Sean Connery en slip rouge

Zardoz s’adresse à vous, son peuple élu. Vous avez été tirés de la brutalité pour tuer les brutes qui se multiplient, et sont innombrables. Et à cette fin, Zardoz votre dieu, vous a fait le don de l’arme. L’arme est le bien. [Les fidèles répètent en coeur : « L’arme est le bien. »] Le pénis est le mal. Le pénis donne la semence, qui crée de nouvelles vies pour infester la terre d’un fléau humain. Comme aux temps jadis. Et l’arme elle donne la mort, pour purifier la terre de la souillure. Allez et tuez ! … Zardoz a parlé.

Pensée zardozienne – Préliminaires.

Zardoz sur Nanarland

84 réflexions sur « Sean Connery en slip rouge »

  1. Restif

    Zardoz, malgré l’accoutrement ridicule de Sean, est très loin d’être un mauvais film. Comme dans tous les Boorman, l’esthétique est très présente (trop disent certains) mais j’aime ça. Certes, ce n’est pas Bergman, mais à son échelle, Boorman est un superbe réalisateur. Ah, cela me ramène au temps des débats esthétiques où j’osai au grand scandale des puristes de la cinéphilie, défendre Excalibur. Film que je continue d’aimer beaucoup. Je soupçonne fortement Boorman d’adhérer à certaines thèses ésotériques car on retrouve une symbolique cohérente de film en films.En tous cas, pour qui a fouiné un peu dans les arcanes tournant autour d’une certaine forme de magie, le personnage de Merlin est crédible. Par contre, faire du Graal un simple symbole (même vivant) de la royauté terrestre (le roi=la terre=le sang), c’est très limité. Les racines du Graal sont fort complexes, celtiques (chaudron de Dagda) mais iraniennes aussi (cf Graal et alchimie,P.G .Sansonneti. Ainsi qu’Evola); en fait il reste tout un tas de questions, des hypothèses non résolues de manière certaines. Et puis il faut lire également le Peredur, la Seconde continuation. Le Perceval de chrétien ne suffit pas plus que la Quête de Robert de Boron entièrement cistérianisée.
    Pour en revenir à Zardoz, je n’ai pas revu le film depuis des lustres, mais je l’avais trouvé assez fascinant. Peut-être qu’une nouvelle vision serait une déception…
    Mais Boorman, quand même, c’est l’homme de Délivrance!

  2. Restif

    Quelle belle histoire d’amour! L’amour, qui triomphe de tous les préjugés et autre intolérances (que nous rejetons n’est-ce pas Grödion?). Après la Fistinière,(merci Ilys de nous faire connaître ce qui contribue au renouveau de notre grandeur) la Verrardière ?

  3. Restif

    Même âge ! (et même hésitations à un an près). Faudrait voir si vraiment ça ne tient pas la route. Est-ce si bien de grandir parfois? gagne-t-on en goût ou perd-t-on une naïveté charmante qui sied au cinéma?à toutes les œuvres d’imagination même?

    1. Grödion

      Le problème de la jeunesse c’est qu’on a pas le droit de regarder canal+ le samedi soir très tard, quand on voudrait bien. Enfin ça dépend des familles : dans le Nord, vers Dunkerque ou Outreau je sais plus ou exactement, on m’a dit que les enfants étaient obligés par leurs vieux d’y assister, la chance. A part ça, la jeunesse n’a que du bon !

    2. Gil

      Mais vous, Restif, avez une mémoire d’enfer. Vous semblez donc, sur vos souvenirs lointains (bon, je ne connais pas votre âge^^), savoir encore que c’était un bon film. Moi, je ne me rappelle que la sensation (et le thème : l’immortalité comme enfer, qui m’avait frappé aussi). Je serais incapable de dire si c’était vraiment un bon film, ou une infâme daube kitschissime, comme tout le monde semble le penser, avant de le revoir.

      Sur Excalibur, je suis partagé : encore un immense choc de jeunesse (et la fascination à cette époque pour tout le monde arthurien). Revu et déçu par l’aspect très clinquant de l’esthétique du film.

      Cependant, j’ai revu quelques scènes HD sur YouTube (Merlin parlant à Arthur depuis sa prison de cristal, toute la fin, Gauvain jetant Excalibur dans la mer, le bateau funéraire d’Arthur etc), et les ai trouvé sublimes. Mais il faut dire qu’il y a dans toute ces scènes la musique de Wagner… ça aide.

      1. Restif

        Non, non, sur Zardoz je suis comme vous Gil, c’est un souvenir. Mais un tel souvenir que je n’hésite pas à le défendre, ça oui. Peut-être parce qu’il y a là un souffle mystique auquel je suis sensible.
        Excalibur, c’est un peu (beaucoup!) un trip. Oui, Wagner aide énormément (Parsifal…le Graal), mais plus que ça, il y a là un monde dans lequel il faut accepter de rentrer, sinon tout s’écroule. Ainsi de la scène de la chevauchée sous les pommiers en fleurs .Elle vous paraitra ridicule si vous n’êtes qu’un simple spectateur avec l’œil critique ouvert. Pas si vous vous laissez habité par le film , possédez par sa symbolique, ses mythes. si vous vous laissez envahir par sa magie, du coup la scène des pommiers devient symbole de ce que les troubadours appelaient « la reverdie », le retour cyclique des forces de la nature, c’est la renaissance, le resurgissement des forces du bien, des forces saines, le Roi est de retour, il a pardonné à Guénièvre (principe féminin), et retrouvé l’Épée; c’est la dernière chevauchée contre les forces du mal, et là tout prend un souffle épique légendaire prodigieux, terre et ciel fusionnent, une toute dernière fois Arthur va chevaucher à la tête de ses chevaliers, Lancelot va resurgir, Merlin revenir du royaume secret et nocturne des sortilège et les ténèbres vont êtes vaincues tandis que le radeau du roi immortel blessé, roi pécheur méhaigné s’éloigne vers Avalon tandis que le monde des légendes s’éteint, et qu’un nouveau cycle commence au moment même où la Dame du lac attrape des mains de Perceval l’épée sacrée, véritable axis mundi désormais gardée en lieux sûr pour le jour où les temps enchanté revivront, où la terre aura de nouveau un Roi et une Chevalerie. C’est un film auquel il faut participer, une Messe. Les légendes les plus intimes de notre Terre s’y retrouvent, ses mythes les plus intimes. Il faut savoir les sentir vibrer en nous, ne pas écouter le petit rationaliste critique qui nous coupe toujours les couilles de l’âme.

        1. Gil

          Pfiouuu Restif, vous savez y faire… si il y a un monde auquel j’ai été sensible, c’est bien le monde arthurien, et voilà que vous parlez dans votre interprétaion du film de la « reverdie » des troubadours, autre vieille passion mienne, reverdie, terme qui me fait ressouvenir du poème (re ?)fondateur de Guillaume de Poitiers, un des rares que j’ai su par coeur (sans parler occitan), poème qui me semble dépasser toutes les querelles de modernes et d’anciens, de nouveauté ou d’imitation :

          Ab la doussor del temps novel
          folhon li bosc e li auzel
          chanton chascus en lor lati
          segon lo vers del novel chan:
          adonc esta ben qu’om s’aizi
          d’aisso dont om a plus talan.

          Qui lui-même me ramène à Chrétien de Troyes, autre passion de jeunesse :

          Ce fu au tans qu’arbre florissent,
          fuelles, boschaige, pré verdissent,
          et cil oisel an lor latin
          dolcemant chantent au matin
          et tote riens de joie anflame…

          (Perceval, dont le début, la rencontre avec les chevaliers aux brillantes armures, m’a toujours fasciné, ainsi que le reste, bien sûr)

          (je me permets ces citations un peu pédantes parce que j’imagine que vous connaissez tout ça par coeur)

          … ce qui nous ramène tout droit au Graal ! Et au film de Boorman, qu’il ne fait aucun doute que votre interprétation suit au plus près. Mais c’est toujours la même chose : qu’est-ce qui fait qu’une oeuvre, même parfaitement construite et cohérente, « fonctionne », qu’elle soit habitée (pour telle personne, bien sûr) ? Dans ce genre de film, l’esthétique, même dans les détails (armures, châteaux etc) est peut-être fondamentale, et j’avoue avoir été déçu en partie par cette nouvelle vision (un côté carton-pâte – pas toujours, hein). J’ai peut-être revu ce film après avoir découvert l’oeuvre de Tarkovski, qui, en fait de « Messes », de films habités, m’a semblé au-dessu de tout ce que j’avais pu voir auparavant.

          Quoiqu’il en soit, j’ai été injuste avec ce film : ce n’est pas seulement la musique de Wagner qui m’a rendu les quelques scènes dont je parle plus haut prodigieuses, c’et aussi la splendeur des dialogues (Arthur : « a day, a king will come, and the sword will arise, again… » – Merlin : « a dream to some… a nightmare to others !!! »), dialogues qui de plus collent parfaitement à votre interprétation.

          Allez :

          http://www.youtube.com/watch?v=EeOsaoY2bsc

          http://www.youtube.com/watch?v=U8mJwgPiarg&feature=related

          (Passer de Sean C. en slip rouge à Arthur et Merlin sur fond de lumière bleuté et de wagner, quel pied !)

          1. Gil

            (Tout ça pour dire que vous m’avez donné envie de me replonger dans les chevaliers de la table ronde et dans les troubadours, passions qui me reprennent et abandonnent à intervalles réguliers – comme si j’avais que ça à faire ! Dans quel MONDE vivez-vous, Restif ? Pas grave, demain je ne serai plus bourré, je rprendrai ma petite grisaille^^)

            1. Gil

              Skender-Boeuf ? Splendide, ça m’a rappelé quand j’ai conquis l’Afghanistan tout seul, avec une bite et un couteau (la bite était mienne, hein).

              Commentaire d’un commentateur :

              « 4000 Albanians VS 100,000 Turks and we still destroyed them.  »

              Gröfion, vous êtes d’une glorieuse nation !

            2. Grödion

              « 4000 Albanians VS 100,000 Turks and we still destroyed them. »

              Encore un Albanais qui a été lobotomisé par la perfide propagande serbe : c’était 300 fiers guerriers Albanais contre 100 000 chiens Turcs, des lâches.

              « Gröfion, vous êtes d’une glorieuse nation ! »

              Merci Vil !

            3. Gil

              Oui mais bien dans la tête hein ? Il serait triste qu’un Albanais se ratât, surtout après un aussi bel imparfait du subjonctif.

            4. Grödion

              « Une balle dans ma tête », c’était un petit mot d’esprit en relation avec le « WOOOOOOOO ». De l’humour albanais, je comprends que vous soyez rebuté…

            5. Grödion

              Une balle dans la tête je me souviens de la scène avec le jeune devant son miroir qui se prend pour Elvis. Ringard à souhait. Mais sinon les films de Woo se laissent regarder. On dira qu’Une balle dans la tête ne vaudra jamais Voyage au bout de l’enfer.

            6. Gil

              Là évidemment si vous mettez le Voyage sur le tapis. Très bon souvenir de tous les Woo pré-US, sinon. L’amitié virile, le romantisme tout ça, oui, ringard, et pourtant ça marchait… après il ya eu Volte-face, ah misèèèère.

    3. la crevette

      Seigneur! Je crois que j’ai une vision quelque peu angélique et erronée des garçons de 12-13 ans… Je croyais les instruire en leur mettant, sans grand succès il est vrai, dans les mains les petits livres si bien faits « contes et légendes » mais je me pose la question : ne serait-il pas mieux, pour leur culture personnelle, que je leur passe Sean en slip??!! Je crois (sérieusement) qu’il apprendraient plus vite…

      1. Irena Adler

        A mon humble avis s’ils veulent voir Sean en slip, ce n’est pas à leur maman de leur montrer. Mais bon.

        Je réponds ici dans un pur esprit de générosité. Car j’aime aider mon prochain.

        … A moins que vous ne soyiez du Ch’nord, – Dunkerque ou Outreau, je ne sais plus. Auquel cas votre façon d’élever les enfants ne me regarde pas car nous n’avons pas les mêmes valeurs. ^^

      2. Grödion

        @La Crevette, pourquoi vouloir vite faire grandir vos enfants ? Pour vous en débarrasser à la première occasion ? Ils ont le temps de souffrir des tourments de l’âge adulte ces petits, on vit si vieux de nos jours… Laissez-les plutôt à leurs gamineries. C’est plutôt eux qui en ont à vous apprendre 🙂

        « Un homme sans enfantillage est un monstre » (pédéraste matador)

        http://www.youtube.com/watch?v=MDJK80YY4ns&NR=1&feature=fvwp

        Feuille :

        http://www.youtube.com/watch?v=14NfNq7n_EY&feature=related

        1. Restif

          « pédéraste matador »… Ce n’est pas mon grand favori mais quand même ! Le respect se perd (vous connaissez le coup dit « du ticket de ciné » qu’il faisait? Il abordait un petit jeune en lui disant qu’un-n ami(e) l’avait laissé tomber por le cinéma et qu’il lui restait donc un ticket. Celui qui acceptait risquait quelques papouilles dans le noir .Et notre homme un gros coquard^^)
          Quelqu’un a dit « On ne se relève pas d’une enfance heureuse » mais je ne retrouve pas qui. Peut être bien Vialatte à y repenser (que je préfère à notre sprinter).

          1. Grödion

            Restif, Montherlant est le plus grand écrivain Français du XXe. Sans conteste. Je n’ai jamais eu l’intention de lui manquer de respect croyez-moi 😉

            « Quelqu’un a dit « On ne se relève pas d’une enfance heureuse » mais je ne retrouve pas qui. »

            Patrick Dils ?

  4. Il Sorpasso

    Je l’ai vu récemment, si on oublie les effets, costumes mises en scène kitch, dûs à l’époque et au budget, ça reste un bon film. Très actuel, même, l’opposition entre le matriarcat immortel zéro-risque asexué sadique fusionnel et vigilant d’un côté (et ses dépressifs et fous enfermés) et la violence, le sexe et..la littérature de l’autre (Connery comprend qu’il est manipulé après avoir appris à lire et être tombé sur une bibliothèque). C’est un film assez fourre-tout en fait, qui part un peut dans tous les sens new-age (et même Borgesiens), mais qui garde une cohérence, comme si la fascination de Boorman pour l’ésotérique le contredisait malgré lui. A la limite, le décorum kitch a un sens, dont on ne sait s’il est totalement « volontaire » (à la Kundera : le kitch, c’est la négation de la mort, donc de la vrai vie, c’est l’inutile lorsque plus rien n’est hiérarchisé). Par contre, Boorman ne donne pas de gage religieux, chrétien,(le massacre joyeux façon suicide collectif de la fin). Non, franchement, c’est peut-être un des films qui métaphorise le mieux et de manière amusante les profondes problématiques de l’occident moderne. Tout sauf un nanar en tous cas.

  5. Vae Victis Auteur de l’article

    Je ne connais pas l’histoire du film, mais je crois plus à un gros dérapage incontrôlé, une fausse bonne idée, qui poursuit les protagonistes même 40 ans après le tournage.

    De toutes façons il faut le voir dans les conditions de l’époque, c’est-à-dire sous acide.

  6. generalbol

    Ach Zardoz ! Je bande ! En fait, c’est un truc de série Z+++ à regarder un peu comme les « Tontons flingueurs » ou « 20 000 lieues sous les mers » (avec Brad Pitt en sémaphore et Lady Gaga dans le rôle de la méduse — bientôt sur vos écrans) : une chose cinéthomaturgeographique en diable et à sa queue réservée à la vraie élite quoi.
    ^Making out on^ Restif, je t’aimeu ! ^Making out off^
    Rompez.

  7. Gil

    Ah bah, les deux comms du Sorpasso et du général me donnent envie de revoir ce film urgemment : qui que ce soit qui ait raison, et même si c’est entre les deux, on est assuré ou de pas perdre son temps ou de s’offrir une bonne poilade !

  8. Nebo

    « De toutes façons il faut le voir dans les conditions de l’époque, c’est-à-dire sous acide. »

    Ne poussons pas le bouchon jusque là… mais avec un joint fourré de produit de bonne qualité, en effet, ça tient la route par rapport à l’époque… mais ça tient la route aussi par rapport à certaines questions de notre temps.

    Moi j’ai vu ce film en ex-Yougoslavie, à une séance télévisée, tard le soir… au début des années 80, après la mort de Tito… et j’avoue avoir été assez impressionné, alors… et sans substances… ^^… je n’ai jamais risqué la prison en prenant des trucs en Yougoslavie, pas complètement con le mec.

    Pour moi c’est « Les particules élémentaires » et « La possibilité d’une île » avant l’heure… ça annonce la même chose. Un monde à crever d’ennui au sein duquel la même platitude se répète sans fin jusqu’à ce que Sean débarque dans ce joli monde tranquille mais, en vérité, rongé de l’intérieur, et rétablisse l’équilibre en foutant une merde royale.

    Un monde type axé sur la contre-initiation authentique… l’éternité promise sans Dieu, donc sans risques ! Sans Dieu, donc sans Mort et par lien évident sans Vie digne de cette appellation. Sean prend le risque de grimper dans la tête de ce faux dieu volant, de s’introduire dans cette société de bobos hystériques et névrosés, d’apprendre à connaître, d’apprendre à lire… et réaliser qu’il y a un avant ce temps dans lequel il est et d’envisager, de ce fait, un temps à venir. Il est dans un cheminement… la linéarité du temps, chez lui, parce qu’il est un guerrier, inclus aussi un processus cyclique, là où nos immortels sont dans la crispation et la platitude arrêtée, l’agitation névrotique sur place.

    Bon, je parle de mémoire, j’ai totalement oublié les détails. J’ai lu sur Wikipédia (en français) que le film a emprunté certains éléments à une nouvelle de Jorge Luis Borges, mais sans précisions. Il serait intéressant d’en savoir plus.

    Je me souviens qu’à la fin du film Sean Connery et une nana se retrouvent dehors, il lui fait un enfant, ils vieillissent et meurent. Et que l’Humanité suit son cours.

    Je n’en gardais pas un souvenir de nanard… par contre les trucages ont probablement vieilli… mais même certains trucages de STAR WARS ont vieillis… les ordinateurs aux gros boutons… la planète artificielle, à la fin, qui explose comme un feu d’artifice, c’est assez comique, même si Lucas a tenté de moderniser un peu l’ensemble.

    Je ne serais pas surpris d’apprendre que les trucage de Zardoz aient été apprécié en 1974 ! Sean Connery en slip rouge avec les cuissardes, c’est vrai que c’est ultra-rigolo quand même. En 1982/83, quand je l’avais vu (mais sur une télévision en noir et blanc made in bloc de l’Est) ça avait encore de la gueule et ça m’avait impressionné.

    1. Gil

      « J’ai lu sur Wikipédia (en français) que le film a emprunté certains éléments à une nouvelle de Jorge Luis Borges, mais sans précisions. Il serait intéressant d’en savoir plus. »

      Tiens, tiens, ne serait-ce pas une des meilleures nouvelles de JLB, celle qui débute L’Aleph, « L’immortel », justement ? Il me semble que le héros, après l’exploration d’une ville abandonnée, labyrinthique et cauchemardesque, découvre que ce qu’il prenait pour une tribu de primates (?) sont en fait des hommes devenus immortels après avoir bu l’eau d’une source que lui-même a bu, et devenus totalement apathiques. Lui décide de partir.

      Ça pourrait être ça, non ?

  9. Restif

    Ah,c’est vrai que l’Immortel est superbe, sublime même. Puisque on a lâché le morceau sur la cité des immortels, je propose de lever un coin du voile qui cache l’identité du compagnon de voyage du narrateur^^. C’est gigantesque comme fin! En aparté, je me demande si l’œuvre de Borges, la grande, celle qui lui garantira son coin de postérité, ne repose pas sur une poignée de nouvelles : Fictions plus L’Aleph et quelques unes à sortir du Livre de sable et de quelques autres recueils. J’aime moins les 6 problèmes pour Don I.P écrites avec son ami Bioy Casares (faudra quand même que je me décide à lire L’invention Morel!). L’histoire de l’éternité reste cependant plus que lisible. Je connais très mal sa poésie…Mon espagnol, qui n’était pas mauvais, s’est barré à force de silence…

    @ Gil Rien ne saurait me faire plus plaisir que de vous redonner le goût d’aller plonger dans les merveilles initiatiques de notre littérature du 12ème. « La senefiance » et la « conjointure ». Comme vous le dites en citant le grand Guillaume de Poitiers, très haut prince qui « découvrit » pendues à un arbre les ley d’amor des Trobar, toute la modernité s’y trouve déjà, ainsi de cette réflexion sur le mariage, la fusion entre la forme et le fond – senefiance/conjointure, les différents niveaux de lecture, jusqu’au retour des personnages! Et puis il y ce mystère de nos premières grandes œuvres (je saute La chanson de Roland, différente d’essence) que Jacques Ribard a fait remarquer : « comment ne pas être frappé par le fait que des œuvres maîtresses de notre littérature médiévale -trois quêtes spirituelles évidentes – Le chevalier à la charrette, Le conte du Graal, et le roman de la rose, sont inachevées? « Ces romans seraient en fait volontairement inachevées (..)comme le dit J.Ribard «  »peut être les auteurs ont-ils du se résoudre à se taire devant l’inexprimable ».(Paul Georges Sansonnetti, Graal et alchimie, L’île verte, Berg international. C’est tirée de sa thèse et travaux aux Hautes études, c’est pas Lobsang Rampa hein!^^)

    Ah Gil, les troubadours! que de ystères autour d’eux aussi! Certains ont été chercher leurs premières sources chez les arabes, d’autres font remarquer que leur poésie apparait en même temps que chrétien de Troie créé le roman au temps même où a lieu l’aventure spirituelle cathare (et la construction des cathérales d’ailleurs, voir là dessus l’agréable « Les étoiles de Compostel » de Vincenot). On sait ce qu’en a tiré Denis de Rougement (récemment lue ici sur l’éducation) dans son fascinant -mais discutable selon certaines autorités – « L’Amour et l’occident ». En vérité, on ne sait pas. Minnesanger d’Allemagne, (légèrement plus tardif ai-je lu, mais je ne suis pas spécialiste), troubadour de langue d’Oc, trouvère de langue d’oïl, tout apparaissant presque d’un coup avec leurs lois, leur métrique. Quelle origine? : « Faut-il la chercher dans les anciennes fêtes de mai ? (…) S’il n’est pas certain qu’il y ait un rapport entre l’amour « adultère » des troubadours et les mariages à l’essai qui chez les Celtes prenaient fin ou étaient renouvelés à cette période l’année tout porte à croire cependant que c’est aux mois d’avril et mai qu’avait lieu la libération (théorique ou réelle) des instincts féminins.Aux cours des fêtes qui se déroulaient(….), des jeunes filles assumaient des fonctions magiques ».René Nelli, Les Troubadours, 2 volumes, Desclée de Brouwer, T1 l’œuvre poétique. Nelli connaît remarquablement le sujet. J’aime beaucoup le poème de Guillaume que vous avez cité, mais mon coeur va d’abord à celui-ci « Faraï chansoneta nueva/Ans que vent ni gel qui plueva/Ma dona m’assai ’em prueva.Quossi de qual guiza l’am/Et jar per plag que m’en nueva//Nom solvera de son lïam. » (dans d’autres éditions j’ai lu » Cansoneta », je crois que ça « sonne » en Kansso). ( Je ferai chanson nouvelle/Avant qu’il pleuve ou qu’il vente/Ma dame me tente et essaie/De savoir comme je l’aime/Mais elle a beau chercher querelle/je ne quitterai pas son lien ». Mieux vaut l’occitan, y a pas à dire.). Vous savez mon cher Gil, je vie dans un monde très simple ! Zardoz amène logiquement (Boorman) Excalibur, d’où Graal et Reverdie. rien que de très logique^^.

    1. Gil

      @ Restif : si je puis me permettre, je crois que JLB, c’est L’Aleph + Fictions + Otras Inquisiciones, son recueil d’essais de la maturité. Des essais écrits comme des contes, de la même manière que ses contes ressemblaient souvent à des essais. Ce livre semble moins connus en France (il a quand même bien dû être traduit, mais pourquoi ne le trouve-t-on aussi facilement ?), alors qu’il est du même niveau que les deux grands recueils de contes.

      La collaboration avec Bioy m’a toujours paru être pour JLB le moyen de se « lâcher ». Plus que les 6 problèmes de Parodi, je conseillerais les Chroniques de Bustos Domecq (difficiles aussi à trouver en français, mais je suis un jour tombé sur une traduction) : des reportages sur des artistes contemporains et écrivains d’avant-garde imaginaires, qui permettent à JLB de mitrailler à gros boulets toutes les courants artistiques de l’époque : énorme (je me souviens en particulier un écrivain rappelant Butor ou Robbe-Grillet). Mais j’ai dû mal à croire que vous ne connaissiez déjà tout ça.

      Les troubadours, c’est en effet gigantesque !… j’en reste sans voix. Parmi les essais, je ne me souviens plus guère que du livre de Roubaud, La Fleur inverse, qui m’avait passionné à l’époque (toutes les spéculations sur le « trobar clus »), à côté de la magnifique anthologie de Martín de Riquer, Los Trovadores. Vous connaissez sûrement le livre de Roubaud, bien que je ne sois pas sûr que Roubaud, ça soit vraiment votre tasse de thé…

      1. Restif

        @ Gil : Je vous crois sur paroles, n’ayant pas la chance d’être bilingue en espagnol (je suis passé pas trop loin, je lis encore pas si mal que ça.A condition d’avoir un bon dico à mes cotés!). Comme vous avez accès à tout Borges, je m’incline aisément. Et, non, je ne connais pas ce dont vous me parlez. Vaguement, de nom, les chroniques de Bustos Domecq. Ça doit bien être traduit, je chercherais. Il y a bien des choses que j’ignore. Mais je suis les bons conseils.
        Pour Roubaud vous avez raison, ce n’est pas ma tasse de thé. Comme poète en tous cas (malgré son livre-poème touchant « Quelque chose noir » sur la mort de sa mère. Mais quel titre affreux.Et ce côté mathématicien-poète, beuh). Par contre, il faut lui reconnaître une culture poétique immense, il connait toutes les formes, toutes les métriques et versifications. Je le lirai dès qu’il se trouve pas trop loin de la main (je reste de cœur un visiteur de librairies même si je cède à Amazon. Dans une librairie vous allez acheter ce à quoi vous ne pensiez pas, vous allez découvrir.C’est en fouinant que j’ai découvert -sans les connaitre – Docteur Faustus, Le Maître et Marguerite. La couverture et le quatrième de couv’ me plaisait, hop là! acheté. sur Amazon, on sait ce qu’on va prendre, fini l’aventure, la visite pour un ou deux livres d’où l’on revient avec 6 ou 7 bouquins). »Le fleur inverse », joli titre quand même sur ce coup. Je retiens.
        Le trobar clus…FASCINANT! dommage que je ne sois pas assez ferré en occitan pour en comprendre toutes les finesses.J’adore Arnaud Daniel.

        Ps Rien à voir mais..Je vois que certains prennent Grödion au sérieux sur son albanophonie, allons, c’est énorme ça! Il en rajoute tellement qu’on rigole de bon coeur. J’ai raté le retour de Rodion , le vrai, l’unique? Il a été gommé, j’ai vu qu’il s’agitait sur De souche avec un autre pseudo mais le même gravatar et le même discours. Chacun s’amuse comme il peut. Il ‘a pas parlé de toute sa famille il me semble^^ Pas mon affaire.
        Trois jours d’absence. Je va en rater des choses!

        1. Gil

           » »Le fleur inverse », joli titre quand même sur ce coup. Je retiens. »

          Ça vient de la célèbre canzo de Raimbaut d’Orange, « Ar resplan la flors enversa », que Roubaud analyse longuement, ainsi que la sextine d’Arnaut.

          http://www.trobar.org/troubadours/aurenga/aa39.php

          Et merci à vous : Ribard, Sansonetti, inconnus au bataillon. J’irai fouiner. Nelli, oui, souvenir de mes « étude » troubadouresques.

          Les Chroniques de B.Domecq, j’aimerais vraiment savoir ce que vous en pourriez en penser. J’ai parlé plus haut d’une « charge » contre l’art contemporain et le nouveau roman, mais c’est peut-être plus subtil : une compréhension de JLB pour ces tentatives d’avant-garde, en relation avec son passé « vanguardista » dont il s’est lui-même moqué ?

          1. Grödion

            En parlant de poètes et de troubadours, dîtes-moi Restif et Gil que vous avez vu « La couleur de la grenade », un film (peut-on appeler cela un « film » ?) sur le poète Arménien Sayat Nova, réalisé par l’immense Paradjanov ? Le plus beau film du cinéma (je me mouille). Aucune narration, aucune linéarité, aucune sociologie, aucune rationalisation, tout est dans le langage et l’image, dans l forme et la métaphore. Rarement un film a été aussi poétique. Il état normal que les Communistes en soient horrifiés.

            Paradjanov était un génie. Les Communistes l’ont bien compris, ils lui ont réservé un traitement de faveur très « spécial »…

            Ps : très intéressant de lire vos échanges Messieurs.

            1. Gil

              Mon Dieu oui, j’ai vu Sayat Nova… je ne sais par quel hasard. Mais si je me rappelle quelques images splendides, la copie était mauvaise, les conditions peu idoines, et j’étais peu préparé.

              Les deux extraits sont splendides. Faut que je revoie ça.

  10. Dindon

    Mon brave Rödion, tes commentaires suintent la névrose,dignes de Vashko Pasa, ton poète nazional qui vous a chié l’albanité sur un plateau doré. Un chouette chrétien à babouches qui servait avec zèle l’empire ottoman comme gouverneur, comme au Liban.

    Ta place est toute trouvée : sur Fdesouche où tes collègues t’attendent.

    Vashko Pasa était ce type de crétin qui a écrit des conneries comme celle-là :

    « Ne regardez ni églises ni mosquées,
    La religion de l’Albanais est l’Albanité. »

    Et les mecs y croient. C’est chouette cette cervelle défoncée par la naïveté criminelle.

    1. Roi Druon

      Pour ceux qui auraient douté de Rodion, se disant qu’il à parfois des discourt cohérents ou intéressant malgré quelques excès.

      Ça me fait penser a certains « potes » maghrébins censé être de famille moderne et ouvertes, il y a un verni de bienséance, mais dés qu’il est dépassé, lorsqu’on aborde des problèmes sérieux au premier degré, tout cela disparait bien vite pour se transformer en combat de qui a la plus grosse et en insultes.

    2. Grödion

      Dindon est Serbe c’est pas possible ! Tu nous cherche ou quoi ??

      Un merdeux qui lit Philippe Besson (ou Patrick je sais jamais lequel c’est) je parie ! Mec arrêtes de chier sur l’Albanie. L’Albanie c’est mon sang, ma parie, mon drapeau, ma terre, mon héritage, mes cojones pleines de futurs petits soldats de la Rudaj Organization ! Mec, tu peux pas comprendre, on a vécu sous le joug des Romains, des Autrichiens et des chiens Turcs, mais on s’est libérés : on peut enfin vivre, enfin faire du commerce, enfin faire du flouze, de la maille, du blé. L’Otan nous a libéré Dindon tu peux comprendre ? On demande rien nous, on demande RIEN qu’à être paix. Pour pouvoir vendre tranquille de la dope, des armes, des organes de ces enculés de Serbes et de foutre au trottoir de l’étudiante allemande et hollandaise innocente. Et tuer les curieux qui se mêlent de nos affaires,sans que la flicaille nous course (ces fils de pute veulent juste faire du chiffre sur notre dos !). On veut rien de plus, tu peux saisir ça macaque Croato-Serbe qui offre son cul Poutine ?

      Oui, Feja e shqiptare është shqiptaria, c’est une évidence pour tout un chacun. Une é-v-i-d-e-n-c-e. En 8 mots mec.

      Alors lâches-nous la grappe, sinon je t’envoie mon cousin « Ali le chimique », un coupeur d’oreilles redouté dans son village (à 150 km de Tirana, y’a pas de route mais tu peux y allé à pied si t’as un gilet pare-balles. Prévoies le week-end pour faire le trajet). S’il sait que t’es Serbe, il te coupera le glaouis en prime. Et te les fera manger. Par le cul.

      Dindon, même pas halal en plus. Porkasse de Belgrade va.

      Attends juste que mes cousins rappliquent et on ira te faire la peau. Seul, j’y vais pas. Question de traditions. Tu peux pas comprendre porkasse.

      1. John Terby Jr

        Vous êtes drôle Grödion, comme d’habitude (enfin presque: et si vous êtes bien le même Grodion qu’à l’accoutumée (pourquoi changer de pseudo en permanence: vous avez envie de faire l’amour avec votre maman?), je dis ça mais vous êtes peut-être un tout à fait autre débile mental que d’habitude venu de l’Organe, d’Egalité et -gloire au maître Soral- Réconciliation, ou pire du CGB)…
        En tous les cas, je vous félicite (mais j’ai déjà demandé – il y a deux mois déjà – à ce qu’on vous bannissent, sachez-le), je suis fan de ce que vous n’allez pas pouvoir faire ici (j’ai le bras long petit, encore deux trois semaines, et tu vas retourner dans ton pays dégoûtant de manouches faire la manche auprès de gens un tout petit peu moins pauvre que toi – et tu vas galérer mon ami, lol)…

        1. Grödion

          John Terby moi aussi je t’aime.

          Vous avez le bras long dite-vous ? On pourra se faire un combat d’épées alors (je garderai les mains dans les poches) ! Ca me rappellera l’internat du collège à Metz ! L’Ostalgie de ouf, putain !

          « tu vas retourner dans ton pays dégoûtant de manouches faire la manche auprès de gens un tout petit peu moins pauvre que toi »

          Je ne suis Albanais qu’à moitié. Pauvre et dégoûtant à moitié. Par mon père je suis Espagnol. Et je retourne souvent dans le pays de mes ancêtres paternels : je vais chaque semaine au Dallas à la frontière. Je vous invite si ça vous dit, vous pourrez user de votre long bras, les filles de là-bas adorent le fist bien pratiqué. Y’a des hommes aussi, si c’est plus votre genre.

            1. Grödion

              Moi je suis tout. Homo, hétéro, pédophile, nécrophile, zoophile, gérontophile, consanguin, hémophile : pourvu que la personne, l’animal ou l’objet soit consentant. Sinon y’a toujours le GHB.

  11. Dindon

    Dernière chose : j’aime bien quand tu te révèles tel que tu es. Les chrétiens à babouches ne peuvent jamais garder bien longtemps leur calme. Ils sont comédiens comme les muzz et tombent rapidement leurs masques de gentillesse pour faire parler la charia que le prophète leur a enfoncé dans le cul, ou le kanun. Enfin tu vois quoi.

    1. Grödion

      Qu’est-ce t’as contre les babouches ? C’est confortable des babouches. Et pas chers. Nous qui sommes radins, on en prend toujours 12 paires. Et dis pas qu’on est pas calme ok. OK ? Sinon je vais m’énerver… Mmmmh. Ca y est j’suis vénère là. J’aurais donné tout ce que je possède pour être en face toi là (accompagné mes cousins bien sûr) et te fracasser ta gueule de volaille-pas-halal. Putain j’suis en sueur faut que j’tape sur quelqu’un. Attends je vais aller voir ma femme et je reviens. Cette pute a osé me servir un plat tiède au souper. Elle va déguster pour toi. Pourtant c’est ma cousine germaine, elle me connaît par coeur depuis tout petit, elle sait que J’AIME PAS MANGER TIEDE ! Pouffiasse ramène ton cul j’ai deux mots à te dire !

    2. Saku

      Dindon semble être le seul a se plaindre ici de la présence de Rodion, et je souhaite lui apporter mon soutien. Les kevin incapables d’écrire un post sans évoquer l’albanie, ca suffit. C’est pas une foire ici.

      Je penses que les autres contributeurs manifestent leurs rébrobations avec la stratégie du silence, mais ces jours-ci ca ne marche pas : les posts prolifèrent.

      1. Grödion

        Putain d’sa race, les crevures Serbes sont de sortie ce soir ! Putain c’est devenu une succursale des salopes du gouvernement de Belgrade ou bien ? T’as cru que ILYS ça voulait dire I Like ou Serbia ou quoi crevure ??

        Sakul plein de merdasse, le Kosovo et à nous. Pas la peine de faire ton Mladic ! Le Kosovo c’est albanais depuis 12000 ans ! Si tu fais encore ta pute, je vais venir te dépouiller de ton rein et de tes poumons. 50 000 euros au marché noir. Avec le blé récupéré je m’achèterai un Q7 et je rentrerai au pays rendre jaloux les cousins sans le sou !

  12. Dindon

    Lepa est une fille. 😀 hi hi et moi je ne suis pas serbe mais un dindon de la farce bien français depuis bien des générations.

    et Grodion/kosovezi est parano. il se trouve insulté mais il ne loupe pas une occasion pour interpeller untel ou un autre en demandant sur le ton de l’insulte: »vous ne seriez pas serbe ou croate? » comme si c’était une tare? je ne doute pas qu’être albanais n’est pas une tare,mais être Grodion/kosovezi en est bien une.

    1. Grödion

      Putain il continue le Serbe de merde ! Mes cousin sont arrivés à la maison, on est 62 maintenant. Ils veulent en découdre. Dindon rdv dans 20 mn près du hangar désaffecté. Ramènes tes couilles si t’es un homme. Viens armé, La Mecque t’as une chance !

      Putain on va se faire un Serbe, j’ai la gaule ! Putain d’sa race, que j’aime ces moments-là !

    2. Gil

      Les Albanais sont en fait des gens très affectueux, mais pudiques. Quand ils vous demandent si vous êtes serbe ou croate, c’est une manière de quémander votre tendresse… alors soyez un peu sympa. De toute façon, même si vous le fouettiez entre les deux couilles, Grödion, il continuerait à bander. Grödion, c’est l’Hercule albanais.

  13. Nebo

    Vous manquez de subtilité, Dindon, Rodion n’est pas Grödion. Mais vous avez réussi à faire sortir le loup de sa tanière… qui a d’ailleurs disparu aussitôt emporté par l’écho de ses menaces constantes et les tourments obsessionnels de son désir de vengeance.

    « Pour Nietzsche, dans La Généalogie de la morale, les êtres de ressentiments sont une race d’homme pour qui « la véritable réaction, celle de l’action, est interdite et qui ne se dédommagent qu’au moyen d’une vengeance imaginaire » (Généalogie de la morale, trad. P. Wotling, Paris, Livre de poche, 2000). Il lie ainsi directement le ressentiment à ce qu’il nomme la « morale d’esclave » : la morale d’esclave est par essence constituée par le ressentiment, par un non créateur.
    Ainsi, l’être de ressentiment est profondément réactif, c’est-à-dire qu’il est dans une situation d’impuissance qui engendre des frustrations. Tout homme, quel qu’il soit, à qui l’on interdit l’action, et qui de ce fait se trouve dans l’impuissance, est affecté par le ressentiment : c’est-à-dire qu’il ne peut que subir l’impossibilité de s’extérioriser.
    La force consiste à surmonter cet état (qui n’est alors plus qu’un état passager), comme lorsque l’on surmonte le désir de vengeance. La faiblesse, au contraire, ne parvient pas à s’en débarrasser (par exemple, quand le désir de vengeance devient une obsession, ou encore quand le regret d’un acte devient une torture morale qui ne laisse plus la pensée en repos), et elle transforme alors ses frustrations à son avantage en trouvant des justifications à son impuissance, par la dénégation et le renversement axiologique : cette volonté de se trouver des justifications caractérise précisément la mentalité d’« esclave », selon Nietzsche.
    Une telle mentalité du ressentiment se retrouve par exemple dans les idéologies qui se définissent par rapport à un « ennemi » réel ou supposé : l’ennemi (ou la cause de l’impuissance) est jugé comme cause libre du mal ; et par opposition, celui qui subit s’attribue une supériorité morale imaginaire, ce que Nietzsche résume ainsi : « ils sont méchants, donc nous sommes bons ». Une variante idéaliste en est : « le monde est foncièrement déterminé par le mal, donc nous lui-sommes supérieurs ».
    Ce à quoi Vladimir Jankélévitch répondra : « S’il n’y a pas d’autre manière de pardonner que le bon-débarras, alors plutôt le ressentiment ! Car c’est le ressentiment qui impliquerait ici le sérieux et la profondeur : dans le ressentiment, du moins, le cœur est engagé, et c’est pourquoi il prélude au pardon cordial.(Vladimir Jankélévitch, Le Pardon). »  »

    in Wikipédia, Ressentiment

  14. generalbol

    @ Nebo : tout juste. Il me semble que j’avais déjà engueulé ces petits merdeux libaneux qui ont tout sauf du style pour leurs querelles débiles de clochers ou de minarets à jamais perdus pour la science, l’Europe, l’Occident et l’Histoire. Qui est le taulier chez ILYS et que fait-il ?
    Rompez.

  15. John Terby Jr

    @ Irena Adler

    Evitez de vous intercaler (avec votre gros c..) entre moi et un internaute auquel je réponds. Surtout pour dire/ « Tout à fait » (c’est ridicule de dire ça: moi, je ne suis jamais d’accord avec personne)
    Vous ne faites plus partie de ce site je crois, vous venez passer la serpillère?
    (ce soir je distribue les bons et mauvais points, je me la pète en somme, j’ai bu deux litres de whisky, c’est pour ça que je suis si désagréable et que je vais toquer chez la voisine, commme Ch…., pour lui proposer de la C et la baiser jusqu’à demain – c’est ce qu’on m’a raconté, moi je n’y crois pas mais bon…)

    1. Grödion

      Laissez Irena tranquille. Bas les pattes poivrot ! Je ne vous permets pas de lui parler comme ça.

      J’ai une proposition : et si vous preniez le volant et alliez conduire du côté de l’autoroute, en essayant de faire la course avec un poids-lourd ?

      PS ; ça, ça m’a fait rire quand même : « Vous ne faites plus partie de ce site je crois, vous venez passer la serpillère? ». Ahaha salaud ! Et puis, deux litres de whisky et encore debout, moi je dis Môssieur.

    2. Irena Adler

      @ John Terby Jr : Je ne suis plus rédactrice parce que j’ai demandé à ne plus l’être. Je n’appréciais pas que des quasi-analphabètes du fan-club étendu d’Ilys viennent me lécher les bottes uniquement à cause de ça. – Alors qu’en d’autres temps, vous tous ayant été ligués contre moi, je sais que les mêmes individus auraient participé de bon cœur au concert ambiant de quolibets et de mauvaises plaisanteries. [C’est un vieux principe en minéralogie : qui est attiré uniquement par ce qui brille ne sait pas reconnaître une pierre précieuse dans son milieu naturel.]

      J’aime que l’on m’apprécie pour les bonnes raisons… Je tiens surtout à donner le moins de raisons viles possibles (il y en a déjà tant!) aux gens de me féliciter sous mes articles… Car c’est à ce prix seulement que je peux légitimement continuer de me nourrir des critiques de mon lectorat.

      Cher Pat-Bat… n’oubliez pas que vous êtes un minus, ici. Ne caracolez pas trop fort…

      … ça pourrait épouvanter les moineaux. ^o^

  16. John Terby Jr

    Arrêtez de me répondre maintenant, il est tard – et vous n’avez encore cambriolé ni violenté personne, votre maman va vous gronder – et puis il faut toujours laisser le dernier mot à plus intelligent que soi (même si on a pris du crack, désolé, encore une fois…).

    1. Grödion

      J’aurais bien aimé venir vous dépecer de vos organes et les revendre pour m’acheter le dernier album des Spiritus dei (on ne rigole pas) mais vous ne m’avez plus l’air très frais : votre foie doit avoir autant de lésions que la gueule à Ribéry, vos poumons sont des bonzaïs de Fukushima et vos reins des éponges. Au pire je peux refiler ça à des réfugiés Haïtiens ou Tunisiens, action humanitaire. Ils ne feront pas long feu après la greffe sauvage pratiquée par mon oncle « Rahim le mécano », mais c’est le geste qui compte. Ces fils de pute à qui on fait plaisir vont pas non plus faire la fine bouche, non ?

      Désolé, pour le denier mot mais je suis insomniaque, je ferai ma sieste vers 10 h. Putain de sa race je vais encore rater Téléfoot. Je peux même pas l’enregistrer, j’ai oublié de voler un magnétoscope.

      1. nathan

        Espèce de sale bicot de mes deux, islamiste de merde qui menace de mort des mères de famille et ses enfants, si j’te vois un de ces quatre tu te prendra direct un coup de couteau de shqiptar dans la gorge, même pas de discussion possible.

        Les sois-disant défenseurs de l’islam qui veulent même pas reconnaitre un Kosovo à 92% musulman parce que ne faisant pas de son idéologie principale la haine des américains et des juifs, tas de pédés. La seule chose qui vous intéresse en fait c’est de gratter des allocs aux occidentaux, tas de tas de rats, je vous hais et vivement que le français vous extermine tous de leur territoire.

  17. Dindon

    Grodion,kosovezi,Rodion,on fini par s’y perdre.

    Mais le coup des 4000 contre 10 000 c’est pas mal. C’est pour ça que sûrement que les albanais se sont convertis finalement aux muzz parce qu’ils les ont détruits. 😀

    Le seul héro digne de ce nom qu’ils aient eu c’est skanderberg et le mec il avait une mère serbe qui a eu une énorme influence sur lui, c’est tout.

    Par contre il suffit de relire ce qui a été dit sur le ressentiment pour deviner pourquoi les serbes et les albanais se haïssent tant. Les serbes sont haïs par les albanais et les bosniaques parce qu’ils ne se sont pas convertis.Et les serbes les haïssent, eux, parce qu’ils voient en eux des traitres et les descendants de ceux qui les ont opprimés pendant 5 siècles. C’est pas plus compliqué. Mais c’est parlant.

    1. nathan

      Il n’empêche que tu t’es permis d’insulter la mémoire de mon frère et de mon grand-père fumier, si tu es encore vivant, c’est juste que te laisser crever dans ton HLM pourri entouré de CPF est une punition bien plus judicieuse pour toi.

      Crevure.

    2. nathan

      « Et les serbes les haïssent, eux, parce qu’ils voient en eux des traitres et les descendants de ceux qui les ont opprimés pendant 5 siècles »

      C’est un grand plaisir d’être traité de traitre par ces sous-hommes tellement engoncé dans l’idéologie qu’ils sont incapables de comprendre le monde qui les entoure et finissent toujours par ce faire baiser quoi qu’il arrive. Et une chance que nous ayons abandonné cette religion d’esclave qui ne peut que conduire à se faire envahir par l’Afrique.

      Les mauvais côtés de l’islam, on est en train de les éteindre petit à petit, pour n’avoir que les bons, et pour pouvoir ensuite reprendre toutes nos terres à ces putains de slaves et grecs.

      Normal qu’une sale merde comme toi incapable de faire grandir ses gosses ailleurs que dans un HLM nous haïsse, ce putain de Jésus hait tout ce qui dépasse les chevilles de la morale.

      Les shqiptar sont vos futurs maîtres, enfoncez-vous ça dans le crâne.

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