Les Marchés nous protègent de la Souveraineté populaire

Admettons que le peuple français, par voie de sondage, fasse savoir qu’il envisage de se choisir le génocidaire Jean-Luc Mélenchon comme Chef de l’État, aux élections françaises de 2012.

Les hommes libres de ce pays auraient bien du souci à ce faire et devraient se préparer à voir surgir chez eux vers les six heures du matin des Tonton Macoute encadrés par des ivrognes communistes ressemblant au physique comme au moral au nouveau Président de la République Mélenchon…. Dans un très mauvais français et sans trop savoir de quoi il est question, des sénégalais demanderaient aux dits hommes libres de « rendre le matériel », et le chef des Mélenchon préciserait la demande en leurs intimant l’ordre de rendre l’ordinateur avec lesquels ils écrivaient jusqu’alors dans l’Anonymat.

L’ennui pour tous les Mélenchon de France, c’est que même s’ils montaient en puissance à tel point qu’il n’y ait plus dans le pays que des Mélenchon moins une seule personne qui ne voudrait pas de ça pour sa descendance, ils devraient encore fermer leurs gueules d’ivrognes communistes.

Car en effet, si le peuple français, souverainement, envisageait d’élire Mélenchon, les marchés financiers infligeraient une correction à titre préventif aux dits français en dégradant la note de leur pays, en faisant de fait exploser le budget du remboursement de sa dette, ce qui aurait pour effet salutaire de le punir par un plan d’austérité qui reléguerait dans l’histoire Margaret Thatcher au même rang qu’un social-démocrate sans quéquette genre Arthuis, Jean Arthuis.

Entendons-nous bien et précisons que les contempteurs du Marché ont parfaitement raison d’affirmer qu’il dicte ses conditions aux peuples, qu’il s’assoit sur le principe de la souveraineté populaire et nationale, qu’il s’arroge celui de choisir qui les peuples souverains ont le droit mettre à leurs têtes…. Il faut prendre acte que le Marché se torche avec les droits des citoyens, qu’il décrète une règle selon laquelle la souveraineté politique s’arrête là ou celle des marchés commencent, mais aussi que ce qu’il prend aux citoyens, il le rend aux individus avec des intérêts.

Tout ceci n’est du reste pas nouveau. En 1981, Mitterrand est arrivé au pouvoir mandaté par un peuple qui lui avait très légalement confié la mission de rompre avec le capitalisme, mais déjà, les marchés disaient souverainement merde à la souveraineté populaire et nationale. … Il a plu à Dieu que ce Mitterrand qui se rêvait en vengeur d’Allende ait dû prendre acte de ce que son pays était un simple pan du monde libre, une colonie de l’Empire Atlantique et que son peuple devait se plier aux règles de l’Empire.

Au final, qu’est-ce que c’est qui sépare un pays libre d’un autre? Si l’on y fliquait nuit et jour et si l’on pilonnaît l’écrasante majorité d’un peuple pour l’empêcher d’exproprier arbitrairement un seul d’entre lui, alors on pourrait dire qu’il serait libre, ce pays…. Si la totalité du même peuple se trouvait sincèrement satisfait de vivre dans une prison à ciel ouvert et s’arrogeait le droit d’emprisonner le seul homme qui voudrait simplement sortir, alors il s’agirait d’un pays à délivrer, au besoin en l’écrasant sous les bombes.

39 réflexions sur « Les Marchés nous protègent de la Souveraineté populaire »

  1. Nicomaque

    Très randien ton article. Ayn Rand applaudirait. Je la cite :
    « Les droits individuels ne sont pas soumis au vote populaire; une majorité n’a pas le droit de voter l’élimination des droits d’une minorité;la fonction politique des droits est précisément de protéger les minorités de l’oppression des majorités – et la plus petiteminorité sur terre est l’individu.Qu’une société esclavagiste soit conquise ou qu’elle ait choisi d’être asservie,elle ne peut revendiquer de droits nationaux,ni la reconaissance de tels droits nationaux, ni la reconnaissance de tels « droits » par les pays civilisés, tout comme une bande de brigands ne peut revendiquer une reconnaissance de ses « droits »et l’égalité juridique avec une entreprise industrielle ou une université, au motif que les brigands ont choisi unanimement de s’adonner à ce genre particulier d’activités de groupe.
    Les dictatures sont des nations hors-la-loi.Toute nation libre avait le droit d’envahir l’Allemagne nazie et, aujourd’hui, a le droit d’envahir la Russie soviétique,Cuba ou n’importe quel autre enclos d’esclaves.Qu’une nation libre choisisse de le faire ou non dépend de son propre intérêt, pas du respect des « droits » inexistants de chefs de gang.Ce n’est pas le devoir d’une nation libre de libérer les autres nations au prix de se sacrifier soi-même, mais une nation a le droit de le faire, lorsque et si elle choisit de le faire.
    Ce droit, cependant, est conditionnel.Tout comme l’élimination des crimes ne donne pas à un policier le droit de s’engager dans des activités criminelles, l’invasion et la destruction d’une dictature ne donnent pas à l’envahisseur le droit d’établir une autre variante de société esclavagiste dans le pays conquis.
    (…) Ainsi, l’invasion d’un pays esclavagiste est moralement justifiée seulement lorsque et si les conquérants établissent un système social libre, c’est-à-dire un système fondé sur la reconnaissance des droits individuels. »
    Ayn Rand, la vertu d’égoïsme, pages 169-171.
    Pour ceux qui veulent en savoir plus, lire :
    http://www.institutcoppet.org/2011/09/04/qui-est-ayn-rand/

    1. XP Auteur de l’article

      Merci à toi. Il fauda un jour que je me décide à la lire, cette Madame Ryand. J’envisage même de l’inviter à prendre un verre.

      Ce que je crois, c’est que le principe même de Souveraineté est en contradiction avec le Droit et la liberté des individues. Car enfin, de quoi s’agit-il? D’une sorte de Droit supérieure, pour les peuples et les Nations, à s’extraire à titre plus ou moins exceptionnel de ses obligations et des règles dès lors qu’il s’agit d’affaires intérieures.
      C’est bien ce qu’on ressent en ce moment, quand les souverainistes enragent de constater que les peuples doivent « se soumettre aux marchés », c’est à dire en réalité aux obligations de respecter leurs engagements. On sent bien que dans leur esprit, les peuples et leurs représentants ont moralement le droit de se soustraire au Droit, quand il est question d’affaires intérieures. Or, si on admet le principe même selon lequel les Nations ont le droit à tous moment d’arrêter la partie et de changer les règles, il n’y a aucune raison que ce principe ne s’applique pas aux individus.

      On sent aussi qu’ils n’acceptent pas que les peuples aient des obligations contractuelles vis à vis de puissances extérieures sur lesquelles ils n’ont pas prises et pas le pouvoir de changer les règles en cours de partie, au nom de l’intérêt général. On sent bien qu’ils trouveraient normals que les créanciers soient à l’intérieur des frontières et que l’on puisse décreter de ne pas les rembourser, ou de les forcer à prêter même quand ils n’ont pas confiances… Bref, par la contrainte, le peuple ne se verrait plus « dicter sa loi ».

      1. XP Auteur de l’article

        Ajoutons que c’est jouissif de les entendre rêver tout hout à une sorte de nouvel ordre Mondial qui verrait les créanciers des Nations traités comme s’ils étaient à l’intérieur des frontières nationales.

        Rappelons un truc essentiel: les Marchés prêtent à la France à moins de 3%, et ce dont ils menacent la France et les autres nations, ce n’est rien d’autre que… De ne plus leur prêter de l’argent… Quand ils disent « ils ne doivent plus dicter leur loi », ils rêvent bel et bien tout haut qu’ils soient obligés de prêter, que les emprunteurs fixent eux même les taux d’intérêts et qu’on puisse s’arroger le droit de ne pas rembourser. Bref, ils rêvent d’un prêteur traité comme un dissident, volé, interdit d’aller voir ailleurs, et le tout au nom de l’intérêt général. L’aboutissement logique de tous ça, c’est Cuba, un pays qui n’est pas dépendant des marchés financiers, puisqu’il en a en a en quelque sorte sous la main. Leurs marchés financiers à eux, c’est un peuple qui n’a pas le droit de s’enrichir, pas le droit de devenir propriétaire et pas celui, bien entendu, de se barrer.

        1. Ignatius

           » On sent bien que dans leur esprit, les peuples et leurs représentants ont moralement le droit de se soustraire au Droit, quand il est question d’affaires intérieures.  »

          Mais bien sur, et Dieu merci. Le droit n’est en rien chose immuable. Il se révise, se corrige, s’éteint de lui même.

          Quant à la conclusion de votre article – boule puante dont vous m’aviez fait part, déjà, elle démontre une immaturité grandiloquente de votre part.

          ET
           » Il faut prendre acte que le Marché se torche avec les droits des citoyens, qu’il décrète une règle selon laquelle la souveraineté politique s’arrête là ou celle des marchés commencent, mais aussi que ce qu’il prend aux citoyens, il le rend aux individus avec des intérêts.  » vous acceptez donc qu’on dépouille un peuple pour redistribuer la plus value à des individus ? vous avez besoin des cours de moral de luc chatel

      2. nicolasbruno

        Oui, mais gaffe. Mme Ryand est libre sans vraiment l’être. Il semblerait qu’elle ait une relation avec un certain M. Hailleque qui dirait des trucs du genre :  » …l’égoïsme du groupe clos, ou le désir de ses membres de devenir un tel groupe, sera toujours en opposition avec l’intérêt commun des membres d’une Grande Société »

      3. Didier Goux

        XP, si tu veux lire La Source vive, je tiens le volume à ta disposition : soit tu me donnes ton adresse par mail, soit je l’expédie chez Madame la Comtesse et tu le récupères là-bas à ton prochain passage.

        Soit encore je le mets dans tes chaussons à Noël.

    2. Gil

      Soyons clair : ce n’est pas cette Yann Branque qui a inspiré XP, mais moi, à base de dialectique socratique subtilement dosée et de réflexologie finement administrée. Je suis comme l’alambic dont sort le plus pur suc ixpéen. Burp.

      1. la crevette

        Gil, il me semble que depuis que vous êtes à nouveau sous nos contrées, vous avez perdu le comportement de l’hidalgo distingué d’élite toujours à la pointe du commentaire subtil… Je m’inquiète, Gil.
        Ayn Rand, dont la traduction d’Atlas Shrugged va sortir incessament sous peu aux Belles Lettres, est à lire toutes affaires cessantes!

          1. la crevette

            Oui, trois fois oui! J’ai une prédilection pour les romans, donc « La Source vive » mais « La vertu d’égoïsme » est simplement une conceptualisation de ces romans…Peut-être que cela vous conviendrait plus, je ne sais pas…
            Atlas Shrugged est un peu la synthèse romancée de tout ce qu’a pu écrire Ayn Rand… Ce qui me frappe, c’est de voir les interactions directes avec notre époque, avec certaines situations concrètes.

            1. la crevette

              Mais je vais être obligée de me mettre en colère! Critiquer Ayn Rand! Quel scandale… XP a déjà empoisonné tout mon dimanche dernier avec sa méfiance vis à vis de dame Rand.

        1. Gil

          « Je m’inquiète »

          Vous êtes bien aimable de m’attribuer une telle finesse, chère Crevette, mais il vrai que c’est inquiétant. Mais c’est la faute à l’administration française, aux banques françaises (« vous êtes un cas particulier, monsieur » – p…, ils n’ont jamais vu d’expatriés qui revient en France, ou quoi ?)… et à Grödion !! (et à l’alcool ? Hum, bon que bon, d’accord…)

          1. Gil

            Eh ben, la charité chrétienne, c’est plus ce que c’était, hein. On dirait que c’est Millie qui me parle^^ Mais la bureaucratie, finalement, c’est un peu comme l’alcool : on tient ou on tient pas. Et tiens, je tiens mieux l’alcool.

            1. la crevette

              C’est pas de la charité chrétienne,effectivement, c’est du réalisme : je disais que contre les pesanteurs administratives, vous avez peu de chances, vous avez certainement plus de marge de manoeuvre avec l’alcool, je n’en doute pas!^^

            2. Gil

              Ah ben alors. Et la balle, hein, la balle, en tout réalisme, quand est-ce que je m’la mets dans la tête ? Là maintenant ou tout à l’heure ?

            3. la crevette

              Et puis je compte vous inviter chez nous pour boire la Chartreuse d’un mien ami, je commence à savoir la « tenir », la Chartreuse, je m’écroule seulement après la troisième gorgée.

            4. XP Auteur de l’article

              Oui enfin, je vous ai offert la bouteille l’annéee dernière, et elle est toujours là. Je doute que tu ais été assidu à tes cours d’alcoolisme.

            5. Gil

              La colo pénitentiaire du père Kafka aussi ça finit bien. Pourtant j’ai eu envie de me flinguer après l’avoir lu. Comment expliquez-vous ça ? S’il doit m’arriver la même mésaventure avec un bouquin d’au moins 1427 pages de plus, je ne sais pas si je vais y trouver mon compte.

            6. Gil

              « BOIRE LA CHARTREUSE »

              Après m’avoir humilié, m’avoir poussé au suicide mêmevous me prenez par les sentiments d’aussi abrupte manière ???

              Tiens, vous me rappelez la réplique de Cheyenne (Robards) à propos de l’Harmonica (Bronson), après que celui-ci ait dézingué deux tueurs en deux tirs bien nets : « il sait jouer de l’harmonica, mais il sait aussi jouer de la gâchette… »

  2. Prolo De La Lite

    Ce que vous appellez le peuple , c’est « la rue qui s’exprime » , le militant C.G.T. avec sa pancarte , le prof’ d’histoire qui attend sa pré-retraite … C’est-à-dire , les bénéficiaires du système social !
    La majorité de la population ne demande certainement pas mieux que de moins payer d’impôts , directs ou indirects , pour la bonne raison que la majorité de la population perd plus qu’elle ne gagne avec un état aussi puissant et inneficace .
    Quand l’état s’endette auprès d’une banque , il peut chercher à investir dans l’avenir , mais dans le cas présent c’est que les recettes sont inférieures aux dépenses . En grande partie grâce aux largesses de l’état-providence … L’existence même de la plupart des souverainistes est garantie par les banques ! Un pays qui cherche à ne plus dépendre des banques , c’est un pays qui cherche à régler définitivement ses dettes , donc à tailler dans le gras , appliquer une politique de rigueur . Donc supprimer l’existence économique des fonctionaires non-indispensables , diminuer les budgets sociaux , assouplir le droit du travail et la pression fiscale …
    L’existence du souverainisme et du gauchisme est elle-aussi permise par le marché .

    1. XP Auteur de l’article

      Oui, bien entendu.

      Mais ce qu’ils trouvent innaceptables, ce n’est pas d’avoir des créanciers, mais d’être dépendant de ces créanciers.

      Ils ne reprochent jamais aux Etats d’avoir emprunté de l’argent aux marchés, d’ailleurs. Mais à ces créanciers d’avoir le Droit de ne plus prêter, de réclamer d’être remboursés en temps et en heure.

      Bref, ce qui les scandalisent, c’est d’être soumis aux Droits. De n’avoir que des créanciers consentants et libres de ne plus faire le créancier, surtout.

      1. Lanternier

        Tout à fait. S’ils en voulaient à l’Etat d’avoir emprunté de l’argent au marché, ils lui en voudraient d’avoir hypothéqué ses ressources pour les payer, eux. Le fonctionnaire qui manifeste dans la rue demande que l’Etat-nounou continue à financer et à légitimer ses privilèges. Pas qu’il arrête !

  3. Rosco

    Encore faudrait-il savoir de façon un peu plus précise ce que sont ces mystérieuses entités nommées « les marchés ». C’est un peu comme « le peuple » dans le langage soviéto-socialiste, une entitée censé posséder une vertu intrinsèque.

    Car derrière ces fameux « marchés », il y a surtout des intérêts publics ou privés, c’est-à-dire des gens qui cherchent à s’enrichir. Et les vices privés font si peu les vertus publiques que lorsque Soros avait lancé une attaque contre le franc au début des années 90, on était bien content que l’ensemble des États souverains de l’UE d’alors viennent nous soutenir.

    Ce que je veux dire, c’est que « les marchés » ne sont pas des entités incorruptibles et intrinsèquement justes (de droit divin, en quelque sorte), mais sont sujets à des manipulations multiples.

    Ayn Rand à l’air d’être une personne assez rigolote, un peu dans le genre Hanna Arendt : une bas bleue qui manipule des concepts vagues et qui se meut dans un monde totalement idéel.

    Parce que l’État minimal du libéralisme économique, c’est une fiction pure et simple : libérale était la Grande-Bretagne, ce qui ne l’a pas empêcher de provoquer les guerres de l’opium, dans le simple but de rétablir sa balance commerciale qui était déficitaire avec la Chine, obligeant ainsi ladite Chine à acheter un poison dont elle ne voulait pas. Le libéralisme économique, ceux qui en profitent sont toujours d’accord pour l’appliquer, mais ne rechignent pas à utiliser la puissance militaire d’un État souverain pour corriger le tir si besoin est.

    Plus près de nous, la guerre du Golfe montre que le libéralisme des USA s’arrête dès qu’un type comme Saddam Hussein remet en question le pouvoir du dollar en déclarant qu’il acceptera désormais les euros en paiement de son pétrole. Ce ne sont pas les marchés qui ont punis le vilain dictateur, mais l’armée américaine.

    « Les marché », c’est en fait l’expression de la puissance de certaines nations sur d’autres, et rien de plus.

    Non pas que la mélanchonisation de la France soit une chose souhaitable, loin de là. Ce qui serait souhaitable, c’est que la France soit la puissance dominante, en mesure de dicter ses conditions au reste de la planète.

    1. GriBleu

      Soros attaque des monnaies qui sont surevalués par l’action du pouvoir politique et/ou de banque centrale. Soros n’a fait que retablir une bonne parité, ce qui est loin d’etre un vice, je dirais meme que le retablissement d’une bonne parité est une vertue.

      Rand est une idéologue. La realité n’est pas l’expression d’une ideologie. On remarquera que vous appreciez beaucoup l’application de l’ideologie pure, mais comme l’ideologie anarcho-liberale de Rand n’a pas pu etre appliquer à la lettre, elle ne vaut pour vous pas grand chose. Socialisme detecté.

  4. kobus van cleef

    il ne me semble pas que mitterrand , arrivant au pouvoir en 81 , se soit rêvé vengeur d’allende
    il s’est plutôt rêvé nouveau riche , installé dans son palais et pétant dans la soie républicaine
    il a illico renvoyé l’ascenseur à ses seïdes socialisses qui lui avaient tenu la main pendant la campagne en concoctant les lois de décentralisation , sur le mode « tout le monde va pouvoir faire son clientélisme chez soi et engager le neveu de la voisine »
    d’où les emprunts d’hier
    et ceux d’aujourd’hui

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