Permettez-moi d’évoquer un vieux souvenir de lecture.
En 1982, c’est la France qui recevait le sommet du G7, et comme Mitterran le socialan (un homme cultivé, qui avait lu les pensées de Léninox) voulait en foutre plein la vue à Ronald Reagan et Margaret Thatcher, il avait organisé cette sauterie au Palais de Versailles.
Si je puis m’autoriser une petite digression, trente ans sont passés, et chacun peut constater en ouvrant un manuel d’histoire que si Reagan, Thatcher et Mitterrand avaient alors tous les trois dans leurs cartons des projets de société inédits et la volonté de laisser leurs empreintes sur la planète, c’est parmi les trois Mitterrand, qui n’a pas réussi à rentrer dans l’histoire et sortir de la catégorie politicien régional qui s’est fait élire chez lui… C’est un fait objectif, n’importe qui à travers le monde peut résumer en quelques mots ce qu’ont été les années Thatcher ou Reagan, mais à part quelques maniaques, même en Flandre ou en Suisse romande, personne ne serait vous dire ce que c’était au juste, le mitterrandisme…. Ce gugusse s’était fait élire sur la promesse de rompre avec le capitalisme, il se croyait le vengeur d’Allende, et dans toutes ses interviews à la presse étrangère, il disait vous verrez, quand nous aurons réussi, on nous copiera…. Personne n’a rien vu, mais ça n’a pas empêché les français de commémorer en 2011 le trentième anniversaire de son élection comme s’il s’était agi du premier pas de l’Homme sur la lune, tout ceci en dit très long sur la régionalisation de la France et le ridicule dont ne finit pas de se couvrir le coq jacobin, c’est là où je voulais en venir, mais passons.
A la fin du sommet, Mitterrand a pris la parole pour proposer à ses homologues la création d’un machin, d’une espèce d’agence internationale chargée de prévoir et d’anticiper les découvertes technologiques futures, afin que les États puissent financer les plus prometteuses… Après qu’il eut finit, Reagan lui a répondu, et lui a dit substance ceci :
Figurez-vous, Monsieur le Président de France, que cette idée, en Amérique, on l’a déjà eu, dans les années 1930… On a donc donné des millions de dollars à des fonctionnaires, ils nous ont rendu des rapports magnifiques, mais seulement, voyez-vous, Monsieur le Président de France, ils n’ont pas prévu l’avion à réaction, la navette spatiale, le programme Apollo, la bombe atomique et l’informatique, et voyez-vous, Monsieur le Président de France, malgré tout l’argent qu’avait déversé sur eux le contribuable américain, ils n’avaient pas prévu CA! (Reagan tendait, alors son stylo bic vers Mitterrand)…. Même le stylo bille, ils ne l’avaient pas anticipé, comme vous dites, Monsieur le Président de France…
Selon les témoins de la scène, Mitterrand a rentré sa tête entre ses épaules comme une poule, Margaret Thatcher a explosé de rire en donnant des grands coups de dossiers sur la table, et tout ce petit monde a rejoint le buffet…. Last but no least, comme c’est Jaques Attali qui avait eu cette idée imbécile, Mitterrand s’est vengé en le forçant à jouer au golf avec lui une fois par semaine pendant en an, devant la cour, et parce qu’il ne savait pas jouer, tout le monde se moquait de lui…. C’était tellement rigolo, paraît-il, que même des membres de l’opposition s’arrangeaient pour avoir des invitations et assister à l’humiliation.
Ce récit saint-simonien nous invite à nous poser une question : qui, dans cette histoire, de Ronald Reagan ou de François Mitterrand, est le prométhéen? Plus généralement, qu’est-ce que c’est, que le prométhéisme? Selon l’acception générale du terme, le prométhéen est celui qui ne fixe aucune limite à l’homme, qui pense que ses capacités d’invention sont tellement grandes qu’on ne peut pas en déterminer la limite…
En vérité, comme ce morceau d’histoire nous l’apprend, le prométhéen est celui qui pense que le génie de l’homme a des limites, qu’on peut les voir, les anticiper, comme avait dit Mitterrand ce jour-là…. Il se livre donc à un tour de passe-passe, et il conclut que si la capacité de l’être humain a des limites identifiables, il doit être en mesure de tracer son avenir au cordeau…. Celui qui pense au contraire qu’un homme dans un laboratoire n’a pas de limites, il renonce à savoir ce que le sort lui réserve et ce qu’il devra faire demain…
Le vrai prométhéen, c’est l’écologiste décroissant qui décrète que les ressources de la terre et le génie de l’homme sont limités, qui suggère donc d’enfermer l’avenir dans des plans et croit savoir exactement dans quelle année nous allons les toucher… Partant, il pense connaître au centime près de quoi nous allons devoir nous contenter dans les cinquante ans, et après cet examen budgétaire, il détermine comment nous devrons occuper nos soirées les cinq prochaines décennies, pour donner un sens à nos existences.
Le décroissant, il croit au surhomme, il n’est pas séduit par la thèse chrétienne selon laquelle la chair est faible et l’esprit prompt. Il pense que si l’homme arrête de s’acheter des babioles, s’il baisse le chauffage à 11 degrés, s’il s’enfile un pull à col roulé qui gratte, s’il se pose devant sa cheminée avec une verveine et les œuvres complètes de Jules Vallès et s’il se laisse pousser les moustaches de Yann Arthus-Bertrand (quel nom ridicule, au passage…), il va devenir profond et spirituel comme un moine de Clairvaux, qu’il va pouvoir assigner une place au sens et le convoquer.
Le décroissant, c’est dans le meilleur des cas un type qui n’a pas compris que l’esprit souffle où il veut, quand il veut et surtout comme il veut, et dans le pire des cas un petit vicieux qui l’a bien compris mais qui refuse cette soumission… Dieu paye toujours, il récompense toutes les grâces et tous les efforts, mais il ne paye jamais comptant, et toujours dans la monnaie qu’Il a choisi…. C’est très réconfortant de le savoir, mais l’idée requiert une modestie et une patience dont le décroissant est parfaitement dépourvu.
Gémir sur le vide de sens de nos existences, ça consiste rigoureusement à dire qu’on a pas envie de le chercher, qu’on ne veut surtout pas s’occuper de ces choses-là…. Se plaindre de ce que la collectivité ne se fixe aucun objectif transcendant, c’est affirmer en filigrane que ce n’est pas à Dieu de faire ça, mais au surhomme décroissant, ou plus exactement aux chefs qu’il s’est choisis.
Nan, elle est vériqique cette histoire avec Reagan ??? zavez des sources à citer ? Cela me semble trop beau pour être vrai…
très intéressé moi aussi… la propagande hexagonale veut que Reagan ait été un débile et Mitterrand un génie mais c’est sans doute l’inverse qui est vrai.
Le Président, de FOG, Page 141 (excellent livre).
Le plan propose « une mobilisation sans précédent du capital » pour mettre en place « un vaste dispositif de formation » et pour lancer « un programme concerté de croissance par la technologie ». Ce rapport appelle « les pays industrialisés à coopérer pour explorer les nouveaux champs ouverts par le progrès technique dans les biotechnologies, l’électronique, la robotique »
Réagan répond (je fais court): » une commission du même genre mis en place par Roosevelt avait rendu un rapport qui avait fait forte impression. Seul , problème,l’étude ne prévoyait pas l’invention du plastique, de la télévision, de l’avion à réaction, des transplantations d’organes, du rayon laser, pas même du stylo bille. »
FOG écrit plus loin « les six autres chefs d’Etat éprouvent une vague pitié poue ce Président français qui avec sa politique de relance a creusé un trou catastrophique dans les comptes du commerce extérieur et continu tout de même à faire des beaux discours sur l’avenir du monde »
Commentaire de Delors alors ministres des finances « quand je pense qu’on a fait tout ce cinéma alors qu’on n’a plus de réserve et qu’on va être bientôt obligé de dévaluer »
Je conseille la lecture du livre, on y démonte un bon gros cliché à propos de Mitterand; on y voit très bien que contrairement à la légende, Mitterand n’est pas un type de droite hyper rusé qui se serait fait passer pour un gauche dans le but de se faire élire.
Toutes les bêtises qu’il disait, il y croyait dur comme fer, et croyait vraiment que la France allait créer une troisième voie qui n’allait pas tarder à faire école dans le monde entier…. Sauf si « les forces de l’argent » ne l’abattait pas physiquement, comme Allende.
Ce qu’on ignore souvent, c’est que c’est Mauroy qui rame comme un malade en coulisse pour limiter la casse.
Mitterrand a pourtant dit, contre le chômage on a tout essayé. A sa décharge Chirac et la plupart du personnel politique pensait la même chose. Ils ont tout essayé, oui, sauf ce qui a des chances de marcher.
J’étais en primaire quand Mitterrand a été élu. Je me souviens de la désolation parmi les adultes autour de moi. Puis j’ai grandi sous Tonton. Il est temps de se mettre un peu plus à jour sur le bonhomme. Pareil pour Reagan d’ailleurs. Que ne nous a-t-on pas dit de ce président, inculte, acteur raté, président par accident, marionnette du parti Républicain…
Que les bobos cools décroissants et locavores soient mignons de ne pas nous refaire l’apologie du Larzac et du fromage de chèvre dont on vit très bien. Les bobos cools décroissants et locavores ne peuvent délivrer leurs prédictions apocalyptiques que parce que d’autres sont taxés et trinquent : les classes moyennes qui, après s’être un peu embourgeoisées (ce que les bobos cools décroissants et locavores leur reprochent du haut de leur vélib en les appelant beaufs), s’appauvrissent et se prolétarisent, gagnant à peine plus que ceux qui vivent des aides sociales et ont la CMU.
Cette espèce de Météo-France de la découverte scientifique proposé par Tonton est la version extrême de la présomption de bien des dirigeants politiques, y compris quand on sort du strict champ du « développement durable ». Par exemple avec l’obsession des « investissements d’avenir »… dont le nom-même indique que l’État ne devrait même pas s’en occuper. Si un business a de l’avenir, il trouvera plein de types assez malins pour mettre du cash dedans en attendant qu’il devienne profitable. Tous ces discours reposent sur les mêmes hypothèses constructivistes qui veulent non seulement organiser les grandes « masses sociales » mais aussi régler au micron près le comportement privé.
Cela dit, après tout cela, je me demande quelle part prend la modération, chrétienne elle aussi (puisqu’on parle de thèse chrétienne), envers son environnement (en particulier l’environnement naturel)…
PS/ J’ai bien aimé l’épisode Reagan-Mitterrand ; mais j’ai préféré celui de Jacques Attali au golf.
Ronald Reagan, on parle bien là de l’ancien président socialiste, grand initiateur des régularisations d’illégaux en Occident …
http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=128303672
… ou il y a un autre Ronnie ?
Par contre, rien à dire contre Margaret, éminente « white nationalist » :
http://www.telegraph.co.uk/news/politics/margaret-thatcher/6906503/Margaret-Thatcher-complained-about-Asian-immigration-to-Britain.html
On se demande réellement ce que veut dire « surhomme » ici. Si c’est le sens nietzschéen, ma foi, c’est nul à chier.
A part ça, comme d’habitude, la seule réponse à la petite prétention des modernes ce n’est pas une grande prétention, un homme debout, c’est la soumission à Dieu, la non prise en compte total de la volonté de l’homme. C’est d’un nihilisme à pleurer. J’ai un scoop pour vous : Dieu est mort, il faudrait devenir, maintenant.
L’esprit souffle où il veut, très bien, mais l’esprit c’est d’abord l’homme. L’homme peut vouloir aussi. D’ailleurs vouloir libère.
Vous racontez toujours la même chose XP, vous qui dites détester les refrains, sortez de votre tradition, vous savez bien qu’une idée répétée mille fois est toujours malsaine. Vous ne vous inscrivez que « contre » quelque chose, tout le temps ou presque, vous restez un chameau. Soyez lion, conseil d’ami.
@XP
J’ai découvert ILYS avec la première version de ce texte. A l’époque, j’étais resté con devant le titre: « Sauver la planète en Cherokee » ^^
Hors sujet:
Pour ceux qui avaient aimé le blog « Mort Au Peuple ». Il y a maintenant « L’Observatoire de Douchebaguisation ».
http://douchebaguisation.blogspot.com/
Le groupe Hurts est habillé par Cherea, la coke est fourni par XP, les synthés new-wave par Nebo et les déesses longilignes par Blueberry.
Pour les nostalgiques des années fric, voilà votre revival New-Wave.
http://www.youtube.com/watch?v=1TB1x67Do5U&ob=av2e
Merci, ça fait bien plaisir^^
Au passage, vous mettez sans le vouloir un joli bonnet d’âne aux couillons qui racontent que « Internet, c’est du vent, c’est de l’instantané, ma pauvre dame, aussitôt lu, aussitôt oublié… C’est le livre papier qui compte, ma bonne dame ».
Le texte dont vous parlez doit avoir plus de trois ans..
En réalité, c’est le livre papier, qui est « aussitôt lu aussitôt oublié (voire aussitôt acheté, aussitôt oublié »). Tous les écrivains papiers genre Jérôme Leroy écrivent des trucs qui s’oublient en 24 heurs, comme le démontre cruellement leurs expériences sur le Net.
« Le texte dont vous parlez doit avoir plus de trois ans..
En réalité, c’est le livre papier, qui est « aussitôt lu aussitôt oublié (voire aussitôt acheté, aussitôt oublié ») »
« Le Président », écrit par FOG en 1990…
Ce qu’on n’oublie, ce sont les livres de merde ou les billets de merde. Peu importe le format.
« ce qu’on oublie » of course
+1 pour vous.
Maintenant, vous venez d’administrer la preuve qu’une connerie écrite sur le net, elle est corrigée par un lecteur intelligent dans les deux heures^^
L’autre supériorité du net, c’est que ceux qui sont incapables d’écrire quelque chose que l’on retient entretiennent artificiellement une certaine légitimité en faisant valoir qu’ils ont publié sur du papier.
Par exemple, Jérôme Lerôy écrit sur son blog « Ecrivain français » pour faire oublier que ses textes n’ont aucune valeur et une durée de vie de trois jours dans la mémoire de ses propres lecteurs… Vous me direz que ça ne change pas grand chose, mais enfin…
Pour poursuivre sur cet exemple, il est bien évident que Jérôme Leroy écrit « écrivain Français » parce qu’il sait très bien que s’il signait « Jl » comme on signe Lounes, Xyr ou XP, il n’aurait pas quatre lecteurs, mais zéro.
Ecrivain. Vain tout au plus. On mesure la vanité d’un mec aux titres qu’il se décerne lui-même. J’aurais une rubrique sur un blog, ou un blog à moi, j’aurais honte de mettre écrivain. Soit on est écrivain et il est inutile de le préciser. Si on a besoin de le préciser, c’est comme si on clamait : « Mes livres ne se vendent pas ». J’hésiterais devant le ridicule. Leroy non. Vous faites quoi dans la vie ? Je suis écrivain. N’importe quel blog d’envergure, les gens savent se moquer d’eux-mêmes, surtout quand sont connus. Ou indiquer sobrement leur fonction dans une structure.
Mais écrivain…
C’est quand la chose n’existe pas, qu’il faut à tout prix la nommer.
Ce pauvre Leroy aura au moins compris ça dans sa vie^^
Fascisme Fun, votre groupe là, Hurts, ça a plutôt à voir avec les années 90 (années fric également, mais seulement pour les producteurs de musique) et les boys bands, non ?… pas avec la new-wave en tout cas.
Si « le groupe Hurts est habillé par Cherea, la coke est fourni par XP, les synthés new-wave par Nebo et les déesses longilignes par Blueberry », Terby veut bien s’occuper à leur trouver des cordes… qu’ils se pendent.
Fascisme fun… John Terby Jr… je ne suis pas un joueur de synthés… je suis un putain de guitariste rocker ! Du genre : « »Don’t Tread on me ! » et aussi : « don’t you step on my blue suede shoes.
You can do anything but lay off of my blue suede shoes. »… tendance Lemmy Killmister mais ayant lu Nietzsche et la Bible… compliqué, hein ? Mais pas la tapette en train de sautiller devant un synthé japonais avec la mèche tombante sur le côté… Tenez-le vous pour dit…
Heuark heuark heuark !
Ne dites pas du mal des synthés Nebo (Jésus-christ a joué « I just can’t get enough » sans les doigts sur le mont des oliviers; pour un lecteur assidu de la bible, vous nous décevez beaucoup), la guitare est l’instrument du diable par excellence – sinon comment expliquer Coldplay, U2, Georges Brassens, Motörhead et toute cette merde…
« C’est quand la chose n’existe pas, qu’il faut à tout prix la nommer.
Ce pauvre Leroy aura au moins compris ça dans sa vie^^ »
La citation archi-célèbre de Camus : Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde », et bien je la crois profonde. Pour exemple, le « génie » de Steve Jobs avec lequel on nous les hache menues aujourd’hui, équivaut à l’auto-proclamation « je suis écrivain ». Et comme mon à-propos seul peut égaler mon esprit de synthèse, je dirais qu’il y a là trace du culte des rassurantes médiocrités que le prométhéens adule pour se sentir témoin de l’Histoire, juste appréciateur du Souffle.
Je signale cet excellent article…
http://www.causeur.fr/steve-jobs-l%e2%80%99inimitable,12153
On sait que Marc Cohen adore Ilys, et qu’il fût un temps où il avait le droit de le dire…. Ca, il aurait mérité de le publier chez nous.
« Steve Jobs, n’était sûrement pas notre Gutenberg, ni notre Franklin ni même notre Edison. Mais c’était l’image même d’un capitalisme rock n’roll, innovateur, pêchu. Celui que ni les milliardaires de Dubaï, ni les PDG de Shanghai ne pourront jamais égaler. On n’imite pas l’innovation : pour notre occidental way of life, c’est une lueur d’espoir.
C’est indispensable de lire Ilys, quand on veut faire un article potable sur Causeur.
Dommage que l’article finisse par une fausse note. Nous serions intrinsèquement des innovateurs et les Chinois des imitateurs, et il devrait toujours en être ainsi parce que c’est gravé dans le marbre de notre mode de vie. Mouais.
Sauf que plus je regarde de cinéma chinois contemporain, plus je découvre des films riches, techniquement intéressants, soignés, mais aussi innovants, surprenants. Bien plus que les remakes et les films de superhéros dont la paresse Hollywoodienne nous assomme. Et le cinéma est le reflet d’un peuple.
Les Chinois pourraient nous surprendre quand ils auront parachevés leur remontée de filière.
http://www.atlantico.fr/decryptage/francois-mitterrand-refusait-mac-steve-jobs-france-innover-demondialisation-entreprises-197953.html
Encore du plagiat d’XP! ^^
http://www.contrepoints.org/2011/10/08/49609-in-praise-of-commercial-culture
« Si Marcel Proust a pu vivre reclus dans sa chambre pour écrire À la recherche du temps perdu, c’est grâce au soutien financier de membres de sa famille ayant fait fortune à la bourse. « Le bohémien, l’avant-gardiste, et le nihiliste, affirme Cowen, sont les produits du capitalisme » »
« Gutenberg et la plupart des premiers imprimeurs étaient des commerçants dont le but était le profit, et qui voyaient les livres comme une forme lucrative de marchandise commerciale. » (p. 58). Avec la croissance de la productivité et la baisse du prix du papier, il est désormais possible de se procurer les plus grandes œuvres de la littérature en livre de poche pour quelques euros. »