Récemment en abordant le sujet sensible pour ne pas dire tabou de la démographie, de l’immigration, et des changements de population que cela induit avec un collègue, on en est venu à parler de son épicier maghrébin. Homme besogneux, ne craignant pas au contraire de beaucoup de ses contemporains de travailler durement, celui-ci ouvrant son épicerie tous les jours de la semaine de 7h00 à 22h00 sans interruption, ne fermant que rarement son magasin même en période de fête. Il est toujours agréable et souriant. Pour résumer il est bon commerçant. Il est marié, on peut sans doute dire de lui qu’il est bon père de famille. Il a toujours veillé à l’éducation de ses quatre enfants, dont trois ont faits des études supérieures, pour lui le travail et la réussite sociale sont des valeurs importantes, et il a donc pris soin à ce que ses enfants ne manquent de rien pour mettre toutes les chances de leur côté.
Il paye ses impôts. Enfin comme beaucoup de français il fraude un peu. Mais cela ne fait pas de lui un homme malhonnête, il considère simplement que le fruit de son travail doit lui revenir, et que les impôts sont trop élevés. On aurait mauvais jeu de lui en vouloir de penser ainsi.
Il est musulman, il a une foi sincère. Cela ne fait pas lui un extrémiste, un de ces dangereux islamistes prônant un régime islamique. Non, mais il est homme à être touché par les choses de la religion, et il aime à se voir comme un bon croyant ; il aimerait d’ailleurs aller plus souvent à la mosquée, mais ses longues heures de travail l’en empêchent. Il se sent aussi peiner qu’aujourd’hui on associe l’islam au terrorisme, lui comme la majorité des maghrébins ou français d’origine maghrébine ne demande qu’à vivre en paix, sans être pris à parti pour ses croyances religieuses. Il a de même été contrarié par le caractère oppressif de l’interdiction du voile dans les établissements scolaires, et ressent cela comme une atteinte à l’islam et plus largement contre sa liberté religieuse. Ce qu’on doit bien reconnaître.
Il aime à s’informer de l’actualité du monde arabe, à être à l’écoute des débats qui l’agite, et à profiter d’un point de vue non occidental, d’une analyse de l’information passablement différente des chaînes françaises ; les chaînes satellitaires lui rendent ce service. Il se sent naturellement proche, en quelque sorte solidaire, de ce monde arabe de par sa culture et sa religion, la guerre en Irak lui a par exemple semblé une agression inadmissible contre un pays arabe et musulman qui ne menaçait aucunement la paix. Et il ne croit globalement pas aux bonnes intentions des américains. Il s’identifie de même facilement aux Palestiniens et à leurs revendications dans le conflit proche-oriental. Il aimerait que les palestiniens puissent aussi avoir leur Etat, avec des frontières sûres, qu’il soient libres et indépendants. Il juge souvent sévèrement les politiques israéliennes et les Israéliens eux mêmes.
Il aime aussi à ne pas se couper de ses racines, de son Algérie natale qu’il a quitté il y a plus de 30 ans avec une pointe d’amertume pour venir en France. Non pas avec de mauvaises intentions, mais pour pouvoir mener une vie meilleure pour lui et sa famille, espérant en immigrant et en travaillant dur pouvoir se mettre à l’abri du besoin ; les opportunités se faisant rares en Algérie. C’est pourquoi tous les ans, il passait un mois en Algérie avec ses enfants quand ceux-ci étaient plus jeunes, pour garder un lien avec la famille, mais aussi avec le pays, avec qui il entretient une certaine nostalgie. Il pense que c’est une bonne chose que ses enfants sachent d’où ils viennent, qu’elle est leur histoire, qu’elles sont leurs traditions, ce qui fait d’eux ce qu’ils sont. Qu’ils n’aient pas honte d’où ils viennent, il pense même qu’ils peuvent en être fiers.
Notre épicier est donc quelqu’un de tout à fait respectable, en tout cas pour ma part je ne vois rien de significatif à lui reprocher, même si je ne partage pas ses vues politiques. Alors d’où vient le problème ?
Le problème ne vient pas de notre épicier, du fait qu’on l’apprécie ou pas, ou qu’il soit charmant ou pas. Le problème provient de la multitude, des millions d’individus qui tout comme lui partagent un héritage culturel qui n’est ni français ni européen, et qu’ils comptent bien préserver, conserver. Après tout c’est leur droit le plus strict, tout à chacun a le droit d’être ce qu’il a envie d’être, mais cela crée une situation ou deux cultures majeures cohabitent tant bien que mal sur un même territoire. Elie Barnavi (entre autre ancien ambassadeur d’Israël en France) en parlant du conflit israélo-palestien aime rappeler que ce sont deux droits qui s’opposent, c’est à dire le droit des Palestiniens et le droits des Israéliens à habiter sur la même terre. A terme nous pourrions nous retrouver dans une telle situation. Il n’est d’ailleurs pas ici question de juger de ces cultures, mais simplement de faire remarquer qu’on assiste à un changement de population, ce qui implique que les références culturelles changent. D’une société judéo-chrétienne d’héritage gréco-romain, nous sommes passés à une société double à laquelle s’ajoute la culture islamique. Si cela se poursuit les transformations n’en deviendront que plus visibles.
Il faut bien admettre que c’est un sujet particulièrement difficile à discuter, les accusations les plus répugnantes ne sont jamais loin, les garants du politiquement correct veillent à tous les étages. On ne saurait selon eux parler d’immigration, de démographie sans voir les Maghrébins ou les Français d’origine maghrébine comme des voleurs, des délinquants, des terroristes, des djihadistes en puissance. En vérité des gens foncièrement malhonnêtes qui mèneraient consciemment une conquête. Cela est évidemment comme je l’ai précédemment expliqué totalement faux. L’erreur c’est de raisonner en terme de « bien » ou de « mal », de « gentils » ou de « méchants », alors que la démographie n’est pas affaire de jugement de valeur. La démographie a la froideur des chiffres. Les seuls critères pertinents sont les taux de fécondité, les tendances, les flux de populations. Ce n’est pas un problème de moralité individuelle ou collective de telle population donnée. C’est un problème de physique ; des forces sont à l’œuvre, on peut en mesurer les puissances et les conséquences qu’elles occasionnent.
Cette vision des choses heurte sans aucun doute nos propres valeurs, on aime à penser que les gens ne sont pas définis selon une appartenance ethnique mais selon leur mode de pensée. Pour ma part j’y souscris aussi, je considère qu’il existe certes un déterminisme qui nous pousse à reproduire les modes de vie de nos parents, amis, et plus largement ceux admis comme « normaux » au sein de nos sociétés, mais aussi que chacun peut se construire, et adopter les idées et l’identité qu’il souhaite si on le lui permet, s’il en a la volonté.
Dans les faits c’est possible. Les immigrés connaissent une multitude de situations différentes, allant de la totale assimilation au rejet le plus strict de toute influence occidentale. Mais dans cet écheveau de situations on peut tout de même discerner des tendances.
Globalement les immigrés de ces dernières décennies adoptent que plus ou moins superficiellement notre mode de vie avec tout ce que cela implique. Ce phénomène qui tranche avec les immigrations passées des Polonais ou des Italiens peut s’expliquer par le fait que la France et plus largement l’Europe a renoncé à sa politique d’assimilation, qui consistait à fondre dans le moule les immigrés étrangers, pour qu’ils deviennent des français comme les autres, bâtit sur le même modèle. Il faut préciser que ces flux migratoires sans précédents par leur importance ont empêché cette assimilation. Ainsi que l’origine des immigrés en question qui l’a rendu plus difficile. Car il est toujours plus aisé d’assimiler dans une société occidentale des Occidentaux, que des individus issus d’une civilisation qui diffère par les mentalités collectives, la religion, l’histoire… La technologie, les nouveaux moyens de communication (téléphone, mail, Skype, Google+, Facebook, presse en ligne, etc…), sont un autre obstacle à ce dessein. Il est beaucoup plus simple aujourd’hui de garder le contact avec sa famille, ses amis, son pays, et de leur rendre visite, ce qui complique l’immersion dans la société d’accueil.
Un autre élément a joué un rôle en défaveur de l’assimilation, ces immigrés Algériens – pour prendre cet exemple en particulier – étaient issus d’un Etat né de la lutte anti-française. D’où un double sentiment plus ou moins conscient, qui est à la fois le mépris pour les vaincus, et la rancœur due à l’échec de l’indépendance que leur immigration révèle, ce qui débouche, dans les deux cas, sur une certaine haine de la France qui n’a fait que s’accroître avec les générations suivantes ne trouvant pas leur place dans cette société.
Les immigrés ne sont pas des pages blanches sur lesquelles on peut impunément écrire, ils portent une culture, une identité, dont on tient d’autant plus qu’on vit à l’étranger. On se sent plus Français à Pékin qu’à Paris. Les Français sont aussi sensibles aux apports étrangers, soit par la séduction qu’ils exercent, soit parce qu’en démocratie on ne peut ignorer la culture d’électeurs nombreux. Aujourd’hui il ne faut pas voir l’intégration comme un phénomène univoque, elle a lieu dans les deux sens, les français de « souche » sont presque autant influencés culturellement par ces immigrés, que ces immigrés ne s’occidentalisent.
Ce renoncement à l’assimilation signifie implicitement que maintenant plusieurs populations de cultures différentes vivent dans le pays, c’est ce qu’on nomme avec emphase le multiculturalisme. C’est à dire ce que l’on appelle « intégration » à la française, dont il est vrai qu’on ne sait pas exactement ce que recouvre ce terme. Une sorte de mélange inconsistant entre le communautarisme à l’anglo-saxonne et les anciens objectifs d’assimilation, qui s’est à vrai dire globalement révélée un échec. Un déchirement entre deux tendances : syncrétisme et apartheid volontaire.
Avec le temps si ces tendances se poursuivent, avec des taux de natalité des nouveaux arrivants bien supérieurs à ceux qui sont traditionnellement les habitants de ce continent qui n’atteignent pas le taux de renouvellement, et surtout si la pression démographique se poursuit, si l’Afrique continue de se déverser sur l’Europe, il se pourrait bien que l’Europe devienne une extension de ce continent, inclut dans une nouvelle aire civilisationnelle. Actuellement un changement massif de population se produit dans le silence général, presque personne ne voulant prendre conscience des transformations profondes en cours et à venir, le politiquement correct poussant les autres à tenir leur langue. Le jour où la réalité se révélera au grand jour, où l’on ne pourra plus nier ce qui se passe, il se pourrait bien que cela aboutisse à une situation nous rappelant de tristes événements se passant dans les Balkans ou dans quelques lointains pays africains. Plus les les événements tarderont plus il se pourrait qu’ils soient terribles. A moins que la tendance actuelle se poursuivant, cet apport étranger globalement accepté sans heurts par les autochtones, continue d’infuser comme nous infusons en son sein.
Pour l’heure, c’est la première fois dans l’histoire que des peuples acceptent volontairement, et par idéologie, que d’autres peuples s’installent dans leurs Etats et les remplacent. C’est la pulsion de mort d’une société qui a mal vieilli et qui a force de se haïr finit par s’autodétruire.
» Aujourd’hui il ne faut pas voir l’intégration comme un phénomène univoque, elle a lieu dans les deux sens, les français de « souche » sont presque autant influencés culturellement par ces immigrés, que ces immigrés ne s’occidentalisent. »
Pertinent.
Mais votre article, c’est tout même la réinvention de l’eau chaude.
Le bilan une fois posé, la seule question qui vaille c’est : que faire ?
Que fait on de la » société double à laquelle s’ajoute la culture islamique » ?
A corriger: « ses longues heures de travail l’en empêcheNT »
Article pertinent, il est vrai.
Je rajouterais que la promulgation de lois mémorielles et prophylactiques participent clairement au morcellement du contrat social sur lequel se base notre société en créant des catégories de citoyens d’exception que sont ceux auxquels ces lois s’adressent.
Et c’est sans compter sur l’idéologie des multiples associations à la raison purgatoire attaquant tout contradicteur à la pensée du parti (le leur) au nom de personnes anonymes qu’elles se disent de représenter sans que ces dernières ne se manifestent.
Vae Victis, que pensez-vous de ce texte de Maurras, narrant l’arrivée houleuse de Grecs en Corse et concluant à l’assimilation heureuse ? (si vous avez le temps et l’envie de lire Maurras bien sûr^^)
http://maurras.net/textes/181.html
Est-ce que le problème est ces populations extra-européennes qui s’installent, alors qu’on sait qu’elles ne sont pas et ne seront jamais du même monde, ou ceux qui les laissent s’installer chez eux sans mot dire (malgré eux le plus souvent) ?
« Aujourd’hui il ne faut pas voir l’intégration comme un phénomène univoque, elle a lieu dans les deux sens, les français de « souche » sont presque autant influencés culturellement par ces immigrés, que ces immigrés ne s’occidentalisent. »
Excellente remarque.
Oui. Peut-on imaginer un monde dans lequel cette « assimiliation » inverse aura été si loin que tout ce qui est islam sera même devenu « cool » pour des jeunes? L’auteur de SF américain Dan Simmons fait ça dans son dernier roman Flashback. Au point où j’en suis du livre: parle d’un monde occidental écroulé en 2036 suite à un cataclysme financier, et aux ravages de l’addiction au « flashback », sorte de drogue du souvenir à laquelle a succombé d’une grande partie de la population. Les Etats-Unis sont en proie au terrorisme et à la guerre civile, administrés de fait et dominés technologiquement par le Japon. La France est une république islamique, avec elle toute l’Europe occidentale. Simmons mène sa charge gaiement, il a viré complètement réac, c’est assez drôle, et d’ailleurs il n’est plus édité que par une toute petite maison…
Parallèlement un ami revu ces derniers jours me parlait des problèmes de drogue chez les ado. Le shit est 5 ou 10 fois moins cher que quand on avait leur âge, c’est abordable pour eux. Ils sont tous persuadés que c’est pas plus dangereux que l’alcool. Le trafic est florissant: concrètement, on a des jeunes blancs qui font des études ou essayent de faire quelque chose (du moins que leurs parents poussent dans ce sens) qui financent des jeunes divers qui s’enrichissent à ne rien faire, mais qui tôt ou tard vont devenir puissants, pour certains, exercer leur vote, réclamer leur dû… est-ce que cette situation ne fait pas le jeu d’une hypothétique « république islamique » de demain? Celle-ci ne sera pas que barbus et femmes voilées; il y aura aussi la part de « vice » nécessaire à toute société, modèle Afghanistan – drogue et divertissement – sinistre, genre décapitations en live sur Al Jazeera (du moins Simmons l’imagine-t-il). Pourtant l’ami en question fait partie de la crème de l’élite; j’ai toutes les raisons de croire que c’est le meilleur des pères; et il peine à contrôler son gamin… inquiétant.
> « Ils sont tous persuadés que c’est pas plus dangereux que l’alcool. »
Bah c’est vrai…
Et on a tous fumé, ou connu des gens qui fumaient (ou qui fument toujours un peu), qui s’en sont très bien tirés.
> « Le trafic est florissant: concrètement, on a des jeunes blancs qui font des études ou essayent de faire quelque chose (du moins que leurs parents poussent dans ce sens) qui financent des jeunes divers qui s’enrichissent à ne rien faire »
Tenir un commerce, qui plus est concurrentiel et subissant les foudres des pouvoirs publics, ce n’est pas « rien faire ».
> « Celle-ci ne sera pas que barbus et femmes voilées; il y aura aussi la part de « vice » nécessaire à toute société, modèle Afghanistan – drogue et divertissement – sinistre, genre décapitations en live sur Al Jazeera (du moins Simmons l’imagine-t-il) »
Je vous parle d’un rêve marocain (pour aller vite) qu’entretiennent nos musulmans, et vous nous parlez d’Afghanistan et de république islamique… On sort difficilement des caricatures les plus outrancières (qui ont aussi leur utilité), mais qui n’aident pas à faire la part des choses et à établir un bilan à peu près juste de la situation.
La soi-disant innocuité du cannabis c’est très contesté… le cerveau se développe encore parfois après 25 ans chez les garçons, le cannabis est donc très dangereux pour les ados. C’est un peu la roulette russe. J’en connais qui s’en sont bien tirés, d’autres qui ont fini à l’hôpital psy. Je pense que c’est une saloperie inutile, si on ne s’appelle pas Baudelaire ou Huxley. Je déteste ça, tout ce qu’il peut y avoir autour, le fait que cette sous-culture de merde est en train de s’immiscer partout et est de plus en plus acceptée. Je me demande ce que va donner d’ici trente ans.
Hélas ! Trois fois hélas ! Le sympathique « arabe du coin » est le personnage le plus dangereux que notre civilisation ait jamais connu, justement parce qu’il est sympathique. C’est ce qui cache son côté terrifiant aux imbéciles.
Personnellement, je n’ai absolument pas peur des barbus en djellaba crasseuse qui vocifèrent des calembredaines moyennageuses à tout va. Au moins, on sait qui ils sont, et ils ne prétendent pas être nous. Leur imbécilité est presque respectable, et au fond, personne ne croit vraiment à la dangerosité des « terroristes » sur le long terme. Car si ces pouilleux arrivaient un jour à leur fin, à savoir l’imposition d’un joug islamique talibanesque sur l’Europe, c’est que l’Europe ressemblerait déjà depuis longtemps à un de ces magifiques pays musulmans en terme de population.
La racaille allogène, médiatiquement connue sous le nom de « jeunes », m’inspire certes de la crainte dans la mesure où ces demi-sauvages sont capables de tout à partir du moment où ils sont armés et en surnombre, ce qui est le cas en permanence. Mais les terribles crimes dont ils se rendent quotidiennement responsables, pour insupportables qu’ils soient, ne constituent que la partie émergée de l’iceberg migratoire, et ne peut au fond être considéré que comme des dommages collatéraux – dont la marge de progression, contrairement à ce qu’on croit, est quasi-illimité.
Par contre, le brave allogène sympathique m’inspire la plus grande crainte, car c’est celui dont il est facile à nos élites de faire croire qu’il est, selon le mantra consacré « français-comme-vous-et-moi ». Parfois même certains allogènes se mettent à le croire à demi eux-même, et à employer des locutions à glacer le sang telles que « nous les Français ». Comme si nous avions quoi que ce soit en commun. Comme si on pouvait ignorer la plus simple des évidences : une France peuplée d’épiciers maghrébins sympatiques et de leurs descendants sympathiques et éduqués ressemblerait exactement à un pays du maghreb, c’est-à-dire un pays sous-développé que ses ressortissants sympathiques et éduqués cherchent à fuir.
Si Le Pen n’avait pas perdu ses deux combats politiques fondateurs (l’Algérie Française et la sauvegarde des petits commerces), y en aurait un paquet, des épiciers arabes, soit dit en passant…
On imagine difficilement qu’il puisse y en avoir plus, pourtant. La situation actuelle pourrait même être considérée comme une victoire de JMLP : des Arabes français épiciers à tous les coins de rue. Ceci dit, l’heure de gloire des épiciers arabes était plutôt dans les années 80, maintenant, les Chinois et les Franprix leur taillent des croupières.
Bon, bref, tout ça pour dire qu’on attend toujours de voir ces fameux apports culturels qu’on nous vante tant, hors couscous et café à chicha.
Non, franchement, quand on voit que ce que l’immigration nous apporte de mieux, c’est Jamel, Karim Zeribi et Rachida Dati, on a le droit d’avoir des doutes…
Oui, c’est cela que mes connaissances qui s’intéressent un tant soit peu à la question de la société française ne comprennent pas : c’est bien tous les petits Harry Roselmack, parlant un langage sans accent et portant cravate et costume, qui mèneront le plus efficace et le plus indolore des remplacements de population.
Au fait, le « mépris pour les vaincus » de la guerre d’Algérie, évitez. La guerre d’Algérie était un succès militaire français à tous points de vue (mon père y était, ma connaissance du sujet n’est pas uniquement livresque). La guerre d’Algérie est plutôt le premier avatar d’un coup de poignard donné dans le dos au peuple par ses élites. Non pas que je sois nostalgique de la période, bien au contraire. Mais ce qu’il y a de méprisable, ces sont les contorsions politiques de l’époque qui annoncent la tartufferie abyssale d’aujourd’hui.
La phrase est ambigüe. Les vaincus c’est eux et ils le savent. D’où en contrepartie cette fierté algérienne complètement extravagante, comme pour se cacher la vérité. Le pouvoir du FLN nait d’une victoire usurpée, qui part d’une volonté française de se désengager alors que la rébellion est écrasée. Ce qui a conduit le parti à délirer sur sa « victoire » qui justifierait toujours sa place ua soleil.
La société algérienne est schizophrène a un degré rare. Pour eux l’Algérie est de très loin le plus beau pays au monde, tout y est parfait. Mais les Algériens la quittent en masse. La France est un pays affreux. Mais ils viennent s’y blottir par millions. La victoire des martyrs de l’indépendance est la plus belle chose ayant existé. Mais sans cette indépendance ils auraient tous des papiers français qu’ils pleurent quand on le leur refuse.
Mais la réflexion peut se poursuivre dans l’autre sens avec les mêmes conséquences.
Texte révisé et augmenté.
L’assimilé, c’est le Français 2.0. Le super Français.
De Mazarin à Gaston Monnerville, il y a ces Français d’une communauté silencieuse car voulant servir l’abstraction nécessaire d’une Nation. L’immigration n’a rien apporté. L’immigration, c’est la France charnelle, c’est vous moi, à un degré divers d’une généalogie rocambolesque. L’immigration contemporaine n’est pas de » race blanche, de culture gréco latine, et de religion Chrétienne » . Gros hic. Chambardement dans la définition ethnico culturelle et quasi inavouée de ce beau pays. Que faire ? 6 millions d’autres, surement plus. C’est grave. Vous êtes de droite, vous raisonnez à partir de la veille âme impure de l’homme: celui ci ne veut pas vivre avec des gens trop différents. C’est ainsi, et nulle grande civilisation ne s’en tire sans cet adage.
L’arrêt brutal de toute immigration est surement le préalable à l’énoncé de toute situation – mais ni vous ni moi pensons niaisement qu’une super Marine où tout autre post nationaliste n’y mettra un frein.
Nous voilà condamner à vivre avec des gens avec lesquels tout nous sépare.
L’ennemi intérieur sera bientôt ( déjà !) votre patron. Votre femme se tape des muzzs. Demain, l’autre deviendra peut être un de vos pote, votre héritage culturel en moins. Braquage sur l’histoire. Revente terrifiante d’une histoire Licratisée.
L’autre de plus en plus nombreux. L’autre dans vos famille. L’autre devient vous. La sale affaire.
Dans nos familles rarement. Les classes moyennes se mélangent assez peu au-delà de quelques rencontres charnelles, ou alors avec de vrais assimilés, ce qui ne pose pas de problème. Les classes populaires par contre sont sur la brèche, ce sont les plus fières de se mélanger, les plus sensibles aux modèles publicitaires. La grosse fille d’ouvrier du Nord Pas de Calais est fier d’avoir un mec d’Afrique parce qu’on lui a dit à la télé que c’était fun et que Heidi Klum montre l’exemple dans les magazines qu’elle achète.
« La grosse fille d’ouvrier du Nord Pas de Calais est fier d’avoir un mec d’Afrique parce qu’on lui a dit à la télé que c’était fun et que Heidi Klum montre l’exemple dans les magazines qu’elle achète. »
Ce qu’il me semble – observation purement empirique- c’est qu’il y a quelques temps encore, les classes populaires étaient les plus imperméables à la doxa officielle sur le métissage… Mais que leur rolérance augmente à mesure que le phénomène s’accroit, en vertu du principe selon lequel « quand on a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a ».
La grosse fille du Pas de Calais, comme vous dtes, devait avoir très peu de complexe à afficher sa xenophobie il y a quelques années, et son père devait lui dire « tu m’en ram-nes un, je te tue »… Seulement voilà, Mamadou, c’est lui qui a dragué la fille, et pas Robert… Au début, le père il était contre, et puis Mamadou a attendu sa fille en bas de l’immeuble, il a fait demblant de ne rien voir, puis il a sonné à l’interphone, puis il est entré dans le couloir, on lui a payé à boire parce qu’on est pas des monstres, puis il a fini par passer Noël en famille… Et le père comme la fille ont une porte de sortie: se convaincre que ça ne leur pose aucun problème… Les racistes les rappellent à la dure réalité (ils n’ont pas ce qu’ils veulent), mais la doctrine antiraciste leur offre une soupape de sécurité: Ils ont fait entrer Mamadou parce qu’ils ont la chance d’être ouverts, tolérants, etc…
Cela-dit, à la réflexion, c’est embêtant, mais pas si grave que ça… Que le quart ou le cinquième la moins reluisante de la population se négrifie… D’une certaine manière, ils étaient déjà un peu négifiés quand ils étaient tous blancs.
Et puis il y a le social; vivre avec les allogènes comme les allogènes, avec le soutien des services sociaux dans une banlieue rouge, ou sans les allogènes mais sans le soutien de l’assistante sociale.
Cantine gratuite Hallal ou cantine payante avec cochonaille.
« Cela-dit, à la réflexion, c’est embêtant, mais pas si grave que ça… Que le quart ou le cinquième la moins reluisante de la population se négrifie… »
Exactement .A défaut d’un eugénisme qui favorise les meilleurs éléments , celui qui se débarasse des moins intéressants génétiquement est un moindre mal . On se rapproche d’un système de castes , d’un bon vieil Apartheid social doublé d’un Apartheid racial , blancs nègrifiés et allogènes d’un côté , blancs ashkénazifiés de l’autre …
» La grosse fille du Pas de Calais, comme vous dtes, devait avoir très peu de complexe à afficher sa xenophobie il y a quelques années, et son père devait lui dire « tu m’en ram-nes un, je te tue »
Le métissage en tant qu’aventure individuel est inattaquable – c’est là l’arnaque. Essayer d’expliquer à une femme qu’elle craque sur un modèle social et pas sur un homme en particulier.
Vous ne pouvez rien contre LAMOURRRR.
Apartheid..Les apartheid ont tendance à mal finir. Et de plus, dans une France aussi centralisatrice que la notre, je doute que ça fonctionne. Le directeur de Science Po paris qui a ouvert l’école aux beurs méritants n’est que l’un des officiers de l’avant garde d’une systémisation de la mise en avant avec bourses et aides diverses des meilleurs dans les enfants de l’immigration. Eux aussi feront fortunes, eux aussi seront préfets (ils commencent et ça ira en augmentant), et ils finiront à la cour des comptes et dans la botte de l’Ena et polytechnique (là aussi ça commence. Regardez les noms des gagnants aux concours.Acheche Shaheen par exemple). Dans ces conditions , croire qu’on pourra, dans une société qui ne l’a jamais admis au cours de son histoire, qu’on pourra construire un apartheid racialo-sociale relève, à mon sens, d’une rêverie angélique (ou diabolique^^,). Non, il faut aller jusqu’au bout du projet, il n’y a pas moyen de faire autrement. Un projet qui dépasse de beaucoup la France, un projet qui veut mêler les races, les différences sexuelles, l’interdiction des mauvais esprits, pour le plus grand bonheur d’un état fédéraliste mondial vivant sur les mêmes valeurs pseudo démocratiques. Et qui ne sera pas viable, j’en suis certain. C’est lorsqu’il craquera qu’une redistribution de ces questions pourra avoir lieu.
Je ne parlait pas d’un plan , d’un apartheid officiel posé sur le papier ! En l’occurence , les courageux et généreux fonctionnaires qui ouvrent les portes de l’université à des beurs , il s’agit bien d’un privilège , d’un caprice de fonctionnaire . Rien ne les empêche de passer des concours comme tout le monde , s’ils ont besoin d’être poussés pour simplement exister , ils n’ont tout simplement pas le niveau . De même pour les attributions de logements , allocations diverses , justice , il s’agit bien d’un état par nature malsain dirigé qui plus est par des gens malsains . Je dit que sur le long terme , sans pistons d’état ni subventions , l’écart entre métis/allogènes et blancs se fera sentir . Et n’oublions pas que la base reste saine , le métissage est un phénomène prit en exemple ou rejeté , mais qui reste très marginal . Le couple de bobo peut être ouvert et tolérant , leurs enfants seront bien blancs , ils se marieront avec d’autres blancs du même milieu , l’apartheid social calqué sur un apartheid racial est déjà une réalité . Malgré les discours , les gens se reproduisent avec des gens qui leur ressemblent . Celui qui nait entouré d’allogènes est déjà perdu sur le long terme , et c’est tant mieux .
Un arrêt progressif du financement de l’état couplé à une certaine conscience ethnnique règle déjà bien des problemes .
@Restif
Ce qui est frappant, c’est que les adeptes du métissage et du multiculturalisme s’appuient sur deux discours contradictoire;
– C’est bien, ce serait extrêment dommage d’y mettre fin.
– J’entends bien que ça vous dérange, mais c’est malheureusement pour vous irréversible.
Et bien, ce qui est frappant, c’est que ce double discours est exactement celui que divulgait les communistes; il y avait ceux qui attendait avec impatience le triomphe planétaire du marxisme et ceux qui pensaient que c’était inévitable.
D’ailleurs, l’anticommuniste des annés 50 n’argumantait jamais sur le manque d’éfficacité de ce système, mais au contraire sur sa puissance qui allait lui permettre de tout avaler.
Or, le communisme était condamné parce qu’il était en réalité absurde, grotesque, invivable, irréaliste.
Pour toutes ces raisons, je crois que ce sont qui penpent que le métissage est irreversible qui sont des rêveurs, des utopistes.
Je précise: l’anticommuniste du temps de la guerre froide ne graignait pas d’abord la redoutable armée rouge, mais sa capacité à écraser le capitalisme sur le terrain industriel, économique… Et à séduire les masses par des conditions de vie meilleures.
Oui-da, mais… la différence, c’est que le communisme est un système en lui-même. Le « métissage », le « multiculturalisme », tels qu’ils servent dans l’idéologie officielle, sont juste des artifices pour masquer la submersion ethnique et le désir d’en finir avec la race blanche.
Si le métissage volontaire, de la part des Blancs, ets utopique et grotesque, leur métissage forcé et/ou leur extermination n’a rien d’impossible (je ne dis pas que j’y crois, hein, mais ce n’est pas quelque chose d’impossible en SOI-MÊME, contrairement au communisme qui porte sa propre destruction en lui-même).
Le tout est de ne pas se laisser abuser par ces termes de « métissage » et de « multiculturalisme ».
» le « multiculturalisme », tels qu’ils servent dans l’idéologie officielle, sont juste des artifices pour masquer la submersion ethnique et le désir d’en finir avec la race blanche. »
le « multiculturalisme » recèle un programme économique et politique ( cf Restif). Le métissage, c’est juste la pilule pour la masse. Le nec plus ultra, le côté hype et dégoulinant – l’idéologie si vous préférez.
La comparaison avec le communisme est très hasardeuse, pour une simple et bonne raison : les communistes pouvaient baiser autant de femmes non-communistes qu’ils voulaient, leurs gamins se transformaient tôt ou tard en anticommunistes.
Tandis qu’un allogène qui engrosse une femme blanche, le résultat est irréversible.
Non, la seule issue, à moins d’une très improbable révolte violente des peuples blancs, c’est l’écroulement sur elle-même d’une société hétérogène culturellement et ethniquement. Quand la moitié des préfets et autres technocrates serviteurs de l’Etat seront allogènes, plus aucun service public ne fonctionnera correctement et la corruption sera généralisée.
Le problème, c’est que cet écroulement peut être soudain ou peut prendre des centaines d’années – dans ce dernier cas, nous n’aurons que la triste satisfaction posthume de l’amer retour à l’âge des cavernes pour tous ces peuples qui s’imaginent valoir les occidentaux et pouvoir se passer d’eux.
« Tandis qu’un allogène qui engrosse une femme blanche, le résultat est irréversible. »
Ou voilà, c’est tout simplement ça. Irreversible.
OUI voilà
(je réponds là à XP, 4ème com en remontant. comme je fais aussi allusions à des discours fait plus loin…Enfin, à l’heure où nous mettons sous presse c’est le 4ème. On le retrouvera aisément, XP y fait le rapprochement entre les arguments pro communisme -pro multiculturalisme).
Oui mon cher XP, c’est vrai, ce sont les mêmes arguments, notamment celui du « c’est inévitable », lequel soi dit en passant fait des ravages même dans les rangs de ceux qui sont contre le multiculturalisme. On voit ainsi que Gil à peur que le projet ne se réalise parce que c' »est faisable ». Et qui songerait à l’en blâmer?
Je pense moi aussi que ça ratera. Pour les raisons très rapidement, très sommairement indiquées -exprimées plus qu’indiquées – dans mon com précédent (et qui ne font que reprendre en réduction ce que j’ai écrit ça et là sur la Toile. Je redonde -du verbe « redonder », 1er groupe.)
Donc : ça ratera. Parce qu’on ne peut pas obliger des groupes humains que séparent la culture, l’histoire, la vision même du monde à s’amalgamer, à faire fi de leurs propres critères. Rien que le fait qu’en terres musulmanes il ne puisse y avoir représentation du visage humain (mais d’admirables miniatures, et des arabesques superbes, toute un art de la calligraphie aussi) montre un tel abîme entre les deux conceptions du monde, les deux gestalts comme disent les philosophes (pas au sens uniquement psychologique du mot donc) qu’il me semble impossible que les deux cultures fusionnent. Et qu’avec ces deux cultures fusionnent aussi, un peu plus tard la chinoise, la slave etc. Pour esquisser un réponse à Gil, je dirai qu’il y a là une impossibilité liée à la nature humaine qui est aussi forte que celle qui empêche le communisme de se réaliser. Et puis historiquement, tous les exemples de multiculturalisme (et multiconfessionnallisme à ne pas oublier, on sait les liens de sang qu’entretiennent les deux « entités ») se sont effondrés, dans le sang -précisément. Qu’on se souvienne de l’exemple du Liban. Comme on dissertait-on savamment sur l’exemple de la « Suisse du moyen -orient » ! Quelle chute atroce.
Je n’ai, comme on le voit, pas grand chose à ajouter à mon précédent com. Sauf à jouer les pythonisses, personne ne peut dire de façon certaine comment les choses vont tourner, mais on peut avancer quelques idées basées sur la réflexion, l’histoire, l’anthropologie etc.
Une chose me parait évidente en tous cas : si on veut avoir une petite chance d’entrevoir ce qui se passe et peut se passer, il faut bannir de notre lecture de ce qui s’exprime ( qui s’exprime de bonne foi bien sûr) tout esprit de soupçon visant à discréditer l’autre en l’accusant d’être inféodé à quelque idéologie ou pensée arriérée. Un exemple : si j’observe que le MEDEF et ses semblables dans le monde occidental sont avec les états parmi les premiers bailleurs de fond des associations antiracistes et se vantent de leurs chartes de plus en plus politically correct (l’expression d’une « pensée raciste » comme motif de licenciement à de beaux jours devant lui) ce n’est PAS une charge acerbe contre l’économie de marché. Évidemment, je ne dis pas ça pour toi, mais en général. C’est d’ailleurs là, fort probablement, une précision inutile sur Ilys qu’on aura la gentillesse de mettre sur le compte de ma caducité avancée.
Ignatius – Est-ce le multiculturalisme qui recèle un projet politique et économique? Ne serait-pas plutôt l’inverse ? En tous cas, pour moi, ce qui prime, c’est l’aspect politique -même si l’économique en est inséparable,(mais pourrait en être séparé) je dirai que le politique mène la danse, qu’il est la locomotive -, c’est là où se niche le diable idéologique -à savoir l’utopisme, toute cette maudite croyance et volonté – qui était déjà le pilote des projets nazi et communiste (et aujourd’hui d’un certain Islam) – qui veut que le monde soit régit par une seule loi, des règles communes, une culture commune etc (« L’abus des etc est dangereux pour la santé »).
Les valeurs qui étaient au cœur de 89 continuent de se répandre, de se déplier, déployer,tel un big bang doctrinal.
( C’est très loin d’être fini cette histoire. Maintenant c’est en train de toucher les monarchies et dictatures arabes.) Vaste sujet..
Restif, un autre point de comparaison:La volonté de parler des trains qui arrivent à l’heure »… Une des phrases préférés des crétins, ça…
L’union soviétique popularaisait des Stakanov, des exemples pris dans la masse de communistes apparement heureux et épanoui, et le reste était considéré comme de la propagande impérialisme ou du défaitisme.
Les métisseurs ont la même volonté totalitaire: ils considère le fait de relater les faits-divers et de montrer la réalité comme une volonté de « faire monter le sentiment d’insécurité », jouer sur le peur, et regrettent qu’on ne parle pas assez « des trains qui arrivent à l’heure… C’est à dire qu’on remplace l’information par des reportages de propagande mettant en exergue des exemple d’intégration ou de mariages mixtes réussis.
Restif, vous m’avez mal compris. C’est votre point de vue que j’évoquais, et ainsi parler du projet d’un certain » Islam » c’est se fourvoyer, ne pas émerger la tête de nos rues si vous préférez.
D’ailleurs, cher Restif, vous parlez du Liban : bien sûr que c’est un échec, mais le Liban… ça existe ! Imaginez maintenant une Europe-Liban (je ne dis pas que ça va se produire – mais ça pourrait exister, non ?)… ça sera aussi désastreux que le Liban – et c’est bien le but. Le but n’est pas une société multicul, c’est une société libanisée – ce qui n’est pas la même chose, même si on la pare du beau nom (?) de multicul.
Je répète : le communisme est un projet en lui-même, qui veut réaliser ce qu’il dit, le « » »multicul » » » est un masque, qui cache un projet qui sera plus difficilement réversible que le communisme, puisqu’il attaquera la civilisation occidentale dans ses bases ethniques.
Et merde, ceci vient après mon comm de 19:44…
Cui bono ? A qui profite le crime ?
Restif : « On voit ainsi que Gil à peur que le projet ne se réalise parce que c’ »est faisable » »
Non, non, permettez ! Je dis que le métissage/multicul n’est pas faisable, si ils sont ce qu’ils veulent faire croire qu’ils sont. Mais qu’ils ne sont pas ça, justement. Car :
/// « il y a là une impossibilité liée à la nature humaine qui est aussi forte que celle qui empêche le communisme de se réaliser »
Mais je suis bien d’accord ! Sauf que je ne crois que le but du « multiculturalisme » n’est pas le multiculturalisme pour de vrai. Le « multiculturalisme » n’est que le terme publicitaire destiné à faire accepter la disparition de la civilisation occidentale. Ou tout au moins à balkaniser-libaniser-brésilianiser les pays occidentaux, ce qui n’est pas le multicul qu’on nous promet, sinon tout le contraire : séparation nette des etnies, etc.
Comme disait je ne sais plus qui, le multiculturalisme n’est que l’état transitoire entre une domination ethnique et la suivante, ou quelque chose comme ça.
(tout ça vite lu vite répondu, pas le temps mais n’ai pas pu m’empêcher)
OK-, compris Gil (et j’ai recomposé la direction des coms, ça va^^). Et bien nous sommes raccors sur ce que représente le multiculturalisme -multiconfessionnalisme. Je veux croire cependant que ce projet là aussi finira pas rater,(après quels dégâts?) dussions-nous passer ensuite par une phase semblable à celle qui a suivi la chute de Rome. Mais là , je m’avance dans des terres minées d’incertitude.
Ignatius : Je me permets -ça va vous étonner- ^^- de ne pas être d’accord avec votre si fine analyse. Si j’ai pris la peine d’user de l’adjectif indéfini « certain », c’est précisément, – oh surprise!- pour tenter de prendre en compte -ce que certains réfuteront- l’existence d’islamSSS. Il est par contre certain qu’il existe un Islam -il le clame suffisamment fort, il le gueule même- qui se destine à un avenir de domination planétaire. Il ne s’agit même plus se récupérer Al-Andalous, mais d’affirmer que tout pays où vit « la communauté des croyants » doit appliquer la charia et les règles de l’Islam .Cet Islam là, il existe bel et bien, je ne l’invente pas, et je m’étonne que vous ne perceviez pas que c’est c’est ce phénomène là que je vise, en prenant là peine de le dissocier d’autres « existentiels » islamiques. Votre côté « chien de garde » de la langue et de la décence multiconfesionnelle qui ressort je présume^^.
Restif, bien sur que cet Islam existe – mais a t’il organisé l’immigration massive? Le concept de multiculturalisme et ses déviances style métissages? Le vivre ensemble? La France Black Blanc Beurre ?
Un peu comme si pour expliquer la guerre en Irak vous me disiez : c’est l’application du programme des évangélistes fiévreux.
C’est vous qui me prêtez ces imputations et insinuations, parce que vous avez l’âme soupçonneuse. Je n’ai rien dit de tel,je n’ai fait qu’évoquer l’existence de cet Islam volontairement conquérant, point barre. Le reste, c’est une pure broderie qui vous appartient en propre Ignatius.
Comme toujours. Ignatius, c’est Big Brodeur.
@ XP: « Cela-dit, à la réflexion, c’est embêtant, mais pas si grave que ça… Que le quart ou le cinquième la moins reluisante de la population se négrifie… D’une certaine manière, ils étaient déjà un peu négifiés quand ils étaient tous blancs. »
Tout à fait. La population blanche est en train de vivre en accéléré ce que les Juifs ont expérimenté depuis la période égyptienne. La partie la plus xénophile de la population quitte le pool génétique blanc pour se mêler et s’assimiler aux étrangers. En reproduisant ce phénomène à chaque génération on obtient une population très ethnocentriste puisqu’épurée artificiellement de ses éléments ethnoindifférents et ethnofuges. Qui plus est, ce sont souvent les personnes possédant les plus faibles QI qui succombent aux charmes de la propagande métissolâtre et républicaine et donc s’assimilent aux étrangers. Il y a donc fort à parier que dans 60 ans, soit deux générations, les 40% de Blancs en France auront un poids économique, culturel et une cohésion ethnique bien plus importants qu’aujourd’hui. Ce qui se produit actuellement n’est donc pas la fin de la race blanche, mais une certaine forme d’eugénisme qui exclut à chaque génération les 5 à 10% les plus xénophiles. Les gauchistes vont parvenir à l’exact contraire de ce qu’ils souhaitent: une population européenne plus raciste, plus riche et plus puissante d’un côté et une population métissée, pauvre et abrutie de l’autre.
Là , vous parlez d’une tendance naturelle à la spécialisation , d’un certain darwinisme social . Dans une certaine mesure , c’est ainsi que les peuples et les castes évoluent . Mais l’état ?
Quand chaque homme reçoit le fruit légitime de son travail , les choses s’équilibrent , le patrimoine financier se transmet avec le patrimoine génétique , les dynasties se construisent . C’est oublier l’impact contre-nature de l’état-providence . Pauvre au riche , stupide ou intelligent , ce n’est plus la capacité financière qui détermine le nombre d’enfants , mais le simple désir . Il n’est plus nécessaire de travailler ou d’hériter pour survivre . Les éléments les plus performants d’une societé alimentent les plus faibles . Le talent , le travail ou l’intelligence ne déterminent plus la constitution génétique de la génération suivante .
Préferer la qualité à la quantité , c’est très bien , mais le poids démographique des immigrés et métis favorisera la gauche , nous irons forcément vers plus d’état , le talent et le travail des uns favorisera encore plus le poids démographique des autres .
Jusqu’a présent , les castes avaient une certaine imperméabilité , une caste dominante , performante était au sommet d’une societé , en était l’élément décisif . Nous avons et aurons demain une minorité productive et performante qui va entretenir une majorité faible et improductive . Les élites , nouvelle classe laborieuse , la base , nouvelle classe parasitaire .
« Le monde doit changer de base » , c’est fait , et sans l’internationale .
@Vertumme
« Qui plus est, ce sont souvent les personnes possédant les plus faibles QI qui succombent aux charmes de la propagande métissolâtre et républicaine et donc s’assimilent aux étrangers. »
C’est unpeu plus complexe que ça, à mon avis. Cette classe des petits blancs (« la grosse fille du Pas-de Calais) est la moins sensible au discours métissolâtre…. Mais la plus prompte à franchir le pas du métissage. Ces gens-là formaient à l’origine le gros des troupes électorales et militantes du FN… Ca n’empêcherat pas la fille en question de se marier avec Mamadou.
Idem (je sens que je vais en froisser quelques-uns) dans les campagnes. Mais Jean-Pierre, 55 ans, célibataire resté à la ferme, raciste comme pas deux mais qui qui se marie avec Malika, 25 ans, présentée par une agence quand elle était encore en Tunisie, ca devient fréquent.
La propagante métissolâtre, je ne suis pas sûr qu’elle incite les convaincus à se métisser. Juste que le métissage, c’est bel et bien dans l’absolu. Et que c’est très bien que les gens se métissent de l’autre côté du périph.
« Nous avons et aurons demain une minorité productive et performante qui va entretenir une majorité faible et improductive. »
Je ne le crois pas, pour la simple et bonne raison que l’Etat lui-même va subir des évolutions considérables, évolutions qui résulteront du changement de composition de la population. Dit autrement, l’Etat à un instant « t » est la synthèse de la population « t » (ou « t-1 » parce qu’il y a souvent un certain retard de ce dernier par rapport à la dynamique des populations). Donc à votre temps t+5, votre état correspondra à une population t+5 (ou t+4).
Deuxième point: une structure n’étant qu’une construction humaine, elle ne peut être meilleure que ceux qui la composent. Si les « mélangés » s’emparent du pouvoir de l’Etat, ce dernier n’en sera pas un monstre froid technocratique et redistributif pour autant. Etant le fruit d’une population à faible QI et faible homogénéité, il ressemblera plutôt à un édifice brinquebalant, inefficace et corrompu qui sera incapable d’atteindre les objectifs qu’il se sera fixé. Les Blancs feront appel au secteur privé ou à un état parallèle qui sera l’émanation de leur QI, donc quelque chose de bien plus efficace et qui leur conviendra mieux.
Enfin, la démocratie au suffrage universel ne fonctionne que parce qu’elle a regroupé jusqu’à présent des populations de QI similaire liées par des accords tacites. Il est fort à parier qu’une élection portant au pouvoir le chef des « mélangés » serait d’une manière ou d’une autre (coup d’état, guerre civile) invalidée par les Blancs. Cela veut dire que lorsque la démographie leur sera défavorable les Blancs basculeront vers un gouvernement plus autoritaire.
Dans tous les cas , une sorte d’apartheid suppose un séparatisme , administratif ou territorial , avec l’état . On peut choisir de ne pas se préoccuper ou de ne pas bénéficier de l’état , on n’arrête pas pour autant de le financer . Même si dans vingt ans , une bonne partie de l’économie officielle devient souterraine , cela se traduira par une hausse des prélèvement par d’autres biais . Donc , la valise de billets ou le cerceuil en carton .
Je vous suis parfaitement lorsque vous dîtes que l’état n’est qu’une construction humaine , mais vous partez du principe que tout les blancs sont racialement conscients et choisissent l’état ou le privé comme on choisi coca ou pepsi . Un état à l’occidentale en afrique peut fonctionner avec des occidentaux à leur tête , même si la corruption est forte dans la base de l’état . De même , dans vingt-trente ans il y aura toujours des blancs « anti-racistes » , métissolatres , et la population blanche continuera , qu’elle le veuille ou non , à entretenir un état qui lui est nocif . L’exil , le recours au privé ou la fraude fiscale ne seront que des soupapes de sécurité , le mouvement de fond ira vers plus d’état au profit des extra-occidentaux .
Vous partez du principe qu’une sorte d’apartheid officieux et quasi hermétique se mette en place, alors que nos élites sont des plus perméables sur le plan idéologique. Henry IV s’est converti, Napoléon disait que pour gouverner des juifs il se ferait juif, pour des musulmans musulman, et ainsi de suite. Nos élites pour se préserver feront de même. La République est soluble dans l’islam.
@ Prolo: « Même si dans vingt ans , une bonne partie de l’économie officielle devient souterraine , cela se traduira par une hausse des prélèvement par d’autres biais. »
Certes, mais il est fort possible qu’une part croissante des Blancs milite et agisse pour payer de moins en moins d’impôts malgré-tout. Quand vous avez un QI de 105 et la population moyenne (donc les fonctionnaires) un QI de 85, vous trouverez toujours un moyen de contourner le système, voire le retourner à votre avantage. De plus, comme la majorité de la population sera moins productive, les recettes de l’Etat baisseront sensiblement.
@ Vae Victis: « La République est soluble dans l’islam. »
Bien entendu, mais j’ai de plus en plus tendance à croire que cela n’arrivera pas. Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’islam est en perte de vitesse. Les radicaux, malgré des décennies d’activisme et de terrorisme n’ont rien obtenu. Et pour un Occidental paumé qui se converti à l’islam, mille musulmans s’occidentalisent et vident leur religion de sa substance. Néanmoins, si cet évènement que vous décrivez arrivait ce serait dévastateur pour les Blancs car 1) cela supprimerait en partie la barrière culturelle entre nous et eux 2) abaisserait notre intelligence à long terme car c’est tout ce dont cette religion est capable.