Laxisme judiciaire 10

Un nouvel exploit des juges de Bobigny.

Le 25 juillet 2011, deux vigiles d’un supermarché de Noisy-le-Grand (93) tentent d’intercepter un groupe de cinq hommes ayant, pour la seconde fois de la journée, dérobé des bouteilles d’alcool. Ces derniers ne s’en laissent pas compter et agressent les agents de sécurité : le premier est victime d’un coup de couteau au visage et souffre de fractures au nez et à la cheville (90 jours d’ITT), le second, de blessures plus légères (7 jours d’ITT).

Les enquêteurs du service d’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) local identifient sur les bandes de vidéo du magasin quatre des assaillants.

A 6 heures le 2 août, trois hommes d’une vingtaine d’années sont interpellés avec l’assistance de la compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) du 93. Des perquisitions de leurs domiciles permettent de saisir les vêtements portés par deux d’entre eux le jour des faits. A 11 heures, un quatrième homme se présente spontanément au commissariat : il est placé en garde à vue. A 12 heures, un cinquième protagoniste se constitue prisonnier, précisant que son frère jumeau interpellé tôt dans la matinée est hors de cause. Ce dernier est alors laissé libre.

Les quatre hommes, formellement reconnus par les victimes et les témoins, reconnaissent leur implication dans les violences en réunion, mais nient le coup de couteau et le vol ayant précédé l’agression.

Le 3 août à 17 heures 45, le cinquième et dernier agresseur se présente dans les locaux de police où il est interpellé.

Tous les cinq ont été déférés au parquet, et laissés libres sous contrôle judiciaire.

(Source : PPFlash du jour à 11h00)

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À propos Nicolas

« Fabrice les entendait qui disaient que le diable était sur la toit, et qu'il faillait essayer de le tuer d'un coup de fusil. Quelques voix prétendaient que ce souhait était d'une grande impiété, d'autres disaient que si l'on tirait un coup de fusil sans tuer quelque chose, le gouverneur les mettrait tous en prison pour avoir alarmé la garnison inutilement. Toute cette belle discussion faisait que Fabrice se hâtait le plus possible en marchant sur le toit et qu'il faisait beaucoup plus de bruit. Le fait est qu'au moment où, pendu à sa corde, il passa devant les fenêtres, par bonheur à quatre ou cinq pieds de distance à cause de l'avance du toit, elles étaient hérissées de baïonnettes. Quelques-uns ont prétendu que Fabrice, toujours fou,  eut l'idée de jouer le rôle du diable, et qu'il jeta à ces soldats une poignée de sequins. Ce qui est sûr, c'est qu'il avait semé des sequins sur le plancher de sa chambre, et qu'il en sema aussi sur la plate-forme dans son trajet de la tour Farnèse au parapet, afin de se donner la chance de distraire les soldats qui auraient pu se mettre à le poursuivre. »

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