un système bancaire lié à l’État, des prêts à des gens qui ne peuvent se le permettre (cf. aux USA l’obligation aux banques de prêter aux pauvres pour l’immobilier etc), un flou général quant à la richesse etc. Dans un système libre, l’endettement correspondrait à une richesse réelle. Enfin, quelque chose comme ça.

      Et comme on vit dans le mythe de la société ultra-libérale, on met tous ces problèmes dûs à la conso et à l’endettement privés sur le dos du libéralisme.

  9. Mazeppa

    Si je puis me permettre un petit témoignage personnel… Mes parents étaient instituteurs tous les deux, dans une petite commune rurale. Ils roulaient en 15 Traction dans les années 50, puis en DS dans les années 60, ils avaient une résidence secondaire en bord de mer en Bretagne, et ils avaient une bonne à plein temps. Donc déclassement il y a, incontestablement. L’augmentation phénoménale du coût pour la société de l’EN est dû surtout à l’accroissement du nombre d’élèves (et donc du nombre de profs et d’instits) puisqu’on est passé d’une école obligatoire jusqu’à 14 ans, avec une petite minorité qui allait au collège puis au lycée, et une encore plus petite minorité qui faisait des études supérieures (le gros du troupeau s’arrêtait au certificat d’études) à la situation actuelle… 80% au Bac et au-delà c’est du délire, 30% suffirait bien, les autres s’épanouiraient bien mieux en apprentissage, et ils trouveraient du boulot plus facilement.

    1. Fascisme Fun

      A proprement parler, il n’y a pas l’ombre d’un déclassement.

      Il se trouve qu’une classe de nabab (les instits) est devenue pléthorique à partir des années 60 (c’est l’époque charnière ou l’on a commencé à se foutre de leurs gueules de barbus crasseux).

      Plus vous vendez une babiole, plus sa valeur décroît.

      Ce n’est pas un déclassement mais un ajustement.

      C’est comme dire de la Noblesse d’épée qu’elle a vécu un déclassement par rapport à la Noblesse de robe.

      C’est stupide, elle a juste subi les conséquences de la normalisation économique et de la pacification des moeurs.

      De même que les profs sont devenus une classe trop nombreuse, inutile et gavée (et c’est un professeur qui me l’a répété sur tous les tons), il est normal qu’elle s’abaisse moralement (chouineries médiatiques) et qu’elle décline toujours un peu plus économiquement.

  10. Fascisme Fun

    Je suis un gros beauf poujadiste mais quand même…il y a des baffes qui se perdent des fois.

    Arnaud de Montebourg au jt de Rance 2

    « Il y a une révolte des gens qui se sentent écrasés par l’économie et oubliés par la Politique. »

    « Il faut reprendre le contrôle de l’économie. »

    « Remporter l’adhésion des petits patrons, des artisans, seront la clé de la victoire du Parti Socialiste »

    LOL

    Arnaud de Montebourg, mineure économique depuis 48 ans.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Montebourg

    En regardant son CV, je viens de me rendre compte que ce mec n’a jamais travaillé.

    C’est intéressant ça.

    Un mec qui n’a jamais bossé de sa vie et qui vous parle des « contraintes très dures » de l’économie.

    Un mec qui se propose de prélever toujours plus d’argent pour soulager la « détresse » des petites gens.

    C’est encore plus intéressant ça.

    Il gagne combien le Montebourg ?

    10 000 euros net par mois.

    Ah oui quand même.

    1. XP Auteur de l’article

      Ma thèse sur les liens entre le jacobinisme et la coprolalie se voit confirmér:

      « (…) C’est la règle administrative, dire la vérité vaut condamnation, autant aller dans le sens du vent — celui qui sort du derrière. À tout prout d’un ministre répond le prout-prout mélodieux du chargé de mission. Ce ne doit pas être par hasard que le staff d’un ministre s’appelle un cabinet. Ce gouvernement mourra de n’avoir pas su susciter une seule parole de vérité chez ceux auxquels il feint de la demander.

      Prout ! « Il est illusoire de penser que la formation [des futurs enseignants] puisse obéir à un schéma immuable dont nous serions seuls capables d’en définir le contenu et les modalités. La société évolue et se transforme, il est donc normal que la formation des enseignants intègre cette évolution.
      (…)

      Jean-Paul Brighelli

      http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2011/04/27/le-plus-beau-metier-du-monde.html

  11. NOURATIN

    Sachant que nous traînons un déficit de l’ordre de 80 Milliards et que les
    fonctionnaires qui n’en foutent pas une (détachés, malades, mis à disposition, syndicalistes, mutualistes etc..)induisent des dépenses du même
    ordre, peut être serait il intéressant de chercher de ce côté là la solution à nos problèmes…non, je déconne, nous on s’apprête à élire François
    Hollande président de la République.
    Celà dit, moi, dans les années 60/ 70 je vivais bien mieux qu’à présent à tous points de vue. Et je ne sors pas de la cuisse de Jupiter. Mais à
    l’époque nous avions trois fois moins de fonctionnaires…et des budgets
    en équilibre.

  12. Paul Hodell-Hallite

     » À commencer par un apprentissage systématique du français, langue, culture et histoire, et des sciences : les deux passeports sans lesquels on est condamné, dès l’école, à la précarité intellectuelle et économique. Le désespoir frappe à la porte — il pourrait bien frapper tout court.  »

    Brighelli sur Causeur…
    Le pire c’est qu’il croit vraiment à ce qu’il dit.

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